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Editori@l - Page 93

  • LA REALPOLITICK


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    Merci à Delucq
     

    Mensonge par omission ? Évidemment, la libération des infirmières bulgares, dans la mesure où elle a été négociée par la France, s'est faite sans contrepartie scabreuse ! Du pur humanisme, de la générosité bien de chez nous ! Qui oserait croire celà ?
     Le contrat de 168 millions sur des armes antichars annoncé avec fracas par la Libye est une coïncidence, assurément, qui préserve la rhétorique présidentielle et gouvernementale. En effet, un tel marché, sur des produits aussi sensibles que des armes destinées à un État à la réputation sulfureuse ne se négocie pas en quelques jours. Des contacts devaient exister depuis longtemps. Le président de la République ne pouvait pas ne pas être au courant. Pas moins que le gouvernement allemand car, comble de l'hypocrisie, c'est le franco-allemand EADS qui remporte la mise. Donc, aucun lien direct et immédiat entre la libération des Bulgares et les missiles : la morale est sauve...
     L'argent n'a vraiment pas d'odeur. Pas celui des missiles qui permettront à l'armée libyenne, que personne ne menace, de parader. Ni celui du pétrole car jamais on n'aurait fait un telle faveur au colonel Kadhafi si son pays ne regorgeait d'or noir, à une époque de pénurie annoncée.
     Alors, on est prêt à tout. Prêt à accepter que des infirmières innocentes aient été prises en otage, puisqu'il faut bien appeler un chat un chat, comme au temps des pirates barbares. Prêt à oublier l'attentat du Ténéré (170 morts en 1989, en majorité des Français) et celui de Lockerbie en 1988 (270 morts). Parce que le colonel Kadhafi se serait repenti et qu'il faut lui assurer une rentrée honorable sur la scène politique mondiale, principalement africaine ?
     C'était déjà le raisonnement d'un George W. Bush,l'autre grand homme épris de morale, en levant l'embargo sur la Libye. Les Européens, et la Sarkozy en particulier, n'avaient donc qu'à suivre un chemin déjà tracé. En tout bien et en tout honneur, avec le pétrole pour eau bénite assurant l'absolution...
     La realpolitick avec ses morceaux de cynisme domine le monde. On n'y peut rien. Toutefois, certains devraient s'interroger. Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, autrefois chantre de l'action humanitaire, était-il au courant de ces tractations ? Le «french doctor» n'a pas sa place chez les marchands de canons.

  • DANS LE SAINT DU SAINT

    Clinton lors de son débat au Sénat
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    La France n’est qu’un bon élève des Etats Unis. Jour après jour le système social français prend la tangente : universités réservées à celles et ceux qui pourront se les payer, grèves programmées avec l’obligation de les faire durer et donc de prendre le risque de plonger financièrement pour celles et ceux qui s’y lanceraient, fortunes luxuriantes grâce à la mort des impôts de solidarité, alignement sur l’Atlantisme dans le cadre d’une Europe de la concurrence… Tout cela vous rappelle sûrement des principes républicains, pas de chez nous mais de chez Bush. Il suffit d’un rideau de fumée médiatique soigneusement disposé pour que le virage soit pris dans l’indifférence générale.
    On va s’efforcer à partir de vendredi soir, fin de la session parlementaire menée tambour battant de cacher ces saints principes que personne n’a besoin de voir. Il faudra " peopoliser " au maximum les information afin de faire oublier ce qui attend les étudiants, les fonctionnaires, les contribuables à la rentrée.
    Dès la semaine prochaine vous aurez droit aux images de la famille présidentielle en vacances quelque part dans le monde. Vous aurez le plaisir de quelques déclarations senties sur le bonheur du partage de ces moments privilégiés. Vous aurez des caravanes tapageuses sur les plages. Vous mangerez des produits avec OGM d’une qualité supérieure dans les vertes campagnes. Vous scruterez une météo hésitante avec l’espoir que votre bronzage soit à la hauteur de vos espérances. Vous pleurerez sur les malheurs de votre équipe de football favorite dès samedi soir. Vous vous régalerez de voir les ralliements contrits des frustrés du pouvoir. Vous suivrez avec angoisse la détresse les cocus de l’Ile de la Tentation. Le magazine américain Vanity Fair a en effet classé, mardi 31 juillet, le président français parmi les hommes les mieux habillés et les plus élégants de la planète. Il côtoie ainsi le footballeur britannique David Beckham, l'acteur Brad Pitt ou le chanteur Lenny Kravitz. Incroyable honneur pour la France qui souffre. Là voici rassurée!
    Et si l’actualité offre aux éditorialistes un décolleté vertigineux à commenter vous entrerez dans le saint des saints du débat politique. Avouez que ce n’est pas en France que nous aurions pareille chance ! Surtout au…Sénat !
  • CHOMAGE:CHIFFRES CONTESTES

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    Selon un bilan de l’UNEDIC le nombre de sanctions prononcées à l’encontre de chômeurs a plus que triplé entre 2005 et 2006.La proportion du nombre de chômeurs pénalisée reste toutefois très infime car elle représente 2% des personnes indemnisées. Parmi les personnes sanctionnées nombre d’entre elles l’ont été pour absence à un rendez vous avec l’ANPE. A chaque fois que la CGT est intervenue sur cette question  l’ANPE  a perdu car elle n’a pu  faire la preuve que le demandeur d’emploi  avait bien reçu sa convocation. A noter que le système administratif de convocation écrite est discriminatoire car les demandeurs d’emplois qui ont les plus bas niveaux de qualification ou  qui maîtrisent mal l’écrit et la gestion du temps sont plus exposés à  des sanctions que les autres. Mais le plus inquiétant dans les chiffres de la DARES c’est que selon ce rapport le nombre de radiation pour non présentation à une convocation est supérieur aux radiations pour reprise d’emploi . En effet les radiations pour reprise d’emploi ne représentent que 24,9% alors que celles pour absence au contrôle représentent 39,1%. Il faut ajouter aussi pour relativiser les chiffres de reprise d’emploi qu’aujourd’hui une personne qui prend un emploi à temps partiel y compris dans le cadre d’un CAE est automatiquement radiée. Si elle veut bénéficier des services de l’ANPE elle doit se réinscrire. Cette pratique systématique est abusive notamment pour les personnes en contrat aidés car un CAE est un contrat précaire qui nécessite un accompagnement en terme de recherche d’emploi . Puis en tout état de cause les personnes à temps partiel non choisi recherchent un emploi à temps plein. Cette pratique est scandaleuse car nombre de  personnes mal informées ne font  pas la démarche immédiate de réinscription. C’est autant de demandeurs d’emplois de moins. La liste des stratégies administratives pour faire baisser le chômage est longue. Aujourd’hui le gouvernement se félicite d’une « baisse historique » du chômage qui reviendrai au niveau d’avant 1981 mais il n’y a vraiment pas de quoi. Pour preuve tous les contrats aidés précaires n’existaient pas auparavant ni le RMI d’ailleurs. Comme chacun le sait le baromètre du chômage est faux, certains parlent même de « mensonge d’état ». Pour l’instant il ne semble pas y avoir de vraie volonté de mesurer précisément le nombre réel de demandeurs  d’emplois en France. Le gouvernement préfère garder son système statistique faux et se complaire dans le mensonge. Dans l’immédiat, la seule hausse historique qui est à porter au crédit de ce gouvernement c’est une mauvaise foi
     décomplexée exponentielle

  • COMBIEN CA COUTE

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    Les infirmières bulgares sont libres, et c'est l'essentiel.
     Il faut sans doute se réjouir de cette bonne nouvelle,mais se mêle - disons - un certain malaise l'opération « Libye » n'a qu'un seul vrai vainqueur : Mouammar Kadhafi.
     Il nous faut assister, impuissants, au succès de son troc écoeurant dans une affaire où les droits de l'homme et la justice ont été bafoués de bout en bout. Comment pourrait-on y voir une victoire pour notre diplomatie ?
     Disons-le carrément : lier la conclusion heureuse de cette tragédie à une stratégie de politique internationale serait choquant, voire politiquement immoral. En clair, Nicolas Sarkozy n'aurait du se rendre à Tripoli ni aujourd'hui ni dans les jours, ni dans les semaines, ni dans les mois qui viennent. La France ne saurait apporter sa caution à un tortionnaire qui a sciemment volé huit ans de leur vie à des innocents pour couvrir l'incurie de sa propre organisation sanitaire, avant de monnayer leur existence pour récupérer les millions de dollars versés « en compensation » de ses actes terroristes. Nous n'allons quand même pas dérouler le tapis rouge à un personnage qui, il vient de le montrer, n'a en rien renoncé à ses méthodes brutales, voire inhumaines. Qu'il le sache : nous n'avons oublié ni les morts de Lockerbie, ni ceux du DC10 d'UTA.
     Certes, les relations internationales se nourrissent plus de cynisme que d'états d'âme. Certes, il ne faut pas être trop regardant avec les principes pour écrire l'Histoire. Mais il y a tout de même des limites à la décence. Le pétrole de la Libye et son formidable potentiel touristique ne valent pas le prix de l'indignité.
     La France a contribué à arracher des otages des griffes d'un dictateur sans scrupules, elle n'a rien d'autre à lui devoir, désormais, que son mépris. L'Élysée jure qu'aucune rançon d'aucune sorte n'a été versée. Dont acte. Il faudra tout de même s'assurer qu'elle ne sera pas payée, plus tard, en nature sous forme d'équipements ou d'infrastructures. On ne bâtit rien de durable, de toute façon, sur la lâcheté et l'ignominie. Surtout pas avec un chef d'État aussi dangereux et versatile que le colonel Kadhafi.

     

  • MANUEL VALLS TONTON FLINGUEUR

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    Manuel Valls a déclare vouloir « faire imploser le PS » et « changer en profondeur ses idées ».

    C'est une stratégie de « rénovation » étonnante : la destruction. Destruction de l’appareil et destruction des idées socialistes.

    Non mais vous allez voir ça ? ! Mais moi les drigeants du P.S j'les soigne, j'm'en vais leur faire une ordonnance, et une sévère, j'vais leur montrer qui c'est Manu. Au 4 coins d'Paris qu'on va les r'trouver éparpillés par petits bouts façon puzzle... Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile

    Le grotesque de sa proposition, traduit davantage l’ambition démesurée d’un homme qui se verrait bien comme candidat en 2012 en ayant à sa botte un parti qu’il aurait façonné selon ses désirs.

    Elle est également révélatrice du peu de cas fait par lui des fondamentaux du socialisme. Il est de ces quadras prêts à renier toute conviction pour avoir enfin le pouvoir. Ne voit on pas à ses cotés un Montebourg se rallier au présidentialisme après avoir milité pour une 6e République primo-ministérielle et parlementaire ?

    Quelles différences entre ceux-ci et ceux qui se sont déjà ralliés à Sarkozy ? Il y en a très peu en fait. Ils souhaitent, de l’intérieur, finir le travail de sape du PS que ceux-là ont commencé en se soumettant à la politique sarkozyste. Il n’y a qu’à voir la manière dont Manuel  parle des 35 heures ; « une répartition du travail qui ne correspondait pas à leur [celle des français, mais lesquels ?] envie de travailler plus pour gagner plus ».

    Non Manuel Valls,tu n’as pas pouvoir de destruction de l’idéal socialiste. Si tu ne te sents pas à l’aise avec celui-ci,tu n’es nullement autorisé à engager la destruction du PS de l'intérieur, il te suffit d’en partir et de le combattre de l'extérieur.

    Non Manuel Valls,il ne faut pas détruire le parti socialiste pour satisfaire tes ambitions personnelles 

  • UN TOUR A L'EAU CLAIRE

    Le Tour de France peut-il se passer du dopage  ?

     Malheureusement,je me pose la question aprés avoir regardé à la télé l'arrivée de l'étape Mazamet- Plateau de Beille où Rasmussen et Contador grimpèrent le col comme des fusées.Cette étape a attisé tous les doutes que l'un des plus fervents partisans de l'épreuve nourrit encore sur la capacité des plus grands champions cyclistes à échapper au soutien chimique -quelle que soit sa forme- pour accomplir leurs exploits. A vrai dire,je ne sais plus quoi penser d'un sport magnifique, peut-être victime de l'esprit qui fonde toute sa raison d'être : le dépassement de soi.
     Année après année, nous voyons les moyennes augmenter au plus grand bonheur du public ravi de voir le spectacle prendre une dimension toujours plus intense, toujours plus spectaculaire, toujours plus extraordinaire. Et il se prend à rêver que les limites peuvent être infiniment repoussées. A la fin de l'histoire, seul compte le spectacle. Les millions de spectateurs, à Londres, comme dans l'Hexagone, montrent à quel point les scandales touchant les grands coureurs, les uns après les autres, ne créent pas la moindre désaffection au bord des routes de la grande boucle bien au contraire.
     La faille est là, dans notre exigence de performances toujours en progression.

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    Cela aboutit à des courses où le phénoménal devient banal. Des contre- la-montre à plus de 60 km/h et des étapes de montagne à plus de 40 km/h. Quel organisme, même surentraîné, pourrait tenir à ce rythme pendant trois semaines  ? Pas à l'eau d'Evian ni à la citronnade, en tout cas.
     Les coureurs n'ont pas d'autre choix que de mettre un tigre dans leur moteur, sinon il leur faut changer de métier. A qui la faute, sinon au système tout entier?Et j'attends la confirmation de la décision d'Adidas d'abandonner le sponsoring dans le cyclisme eu égard à la déontologie que l'équipementier a du sport en général. Et pourquoi faudrait-il incriminer seulement les cyclistes quand, de toute évidence, d'autres sports comme l'athlétisme ou le tennis par exemple sont soumis au même surrégime  ? Le développement accéléré de la musculature de certaines star(e)s de la petite balle, capables de passer plus de quatre heures sur le cour, en pleine chaleur sans faiblir, est tout de même bien étrange. Même le golf d'aujourd'hui, disent les plus grands champions d'hier, ne serait pas indemne. C'est tout dire.

  • DEMANDER LE PROGRAMME

    le programme libéral se met en oeuvre de manière méthodique, mais dans l'indifférence totale : 15 milliards de cadeaux fiscaux pour 30 000 riches contre 30 millions € pour 1,5 million pauvres, avec le revenu de solidarité active, le service minimum dans les services publics (qui va rogner sur le droit de grève et désigne les fonctionnaires comme des boucs émissaires), la loi sur la récidive (au mieux inutile, au pire dangereuse), la mise en concurrence des universités, etc.

    A la rentrée, le scenario est déjà écrit : de nouveaux "débauchages", destinés à casser l'opposition avant les municipales et à discréditer sa parole, une pincée d'actualité croustillante, par exemple à travers les rebondissements de l'affaire clearstream, ou quelques faits divers dramatiques, permettront de masquer les réformes de rentrée : suppression de 30.000 postes de fonctionnaires, magouilles institutionnelles, refonte du droit du travail,...

    Cette stratégie du "leurre médiatique" est trop systématique pour être le fruit du hasard. Elle est a déjà été utilisée par George Bush, Tony Blair et Silvio Berlusconi, avec le succès que l'on sait Sarkozy la poussera encore plus loin.

     Il faut travailler pour gagner sa vie pas pour la perdre,dans les Alpes-Maritimes en trois semaines 4 accidents mortels dans le batiment avec le meme dénominateur commun travailler plus-et plus mal-pour gagner plus 

    Le 16 juin 2007, un salarié de PSA a été retrouvé mort. Il s’est pendu dans les locaux de l’entreprise .C’est le sixième suicide  en 2007 pour Peugeot Citroën. Entre  2006  et aujourd’hui quatre salariés de Renault ont également mis fin à leurs jours . Il n’y a pas de hasard c’est le travail, la pression et le stress qui sont en cause.

    Jusqu'à preuve du contraire travailler sert à gagner sa vie et non à la perdre.

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     Photo du film « les temps modernes »

    Le capitalisme industrielle a toujours été à la pointe du  productivisme. C’est pour cela qu’il s’est intéressé dès le début du 20ème siècle à ce que l’on appelle « l’organisation scientifique du travail » et que le Fordisme  et ses dérivés ont été mis en place. Aujourd’hui  pour des questions de qualité et de gestion des stocks c’est le Toyotisme qui semble être à la mode mais au final c’est le même objectif : produire toujours plus en optimisant les coûts. Sauf que  dans cette course poursuite à la performance et à la rentabilité   c’est les hommes qui sont en flux tendu permanent et qui doivent  supporter des cadences et une pression croissante . L’organisation scientifique du travail n’a rien d’une science naturelle c’est l’optimisation déshumanisée des  techniques de production dans un objectif de profit. Le management des  ressources humaines n’est pas une préoccupation philanthropique de l’entreprise moderne c’est  un ensemble de facteurs qui concourent à optimiser la rentabilité de l’humain. Dans la réalité en règle générale le monde du travail se moque  bien de l’épanouissement des individus. S’il s’en inquiète de temps en temps c’est simplement parce que cela peut éventuellement constituer un facteur de productivité. Actuellement le nombre de salariés qui sont soumis à un stress professionnel permanent dans un environnement socio économique agressif   est croissant. Cela touche tous les environnements professionnels , toutes les catégories de salariés. Le travail qui est aussi un espace de vie sociale devient un terrain de bataille où les collègues ne sont plus que des ennemis potentiels . La concurrence entre les individus est poussée jusqu’à son paroxysme ,l’épée de Damoclès du perdant est l’exclusion par le chômage . Au pays du chacun pour sa pomme la représentation syndicale est  bien sur faible et la personne qui a des difficultés à suivre le rythme est dans le meilleur des cas mise au placard, voire éliminée. La difficulté majeure pour des salariés en  difficultés professionnelle ou malheureux au travail tient justement au marché de l’emploi. Toute la société prône la mobilité mais le chômage, la culture traditionaliste française et les cloisonnements  constituent des  freins. Dans cette situation nombre de salariés considèrent qu’ils n’ont pas d’autre choix que de supporter l’ agression permanente que constitue une contrainte quotidienne. Cette absence de liberté et de perspective peut engendrer un réel état de dépression pour autant que la pression constante augmentée d’une dévalorisation de l’image de soit constituent un cocktail destructeur  . Enfin le surinvestissement  sur la valeur « travail »  qui conduit les individus à exister et à se définir en grande partie en fonction de leur profession  est aussi en cause. Travailler plus est décidément le plus grand archaïsme  depuis « travail, famille patrie ». Notre société doit effectivement réfléchir sur la valeur, le sens et la fonction du travail mais elle doit aussi réfléchir sur les conditions de travail que toute société moderne se doit mettre en œuvre. Lors de la mise en place des 35 heures ce sujet  n’a été qu ébauché alors que plus que le temps de travail cette question est essentielle pour les salariés et les entreprises. L’enjeu principal est de mettre en place des conditions favorables pour une économie au service de l’humain et non le contraire. C’est un vaste chantier qui est d’ailleurs complémentaire du développement durable et du respect de l’environnement . La voie dans laquelle est engagée le gouvernement de droite actuel est résolument  en opposition avec  cette vision progressiste. Mais au final à quoi cela servirait-il de moderniser sans cesse les systèmes  et aussi de travailler si ce n’est pour que cela profite aux hommes et aux femmes et à leur épanouissement ?.  Si ne sommes pas en capacité de poser cet objectif sommes toutes assez basique et de bon sens , alors peut être que notre société est en train d’atteindre le fameux syndrome de Peters ( seuil d’incompétence

  • SERVICE MINIMUM

    Service minimum :C’est l’expression du moment celà prete à sourire.A quand un vrai et grand débat sur un service public maximum.

    Cette semaine a été voté une loi en urgence sur l'application d'un service minimun dans les transports en cas de grève et le premier ministre-François Fillonje crois- a parlé d'étendre cette décision à l'éducation nationale et pourquoi pas plus tard à la Poste à l'Hopital etc....

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    Curieuse précipitation alors que la société française n'est nullement paralysée par des grèves intempestives.Les citoyens veulent des services publics fiables et de qualité en un mot des services maximums et 90% des pertubations dans les transports n'ont rien à voir avec la grève mais sont plus souvent liées à des incidents techniques.

     Les habitants d'Antibes souhaiteraient avoir un service maximum pour la distribution de leur courrier en effet pendant 10 jours absence totale de facteur et de courrier pourtant pas de grève au centre de tri.

    Ces memes antibois devant se rendre à leur travail souhaiteraient aussi un service maximum des transports  SNCF pourtant des trains TER sont supprimés alors qu'aucun mouvement de grève ne soit décidé.

    Sans parler des suppressions de postes dans l'Education Nationale

    On déclenche des colères et des inquiétudes qui pourraient se traduire à l'automne par des .....grèves car on s'attaque aux effets mais pas aux causes   

  • AUTONOMIE DES UNIVERSITES

      

    A ceux qui ont encore des doutes sur le fait de savoir si Sarkozy est de droite ou non je les invite à se pencher sur la loi de démantèlement des universités que le gouvernement s’apprête à faire voter. Sous couvert de donner de  « l’autonomie » aux universités, le gouvernement envisage ni plus ni moins que d’organiser la privatisation rampante des facs ! Ainsi la droite va enfin assouvir un de ses vieux phantasmes, la mise au pas des universités. Même si les syndicats étudiants ont eu raison de batailler pour repousser la hausse des droits d’inscription et la sélection en Master I, ils ne doivent pas s’illusionner il y a plusieurs chemins pour arriver au mêmes résultats. La droite n’est pas stupide, elle sait que la sélection directe et la hausse des droits d’inscription est un chiffon rouge en direction des jeunes alors elle choisit la voie détournée de l’ « autonomie ». Le but recherché est simple : obliger les universités à rechercher des financements privés en organisant la « rareté » des financements d’Etat. Pour ce faire il faut casser la démocratie dans la « gouvernance » des facs et faire du Président d’Université le « patron » de son université appuyé par des personnalités extérieures toutes dévouées. L’introduction de la logique marchande sur les campus sera facilitée par deux mécanismes distincts : accorder aux facs la gestion de leur patrimoine immobilier avec faculté de l’aliéner et leur donner la possibilité de créer des fondations pour faciliter la collecte des fonds privés. C’est donc bien la logique libérale qui est à l’œuvre. Chaque fac devra se débrouiller toute seule. On souhaite bien du courage à des facs comme Villetaneuse pour s’en sortir individuellement. Les universités seront sous la « dépendance » de leurs nouveaux mécènes privés qui, n’en doutons pas un instant, poursuivront des objectifs conformes à leurs intérêts privés. Il leur suffira ensuite de conditionner leurs apports de fonds à la modification de certains programmes de recherche, voire même d’exiger la création de diplômes locaux sur mesure. Ainsi on introduit le vers de la marchandisation dans le fruit de l’enseignement supérieur. Les étudiants, les enseignants et les personnels universitaires doivent se mobiliser pour faire échec à cette loi scélérate. L’enseignement n’est pas une marchandise. L’université comme lieu d’apprentissage d’une conscience critique doit être défendue. Il en va d’une certaine conception de la démocratie. La gauche doit ferrailler sans répit à l’Assemblée Nationale pour permettre enfin une prise de conscience à la mesure de l’enjeu. Il s’agit de la pire loi de régression sociale concernant les universités qui ait jamais été introduite en France depuis la Libération.

  • L'HUMILITE N'EST PAS LEGION

    Le couturier Yves Saint-Laurent, le basketteur Tony Parker et la journaliste Christine Ockrent figurent notamment dans la promotion du 14 juillet de l'Ordre national de la Légion d'honneur qui sera publiée au Journal Officiel.
     La journaliste, j’en suis certain, ne peut oublier qu’elle a écrit dans " la mémoire du cœur " en 1997 : " Les grimaces et les hochets du pouvoir, occupent plus volontiers les hommes, qui vont moins vite à l'essentiel ". Il est certain qu’elle placera cette pensée sentencieuse quand le Président de la République lui remettra sa décoration car pour elle c’est certain, il fera un effort pour la décorer en présence de son mari Bernard Kouchner adversaire résolu de... la légion d'Honneur