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AZURCOM - Page 113

  • INFO EAU N° 8

    82.jpgLa lettre « Inf’EAU » N° 8 est à votre disposition en cliquant çi-dessous

    http://www.eaupublique.fr/Actualites/Inf-EAU-notre-newsletter/Inf-EAU-n-8

    www.eaupublique.fr

     

    Sommaire :

     

    - « Droit à l’eau » : Le patron n’offre pas la tournée

     

    - Le CME droit dans ses bottes

     

    Mais aussi :

     

    - Coup d’envoi pour le Forum alternatif

    - Le PS veut renforcer le service public de l’eau

    …et d’autres brèves.

     

    Elle soutient que :

     

    - L’eau est un bien commun de l’humanité, et non une marchandise ;

    - L’accès à l’eau pour tous est un droit.

     

    Basée à Varages (83), notre structure emploie maintenant cinq salariés.

     

    Vous pourrez ainsi recevoir dans votre boîte mail des brèves, des articles, des reportages… Pour plus d’informations (notamment des vidéos, l’agenda, la newsletter...), vous pouvez consulter notre site, www.eaupublique.fr.

     

    Nous avons besoin de vous pour nous aider dans la collecte et la diffusion de l’information. Si vous avez des suggestions, si vous pensez à des sujets qui mériteraient d’être développés, n’hésitez pas à nous contacter : mpartage@eaupublique.fr. Et n’hésitez pas non plus à faire circuler ce courriel.

     

    A très bientôt.

     

    Michel PARTAGE

    Président de EAU

    Conseiller General du Var

    Si vous désirez ne plus recevoir cette lettre ou si vous la recevez en plusieurs exemplaires, veuillez nous le faire savoir « mpartage@eaupublique.fr » merci.

  • QU'ILS S'EN AILLENT TOUS

    300px-HomelessParis_7032101.jpgLa semaine dernière, Audrey Pulvar Montebourg s'est fendue sur France Inter d'une belle chronique au sujet du premier vagabond mort de froid, cuvée automne/hiver 2010-2011. Pleine de compassion, rappelant que dès 1985 Coluche et Goldman chantaient "aujourd'hui, on n'a plus le droit, ni d'avoir faim ni d'avoir froid".

    Fort bien. Je pense même qu'elle était sincère. Néanmoins, elle m'a semblé à des années-lumières en-deça de la réalité, qui est à hurler. Alors hurlons.

    Ce pauvre type s'appelait Mohamed. Momo. Pas Nicolas, François, Christine ou Laurence, encore moins Liliane ou Charles-Henri , non : Momo.

    Ensuite, il avait 78 ans. Soixante-dix-huit. Je n'ai pas entendu grand monde là-dessus. Il est vrai que tout le monde sait que tous les ans, entre le beaujolais nouveau et la Saint Nicolas, on a l'habitude du décompte morbide, des reportages sur le 115, et des ministres qui assurent qu'il y a assez d'hébergements pour tout le monde. Banal à en hausser les épaules et à changer de radio, ils nous emmerdent avec leurs SDF, z'ont qu'à bosser, ah, Lady Gaga, c'est quand même plus intéressant…

     NOUS SOMMES EN FRANCE, PAYS DES DROITS DE L'HOMME ET CINQUIEME ECONOMIE DU MONDE, EN 2010, ET A 78 ANS ON PEUT CREVER DE FROID DANS LA RUE DANS L'INDIFFERENCE QUASI TOTALE !Même pas comme un chien, puisqu'on ne laisse pas crever ainsi un chien, la SPA l'interdit formellement. Et avec raison.

    J'ai des lecteurs plus intelligents et plus "terriens" que la moyenne, je suis sûr qu'au moins ici on me comprendra.

    Ces morts de froid dans la rue sont le meilleur symptôme de l'absurdité totale de ce système qui nous emporte. Ils sont aussi la preuve que non seulement ceux qui nous gouvernent sont des escrocs et des bateleurs d'estrades, qui n'utilisent le pouvoir que pour leur profit et ceux de leurs richissimes copains.

    On nomme des ministres, des secrétaires d'Etat, qui proclament, la main sur le cœur, qu'il ont trouver THE plan qui va résoudre le problème. Les derniers en date s'appellent Borloo (alias "le social"), Sœur Boutin, ou Apparu. Inutile de leur chercher des excuses, ils n'en n'ont rien à faire. Rien. Oh, ils ne sont peut-être pas les seuls coupables, puisqu'on ne leur donne aucun moyen. Ils sont les collègues du long troupeau de politiciens qui assurent depuis bientôt 40 ans que l'emploi est leur priorité. Au final, il n'y a jamais eu autant de chômeurs. Ni de SDF. Ni de "clients" dans les Restos du Cœur et autres associations caritatives.

    Sarkozy lui-même, en campagne électorale pour la Présidentielle de 2007, avait pondu cette perle : « Je veux, si je suis élu président de la République, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Parce que le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqué quand quelqu’un n’a pas un toit lorsque qu'il fait froid et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s’en trouvera remis en cause ».

    300px-Homeless_woman_in_Washington,_D_C_.jpgDeux ans plus tard, rien. Et je prends les paris que 20 ans plus tard, toujours rien. Sarkozy est un menteur, Sarkozy joue sur la corde de la grandeur d'âme pour faire voter les pauvres pour lui, Sarkozy s'en fout, seul le Fouquet's et le CAC 40 l'intéressent : Sarkozy est indigne de son mandat.

    Pourtant, Sarkozy, reprenant une proposition de Chirac, cet autre bon  profiteur notoire, a instauré cette mascarade de "droit au logement opposable", alias Dalo. Il est bien évident qu'un vagabond va aller voir un avocat qui va lui prendre 1000 euros avant même d'avoir répondu à sa première question…

    Si ce gouvernement de nababs avait eu la moindre volonté de loger des sans-logis, il aurait aussitôt débloqué des crédits importants, et des grues auraient poussé comme des champignons, non pas pour construire une résidence privée pour rupins ou un parking Vinci, mais des logements sociaux. Partout, par dizaines de milliers. Or, rien. Que dalle. Pas une grue, tout le monde s'en moque. Neuilly culmine condescendammment et impunément à 2% de logements sociaux Antibes à peine 5.

    Ironie, on apprend ces jours-ci que 50 000 logements sociaux seraient occupés par des "ménages" aux revenus supérieurs à 11 000 euros par mois  Et principalement en région parisienne. Parmi ces usurpateurs criminels, il y a un certain Georges Tron. Le stratège de l'autostop de Balladur en 1995. Et secrétaire d'État à (la destruction de) la fonction publique. Ce hautain rupin fait mine de s'offusquer lorsque le Canard révèle qu'il occupe indûment une HLM depuis des années. Ce à quoi il répond "ce n'est pas une HLM". Pendant que des vieillards vagabonds crèvent de froid dans la rue, un membre du gouvernement joue avec les mots. Car même si son logement n'est pas une HLM stricto sensu, c'est assurément un logement social dont la décence exigerait qu'il en déguerpisse fissa. Mais non. Avec toute sa morgue, il reste.

    En France, on n'a plus de sous, ma brave dame. Alors on peut pas construire de logements, hein ?

    Pourtant on a bien claqué des milliards pour les banques (et on en claque encore ces jours-ci pour que les banques françaises puissent avoir une chance de récupérer leurs dettes irlandaises), pour l'automobile, pour les restaurateurs, pour "baisser les charges" des multinationales ou les impôts des riches.

    Alors forcément, il n'en reste plus pour loger les vagabonds. Ni pour les retraites. Ni pour la Sécu. Ni pour les hôpitaux. Ni pour les Services Publics. Ni pour l'école. Ni pour les associations. Ni pour déneiger les voies de gauche. En attendant pire. C'est juste une question de priorité. Pour ces gens-là qui nous gouvernent, un banquier vaut infiniment plus que des vieillards dans la rue sous la neige. Ça a le mérite d'être clair.

    Ces gens là sont des imposteurs, des escrocs, des nuisibles, et, n'ayons pas peur des mots, des assassins. Et ceux qui votent pour eux sont des irresponsables.

    Qu'ils s'en aillent tous !

  • LA PIEUSE UNIVERSITE DE NICE

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    Le jeudi 2 novembre le CEVU (Conseil des Études et de la Vie Universitaire) de l'Université de Nice Sophia-Antipolis a voté un partenariat avec l'Université Catholique de Lyon, rejoignant les Universités de Rennes, Lyon 2 et Lyon 3. Cette décision est une nouvelle atteinte au principe de laïcité, fondement de notre République, déjà mis à mal par le discours du président de la République à Latran, sur les terres du Pape.

    Ce "partenariat", si nous pouvons qualifier cela de partenariat, tellement la réciprocité est faible, est une mascarade mise en place par l'établissement religieux pour lui permettre de délivrer ses diplômes en matière de Médecine. Par un astucieux tour de passe-passe, s'appuyant sur des scientifiques de renom de l'Université de Nice, comme le professeur Paul Hofman, l'Université Catholique de Lyon sera désormais capable de fournir des grades de Master, ce qui lui est pour l'instant impossible. La contre partie de ces errements religieux est quand à elle ridiculement faible. Le Master de médecine concerné est très pointu, il ne comptera qu'une vingtaine d'étudiants, l'Université Catholique versera 150€ par diplôme, alors que les prix pratiqués par l'institut privé sont de plusieurs milliers d'euros par an et par étudiant...

    Si l'État ne reconnait pas les diplômes de ce genre d'établissement, c'est qu'il y a une bonne raison. Les cours empreints de théologie de ces pseudos universités ne respectent pas les fondements de notre République laïque, ne privilégiant et ne s'associant à aucune religion, fusse la religion catholique qui a dominée notre pays pendants plus d'un millénaire. Toutes les dérives y sont permises. Il suffit de voir les programmes d'histoires dans certaines écoles catholiques, celles détenues par les franges conservatrices de l'Église, qui n'hésitent pas à faire l'apologie du fascisme. Comment peut-on s'associer à une organisation, alors que sa direction, le Vatican, prône un retour aux valeurs traditionalistes et fricote avec les fondamentalistes religieux.  

     

    Si nous laissons l'Église prendre une plus grande part dans le paysage de l'Enseignement Supérieur français, elle prendra aussi le contrôle de la recherche et y imposera ses vues d'un autre temps.

    C'est ce qui se passe aux États-Unis, où les évangélistes ont réussi à faire supprimer dans certains États l'enseignement de la théorie de l'Évolution, remplacé par le créationnisme qui s'appuie sur une lecture littérale de la Bible et décrit un monde créé par Dieu il y a 6000 ans et transformant la mythologie en vérité scientifique.

    Le président a dit : "L'instituteur ne pourra jamais remplacer le prêtre". A ces propos scandaleux de la part d'un représentant de la République, les Étudiants  de Nice répondent que le prêtre ne remplacera jamais l'instituteur!

  • LES FOOTODOLLARDS

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    Les décisions d'accorder à la Russie et au Qatar les Coupes du Monde 2018 et 2022 marquent pour moi la fin du foot en tant que sport.
    Certains diront que le foot est mort depuis déjà longtemps, que le fric le gangrène depuis déjà plusieurs décennies et ils n'auront pas tort. La corruption des membres de la FIFA n'est pas non nouvelle, mais elle ne peut vraiment plus être niée, aujourd'hui...
    La Russie de Poutine, après avoir obtenu les prochains Jeux Olympiques d'hiver, récupèrent donc la Coupe du Monde 2018 malgré un dossier bien moins abouti que celui des anglais, qui courent après cette nomination depuis 1966.
    Le fait d'être la nation inventrice du sport et d'offrir les meilleures garanties techniques et économiques n'est donc pas suffisant, il faut savoir graisser la patte. Le prince William, David Beckham, David Dein et Andy Anson auraient dû mieux faire leurs devoirs.
    Venons en au Qatar, dont la nomination était à mes yeux aussi choquante qu'inéluctable. Ils ont bien fait leur boulot en amont, en recrutant Zidane et Guardiola comme ambassadeurs de leur candidature...
    J'aime surtout le côté écologique de cette candidature... Il est exceptionnel.
    A priori, si je comprends bien, on devrait assister à une Coupe du Monde jouée à 50 degrés, un mois de juillet au Qatar quoi!
    Plus sérieusement, j'imagine bien des stades entièrement couverts et totalement climatisés, de l'écologie pur et dure!
    On devrait également totalement éradiquer le hooliganisme des stades, car je vois mal le supporter lambda se payer un voyage au Qatar et surtout se payer les nuits d'hotel sur place! Et pour le petit anglais, allemand ou hollandais en short qui s'aventurerait finalement au pays des émirs, pas de bière, pas de whisky, niet, le seul et unique pub ayant été détruit il y a peu...
    La Coupe du Monde des riches, voilà ce que ce sera, la Coupe du Monde du bling bling, dénuée de tout culture footballistique, on remplacera les vuvuzelas par les sonneries d'Iphone dernier modèle.
    L'équipe qatari aura le temps d'ici là de recruter quelques africains et brésiliens pour éviter de se couvrir de ridicule aux yeux du monde entier. Ils le font déjà pour les JO avec les éthiopiens.
    Pour moi, le football, c'est culturel, la raison pour laquelle les Coupes du Monde aux USA, Japon/Corée, Suisse et Afsud étaient mauvaises, c'est en grande partie car ces pays n'ont pas de culture football.
    On me dit qu'il faut changer, universaliser le football offrir ce spectacle à d'autres. Et bien non, je ne suis pas d'accord, le football revient à ceux qui le connaissent et l'aiment, sous le terme universaliser se cache le business, toucher plus de monde pour faire plus de fric, je ne peux pas cautionner ça.
    J'imagine donc que 2018 ou plus certainement 2022 marquera la fin de ma vie de supporter et amateur de football. Il me restera le ballon et le Stade de Reims.

  • LE ROI DU CUMUL

    ARDENNES. Au cours de mon séjour dans les Ardennes j'ai trouvé un plus cumulard que notre Jean Léonetti antibois c'est Jean-Luc Warsmann qui ne conteste pas son titre de « roi de l'absentéisme », au Conseil Général 

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     Warsmann est à droite

     

    WARSMANN roi de l'absentéisme au conseil général des Ardennes ? C'était de notoriété publique et désormais, on a les chiffres, accablants : depuis le 1er janvier, le maire de Douzy n'a participé qu'à 5 % des votes de l'assemblée départementale .

      Boulimique de casquettes.

    Rappelons que le sieur Warsmann est tout à la fois, et dans le désordre, maire de Douzy, député des Ardennes, conseiller général du canton de Grandpré, conseiller régional de Champagne-Ardenne, président de la communauté de communes des Trois cantons, président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale, plus quelques autres attributions plus ou moins pittoresques : président du comité départemental de l'UMP, membre de droit du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques, président de la délégation parlementaire au renseignement, président de la mission d'information commune sur les droits de l'individu dans la révolution numérique, membre titulaire du conseil national de l'aménagement et du développement du territoire, membre titulaire de la commission nationale de présélection des pôles d'excellence rurale et juge titulaire de la Cour de justice de la République.
    Et pour faire bonne mesure, à l'Assemblée nationale, notre touche-à-tout est membre d'une quarantaine de groupes d'étude les plus divers, qui vont des métiers d'art aux conditions carcérales en passant par la montagne (sans doute une caractéristique des Ardennes…), les deux-roues, les maladies orphelines, le chocolat, le Tibet et la trufficulture. Prévert est battu !

    Bonne solution, mais mauvaise méthode


     Certes, Jean-Luc Warsmann doit être un bourreau de travail. Mais il est évident, vu la multiplicité de ses fonctions, que même un bosseur comme lui ne peut tenir tête sur tant de fronts en même temps. Placé devant cette impossibilité, il a donc fait des choix. En l'occurrence celui de faire une croix sur le conseil général des Ardennes. Mais il n'a pas opté pour la bonne méthode, malheureusement pour lui.
    Au lendemain de son élection en forme d'échec au conseil régional (bien que personnellement élu, il n'a pu empêcher Jean-Paul Bachy de retrouver son poste de président), le maire de Douzy aurait pu, aurait dû, même, abandonner le conseil général. Une option que son entourage proche considérait comme acquise, quelques jours après le scrutin. Mais il en a décidé autrement. Se réfugiant derrière une exotique demande d'annulation du scrutin régional émanant d'un hurluberlu notoire et qui n'a aucune chance d'aboutir, Jean-Luc Warsmann, homme de pouvoir s'il en est, a préféré conserver l'intégralité de ses casquettes. Quitte à mettre dans l'embarras certains de ses amis politiques, y compris dans les Ardennes, qui comprennent mal cette course effrénée aux honneurs et aux responsabilités. Et qui, comme de nombreux Ardennais, se demandent à quoi peut bien servir un élu fantôme, sinon à entretenir sa clientèle.

  • COUCOU

    Me revoilà petite panne d'internet ,1 semaine d'attente c'est long.Dés demain on déblogue

  • WOINIC

    Au cours de mon périple adennais je me devais de rendre visite à Woinic.Mais qui est Woinic ?

    Banogne 11202010 024.JPGWoinic est un sanglier géant réalisé par le sculpteur ardennais Éric Sleziak entre le 1er janvier 1983 et le 15 décembre 1991. Il s'agit du plus grand sanglier au monde, une œuvre monumentale en petits rectangles de fer soudés (10 cm × 10 cm) entre eux. Elle mesure 8,5 mètres de haut, 5 mètres de large et 14 mètres de long pour un poids de 50 tonnes. Onze années et plus de 12 000 heures de travail furent nécessaire à sa réalisation, ainsi que 430 bobines de fil et 325 bouteilles de gaz.

    Le nom Woinic est la contraction des prénoms des parents du sculpteur, Woidouche et Nicole. Il représente un sanglier, l'emblème du département français des Ardennes.

    Le prix de l'acquisition par le conseil général des Ardennes a été définitivement fixé à 600 000 euros hors taxes, soit tout juste 2,07 euros par Ardennais. À ce prix s'ajoutent les coûts de déplacement et d'installation sur sa plate-forme pivotante, pour un total avoisinant 200 000 euros hors taxes.

    Woinic a quitté l'atelier de Bognye sur Meuse de son créateur Éric Sléziak au bout de 15 ans d'attente, pour être implanté le 7 aout 2008 à 21h sur l'aire d'autoroute de l'A34, à 10 km au nord de Rethel et 30 km au sud de Charleville Mézière , près du hameau de Saulces aux Tournelles dans la commune de Saulces Monclin. Cette installation marquait le 8 aout 2008 , journée du département des Ardennes (08). Cette aire baptisée « aire des Ardennes » symbolisant la porte du département est ouverte depuis le 1er décembre 2009 .

    A suivre

  • SARKO-MENTEUR II

    Gouvernement resserré

    « Si je suis élu, mon gouvernement sera limité à 15 ministres pour être plus efficace. »
    A chaque remaniement, le gouvernement a grossi de nouveaux secrétaires d’Etat.

    Identité nationale
    « J’aime cette France de toutes les couleurs et de toutes les religions où s’entremêlent tant d’histoires, de souvenirs et de cultures. J’aime cette France de la diversité, des différences et des mélanges
    Grand ministère régalien créé en mai 2007 avec Brice Hortefeux, l’identité nationale est devenue un funeste débat, lancé le 2 novembre 2009. A droite comme à gauche, on n’y a vu qu’une opération politique pour récupérer l’électorat frontiste. Elle a fait choux blanc : dérapages verbaux, mise en scène préfectorale ridicule, propositions inutiles, et surtout, succès électoral du Front National en mars dernier. Eric Besson est prié de se taire. 


En 2008, Brice Hortefeux fait adopter un pacte européen interdisant les régularisations massives. Début 2009, son successeur Besson flanche avec la polémique sur le délit de solidarité réactivé par le film Welcome de Philippe Lioret. L'immigration, thème majeur de Sarkozy en campagne, reste une diversion qui n’intéresse plus grand monde. Sous couvert de quelques nominations symboliques au gouvernement (Rachida Dati, Rama Yade et Fadela Amara) Sarkozy s'est permis ce que jamais la France n'a connu depuis la France de Vichy: création d'un ministère de l'Identité Nationale, regroupement familial durci jusqu'aux tests ADN, tests de Français, quotas ethniques par métier, rafles et traques jusque dans les écoles, industrialisation de la rétention, affaiblissement de la Cimade dans la gestion des CRA, et ... tribunaux pour étrangers. En juin 2009, Sarkozy se saisit de la Burqa et annonce 9 mois plus tard, lui qui prêchait le contraire il y a 5 ans, qu’il faudra l’interdire. Besson doit toujours trouver 27 000 sans-papiers à expulser (dont 17 000 à Mayotte), mais aussi 5 000 « aidants ». Le coût des expulsions est évalué à 25 à 27 000 euros l’unité.

    Insécurité
    La lutte contre l’insécurité est l’ADN politique de Nicolas Sarkozy. Ici aussi, son bilan est contestable. Les violences aux personnes ne cessent de progresser. La police souffre d’une politique du chiffre inutile et stressante. Et, « révision des politiques publiques » oblige, les effectifs des forces de l’ordre sont diminués. En 2008, on ne comptait pas davantage de policiers et gendarmes qu’en 1998… Forfaiture ? Vous avez dit forfaiture ? Les faits divers violents se sont multipliés depuis : incendies ou caillassage de bus en Seine-Saint-Denis, et même meurtres d’élèves qui relancent la polémique sur la violence en milieu scolaire. Sarkozy répond « video-surveillance » pour les uns comme pour les autres. Il a même dû laisser Michèle Alliot-Marie créer, en janvier 2008, des "unités territoriales de quartier", une police de proximité qui n’avoue pas son nom.

    Immobilier

    « Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement
    En 2007, Nicolas Sarkozy nous vantait les vertus du crédit hypothécaire. Votées dès 2007, les mesures de soutien à la propriété se révèlent inutiles, coûteuses et anachroniques. La crise des subprimes a éclaté. La France manque de logements. La défiscalisation des intérêts d'emprunts n'a servi à rien. Les faillites boursières et le resserrement général du crédit ont achevé les ambitions présidentielles.

    Logement
    « Enfin, je souhaite mettre en place concrètement le droit au logement opposable. Une personne qui travaille doit pouvoir se loger autrement que dans sa voiture ou dans un camping. »
    Sarkozy promettait de résoudre le problème des SDF d’ici à 2008. Engagement des plus démagogiques du candidat, le 18 décembre 2006. Près de 350 d'entre eux meurent toujours de froid chaque année. En janvier 2008, Fillon lance un plan pluri-annuel pour prévenir les expulsions locatives et un programme de «réhabilitation des centres d'hébergement et d'augmentation des capacités.» En mars 2010, Benoist Apparu, son secrétaire d’Etat au Logement, préfère créer une « hotline » téléphonique. Le droit au logement opposable, qui fêtait sa seconde bougie à l’automne dernier, est resté lettre morte pour plus de 80% de ses bénéficiaires potentiels.

    Pauvreté
    « S’agissant des personnes pauvres, je mettrai en place la réforme proposée par Martin Hirsch, président d’Emmaüs France : la création d’un revenu de solidarité active au profit de ceux qui reprennent un emploi.»
    Grande (et unique) mesure sociale de la mandature, le Revenu de Solidarité Active a été mis en œuvre en juillet 2009, avec deux ans de retard. Son financement (1,3 milliards d’euros) ne concerne que les classes moyennes, bouclier fiscal oblige. L’ampleur du flicage requis pour contrôler les bénéficiaires ne lasse pas de surprendre. En 2009, ces derniers étaient 1,1 million, dont plus de 500 000 émargeaient avant au RMI. La pauvreté n’a pas reculé pour autant. Martin Hirsch quitte le gouvernement en mars 2010.

    Pouvoir d'achat


    Cf "Travailler plus pour gagner plus."

    Prisons
    « Je suis également partisan d'une grande loi pénitentiaire permettant à notre démocratie de définir ce qu'elle attend de ses prisons et de se donner les moyens de sa politique dans ce domaine. » La rénovation des prisons et des conditions de détention est l'un des grands échecs de la présidence Sarkozy. Les records de surpopulation sont dépassés de mois en mois.

    République irréprochable
    Ce mandat fut celui de tous les excès : augmentation du traitement présidentiel de 172% en janvier 2008, nouvel avion, dérapage des frais de la Présidence, multiplication des déplacements d'ordre privé, légions d'honneur de complaisance, nomination des patrons de l'audiovisuel, grâce présidentielle pour Marchiani et Tapie, nomination de proches à la tête de banques, cumul des salaires pour le patron d’EDF. 



    Retraites

    « Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un minimum, cela me va très bien. Ce que je n’accepte pas est que cela soit aussi un maximum.»
    La « grande » réforme des retraites est votée .

    Santé
    « Je ne pense pas qu’il y ait matière à beaucoup d’économies dans la santé. Compte tenu de l’allongement de la durée de la vie, du progrès médical et de l’aspiration bien naturelle de nos concitoyens à vivre en bonne santé, l’investissement dans la santé sera forcément majeur. »
     Le 1er janvier 2008, Sarkozy créé de nouvelles franchises médicales entrent pour économiser quelques 650 millions d'euros par an sur le dos des malades. S’ajoutent environ deux cent déremboursements de médicaments supplémentaires et une augmentation de 5% du tarif des mutuelles cette année.

    
Seniors

    « Je mets d’ailleurs les entreprises devant leurs responsabilités. On doit garder les quinquagénaires dans les entreprises »
    Les entreprises avaient jusqu’au premier janvier pour conclure un plan d’emploi des seniors, sans contraintes ni engagements. Pire, en mai 2008, les (futurs) retraités apprenaient que (1) leur pension n'augmenterait que de 1,9%, (2) les pré-retraités de 57 à 60 ans devraient pointer prochainement au chômage, (3) la durée de cotisation retraite passerait mécaniquement à 41 ans et (4) qu'ils risquent d'être radiés du chômage après deux refus d'emploi comme tout chômeur. 60%* des seniors (55 à 65 ans) ont été ainsi précarisés en quelques jours.

    
Travail le dimanche
    Nicolas Sarkozy, travaille lui-même rarement le dimanche, mais il aime faire du shopping sur les Champs Elysées. Adoptée à l’été 2009, la loi sur le travail le dimanche n’a servi à rien si ce n’est fragiliser un peu plus le petit commerce.



    Travailler plus pour gagner plus
    Ce slogan méritait un blog à lui tout seul. Votée dans l'urgence dès juillet 2007, la loi TEPA exonérait les heures supplémentaires d'impôt et de cotisations sociales. Effet d'aubaine, les entreprises ont pu en profiter. Le marché de l'intérim s'est effondré dès le mois d'avril. En 2007 déjà, les Français n'ont pas travaillé plus. Le pouvoir d'achat a-t-il cru pour autant ? Non. L'envolée des prix de l'énergie et des matières premières, conjuguée à une faible augmentation des salaires, a sabordé l'efficacité du dispositif. En 2008, le pouvoir d'achat des Français a baissé, le chômage technique s'étend, les destructions d'emploi se multiplient. En 2009, la crise est là. Mais Sarko s'obstine. Comme nous l'écrivions voici presque deux ans, on ne cherche pas à travailler plus, mais à travailler tout court.

    Ami sarkozyste, où es-tu

  • 530 JOURS A TENIR

    UN 22 NOVEMBRE

    Savez-vous que ce jour d'automne que vous avez vécu, sans doute paisible et ordinaire comme le sont généralement tous les dimanches d'automne, était celui de tous les vertiges ? Pas celui du vent d'hiver qui commence à pointer son nez. Non, le souffle d'un rendez-vous annuel de l'histoire. Le 22 novembre, en effet, c'est une date unique. Plus riche en événements que le célèbre 9. Celle de tous les anniversaires. Friande de commémorations en tous genres, notre époque ne saurait plus où donner de la tête. Quel télescopage pour un même jour !
     C'est celui, en 1902, de la naissance du maréchal Leclerc, l'homme du serment de Koufra et de la libération de Strasbourg, douze ans après celle de... Charles de Gaulle. Il vit aussi la disparition du prédécesseur du général à l'Elysée, René Coty, en 1962. Ce fut également celui de l'accession de Juan Carlos au trône d'Espagne en 1975 après quarante ans de franquisme ; du premier vol de notre Concorde national vers New York en 1977 à l'issue d'une longue bataille commerciale ; de la démission de Margaret Thatcher au terme de onze années à Downing Street en 1990, du début de la révolution orange en Ukraine en 2004, et de l'élection d'Angela Merkel, première femme chancelière d'Allemagne en 2005.
     Autant d'anniversaires majeurs et pourtant dominés par un autre, inscrit , dans la mémoire collective universelle : l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy à Dallas en 1963. Quarante-sept ans après, tout ceux qui vécurent cette tragédie de l'actualité peuvent dire avec précision où ils étaient et ce qu'ils faisaient quand on leur apprit la nouvelle. Impossible de se tromper avec la chronologie. La chute du mur de Berlin n'aura pas, de ce point de vue, les mêmes pouvoirs  

  • SARKO-MENTEUR

    Agriculture
    « Je soutiendrai l’agriculture et l’industrie agroalimentaire » C’est dit. Mais rien n’est fait. L’agriculture subit la crise de plein fouet. En août 2009, Bruno Le Maire prévient que les producteurs de fruits et légumes devront rembourser des aides européennes. Les mesures de soutien financier se font attendre. L’UMP perd un soutien électoral décisif.

    Allocations Familiales

    « J’aiderai les familles à chacune des étapes de leur existence. En particulier, j’allouerai des allocations familiales dès le premier enfant. » Dès avril 2008, les familles en furent pour leurs frais, en apprenant que les bonifications accordées pour les adolescents ne seraient plus versées dès les 11 ans, mais après 14 ans.

    Banlieues
    « Si je suis élu je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers, pour qu’aucun ne soit laissé de côté, pour que chacun puisse tenter sa chance, pour que chacun ait un emploi
    Le plan Marshall n’est jamais venu. Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, a tout tenté, du site web participatif (en juin 2007) bien vite oublié au «plan anti-glandouille » (août 2007), à l’annonce d'un plan « Banlieues Espoirs » en février 2008 soit-disant doté d'un milliard d'euros ! Elle s’abrite derrière le plan ANRU (34 milliards d’euros pour la rénovation urbaine décidé … en 2004 ! Pour exister, Amara parle toujours banlieues, burqa et délinquance.

    Bouclier Fiscal
    « Pour redonner confiance aux investisseurs, (…) il faut d’abord réconcilier la France avec la réussite. Or, au-delà de notre culture collective, nous savons que l’une des difficultés concrètes est fiscale. C’est pour cela que j’ai toujours défendu l’idée d’un bouclier fiscal qui limite à un pourcentage donné les prélèvements qui peuvent s’accumuler, une année donnée, sur le revenu d’un même contribuable. Je crois à un bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu’il a gagné.»
    Mesure phare du paquet fiscal, l’abaissement du bouclier fiscal de 60% à 50% des revenus, ajouté à l’intégration de la CSG et de la CRDS dans son assiette, n’a pas produit les effets escomptés : les exilés fiscaux ne sont pas revenus en masse en France. Les investissements étrangers en France n’ont pas varié. Au printemps 2010, le bouclier fiscal est même devenu le symbole de l’incohérence et l’inéquité fiscales du gouvernement Sarkozy. Protégeant massivement quelques très riches contribuables, il s’adosse à un principe présidentiel, le seul que Nicolas Sarkozy semble bizarrement s’évertuer à respecter malgré la conjoncture : ne pas augmenter les impôts. On découvre que le bouclier fiscal profite d’abord aux rentiers. Surpris ?

    Capitalisme

    « Je n’accepte pas, et des milliers d’entrepreneurs avec moi, que le travail salarié et l’esprit d’entreprise soient bafoués par les rémunérations et les privilèges excessifs que s’octroie une toute petite minorité de patrons. Je n’accepte pas qu’au niveau mondial, pour des raisons de pur profit, on joue avec les salariés et avec les usines comme on déplace des pions sur un jeu de société. » Contre les délocalisations, Sarkozy s’est réfugié derrière ses incantations. Sur la régulation du capitalisme mondial, ses discours aux accents gauchistes ont fait rire à l’étranger. Et chaque année depuis 2007, le Monarque promet qu’il édictera une loi sur le partage de la valeur ajoutée. On attend toujours.

    Chômage
    « Depuis vingt-cinq ans, on vous dit que le plein-emploi est impossible et que le chômage est une fatalité. Rien n’est plus faux. »
    La défiscalisation des heures supplémentaires, mise en œuvre en octobre 2007, a accéléré la destruction de l’emploi intérimaire. En avril, le gouvernement ajoutait la diminution des indemnités chômage pour les sans-emplois qui refuseraient plus de « deux offres raisonnables », effectif depuis octobre 2008. La crise achève de détruire les espoirs d’une reprise de l’emploi. Le chômage n’a jamais baissé en Sarkofrance. On compte près de 5 millions de chômeurs. Quelques 500 000 personnes sont toujours « sorties » des statistiques chaque mois, alors que les offres collectées dépassent à peine les 200 000. Pire, le nombre de fins de droits s’est accru et Sarkozy a ignoré le problème pendant 6 mois. En avril, il lâche une aumône (460 euros par mois), un « filet de sécurité exceptionnel » à celles et ceux qui accepteront une formation ou un contrat aidé.

    Croissance
    « Ma stratégie économique, c’est de libérer les forces de travail en France pour créer ce point de croissance qui nous permettra de résoudre les questions de déficit.»
    En 2007 et 2008, le gouvernement Sarkozy a menti, en surévaluant systématiquement ses prévisions de croissance. L’éclatement de la bulle spéculative des subprimes et l’inflation du cours des matières premières a plongé le monde et la France dans la récession puis la croissance molle. La France résiste grâce à un modèle social que Sarkozy voulait détruire. En mars dernier, la Commission européennes critique une nouvelle fois les prévisions françaises de croissance pour 2010-2013.

    Déficits publics
    « La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier. Les jeunes générations ne peuvent accepter que les générations actuelles vivent à leur crédit .»
    Avant même le déclenchement de la crise mondiale au second semestre, les déficits publics s'envolent et la promesse d'équilibre budgétaire en 2012 devient obsolète. Le paquet fiscal de l’été 2007, prévu à 15 milliards d’euros, en coûte toute de même la moitié, et pour aucun résultat. En mars 2008, Fillon suspend la promesse de réduire de 68 milliards d'euros pendant la mandature les prélèvements obligatoires. Le déficit public est passé de 3,4 % du PIB en 2008 à environ 8 % en 2009; il est encore prévu à 10% en 2010. Et la dette publique a franchi la barre symbolique des 1 500 milliards d’euros. A bout de souffle (budgétaire), Sarkozy lance un « Grand Emprunt » de 23 milliards d’euros fin 2009, pour des « grandes » priorités.

    Droits de l'Homme
    « Je veux être le Président d’une France qui se sente solidaire de tous les proscrits, de tous les enfants qui souffrent, de toutes les femmes martyrisées, de tous ceux qui sont menacés de mort par les dictatures et par les fanatismes.»
    Dès juin 2007, Sarkozy est allé saluer, conforter la quasi-totalité des dictatures du monde, au nom des intérêts bien compris de Sarkofrance. Qui n'a pas sa centrale nucléaire ou ses avions Dassault ? La Françafrique continue. A la faveur d’un remaniement gouvernemental en juin 2009, le secrétariat aux droits de l’homme est purement et simplement supprimé.

    Environnement
    « Le développement durable doit devenir une dimension essentielle de toute l’action publique. Ce n’est pas un choix, c’est une urgence, une nécessité
    Sarkozy a cru qu’il pouvait récupérer la problématique environnementale à son profit : pacte écologique de Nicolas Hulot, création d’un super-ministère du développement durable (mais sans l’agriculture ni l’énergie), organisation d’un Grenelle de l’environnement en octobre 2007. Mais dès décembre, il fallut une grève de la faim de José Bové pour obtenir un moratoire contre la culture d'un maïs transgénique. Le malus-bonus écolo pour l'acquisition de voitures début 2008 fait patienter jusqu’à la « première loi Grenelle », un catalogue de bonnes intentions dont le financement fut reporté à l'examen d'une seconde loi votée en octobre 2009 par le Sénat. La loi de finances 2010 est légèrement teintée de vert pour faire bonne figure, mais le plan de relance de 2009 a dédié davantage de moyens financiers aux infrastructures polluantes (autoroutes, etc) qu’au développement durable. Cette boite à outils se révèle très contraignante alors que l’échec aux régionales a refroidi et droitisé les députés UMP qui se penchent sur le projet depuis le 4 mai. En décembre 2008, Sarkozy obtient in extremis un compromis minable sur l'engagement européen à l'horizon 2020 (à peine 4% de réduction des émissions carbone sur son territoire). Le sommet de Copenhague en décembre 2009 est un échec, et la taxe carbone franco-française, forfaitaire et injuste, est retoquée en décembre par le Conseil Constitutionnel avant d’être abandonnée en mars. « L’environnement, ça commence à bien faire » explique Sarkozy aux agriculteurs…

    Europe
    « L’Europe doit nous permettre de faire à plusieurs ce que seuls nous faisons moins bien: notamment la politique migratoire et le développement, la politique industrielle et la recherche, le développement durable.»
    L’histoire bégaye. Le traité simplifié de Lisbonne, ratifié en janvier, retoqué par un référendum irlandais en juillet, fut charcuté en décembre suivant. La présidence française de l’union européenne n’a pas servi la cause européenne. Sarkozy a joué les Etats (et surtout la France), contre l’Europe ; et troublé le couple franco-allemand avant de tenter de le conforter. L’Europe reste un nain politique, qui a révélé son impuissance à chaque occasion : crise financière de l’automne 2008, récession économique ensuite, sommet de Copenhague en décembre 2009, défaillance de la Grèce en avril 2010.

    Finances
    Les banquiers et les traders se sont invités au menu de la présidence sarkozyenne. Sarkozy a grondé, crié, promis. Suppression des paradis fiscaux ? Ils sont toujours là, ils ont simplement changé de nom. Restriction des bonus de traders ? La « super-taxe » a été adoptée trèèèèèès tardivement (en décembre 2009), sous la contrainte de l’exemple britannique. Régulation de la finance ? Sarkozy a repris à son compte quelques mesures britanniques bien timides exigeant l’étalement des versements de bonus aux traders.

    Fiscalité
    Début 2009, sous la contrainte de manifestations monstres, Sarkozy lâche 2,6 milliards d’euros d’allègements et aides sociales, dont la suppression du deuxième tiers de l’impôt sur le revenu. Les déficits publics sont tels qu’on imagine mal comment éviter, évidemment après 2012, une vaste cure d’austérité.
    Le paquet fiscal de l’été 2007 permet de défiscaliser certains investissements dans les PME innovantes. C’est bien la seule mesure « économique ». Pour le reste, la France compte toujours 500 niches fiscales, pour un coût annuel de 74 milliards d'euros. Début 2010, la Cour des Comptes accuse Sarkozy d’avoir plombé de 6 milliards d'euros d'exonérations fiscales supplémentaires le budget de l'Etat en 2009, soit 0,3 points de PIB. Dernier cadeau en date, la baisse de la TVA sur la restauration. Sarkozy protège les niches (qu’il plafonne en pourcentage des revenus imposables, ce qui signifie qu'un gros revenu aura droit à une grosse niche...) et exonère un peu plus les droits de succession. Une politique pour les rentiers.

    Golden Parachutes
    « Si je suis élu président de la République, je ferai voter dès l'été 2007 une loi qui interdira la pratique détestable des golden parachutes. » Cette mesure ne fut jamais votée, ni même proposée