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Editori@l - Page 96

  • 350 CIRCONSCRIPTIONS GAGNABLES

     

    350 CIRCONSCRIPTIONS GAGNABLES
    Paradoxalement cette prédiction astronomique ne correspond pas véritablement au résultat du second tour des présidentielles. La raison devrait porter les électrices et les électeurs à respecter une continuité minimum dans l’engagement souscrit le 6 mai dernier. Razzye Hammadi, président du Mouvement des Jeunes socialistes, a démontré une belle audace sur Canal+, en faisant tout bonnement remarqué qu'il y avait déjà " près de 200 circonscriptions où Ségolène Royal avait fait plus de 50% " et " 150 autres où il y avait moins de trois points d'écart". Ce qui concrètement et objectivement fait qu’il existe sur le territoire environ 350 circonscription gagnables par la Gauche! C’est bizarre car elles ne sont pas considérées comme " gagnables par la gauche " mais " perdables " alors qu’à l’inverse toutes celles ou la droite est en tête sont réputés gagnées avant même que le scrutin ait lieu. " On peut gagner ces élections, c'est mathématiquement possible." a affirmé ce jeune plus motivé et vaillant que ces illustres aînés.
    Le premier secrétaire François Hollande en tête a vu dans les manœuvres sarkozistes "une volonté de jeter la confusion", en faisant croire qu'il n'y avait "plus de différence entre la gauche et la droite". Il s'agit de "déstabiliser" afin de "capter tous les pouvoirs", a-t-il estimé, parlant de "communication à des fins purement électorales". Le député UMP Pierre Lellouche a accrédité les inquiétudes socialistes, en soulignant que l'ouverture pourrait "avoir des conséquences fortes sur le résultat des législatives" : " Les socialistes vont avoir du mal à mobiliser. Une partie de leurs électeurs vont se poser des questions sur les erreurs de leur campagne. " D’ailleurs, certains l'ont écouté et évitent de trop parler de victoire. L'ancien Premier ministre Lionel Jospin avait fait valoir vendredi que " les socialistes ont une seule chose à faire dans l'immédiat (...), avoir le maximum de députés à l'Assemblée nationale ". Même chorus chez Dominique Strauss-Kahn, estimant que les pouvoirs doivent être " suffisamment équilibrés ", et chez Laurent Fabius, pour qui il faut un " contre-pouvoir " à l'Assemblée. Les éléphants aiment les cimetières où l’on dépose les espoirs des militants !

  • SOUPE POPULAIRE

    MANGEOIRE DOREE EST OUVERTE

    La soupe populaire est ouverte. Celle où l’on va quand on a besoin de trouver un geste de réconfort. Autrefois les puissants distribuaient du pain et de la soupe aux pauvres qui attendaient aux grilles de leur Palais.Tout dans le nouveau Régime en place, que l’auteur du remarquable blog francois-mitterrand-2007.hautetfort.com a baptisé le III° Empire, semble revenir à ces us et coutumes. Avec une large majorité UMP aux élections législatives la situation deviendra vite insupportable tant il faudra faire antichambre dans les palais de la République pour recevoir la juste récompense d’une fidélité plus ou moins opportuniste. Il deviendra même impossible d’accorder une charge à chacun à moins d’en créer à tour de bras durant les vacances. Il y aura au moins autant de déçus que de satisfaits.
    La première salve a été tirée ce vendredi avec une distribution de prix prioritaires aux nouveaux membres à 20 € de ceux qui ont choisi d’être " sociaux-opportunistes ". Une nouvelle tendance socialiste qui va s’organiser autour d’Eric Besson et qui aura le mérite d’être aussi important que le fut à son époque celle des inénarrables Gaullistes de Gauche. Gloire à eux va chanter le chœur des vierges sarkozistes qui sait déjà que, comme les " Jupettes " en leur temps, ces veuves joyeuses de l’ère Mitterrand ne passeront pas les prochaines municipales car on trouvera bien un prétexte pour les démissionner à l’insu de leur plein gré.
    On trouvera aussi les centristes convertis par imposition de mains secourables sur cette zone la plus douloureuse de leur idéal que l’on appelle leur circonscription. Ils hériteront d’un titre à mettre sur leur baronnie de Province et d’une cocarde inédite à placer dans leur voiture de fonction et devront encore plus que les autres faire preuve de reconnaissance au risque de se retrouver oubliés en rase campagne par un beau matin de crise ministérielle. Ils ont au moins une certitude : leurs nouveaux amis de l’Union pour la Manipulation Programmée ne leur feront aucun cadeau à l’Assemblée nationale.
     Impossible de ne pas penser à ce constat lucide de Georges Clemenceau qui affirmait : " Un traître est un homme politique qui quitte son parti pour s'inscrire a un autre. Par contre , un converti est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire au votre ".

  • ANALYSE A FROID D'UNE DEFAITE

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    A la sortie de la dernière réunion de section du P.S d'Antibes un camarade me remémorait un article ayant pour titre"Vers un royal échec

    http://azurcom.hautetfort.com/archive/2006/08/index.html 

    que j'avais écrit et publié sur ce meme site le 27 Aout 2006 où je faisais état de mes préoccupations sur les orientations de la ligne politique de Ségolène Royal qui ne pouvaient conduire le Parti Socialiste qu'à l échec.

    J'aurais préféré que les faits me donnent tort. En relisant ces lignes, le sentiment qui domine est celui d'un immense gâchis.Car cette élection était imperdable pour la gauche. Imperdable parce que rarement le candidat de la droite a suscité une telle peur et un tel effet de vote "anti". Parce que jamais depuis 1974 une majorité sortante n'a gagné l'élection présidentielle.Imperdable surtout parce que tout montrait une attente de gauche très forte dans le pays. Un sondage Ipsos sorti des urnes du 22 avril révèle que, parmi les six thèmes qui ont le plus compté dans le choix des Français, cinq donnent un avantageà la gauche(chômage, pouvoir d'achat, éducation, exclusion-pauvreté, retraites)contre un seulement à la droite, l'insécurité, dont le poids dans lacampagne a été bien moindre qu'en 2002.

    Le candidat de la droite l'emporte, mais la France n'est pas à droite. La plupart des thèmes qui ont dominé le débat depuis des années sont de gauche : demande de protection contre les déséquilibres de la mondialisation, demande d'une Europe plus sociale et plus démocratique ("non" au traité constitutionnel), demande d'une protection sociale consolidée (mobilisation contre les réformes Fillon), demande d'un droit du travail protecteur (mobilisation contre le contrat première embauche), demande de services publics garantis dans les quartiers comme dans les zones rurales, demande d'une nouvelle donne écologique, demande d'une école de l'égalité réelle, demande d'un Etat fort, capable de réguler et de stimuler l'économie.

    Alors pourquoi cet échec ? La principale raison, c'est Ségolène Royal elle-même, non sa personne, mais ses choix politiques. Tout autre candidat aurait probablement fait mieux qu'elle en collant au projet socialiste.

    medium_487048223_fc708cce04_m.2.jpegCes choix, ceux d'une ligne politique perdante, elle les a arrêtés le plus souvent seule, sans consulter son parti. Ségolène Royal a imposé des thémes de droite - ordre, sécurité, drapeau -, ce qui revenait à remettre au coeur du débat des thèmes favorables à la droite. Autant offrir directement l'élection à l'adversaire ! Elle a privilégié le discours sur la méthode (la démocratie participative, le "renouvellement politique") et sur le sociétal, qui sont des questions secondaires pour l'électorat.

    Elle a délaissé les thèmes économiques et sociaux, l'enjeu européen et la mondialisation, alors qu'ils constituent la clef pour l'avenir, ce que les Français savent bien. A tel point - grand paradoxe - que Nicolas Sarkozy a pu se présenter comme le candidat de la protection contre les "désordres du libéralisme". Elle a opéré un déplacement vers le centre confirmé par l'offre d'alliance faite à François Bayrou, qui a jeté dans la perplexité de nombreux électeurs de gauche.

    La campagne brouillonne de Ségolène Royal, marquée par l'improvisation permanente, a permis à Nicolas Sarkozy d'apparaître comme le candidat de la crédibilité, du rassemblement et surtout du changement, alors qu'il était le candidat de la majorité sortante. Cette campagne sans véritable ligne directrice a été trop solitaire et trop personnalisée. Les impairs se sont multipliés et les propositions sont restées floues. "Nous en discuterons après." Mais les Français ne votent pas pour des promesses de discussions !

    Tout faux, en un mot. S'il y avait une leçon à tirer du 21 avril 2002, c'était qu'il fallait retrouver le chemin de l'électorat populaire. Ségolène Royal a cru y parvenir en parlant d'ordre, de sécurité et de participation, alors que cet électorat attendait un vrai changement à gauche sur le terrain économique et sociale, fondé sur des propositions précises. Résultat : sa campagne a eu un effet démobilisateur sur l'électorat de gauche. Elle n'a su rassembler ni son camp, ni sa base électorale, ni créer une dynamique au-delà.

    Les sondages sortis des urnes montrent que près de la moitié de ses électeurs n'a voté pour elle que par rejet de Nicolas Sarkozy. Face à un candidat moins polarisant, son score aurait été encore plus faible. Contrairement à ce qu'elle prétend, elle n'a pas engagé le renouvellement de la gauche ; elle a approfondi sa crise.

    medium_500630710_f3c2babab0_m.jpegLe Parti socialiste doit accepter de tirer pleinement les conséquences de ce fiasco. Rien ne serait pire que de refuser, au nom de l'unité, d'analyser ses raisons et d'opérer les remises en cause nécessaires. Faire ce travail est d'ailleurs le meilleur moyen pour préparer les législatives : montrer aux Français, et avant tout aux électeurs de gauche, que l'on a compris leur message. Renouveler la politique, c'est d'abord cela : mettre chacun devant ses responsabilités.

    Le parti a besoin d'une refondation autour d'une ligne authentiquement de gauche, d'une gauche concrète et d'avenir. C'est là l'enjeu de fond. Ségolène Royal a imposé sa candidature à partir d'une critique du socialisme français qualifié d'"archaïque". Ce discours lui a valu le soutien d'une partie du monde médiatique, intellectuel et culturel acquise à l'idéologie de la "troisième voie". Selon eux, le problème du PS français viendrait de ce qu'il n'a pas réalisé son aggiornamento social-démocrate. Le résultat de cette élection contredit cette affirmation. Le socialisme du centre porté par Ségolène Royal est mis en échec. Les Français ont préféré la présomption du changement avec Nicolas Sarkozy, si douloureux puisse-t-il être, au risque du statu quo avec le social-centrisme de la candidate socialiste.

    Face aux quatre grands enjeux actuels - persistance du chômage de masse, risque de décrochage économique de la France, précarisation généralisée de la société et nouveaux périls environnementaux -, seul un projet de transformation à gauche peut être crédible. C'est ce projet renouvelé, en prise avec les enjeux de demain, et enfin sérieux qu'il faut maintenant reconstruire.Certainement sans moi.

  • 1817 JOURS A TENIR

    Un article sur Cécilia Sarkozy aurait été censuré par le JDD

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    LIBERATION.FR : dimanche 13 mai 2007

    Un article du Journal du Dimanche révélant que Cécilia Sarkozy n'aurait pas voté lors du second tour de la présidentielle aurait été censuré par l'actionnaire de l'hebdomadaire, le groupe Lagardère, selon une information parue sur le site internet Rue89.

    "Selon nos informations, le Journal du Dimanche a renoncé à publier un article racontant comment Nicolas et Cécilia Sarkozy avaient passé leur dernier dimanche, le 6 mai, jour du second tour", lit-on sur ce site fondé par d'anciens journalistes de Libération.

    Selon eux, leurs confrères du JDD auraient "découvert", en consultant le registre du bureau de vote où était inscrite Cécilia Sarkozy que l'épouse du candidat de l'UMP "n'avait pas voté".

    Le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire dominical, Jacques Espérandieu, a alors demandé à ses journalistes samedi, veille de la parution du journal, d'appeler Cécilia Sarkozy avant de publier l'information, indiquent les rédacteurs de Rue89.

    Cécilia Sarkozy n'a pas voulu faire de commentaire, ajoute le site internet.

    "A la suite de quoi, plusieurs membres de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy seraient intervenus", affirme Rue89 qui cite notamment Claude Guéant, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy et Franck Louvrier, son responsable de la communication.

    "Finalement, Arnaud Lagardère, patron du groupe Lagardère, a exigé que l'article soit remis dans un tiroir", affirme Rue 89.

    "L'article, illustré d'une photo de la liste d'émargement, mentionnait également de vifs échanges, dans la soirée (du 6 mai), au sein du couple", précise Rue89.

    Le Journal du Dimanche n'était pas joignable dans l'immédiat.

  • LA RUMEUR ENFLE............

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    ......... à Paris et elle commence à gagner les Provinces. Elle aurait même été évoquée au Conseil national du P.S. avec une information plus précise délivrée par le Premier secrétaire. Certes rien ne se fera dans le courant du mois de mai mais il y a fort à parier qu’elle devrait se concrétiser au début de l’été durant la session parlementaire. Nicolas Sarkozy reviendrait ainsi, avec la complicité du conseil constitutionnel, sur un engagement pris par sa majorité sortante et par lui-même. Mais dans le fond rien ne permet d’affirmer que le bon peuple lui en tiendra rigueur. Profitant de la dynamique créée par des Présidentielles victorieuses et des législatives qu’il espère aussi satisfaisantes, le nouveau Président s’assoirait sur l’engagement de repousser les élections municipales dans le courant du mois de mars 2008. Il est vrai que l’enjeu pour ses amis est assez important pour qu’il tente une nouvelle manipulation du calendrier électoral. En effet en 2007 ils auront raflé tous les pouvoirs nationaux mais il leur manque beaucoup ceux qui sont au contact direct de la population.
    Là, le hold-up est beaucoup plus délicat à réaliser car le rouleau compresseur médiatique n’a aucune efficacité… La télé et les sondages ne servent plus à façonner à convenance l’opinion dominante. Alors il ne faut surtout pas attendre pour rentabiliser les efforts de ce début d’année. Les résultats dans les principales villes françaises ne sont pas en effet pas du tout satisfaisants malgré les apparences.
    Bordeaux en est l’illustration parfaite mais on peut y ajouter quelques autres situations paradoxales. Caen, que la gauche essaie en vain de conquérir depuis des générations, a voté socialiste à 56,60 % (contre 50,5 % en 1995). Saint Etienne, dirigé par un maire UMP, n'a accordé qu'un médiocre 48,44 % à Nicolas Sarkozy (Jacques Chirac avait réuni 53,7 % des suffrages en 1995). De nombreuses préfectures ou sous-préfectures de taille modeste telles Rodez (Aveyron), Privas (Ardèche), Sedan (Ardennes), Laon (Aisne) ou Laval (Mayenne) ont placé Ségolène Royal en tête alors même que leur département votait en majorité en faveur de Nicolas Sarkozy. Même là où les bastions traditionnels de la gauche vacillent ­ le département du Nord ­, les villes résistent (Lille donne 55,92 % des suffrages à Ségolène Royal, contre 53,1 % pour Lionel Jospin en 1995). De plus, malgré un score national inférieur à celui de Jospin en 1995, Royal fait mieux dans de nombreuses villes (Grenoble, Le Mans, Montpellier, Brest, Clermont-Ferrand...). Et comme a contrario Paris et Lyon n’ont pas témoigné d’un farouche ancrage à gauche, il faut en profiter. Dans tous les cas, plus on s’éloignera et plus l’effet " présidentielles " s’effacera. L’entourage de Sarkozy le sait.
  • 1818 JOURS A TENIR

    Perquisition_au_Canard_Encha_n_

      Il ne reste quasiment que le Canard Enchaîné qui ose foncer à partir de sources extrêmement fiables, le rouleau compresseur s’est mis en route dès le second tour des présidentielles oublié. Deux actions concrètes, précises, incontournables n’ont pas angoissé les citoyennes et les citoyens d’un pays anesthésié par les sondages. On préfère parler des problèmes des couples plus proches des gens que des événement mettant en cause les fondements de la démocratie.
    D’abord la justice a fini par coincer le flic qui a dévoilé l’enquête commanditée par la hiérarchie du Ministère de l’Intérieur sur le proche de Ségolène Royal venu de Greenpeace. Il apprendra ce que veut dire le droit de réserve. Une remarquable efficacité qu’on aimerait bien voir appliquer aux nombreuses fuites qui émaillent toutes les grandes affaires judiciaires et toutes les enquêtes sur les bavures policières. Un signe fort est donné : toute personne qui sera prise en flagrant délit de crise de conscience par rapport aux ordres qui lui seront donnés sera immédiatement sanctionnée… On donne le change en allant chez l’avocat de Sarkozy comme s’il était assez idiot pour avoir conservé, chez lui, dans son bureau professionnel le double d’audition du responsables des services secrets qu’ils auraient obtenus avant la date annoncée. Entre nous si cet avocat de l’ex-Ministre de l’Intérieur avait commis une telle bourde il lui faut le virer de suite. L’avertissement n’est pourtant pas sans frais dans la période actuelle.
    Ensuite il fallait montrer que si " l’émetteur " de l’info malvenue était " sanctionable ", le " récepteur " ne le serait tout autant. Quelques heures plus tard un juge d'instruction a donc tenté en vain d'effectuer une perquisition dans les locaux du… Canard enchaîné dans une enquête visant d'éventuelles violations du secret de l'instruction dans l'affaire Clearstream. Le signal est… clair : il n’y a plus de lieux sanctuarisés pour les contre-pouvoir. Et c’est immédiatement mis en action. Sans délais !
    La filière médiatique est ainsi mise sous contrôle à travers ces faits qui interviennent dans la semaine qui suit l’élection présidentielle. Etranges coïncidences… ou manifestement inquiétantes coïncidences. Mais qui s’en préoccupe ?
  • 1819 JOURS A TENIR

    Ca commence fort...

    Afin de bien montrer combien la valeur travail est réhabilitée, Nicolas Sarkozy vient de nous gratifier de quelques images qui s’apparentent plus à un dépliant touristique qu’à un code du travail (mais c’est vrai qu’il n’aime pas le code du travail…). Bien qu’il vienne d’affirmer qu’il n’avait pas de comptes à rendre sur ce déplacement privé, chacun aura pu cependant noter que le voyage a été curieusement abrégé. Pas bon pour l’image…
    Pour ne pas déranger l’actuel président, le même Nicolas Sarkozy a également déclaré ne pas se rendre aux cérémonies du 8 mai. On ne peut que fondre devant tant de sollicitude d’autant que le 10 mai, devant la stèle commémorant l’abolition de l’esclavage, miracle, il ne gêne plus. Abolition de l’esclavage avez-vous dit ? Mais Nicolas Sarkozy ne s’est-il pas élevé contre « la repentance » ? Oui mais c’est bon pour l’image d’être là…
    Alors que les premiers jugements sévères tombent contre les trublions qui se sont laissés aller à cause de leur mauvaise humeur en raison du résultat des élections à quelques gestes répréhensibles (certes non justifiables pour autant) , Libération nous apprend que 400 à 500 manifestants d’extrême droite ont pu commémorer à l’angle des rues d’Assas et des Chartreux la mort d’un nationaliste (c’est ainsi n’est-ce pas que l’on doit dire ?) sans être importunés par la police.
    Enfin, le Canard Enchaîné fait l’objet d’une perquisition dans le cadre de l’affaire Clearstream…
    Ca commence bien et fort…

  • 1823 JOURS A TENIR