MARIE
AZURCOM - Page 160
-
BON ANNIVERSAIRE
-
JE VOUS AI COMPRIS
-
1er MAI
1er MAI
Jour férié et chômé
Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs américains d'obtenir la journée de huit heures. Le souvenir de cette journée amène les Européens, quelques années plus tard à instituer la Fête du TravailN.B: Ne pas oublier
Comme le veut la tradition il faudra sortir son porte-monnaie pour rapporter chez soi un maigrichon brin emmailloté dans un vulgaire manchon en papier alu ou dans un délire de papier cristal et de rubans qui donneront un air cossu à votre présent.
Quand vous l’offrirez à votre épouse,mère,grand'mère amie tante ou autre il est important de ne pas gaffer;ne pas prétexter que vous et ces traditions-à la con- ça fait deux, que le prix payé n’en vaut pas la chandelle où que rapport qualité-prix n’y est pas que les fleurs ne tiendront pas plus de deux jours dans le vase et qu’avant vous connaissiez un coin terrible où l’on marchait dessus tellement il y en avait.
Surtout ne pas prétendre que c'est Lucien qui vous a détourné vers le PMU du coin et que vous avez transformé le prix des clochettes blanches en p'tit(s) jaune(s) désalterrant(s) et oublié vos louables intensions
Les bonnes raisons pour ne pas acheter de muguet sont nombreuses et parfois raisonnables mais croyez en mon expérience, si l’économie sur le court terme est évidente, vous le paierez un jour avec les intérêts de la rancœur en plus !
-
CE N'EST QU'UN DEBUT
L’événement est symbolique. Pour la première fois depuis longtemps les formations de gauche ont signé appel commun à la mobilisation pour le 1er mai.
Cet appel fait écho à la mobilisation unitaire des syndicats. Bien évidemment vous l’aurez remarqué, le MODEM n’en est pas signataire. Et pour cause, sur les questions sociales, le MODEM reste de droite. Cet appel unitaire des partis de gauche ne doit pas rester lettre morte. Il doit constituer le premier acte vers la constitution progressive d’une nouvelle alliance, un nouveau Front Populaire. En attendant il s’agit de réussir le 1er mai en allant manifester massivement.
-
IL FAUT SAUVER LE COULOMMIERS
Les bries de Meaux et de Melun sont protégés des assauts de l'industrie laitière par leur AOC. Mais pas le brie de Coulommiers. Sauvons-le des ennemis du lait cru !
Après le camembert, le brie. Pour l’instant, rien n’est perdu, mais l’industrie laitière attend au coin du bois une occasion de tordre le cou aux fromages au lait cru. Prochaine cible, la Brie et ses fromages légendaires. Si le brie de Meaux et le brie de Melun sont encore à l’abri, puisqu’ils sont protégés par une appellation d’origine contrôlée (il faut dire désormais AOP, appellation d’origine protégée, tel que le stipule la nouvelle réglementation européenne), il n’en est pas de même pour le coulommiers, dont peu savent que c’est un brie à part entière, peut-être même le plus ancien.
Hélas, le brie de Coulommiers – c’est ainsi qu’il faut l’appeler pour respecter son identité – ne bénéficie pas d’une AOC. Cette carence de label officiel lui vaut d’être fabriqué n’importe où, n’importe comment. La même mésaventure est arrivée au camembert, qui, faute d’avoir été déposé sous cette appellation, est tombé en 1926 dans le domaine public, avec toutes les contrefaçons que l’on sait. De même que le seul camembert authentique, c’est-à-dire au lait cru, porte l’appellation « camembert de Normandie » (à ne pas confondre avec « camembert » tout court et « camembert fabriqué en Normandie », des fromages industriels), il est urgent que le seul vrai coulommiers, élaboré avec du lait cru, ait son AOC « brie de Coulommiers ». Une question vitale, si l’on ne veut pas que ce fleuron du patrimoine fromager français ne disparaisse dans une cuve de lait pasteurisé ou thermisé. En rejoignant le camp des bries d’appellation d’origine, le coulommiers au lait cru, produit par une poignée de laiteries soucieuses de préserver les spécificités de cette très ancienne pâte molle à croûte fleurie, trouvera la voie de son salut.
Lait cru : la lutte continue
C’est donc aux producteurs, fromagers ou affineurs, aux éleveurs de vaches laitières, ceux qui fournissent le lait cru, aux crémiers détaillants, mais aussi aux deux syndicats de défense du brie de Meaux et du brie de Melun, à la chambre d’agriculture de Seine-et-Marne, mais aussi aux élus, aux citoyens, et, bien sûr, aux médias engagés dans la cause du lait cru, de concrétiser cette démarche, en constituant un dossier auprès de l’Institut national des origines et de la qualité, l’Inao. Gageons que Jean-Charles Arnaud, président du Comité national des appellations laitières, agroalimentaires et forestières de l’Inao, accordera le meilleur accueil, et toute son attention, à une telle initiative et que Franck Riester, député-maire de Coulommiers, saura plaider la cause de son fromage préféré auprès du successeur de Michel Barnier au ministère de l’Agriculture.
-
TRAVAILLER LE DIMANCHE
Le gouvernement s'acharne à déréguler le marché du travail . Il laisse ainsi pleins pouvoirs aux employeurs, les salariés n'ayant pas souvent les moyens de refuser .
Après la fin des 35 h et le bonus aux heures supplémentaires ( travailler plus pour gagner plus !), voici le travail du dimanche qui revient sur le devant de la scène politique. Ce projet avait été abandonné devant de nombreuses réactions hostiles.
Brice Hortefeux, l'ami sincère de Nicolas, remet le projet à l'ordre du jour du parlement, car notre président y tient beaucoup.
Voici le point de vue du JDD
Abandonnée fin 2008 en raison d'une trop grande contestation, y compris à droite, la question du travail dominical va faire son retour dans
l'arène politique. Cet été, le Parlement devra examiner une nouvelle proposition de loi. Brice Hortefeux l'a annoncé ce dimanche, affirmant que le gouvernement ne cherche pas à "remettre en cause le repos dominical".
A moins d'une semaine d'un 1er-Mai qui s'annonce offensif dans les rues du pays le gouvernement jette un nouveau pavé dans la mare. Invité ce dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Brice Hortefeux a remis sur la table l'épineuse question du travail dominical. Abandonné en décembre dernier en raison de trop nombreuses oppositions, y compris à droite le projet, ardemment soutenu par Nicolas Sarkozy, va pourtant faire son retour devant le Parlement. "En juillet" plus précisément - et sous forme de proposition de loi - a dévoilé le ministre des Affaires sociales. Une période où, traditionnellement, les polémiques sont, vacances obligent, moins virulentes qu'à une autre période de l'année
-
L'HOMME QUI MENACAIT L'AMERIQUE
Depuis le 11 septembre, les services de sécurité des Etats-Unis sont de plus en plus paranoïaques. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont sur des listes qui leur interdisent de rentrer aux Etats-Unis, ou même de survoler leur territoire.
Ces listes sont établies dans un manque de transparence total, et il n'est bien sûr pas possible d'y avoir accès ou de les rectifier. Vous lirez ci-dessous ce qui s'est passé lors d'un vol Paris-Mexico. A force de vouloir contrôler un maximum de personnes, le risque est de ne plus contrôler rien du tout, à moins de rentrer dans un système où les liberté individuelles sont gravement atteintes.
Voici l'article du"Monde diplomatique" qui relate les faits :
Samedi 18 avril 2009. Dans cinq heures, le vol Air France 438, en provenance de Paris, atterrira à Mexico. Soudain, la voix du commandant debord annonce que les autorités américaines interdisent à l’appareil le survol de leur territoire – où il n’est nullement prévu qu’il atterrisse. Parmi les voyageurs, figure une personne qui pose problème « pour des motifs de sécurité nationale ». Le Boeing 747 est dérouté. Son nouveau trajet étant beaucoup plus long, l’avion se pose à Fort-de-France pour refaire le plein de carburant.
Après l’escale en Martinique, le copilote aborde discrètement un passager. « Etes-vous M. Hernando Calvo Ospina ? » Recevant une réponse affirmative, il l’entraîne à l’arrière de l’appareil et lui annonce qu’il est le « responsable » du « détournement ». Colombien exilé en France, journaliste, écrivain, collaborateur du Monde diplomatique, Calvo Ospina se rend au Nicaragua pour ce mensuel. Il a publié de nombreux ouvrages (1) et articles dénonçant la politique du président Alvaro Uribe, le paramilitarisme, le rôle des Etats-Unis en Amérique latine. Comme tout journaliste travaillant sérieusement sur la Colombie, il a eu l’occasion d’interviewer des membres de l’état-major des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). « Ma première réaction, témoigne-t-il, fut d’interroger le co-pilote : “Vous croyez que je suis un terroriste ? ” Il me dit : “Non, et c’est pour cela que je vous préviens.” Il me demanda de ne rien dire à personne, y compris au reste de l’équipage (2). »
Lors de l’arrivée à l’aéroport de Mexico, avec six heures de retard, Calvo Ospina est intercepté, à la demande des autorités américaines, par des fonctionnaires de police mexicains. Ayant en leur possession une douzaine de feuilles sorties d’une base de données, ceux-ci l’interrogent courtoisement, lui expliquant que, depuis le 11-Septembre, les Etats-Unis ont, dans ce domaine, multiplié leurs demandes de « collaboration ».
Le journaliste doit, entre autres choses, préciser s’il est… catholique. « Je répondis que non, mais que je n’étais pas non plus musulman, connaissant la “dimension dangereuse” qu’a pris cette croyance religieuse aux yeux de certaines polices. » S’il sait utiliser des armes ? « Je n’ai même pas fait le service militaire. Mon unique arme c’est l’écriture. » Relâché le dimanche, à deux heures du matin, il pourra repartir sans problème pour Managua.
Ce détournement paranoïaque, en plein ciel, d’un avion de ligne, au prétexte de la présence d’un passager ne présentant aucun danger – avec un coût faramineux pour Air France (carburant, heures supplémentaires de l’équipage et logement à Mexico des nombreux passagers ayant raté leur correspondance) – attire à nouveau l’attention sur l’accord Bruxelles-Washington qui fait obligation aux compagnies aériennes de permettre au Département à la sécurité intérieure américain un accès électronique à leurs données passagers (Passenger Name Records ; PNR). Beaucoup s’imaginent que cette surveillance ne concerne que les vols à destination des Etats-Unis. Il n’en est rien. Les « services » américains s’intéressent aussi, sans qu’ils le sachent, aux voyageurs de tout avion survolant – quand bien même il ne s’y pose pas – eaux territoriales et territoire américains. Big Brother is, plus que jamais, watching you ! -
FERMER LA JUNGLE
De nombreux immigrés qui veulent gagner l'Angleterre font étape à Calais. Il y a quelques années, le gouvernement a fermé le centre de Sangatte où se regroupaient les candidats au passage.
Cette fermeture n'a rien réglé, au contraire le problème à pris de l'ampleur. La demande d'immigration est toujours forte, les personnes en attente de traversée outre-Manche sont concentrées dans une zone appelée"jungle". Il faut voir le film "Welcome" pour se faire une idée de la vie dans ces territoires.
Le ministre Eric Besson qui ne tire pas beaucoup de leçons de l'histoire veut maintenant fermer cette jungle. il propose bien quelques mesures humanitaires(geste provoqué par les réactions indignées suite au film ?), mais il n'a aucune solution d'ensemble au fond du problème qui est l'immigration à cause de la misère.
Voici un compte-rendu de "Libération" :
Une image, un poids économique et des contraintes que la ville de Calais ne peut plus supporter explique en substance la maire de Calais, Nathalie Bouchart. « Plutôt que de fermer ces entreprises, nous démantelerons la jungle », lui a répondu le ministre lors d’un discours à la mairie de la ville. Voilà l’objet de cette visite. Plus de six ans après la fermeture de Sangatte, par Nicolas Sarkozy, Eric Besson, veut vider la « jungle », sans créer un « mini-Sangatte ». Comment? « J’ai demandé un plan pour que cela soit fait d’ici fin 2009. » Le ministre avance que les passeurs y font régner « la loi de la jungle », martèle-t-il. Pour les associations « cela ne fera que déplacer le problème ».
Par ailleurs, des discussions avec les Britanniques doivent débuter «dans les semaines qui viennent. » « Nos amis britanniques doivent prendre
une part dans le contrôle de leur frontière avec l’espace Schengen. »
Devant la mairie où le ministre doit faire son allocution, quelques manifestants. Suzanne, militante à l’association Salam s’interroge: « Mes chiens sont mieux traités que ces jeunes migrants. Qu’est-ce qu’on en fait? » Elle rit, amère. « Ca fait six ans que je répète la même chose. Quand ils ont fermé Sangatte, il y avait peut-être 200 migrants. Maintenant, ils sont 800. Ca n’a strictement rien changé. »
Pour remédier à la situation humanitaire désastreuse, le ministre a prévu un plan en six points pour Calais. « Un point de recueil des demandes d’asile à la sous-préfecture, une agence pour suivre les droits des migrants, un point de distribution des repas mieux adapté, une permanence d’accès aux soins, un point sanitaire et un nouveau point d’accueil de jour. » « Des avancées hummanitaires réelles », estime Jean-Claude Lenoir, cofondateur de l’association humanitaire Salam.
-
LE STADE DE REIMS S'OXYGENE
-
- Reims prend une dose d'oxygène
- Réduits à dix au tournant de la demi-heure de jeu, les Rémois sont ensuite parvenus à marquer par trois fois contre Brest. Une grosse performance qui leur permet de sortir la tête de l'eau pour la première fois depuis août dernier,les Stadistes prennent une bouffée d'oxygène et repoussent le premier relégable à deux longueurs.
Aussi rusé qu'influent, Luis Fernandez est en passe de gagner son pari. Si les Dieux de football sont cléments, nous ne serons pas condamnés à suivre les matches sur France Bleu Champagne le saison prochaine.
-
-
-
OBAMA CONDAMNE LA TORTURE,PAS LES TORTIONNAIRES
Sous l'administration Bush, la torture a été largement employée contre les terroristes ou supposés terroristes. Ce sont des méthodes condamnées par les lois internationales et américaines.
La nouvelle administration, sous les directives d'Obama renonce à ces méthodes et publie des notes sur les types de tortures utilisés. Mais le Président américain veut protéger les agents qui ont utilisé ces techniques d'interrogatoire très poussé. Il y aurait des actions illégales et interdites, mais les tortionnaires n'auraient fait que leur devoir !
Cette position est très ambiguë, et elle est condamnée par les défenseurs américains des droits de l'Homme .
Voici l'analyse de la tribune de Genève:
Mettre à nu le suspect, le menotter, le confiner, lui mettre une couche-culotte, exiger l’immobilité, le gifler par surprise, le projeter contre un
mur, le priver de sommeil jusqu’à 96 heures d’affilée (mais 180 heures au maximum), le mettre en présence d’un insecte qu’il croit dangereux, le soumettre à une simulation de noyade (waterboarding), puis remplacer ses repas par un liquide fade…
La liste fait froid dans le dos. Ces supplices sont minutieusement détaillés dans quatre mémos secrets de la CIA, publiés jeudi par la nouvelle administration américaine. Il s’agit des techniques d’interrogatoire recommandées sous l’ère Bush pour faire parler des terroristes présumés. Ces méthodes, Barack Obama les a bien sûr dénoncées et interdites dès sa première semaine de présidence, estimant qu’elles «ont miné notre autorité morale et n’ont pas amélioré notre sécurité». Poussé par les organisations de défense de droits de l’homme, il avait promis de révéler ces documents compromettants. C’est donc chose faite.
Pourtant, la colère gronde. Car dans le même temps, Barack Obama vient d’annoncer qu’il ne s’en prendrait pas aux tortionnaires de la CIA. «Ceux qui ont fait leur devoir en se basant avec bonne foi sur les conseils légaux du Département de la justice ne seront pas poursuivis.» Il ajoute même: «Nous devons protéger leur identité de façon aussi vigilante qu’ils protègent notre sécurité.» D’ores et déjà, son ministre de la Justice Eric Holder a précisé qu’il fournirait des défenseurs à ces personnels s’ils venaient à être interrogés par un tribunal