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Actualité - Page 18

  • INTERVENTION DE GERARD FILOCHE

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    Exceptionnellement je commence par un point de fonctionnement. La convention sur l’Europe se tient le 15 juin, le vote des militants est prévu le 6 juin, l’arrivée des textes le 6 mai, leur dépôt le 26 avril et nous devions lancer le débat ce jour. Mais à ce que je vois il n’y a pas de texte de la majorité, seulement des commissions de travail. Nous avons, dans la motion 3, discuté par un google’s group d’un plan puis d’un texte, celui qui est sorti, il est là, je vous le présente disponible, on croyait qu’on allait le distribuer ici, on en avait fait une version longue, et même une version courte, mais apparemment c’est trop tôt. J’ai écouté les positions orales, et j’entends bien qu’il existe deux lignes, ce qui recoupe un vote qui a eu lieu en BN avec 44 % de refus de voter lors du budget européen. Je propose à Guillaume Balas et à ses amis d’UMA, à Pierre Larrouturou et Patrick Ardoin pour la motion 4 de nous rencontrer pour parvenir à un texte commun avec la motion 3. C’est possible, l’enjeu est sérieux et dans le parti, un texte commun de la gauche du parti peut atteindre la majorité. Faisons tout pour réussir ça.

     

    Sur le fond politique, je voudrais revenir sur un enseignement de la dernière crise à Chypre. C’est la 13° fois que l’euro est encore déclaré « sauvé ». Mais que s’est-il passé ? Ceux qui prétendent qu’on ne peut pas s’attaquer aux paradis fiscaux, là, ont osé carrément fermer les banques de Chypre et prélever directement sur leurs comptes ! (Pourtant Chypre n’était ni sur la liste « noire », ni sur la liste « grise » desdits paradis fiscaux selon l’OCDE !). La première tentative de hold up de la troïka UE BCE FMI sur Chypre a échoué.

     

    Qu‘a dit à ce propos notre camarade Pierre Moscovici ? Il a dit qu’il s’était opposé au cours de la réunion des 17 ministres des finances, à ce premier plan catastrophique et qui a été retoqué. Mais apparemment, la voix de la France n’a pas été entendue dans cette réunion et notre Ministre des Finances a in fine voté le plan en question. Pierre Moscovici explique dans la presse qu’il a agi ainsi « pour ne pas ajouter la crise à la crise ». Mais on a eu la crise quand même ! C’est dire si cette stratégie ne fonctionne pas.

    Or c’est la même qui nous a fait avaler le TSCG, pour ne pas avoir la crise et qui provoque la crise. C’est la même qui nous a fait accepter un « pacte de croissance » a minima et il n’y a pas de croissance, chômage et récession augmentent partout en Europe. C’est la même pour le budget européen, et c’est un budget d’austérité, ce qu’il ne faut pas faire. C’est cette stratégie qui est en question.


    Car, tout à l’heure, dans son introduction, Jean-Christophe Cambadélis situait la « centralité » du combat actuel, au fond, entre la social démocratie européenne et la droite allemande. Mais ce n’est pas ce qui se passe, nous ne combattons pas la droite allemande centralement, en fait « pour ne pas ajouter la crise à la crise » chaque fois, nous sommes dans une « grande coalition » avec elle. Et c’est ce qui brouille tout, car nous perdons l’appui du salariat en France, sans le gagner en Europe. L’Europe va dans le mur, Merkel tue l’Europe, partout les peuples ne voient que reculs venus de l’UE, de la BCE, du FMI. En serrant la vis de la « rigueur budgétaire » ici, nous mécontentons nos électeurs, et le « choc » Cahuzac n’est pas seulement un « choc » d’honnêteté, mais il est un « choc » social, révélateur d’une opposition massive de l’opinion contre nous.

     

    Certes nous sommes le gouvernement le plus à gauche d’Europe. Certes nous faisons moins mal qu’ailleurs, mais ça ne suffit pas loin de là pour répondre aux attentes, aux urgences, aux impatiences sociales. L’immense majorité de nos concitoyens attendent encore le changement promis pour lequel ils ont voté il y a dix mois.

     

     

    Le rejet de la troïka c’est partout et plus seulement en Grèce. C’est la barbarie qui vient de l’UE et du chantage inouï qu’elle fait à la dette pour le seul compte des banques privées. En Italie, Mario Monti a été chassé après avoir accablé son peuple d’austérité pour rembourser les banques privées. En Espagne, ca pousse contre l’UE et au Portugal, un des plus grands mouvements de masse – le seul d’ailleurs qui a gagné, qui montre la voie.

     

    Il y a eu un million de manifestants le 12 septembre 2012 quand le gouvernement portugais a voulu abaisser les cotisations sociales patronales de 22,5 à 18,5 et hausser les cotisations salariales de 11,5 à 18,5 et la troïka a dû reculer dans son exigence. Et il y a eu encore 1,5 million de manifestants (c’est à dire l’équivalent de 10 millions chez nous) le 16 mars quand l’UE a exigé un nouveau plan de d’austérité de 78 milliards à donner aux banques. La mobilisation des peuples espagnols, portugais, italiens, grecs, chypriotes, c’est LA solution contre la troïka, c’est ça, la véritable « centralité du combat » contre la droite allemande.

     

    Et le SPD l’a compris. Car il a longtemps payé le prix de sa « grande coalition » complice avec Merkel et il est en train d’en sortir pour les élections de fin 2013. Quand il faisait les plans Hartz 1, 2, 3 et 4, contre les droits des salariés, contre les salaires et les retraites, c’était Merkel qui en tirait les marrons du feu. Michel Sapin citait l’autre jour le « plan Hartz IV » à propos de l’ANI, cette attaque qu’hélas nous menons contre le droit du travail, ici aussi, comme concession au Medef et aux agences de notation, au détriment des salariés. Pourtant en Allemagne, le SPD est en train de revenir là-dessus et se mord les doigts d’avoir fait Hartz IV pas seulement parce que Hartz, ex-PDG de Volkswagen, est maintenant démasqué comme corrompu et condamné lourdement comme tel, c’est un nom maudit, mais parce qu’à cause de cela la misère s’est développée en Allemagne avec des millions de travailleurs à très bas salaires. Maintenant Martin Schultz défend un Smic et les droits sociaux, contre l’austérité et les banques.

     

    On doit cesser, d’alimenter cette politique pour « éviter d’ajouter la crise à la crise ». Rassurer les marchés n’a jamais été une bonne politique, c’est comme jeter des steaks aux requins, ca ne les éloigne pas, au contraire, ils restent dans le sillage du navire Europe.

     

    Les sondages sont mauvais pour notre gouvernement, et c’est NOTRE gouvernement, nous soutenons François Hollande et Jean-Marc Ayrault – de toutes nos forces, ardemment – parce que s’ils ne réussit pas ce sera terrible. Terrible. J’ai peur qu’avec l’actuelle ligne sur l’Europe, sous prétexte de « ne pas ajouter la crise à la crise » nous soyons rejetés, ce qui est arrivé au PASOK en quatre ans, nous sommes en train de courir le risque de le subir en un an ! On risque avec cette ligne d’être réduit à 7 % et loin derrière de nombreuses listes. Oui, je le dis avant que ca arrive, et pour ne pas que ça nous arrive ! Car ca ne sert à rien d’avoir raison après, il est encore temps pour éviter cela.

     

    Si nous échouons, ce ne sera pas une « autre gauche » qui gagnera. Ce sera toute la gauche qui perdra. UMP et FN reviendront et ensemble, Copé annonce déjà la privatisation des 4/5e de ce qui est resté public dans notre pays, et une austérité puissance mille pour plaire aux banques.

     

    Nous n’avons pas le droit de rester associés à l’image de Merkel et d’une Europe qui va dans le mur en semant chômage et misère.

     

    Pour l’heure, les peuples qui luttent et y résistent, à Lisbonne, Madrid, Rome, Athènes ou à Chypre, ne sont pas encore majoritairement tournés vers l’extrême droite, mais si nous décevons, si nous ne rompons nettement avec la politique de cette troïka, les nationalistes et xénophobes s’épanouiront partout, et l’idée même de l’Europe périra.

     

    J’ai entendu Fréderic Hocquart parler ici de la culture en Europe : bien, très bien, mais rendez vous compte qu’en Grèce cette semaine, l’UE a fait fermer l’enseignement supérieur public. Fermer l’enseignement supérieur public ! En Grèce !

     

    J’ai entendu Bernadette Vergniaud, ici, tout à l’heure parler d’un « pacte européen pour l’égalité des salaires femmes hommes », mais il n’y a pas le premier pas en ce sens nulle part, En France l’ANI est une attaque contre les droits des millions de femmes à temps partiels, flexibilité, coupures, délai de prévenance, bloc d’heures complémentaires, lissage des salaires… A qui va t on faire croire qu’ici et avec l’Europe on va, là aussi, dans le bon sens ?

     

    Sans redresser, redistribuer les richesses maintenant, ré investir, hausser les salaires, défendre les retraites, les allocations familiales, et le droit du travail, sans s’opposer nettement, frontalement, à la ligne brutale, d’austérité, imposée par Merkel, nous allons dans le mur ! Ecoutez quand il est temps ! Bernard Cazeneuve disait dans Le Monde que dans le budget 2014 il allait encore baisser les dépenses publiques, de 1,5 milliard, et ce, en diminuant sur toutes les lignes du budget… Il ne croit donc pas qu’on va réussir a aller chercher l’argent de la fraude fiscale, les 590 milliards d’avoirs français dans les paradis fiscaux, ou les 108 milliards en Suisse, ou les 60 à 80 milliards de la fraude fiscale. Il agit comme si tout ce qu’on dit là-dessus, n’allait pas arriver, comment va t on être crus ? De toute façon ce n’est pas avec 50 magistrats et inspecteurs qu’on va SERIEUSEMENT lutter contre cette fraude, si nous n’embauchons 2000 inspecteurs des impôts et des inspecteurs du travail et des douaniers, les services de contrôle ont été démantelés sous Sarkozy…

     

    Il faut des signes pour remonter la pente dans l’opinion de nos électeurs, un gouvernement rose vert rouge, une riposte surpuissante à la hausse du chômage de masse, la réforme fiscale (que Cahuzac osait prétendre avoir déjà faite…). C’est au gouvernement de donner le ton, le rythme, les explications, de l’inflexion, de la correction de trajectoire, avec les mots qui seront les siens, mais n’importe comment que ca s’appelle, inflexion, tournant, s’il n’y a pas cette inflexion sociale nous sommes perdus.

     

    Merci !

     

    Source : Filoche.net

  • AIDONS DIDIER

    VU DANS L'UNION

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    Malgré un lourd handicap et pour reprendre le cours de sa vie, le Biermois a débuté cette semaine un tour de France d'un semestre en handbike. La thérapie par le sport.

    CETTE fois, c'est parti. Le Biermois Didier Paquis a entamé, dimanche matin, au départ du centre de réadaptation fonctionnelle de Warcq, le périple qui, durant six mois, va le conduire sur les routes de l'hexagone.
    « 8700 kilomètres pour rallier des chefs lieux de département. Soit environ 150 villes-étapes. Avec une avancée moyenne de 60 kilomètres par jour », résume ce père de quatre enfants, victime d'un accident de la vie et devenu paraplégique suite à une tumeur de la moelle épinière.
    Le drame remonte à 2011. « Le neurochirurgien m'a, tout de suite, avisé que je ne retrouverais pas l'usage de mes jambes ». Un choc pour Didier qui, en plus, était confronté au même moment à des problèmes financiers liés à un licenciement et pouvant déboucher sur une possible saisie de sa maison individuelle suite à un retard dans le remboursement de ses prêts.
    Après cette conjugaison de déboires, le temps de la reconstruction arrive. Et très vite, l'Ardennais, âgé de 54 ans, pense effectuer un tour de France en handbike. Un projet qui a donc pris forme depuis dimanche.
    « Mon objectif est d'aller à la rencontre des enfants et des adultes hébergés dans des centres de réadaptation afin de partager avec eux mon histoire et tout ce qui m'est arrivé. Avec l'envie de les convaincre que, malgré un handicap, on peut se relever et s'en sortir. A condition d'aller de l'avant et de vouloir remonter la pente. Je veux aussi recueillir des fonds pour essayer de garder ma demeure ».
    Didier qui veut, à son retour dans les Ardennes « se relancer professionnellement », espère aussi nouer des contacts avec des chefs d'entreprise et leur passer le message suivant : « L'insertion des handicapés passe également par le travail ».
    Pour être d'attaque, l'ancien directeur de grande surface à Vouziers s'est préparé en conséquence durant un an. Avec un préparateur physique, des kinés, des médecins et le responsable de la section handisports.
    « On m'a mis à disposition un coach sportif en la personne de Vincent Waline. Après s'être rodé sur une machine à bras, ce qui n'est pas sans rappeler le handbike, j'ai entretenu et affiné ma condition physique à raison de séances quotidiennes de 4 à 6 heures afin de rester endurant pendant six mois. On a notamment axé ces entraînements sur la répétition des efforts. Ce qui doit me permettre durant mon tour de France d'adopter et de garder un rythme régulier ».
    Un régime digne d'un sportif de haut niveau. La méthode lui permet en tout cas de relever son défi sans aucune appréhension.
    « Je suis prêt à relever toutes les difficultés : côtes, faux plats et aléas climatiques. Mais aussi prêt à l'ascension du Galibier et du Tourmalet » sourit, confiant, Didier.
    Grâce au réseau du Lions Club Charleville-Val-de-Meuse, il sera accompagné chaque jour et tout au long de son parcours par des escorteurs de différentes antennes locales de cette association.
    « Pour le reste, les comités handisports départemental et régional m'ont trouvé des lieux d'hébergement ».
    En s'impliquant totalement dans cette expérience, Didier a, en tout cas, retrouvé la foi. « Quand je me suis retrouvé dans un fauteuil roulant, j'ai traversé une période très compliquée. Le plus dur a été de faire le deuil de mes jambes. Maintenant, j'ai passé ce cap. Et ce projet m'a vraiment aidé à redresser la barre ».
    Chapeau, Didier…
    Pascal REMY

  • CHERCHER L'ERREUR

    VU DANS NICE MATIN CE JOUR

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    Ce vendredi après-midi, dans un logement d’infortune antibois, les pompiers ont découvert le corps d’un SDF de 72 ans, allongé sur un matelas posé au sol. Le travail d’identification de la victime a été largement compliqué par l’état de décomposition avancée du cadavre. De même, il a été bien difficile de déterminer avec précision les causes et la date du décès. Néanmoins, le médecin légiste n’a relevé aucune trace de coups ou de lutte. Tout porte donc à croire que l’homme a succombé d’une mort naturelle.

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    Pour la première fois pendant l'Antibes Yacht Show, une vente aux enchères se déroulera le 20 avril à 15h30 sur le Quai des milliardaires. Trente-sept navires seront proposés. Parmi les stars de cette opération: le "SS Delphine", navire mythique estimé entre 20 et 38 millions d'euros.

     

     

     

     

  • L'INTOLERANCE HOMOPHOBE DOIT CESSER

    « Ce climat d’intolérance doit cesser » Manuel Valls s’engage contre l’homophobie

    Devant la déferlante d’homophobie ces derniers jours, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a affirmé avec détermination à l’Assemblée Nationale que « la République ne cèdera pas devant de tels agissements ».

    Les Jeunes Socialistes saluent la volonté du ministre de l’Intérieur de refuser la violence et la haine, qualifiant ces faits d’ « intolérables » et d’ « inacceptables ». Ceux qui pensent qu’ils imposeront leurs idées par l’intimidation et la violence se trompent selon Manuel Valls. « La démocratie c’est la liberté d’opinion, la liberté d’expression, c’est aussi le droit de manifester » a t-il déclaré devant la représentation nationale, avant d’affirmer que « dans notre République, il n’y a pas de place pour les factieux, qui ne respectent aucun principe démocratique ». Manuel Valls dénonçait les groupuscules d’extrême droite, alliés objectifs de nombreux élus de droite comme Christine Boutin, dans le mouvement contre l’égalité. Les intimidations et menaces de mort subies par certains élus de la République comme Erwann Binet, rapporteur du projet de loi à l’Assemblée Nationale ou encore Chantal Jouano, Sénatrice UDI doivent être explicitement condamnés, au-delà de tout clivage partisan. Ils appellent Jean-François Copé, jusque là trop silencieux, à les condamner tout aussi fermement au nom de la République.
    Suite aux dégradations survenues dans la nuit de samedi 7 à dimanche 8 avril, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et Porte-parole du gouvernement, et Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, déclaraient dans un communiqué commun que “La haine et les propos homophobes n’ont pas droit de cité dans notre pays et sont punis par la loi.”

    Face aux actions de plus en plus violentes de la part de ces groupuscules contre le mariage pour tous, les Jeunes Socialistes se joignent à l’appel invitant le ministre de l’Intérieur à interdire les prières de rue organisées par Civitas, extrémistes catholiques, au même titre que celles organisées en septembre dernier devant l’ambassade des USA. Cette interdiction doit être prononcée au nom de la laïcité et de l’égalité entre les religions.

  • NON A LA PEINE DE MORT

     

    Simulation d’une exécution devant l’ambassade du Bélarus à Moscou (juin 2009) ©

    Simulation d’une exécution devant l’ambassade du Bélarus à Moscou (juin 2009) © AI

     

     

    Le Belarus, seul pays d’Europe et de l’ex Union soviétique à procéder à des exécutions, a conservé les pratiques soviétiques maintenant tout ce qui concerne la peine de mort sous une chape de plomb. Les familles ne sont pas informées des exécutions de leur proche, les dépouilles des condamnés exécutés ne leur sont pas rendues.

    POUR EN SAVOIR PLUS, LIRE notre article : "Levons la chape de plomb qui recouvre la peine de mort au Bélarus"

     

    SIGNEZ LE MESSAGE appelant le Président de la République du Bélarus, Alexandre Lukachenko, à mettre fin au secret entourant la peine de mort et à instaurer un moratoire sur toutes les exécutions.

    Monsieur le Président,

    Je vous demande instamment de modifier l’article 175 du Code de procédure pénale concernant le secret entourant la peine de mort afin :
    • de permettre aux proches des condamnés à mort d’être informés de la date d’exécution de leur parent et de leur permettre de récupérer le corps des condamnés exécutés afin de leur offrir une sépulture,
    • de tenir les familles des personnes déjà exécutées informées du lieu d’inhumation,

    et d’instaurer immédiatement un moratoire sur les exécutions en vue de l’abolition de la peine de mort, conformément aux quatre résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération


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  • MERCI MAGGIE

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    Merci Maggie ! Je te remercie vraiment de tout mon coeur pour ce que tu as offert à l'Angleterre. .

    Aimerais-je l'Angleterre si je n'avais pas aimé Raining Stones de Ken Loach, qui a dit d'elle :

    "Margaret Thatcher fut le premier ministre le plus diviseur et destructeur des temps modernes : chômage de masse, fermeture d'usines, des communautés détruites, voilà son héritage. ...Elle était une combattante et son ennemi était la classe ouvrière britannique. Souvenez-vous qu'elle a qualifié Mandela de terroriste et qu'elle a pris le thé avec Pinochet, ce tortionnaire et assassin. Comment lui rendre hommage ? En privatisant ses obsèques. Faisons jouer la concurrence et allons au moins offrant. C'est ce qu'elle aurait fait."


    Aimerais-je l'Angleterre si je n'avais pas Les Virtuoses de Mark Herman, The Full Monty de Peter Cattaneo, Billy Elliot de Stephen Daldry ou encore le poignant Hunger de Steve McQueen ? Margaret, tu as tellement accru les inégalités sociales, tu fus l'incarnation de la violence envers les syndicats et tu as participé au déclin de la moitié de ton pays que tu as été la meilleure des muses pour de nombreux cinéastes.

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    Maggie, tu as aussi permis que le Royaume-Uni reste au top de la musique mondiale. Les Smiths seraient-ils les Smiths sans tes années de pouvoir ? D'ailleurs Morrissey t'as rendu un bel hommage dans sa chanson "Margaret On The Guillotine". Tu as aussi si bien inspiré Les Clash pour leurs titres "London Calling" et "This Is England" mais tu leur devais bien ça puisqu'ils t'avaient prévenu pour les émeutes urbaines de Brixton de 81 dès 1979 avec "Guns Of Brixton". Maggie, tu as aussi inspiré Elvis Costello avec "Tramp The Dirst Down" ou les Pink Floyd avec "The Post War Dream" (même si ce n'est pas leur meilleur chanson). Ce qui est bien avec toi, c'est que tu n'es pas sectaire et on peut te retrouver dans tous les styles de musique. De la pop de Pulp ("The Last Day Of Miner Strike") au punk de The Exploited ("Maggie You Cunt") en passant par le heavy metal d'Iron Maiden ("Sanctuary") et le hip hop de Public Enemy ("Prophets Of Rage"). Grande européenne que tu étais, tu as même inspiré l'allemand Klaus Nomi pour sa sympathique chanson "Ding Dong The Witch Is Dead" et notre Renaud national ("Miss Maggie").

     Pour moi tu resteras celle qui a faire mourir  au terme d’une grève de la faim Bobby Sand député du Sir Fein irlandais et neuf de ses camarades .

    Maggie, tu nous as quitté ce lundi mais comme tu le vois, le Royaume Uni et le reste du monde ne sont pas vraiment prêts de t'oublier.

     

     

     

     

  • TOUS AVEC DIDIER

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     A moins de 100 jours du départ  la Grande Boucle , un Ardennais a décidé de faire son propre Tour de France. Mais au guidon du handbike çi-dessus. Étranglé par les problèmes financiers et miné par une grave maladie, mon neveu Didier Paquis, veut éviter de perdre sa maison.


    Rappel succinct de la situation . Ancien directeur de grande surface à Vouziers, rassuré par sa promotion sociale, Didier avait fait construire une maison en 2004 en contractant un prêt immobilier et en s'endettant pour 15 ans. « Offrir un toit à ma famille, c'était la consécration et une certaine fierté. L'aboutissement de presque une vie de travail. » Hélas, licencié en 2007 suite au rachat du magasin et à un changement de direction, il eut alors du mal à retrouver un emploi à cause de son âge.
    Et en 2009, il connut des problèmes pour rembourser les échéances de son prêt. Quatre mensualités de retard et les services contentieux de la banque le menacent de saisir la maison. Pour éviter cette extrémité, Didier, comme le prévoit la loi, choisit d'assigner la banque devant le tribunal afin d'obtenir un report d'échéances. « J'ai ainsi obtenu un sursis de 18 mois. »

    En janvier 2010, il ouvre avec son épouse un dépôt-vente. « Durant un an, on a travaillé très dur sans prendre une journée de repos. Le magasin commençait à avoir une bonne réputation. Mais malgré ces efforts et même si le commerce avait une bonne réputation, c'était très difficile de dégager un salaire car nous voulions sans cesse investir pour rendre le négoce plus attractif. » C'est ce qui a amené son épouse à trouver un travail en cabinet dentaire. « Pour ma part, en m'accrochant, je commençais à me reconstruire. »
    Mais l'existence est parfois impitoyable. En février 2011, Didier est hospitalisé suite à un malaise. Le diagnostic tombe. Brutal. Tumeur à la moelle épinière. « L'opération était à haut risque. Tout s'est écroulé autour de moi. Je me suis senti complètement démuni, terriblement seul. La peur m'a envahi. » Sa fille, Marion, prend le relais au magasin avant de se résoudre à fermer le magasin.

    La situation financière de mes neveux et nièces  devient alors problématique et  la déprime s'installe. « Notre situation financière n'a fait que se dégrader. » Didier est aux abois.

    Seules lueurs d'espoirs : quelques résultats significatifs après la parution d'un portrait de Didier dans édition du 12 janvier 2012 du journal L'Ardennais-l'union  . « Comme par enchantement, certaines choses se sont alors accélérées. On m'a enfin reconnu handicapé, ce qui me permettra de toucher une indemnité spécifique et aussi une aide à domicile. »

    Reste maintenant à résoudre le problème de la maison en trouvant les 200.000 euros nécessaires à sa préservation. Didier qui, entre-temps, est parvenu à obtenir un nouveau délai pour bloquer les créances, n'a plus que six mois pour rassembler cette somme.La course contre la montre« pour ne pas tout perdre » est engagée.

    Elle passe par un défi sportif que Didier Paquis entame maintenant : un tour de France en handbike, un vélo à propulsion manuelle .

    De sa chaise roulante et avec un moral retrouvé, il nous explique sa nouvelle obsession : repartir de l'avant. « Afin d'éviter que les huissiers viennent frapper à notre porte pour prendre nos biens, j'ai décidé de prendre mon destin en mains et trouver des solutions. »

    Demain , il prend le départ et fera donc 4.000 kilomètres sur les routes hexagonales. Un périple de quatre mois au cours duquel il espère récolter dans les villes étapes des fonds pour garder sa maison et l'adapter ensuite à son handicap. Mais aussi recréer une entreprise. « En fait, je voudrais recommencer là où je m'étais arrêté en essayant de créer une chaîne de magasins. »
    Car ce qui ne tue pas rend plus fort !

    Aidons le

    Largement inspiré par Pascal REMY Journal L'UNION

  • ROMS EN FRANCE

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    La grande majorité des Français ayant une origine " Rom " est sédentaire et n’est ni facilement identifiable ni systématiquement discriminée. Leur nombre est estimé à 2 millions. Dans les années 70, l’administration a forgé pour ceux qui restent itinérants la catégorie "gens du voyage" qui inclut des non Roms. Il y aurait actuellement environ 400 000 gens du voyage, de nationalité française depuis plusieurs siècles.
    On compte par ailleurs en France environ 15 000 Roms migrants de nationalité roumaine, bulgare, tchèque, slovaque, hongroise, moldave ou des pays de l’ex Yougoslavie (Serbie, Croatie, Kosovo notamment). La plupart d’entre eux ont immigré dans les années 90, peu après la chute des régimes communistes. Bien que présents depuis de nombreuses années, ils sont considérés comme " illégaux " sur le territoire français et rencontrent de grandes difficultés pour réussir à s’insérer. Ils restent en marge de la société et vivent trop souvent dans des campements informels.

    Seule une petite minorité de Roms d’Europe de l’Est a choisi d’émigrer tout en gardant des liens étroits avec leur pays d’origine. L’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans la Communauté Européenne en 2007 ne s’est pas traduite par un afflux de Roms, mais par des allers-retours plus fréquents entre la France et leur pays d’origine. Ils sont plus nombreux dans d’autres pays européens (Espagne, Italie).


    Les Roms migrants

    Fuyant leur pays, les Roms d’Europe de l’Est les plus démunis vivent dans des conditions si indignes, notamment en France, que, malgré le désir qu’ils en ont, leur intégration devient un rêve inaccessible.

    La Roumanie et la Bulgarie ont été admises dans l’Union européenne en 2007 mais des mesures dites "transitoires" accompagnent le traité d’adhésion. Ces mesures, facultatives mais appliquées de façon stricte par la France, leur interdisent pratiquement l’accès à l’emploi (taxe pour l’employeur abrogée : liste de métiers spécifiques, dits "sous tension"). Leur séjour légal est limité à 3 mois. Il devient illégal en l’absence d’emploi ou de ressources suffisantes passé ce délai.

    • ils sont fréquemment victimes d’expulsions forcées de leurs campements et de reconduites à la frontière
    • la scolarisation des enfants est pratiquement impossible dans ces conditions de précarité
    • ils sont stigmatisés par les autorités et sont les victimes de comportements voire de violences racistes, quand on leur reproche leurs conditions de vie et leur grande pauvreté tout comme leur origine ethnique.
    • Pendant l’été 2010, ils se sont retrouvés la cible d’une politique de « lutte contre les campements illicites » et la destruction de campements, entreprise depuis plusieurs années, s’est poursuivie à grand renfort de publicité. A plusieurs reprises, Amnesty International a exhorté le gouvernement à respecter les droits de ces populations et déploré l’orientation essentiellement répressive des mesures prises à leur encontre.

    Les "Gens du voyage"

    Constamment discriminés en raison de leur origine et de leur mode de vie, les Roms français itinérants ont été particulièrement ciblés par les politiques discriminatoires de la première partie de 20ème siècle : notamment la loi discriminatoire du 16 juillet 1912 (abrogée en 1969) distinguant les "nomades" des autres Français et instaurant un "carnet anthropologique" pour les repérer ; ou leur internement dans des camps français au cours de la deuxième guerre mondiale et jusqu’en 1946.

    Mais aujourd’hui encore, les "Gens du voyage" sont discriminés en matière de :

    • liberté d’aller et venir : obligation des livrets de circulation
    • liberté d’installation : obligation d’un rattachement administratif
    • droits économiques, sociaux et culturels : accès au travail, scolarisation des enfants, santé, habitat (non respect de la loi Besson du 5 juillet 2000 qui fait obligation aux communes de plus de 5000 habitants de créer des aires d’accueil, non reconnaissance de la caravane comme habitat)


    Et maintenant ?

    En octobre 2012, le gouvernement a élargi la liste des métiers accessibles aux ressortissants roumains et bulgares et supprimé la taxe imposée à leurs employeurs. Pour autant, les mesures transitoires n’ont pas été abolies et de lourdes contraintes administratives rendent difficiles l’accès à un travail. Contrairement à la France, 14 États Membres de l’UE donnent libre accès au marché de l’emploi aux Roumains et Bulgares.

    Une mission de coordination « sur l'organisation de l'accompagnement des personnes touchées par l'évacuation d'un campement » a été mise en place et confiée au délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement.
    En dépit de ces mesures, les expulsions forcées des campements roms se poursuivent.

    AIF demande aux autorités françaises

    Pour les Roms :
    De se conformer au droit international :

    • en garantissant le droit de tous à un logement convenable
    • en ne procédant à aucune expulsion de campement illicite, tant qu’une ou plusieurs propositions d’installation sur un terrain licite n’ont été faites, après consultation de l’ensemble des occupants concernés ;

    Pour les gens du voyage :

    • de s’attacher à faire appliquer la loi Besson du 5 juillet 2000 qui oblige chaque commune de plus de 5000 habitants à aménager une aire d’accueil ;
    • d’abroger toutes les dispositions discriminatoires notamment l’obligation d’être munis d’un livret de circulation

     

  • TVA 5,5% POUR LE LOGEMENT SOCIAL

    Marie-Noëlle LIENEMANN, Sénatrice de Paris, ancienne ministre du logement, Présidente de la fédération nationale des coopératives HLM, félicite le Président de la République de son engagement concret en faveur de la relance de la construction et de la rénovation thermique des logements.
    Elle avait, dés la fin 2012, attiré l’attention de François Hollande comme du gouvernement sur l’urgence d’une décision fixant à 5% le taux de TVA pour le logement social. Les annonces d’aujourd’hui répondent à cette urgence.
    Marie-Noëlle Lienemann avait toujours dénoncé la décision très négative du précédent gouvernement qui, en faisant passer la TVA de 5,5% à 7% pénalisait le logement social et risquait de provoquer une baisse significative de la production. Ce qui, hélas, s’observe aujourd’hui. La perspective d’augmenter a 10% ce taux aurait constitué un handicap supplémentaire inacceptable.
    Le retour au taux minimal de 5% est donc une avancée importante qui constituera un vrai levier pour la relance de la construction comme de la rénovation de HLM et contribuera à l’activité et l’emploi dans le secteur du bâtiment.
    En prenant à bras le corps la question majeure du logement, le Président de la République donne un coup de booster important à l’action de Cécile Duflot et du gouvernement pour atteindre les objectifs annoncés lors de l’élection présidentielle de réaliser 150 000 logements sociaux et la rénovation thermique de 500000 logements sociaux, par an. Il convient désormais de veiller à la mise en œuvre effective sur tous les territoires des décisions déjà prises ( mobilisation du foncier public, durcissement de la loi SRU, suppression du prélèvement HLM) comme celles annoncées aujourd’hui.
    La signature d’un pacte avec l’Union Sociale pour l’Habitat souhaitée par François Hollande permettra d’y parvenir et témoigne de la confiance du président de la République dans le mouvement HLM.
    Les Français attendent une politique du logement efficace qui leur permette d’accéder tous à un logement de qualité, a un prix abordable tant pour le loyer, l’achat que pour les charges comme les dépenses de fluide et d’énergie.
    Ainsi François Hollande dans son déplacement à Alfortville manifeste sa volonté de mieux répondre aux attentes des français en matière de logement, contribue àsoutenir leur pouvoir d’achat et de relancer la croissance et l’emploi par le soutien de l’Etat à des investissements publics.
     
     

  • HONNEUR ET DEMISSION

    La démission de Jérôme Cahuzac est conforme à l'éthique fixée aux membres du Gouvernement par le président de la République. Cette décision courageuse lui permettra d'assurer sa défense dans des conditions sereines. Elle témoigne autant de son sens de l'honneur que du changement des pratiques politiques à la tête de l'État. Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme et au prix d'un  manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité .