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AZURCOM - Page 158

  • J'AI TROUVE PIRE QUE NICE MATIN

    l__a.jpegJe regarde tous les jours le site de L'Union journal de la région Champagne-Ardennes et je suis scandalisé de lire les articles sur les deux femmes socialistes Maire de Charleville-Mézière et Reims

    La liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des pays démocratiques: dans la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 , il est écrit "..la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme: tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, SAUF à REPONDRE A L'ABUS DE CETTE LIBERTE DANS LES CAS DETERMINES PAR LA LOI" .

    Dans la région Champagne-Ardennes , le journal L'UNION a racheté L'ARDENNAIS : il bénéficie donc du MONOPOLE DE L'INFORMATION par défaut de pluralisme ! dommage . Depuis quelques mois,j'ai constaté une profonde modification de la ligne éditoriale du quotidien "républicain d'informations" ! Chiens et chats écrasés,faits divers sans intérêt , grosses photographies en couleur , promotion des courriers électroniques anonymes et violents de lecteurs refoulés et peureux...etc ...font désormais la UNE de l'UNION/L'ARDENNAIS ....au détriment des informations politiques, économiques et sociales : le nouveau patron du journal du groupe Hersan croit-il enrayer la chute des ventes en donnant dans la vulgarité et le populisme ???
    Ancien directeur du journal de l'île de la Réunion , Mr Tillier a un passé sulfureux ,selon le site wikipedia : en 1979, collaborateur du journal d'extrême droite MINUTE , il avait pris été griévement bléssé par Mesrine !?? le Front national avait applaudi son arrivée en 2008 ..."bienvenue à Reims à ce grand professionnel de l'information" !!
    En réalité ,selon plusieurs sites internet, Mr Tillier est connu pour ses méthodes pseudo-journalistiques...visant à "faire vendre" du papier plus qu'à vérifier l'objectivité de l'information ....ce qui lui a déjà valu de nombreux procés en diffamation !!!!! C'est -de plus , "un manager au style féodal",...assorti "d'un positionnement anti-communiste marqué" !
    Attaques personnelles ,chasse aux sorcières ,lynchage médiatique ,mensonges ,vulgarité ...le TOUT AU NOM DE L'INDEPENDANCE DE LA PRESSE (bien sur) , voilà un monsieur qui réunit TOUS LES INGREDIENTS DE LA PRESSE D'EXTREME DROITE ! Sur le théme classique du "politiques ,tous pourris", il s'érige en "Justicier" , ZORRO POPULISTE CONTRE LES ELUS DU SUFFRAGE UNIVERSEL !
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    Le journal du 20 juin est particuliérement odieux (Mr Tillier frappe toujours le samedi ,car le journal se vend mieux !!) : obligé de publier le droit de réponse de ALI AISSAOUI, première victime régionale des assauts in justifiés de L'UNION, l'éditorial -intitulé "La maire fouettard" est un tissu de grossiéretés populistes et machistes contre ma camarade Adeline Hazan : ..."conseillère occulte" ..."elle fabrique à la sournoise des boules puantes et de la poudre de perlimpinpin "...elle peut "aller se faire lustrer l'écharpe tricolore et le reste" ....Elle a écrit "une bafouille-pétition pondue avec l'hypocrite soutien de 3 élus UMP "...et dispose comme conseillers de "zazous dogmatiques".
    Mr Tillier conclut même son éditorial par des menaces , je le cite: "...en conclusion,si Adeline Hazan ne change pas rapidement son équipe,sa façon de faire et de communiquer,elle devra sérieusement songer à potasser son code de procédure pénale..."...pourquoi ? On croit rêver à la lecture de tels propos indignes d'un journaliste sérieux : L'UNION/L'ARDENNAIS VEUT-IL SE SUBSTITUER AU SUFFRAGE UNIVERSEL ET AUX CITOYENS POUR FAIRE LA LOI ? LA DIFFAMATION PEUT-ELLE SE SUBSTITUER A L'INFORMATION ?
    OUI, avec un tel directeur de journal, LA DEMOCRATIE EST EN DANGER EN CHAMPAGNE-ARDENNES - DEBOUT LES LECTEURS , REAGISSEZ CONTRE LE FASCISME !

  • FRANCE-INTER DEJA AU SERVICE DE SARKO

    France inter service public… du patronat… et des sarkozystes  « ouvre le débat sur la retraite à 67 ans » - Rien n’impose ni ne justifie de remettre en cause la retraite à 60 ans : au contraire il faut la conforter !

    Au moment où l’on a 2000 chômeurs de plus par jour, voilà que les sarkozystes veulent aggraver cette catastrophe dont ils sont pleinement responsables en prônant la retraite à 67 ans ! Faire semblant d’ouvrir le débat est plus qu’une diversion, c’est une agression antisociale de plus. Comme le travail du dimanche. Comme le « trou » de la Sécu. Assez de politique réactionnaire et de choix réservés aux seuls actionnaires.
     
    Il faut immédiatement des mesures anti chômage puissantes :
    -       contrôle des licenciements abusifs
    -       35 h hebdomadaires pour tous et 44 h de travail maxima hebdomadaires
    -       deux jours de repos consécutifs hebdomadaires pour tous dont le dimanche
    -       rendre les heures supplémentaires plus coûteuses que l’embauche
    -       ré embaucher immédiatement dans la fonction publique pour combler les 140 000 postes supprimés
    -       garantir la retraite à 60 ans et en revenir au réel : 37 annuités de cotisations
     
    Voilà le cœur du programme de gauche que le PS devrait défendre immédiatement, il serait écouté, il regagnerait ses électeurs, il pourrait gagner les prochaines élections.
     
    La redistribution du travail, c’est la clef de la redistribution des richesses. C’est la clef de la relance. Donnez 200 milliards aux salariés pas aux banquiers et la relance sera rapide.
     
    Les Français travaillent dans les faits, dans le réel, 37 annuités en moyenne. 2 sur 3 ne sont plus au travail après 57 ans. Toute tentative, actuellement, d’élever l’âge de la retraite est pure hypocrisie réactionnaire néolibérale.
    Non à la provocation de la retraite à 67 ans : c’est seulement un moyen de diminuer le niveau des retraites en fixant des durées de cotisations inatteignables.
     
    C’est seulement un moyen de maintenir les jeunes dans le chômage, les petits boulots, la précarité. Alors qu’au contraire, quand il y a 2000 chômeurs de plus par jour, il faut que les seniors partent en retraite et que les juniors aient du boulot !
     
    Il y a mensonge d’état sur tous les paramètres de la retraite : sur le boom des naissances depuis l’an 2000, sur l’espérance de vie après 60 ans, sur le taux de chômage d’hier et de demain, sur les modalités de calcul des retraites, sur l’encouragement aux retraites dites « complémentaires » et sur les « fonds de réserve » gaspillés…
     
    La retraite n’est pas une épargne, la retraite est versée en direct, en temps réel par ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite. Cela vient des salaires, augmentez les salaires ! Et s’il le faut, s’il y a des difficultés de jointure entre ce qui est cotisé et ce qui est nécessaire pour maintenir une retraite décente à un taux de remplacement de 75 % calculé sur les 10 meilleures années en 37 annuités à partir de 60 ans, alors il faut hausser les cotisations salariales et patronales de 0,3 à 0,4 points comme le proposa, il y a 7 ans, le rapport du COR.
     
    La retraite comme la Sécu reposent sur les cotisations de base et sur les salaires : augmentez les salaires, pas le paiement des « complémentaires » inégalitaires !

    Boycott du congrès grotesque de Versailles le 22 juin !


  • DEFENDRE LA FORET AMAZONIENNE

    Le gouvernement péruvien a promulgué des lois qui pourraient autoriser les industries extractives et les exploitations d’agriculture à grande échelle à détruire rapidement la forêt ombrophile de l’Amazonie.

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    Les populations autochtones manifestent pacifiquement depuis deux mois, exigeant de pouvoir donner leur avis légal sur des décrets qui entraîneront la destruction de l’écologie et des populations de l’Amazonie, et auront des conséquences catastrophiques pour le climat de la planète. Mais le week-end dernier, la réponse du président Garcia a été d’envoyer des forces spéciales pour réprimer les manifestations par la violence, et de qualifier les manifestants de terroristes.

    Ces groupes autochtones sont aux premières lignes du combat mené pour protéger notre planète – Soutenons-les et appelons le président Alan Garcia (dont chacun sait qu’il est sensible à sa réputation internationale) à mettre immédiatement fin à la violence et à engager un dialogue. Cliquez ci-dessous pour signer cette pétition mondiale urgente et un politicien latino-américain célèbre et respecté la remettra en notre nom au gouvernement:

    http://www.avaaz.org/fr/peru_stop_violence

    Plus de 70% de l’Amazonie péruvienne est à la merci de qui veut s’en saisir. Les grandes compagnies de pétrole et de gaz comme la société anglo-française Perenco et les compagnies nord-américaines ConocoPhillips et Talisman Energy, se sont déjà engagées à faire des investissements de plusieurs milliards de dollars dans la région. Ces industries extractives n’ont pas pour habitude – leurs antécédents le prouvent – de profiter aux populations locales ni de préserver l’environnement dans les pays en développement. C’est pourquoi les groupes autochtones réclament les droits internationalement reconnus de tenir des consultations sur ces nouvelles lois.

    Depuis des décennies, le monde et les populations autochtones voient les industries extractives ravager la forêt ombrophile qui abrite certains d’entre nous et constitue un trésor vital pour l’ensemble de l’humanité (certains spécialistes du climat appellent l’Amazonie le " poumon de la planète" – il respire les émissions de gaz carbonique responsable du réchauffement de la planète et produit de l’oxygène).

    Les manifestations au Pérou sont les plus importantes à ce jour, et les plus désespérées, nous ne pouvons pas les laisser échouer. Signez la pétition, et encouragez vos amis et les membres de votre famille à se joindre à nous, afin que nous puissions aider les populations autochtones du Pérou à obtenir justice et empêcher de nouveaux actes de violence de la part de toutes les parties.

    http://www.avaaz.org/fr/peru_stop_violence

    Par solidarité,

    Luis, Paula, Alice, Ricken, Graziela, Ben, Brett, Iain, Pascal, Raj, Taren et toute l’équipe d’Avaaz.

    Sources:

  • ET PENDANT CE TEMPS LA

    Et pendant ce temps là ...

    Sarkozy part chercher des survivants. Remarquez le style et l'équipement adapté. Les français ne comprendraient pas qu'il ne fasse pas une loi qui interdise aux avions d'aller faire trempette en plein milieu de l'océan. Vite une loi !



    Et le chômage continue de baisser. Non pardon ça c'est ce que voudrait Sarkozy pour au moins réussir quelque chose dans sa vie. Peut-être qu'en 2060 ...

     

  • 8 ANS ET EN TOLE

    Un enfant de 8 ans "serré" par les gendarmes

    La politique de répression frénétique du régime sarkozyste continue de porter ses fruits. Samedi 30 mai à Courdimanche, dans le Val-d’Oise, c'est un écolier de huit ans qui a été "serré" par les forces de l'ordre avant d'être "cuisiné" dans les locaux de la Gendarmerie. Après la pittoresque affaire des deux enfants de six et dix ans raflés pour un vol de vélo (lire ici) le feu du ciel sécuritaire a encore frappé.

     

    UNE PROCÉDURE "NORMALE"...


    UMPRepression.jpgL'audition du jeune garçon, rejoint par son père durant l'interrogatoire, a duré une vingtaine de minutes. Le "suspect" s'est rapidement mis à table et a reconnu avoir échangé un ou deux coups de pieds avec l'un de ses camarades de classe pendant la récréation. Puis d'avouer, qu'une fois le jeu terminé, ils s'étaient tout naturellement réconciliés.

    Interrogé par Le Parisien sur la nécessité d'envoyer une estafette pour "cueillir" un écolier de huit ans, la gendarmerie invoque une "procédure normale" faisant suite à un signalement de la mère de l'enfant (sauvagement) agressé.

    "C'est une procédure démesurée" et cela "aurait dû se régler entre adultes", a déclaré le père de l’enfant "coffré" par les gendarmes.

     

    INSÉCURITÉ ÉTATIQUE


    Il est vrai que depuis des lustres, quand des "bagarres" éclataient dans les cours de récréation, on prenait soin de "châtier" les fautifs par des punitions, ou en les mettant au coin. Aujourd'hui, sous Sarko Ier, le gouvernement encourage la police à lancer des dragonnades dans les écoles pour pallier la suppression de dizaines de milliers de postes d'enseignants et d'encadrants.

    On ne peut pas, au nom de l'idéologie ultra-libérale, baisser d'un coté les impôts des ultra-riches et conserver, de l'autre, un service public fiable et efficient. La mise en place du capitalisme sauvage voulue par Sarko et l'UMP passe invariablement par la destruction du modèle républicain Français, quitte à sombrer dans le ridicule et la répression aveugle, quitte à risquer une révolution

  • LE RSA C'EST LE RMI EN PIRE

    Le Monde fait naïvement l’apologie du RSA et de Martin Hirsch. Un Rsa qui entérinerait une république des Békés s'il était mis en application dans les départements d'Outre-mer, tant les craintes sur la pression à la baisse des salaires et l'intensification du travail au noir se font jour.

     

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    (Caricature de Louison - http://louison-et-les-crayons.blogspot.com/)

    Dans son édition du samedi 30 mai le Monde consacre deux pages et son éditorial à la célébration du RSA, considéré comme une « bonne nouvelle », un « pari », une « réforme socialement juste », et un « nouvel outil (qui) devrait d’abord jouer un rôle d’amortisseur face à la crise ». En une, ce titre : « Le RSA entre en application dans toute la France ». Y compris dans l'Outre-mer, donc?

     

    Eh bien non, justement. Le RSA n’entre pas en vigueur aujourd'hui 1er juin dans les départements ultramarins. Et un récent rapport sur sa mise en place dans ces mêmes départements risque bien de le compromettre. Apparemment, Le Monde a oublié que les DOM font partie de la France. Trop aveuglé sans doute par le courage du soldat Hirsch, celui qui fit « inscrire son RSA dans le programme présidentiel de Ségolène Royal » et qui finalement « s’est battu avec énergie pour faire passer une réforme qui prenait à rebrousse-poil une grande partie de la droite, jusqu’au sein du gouvernement ». On oserait à peine gâcher la fête... A croire que ce n'est pas Sarkozy qui s'est essayé à des tentatives d'ouverture, mais bel et bien Hirsch qui a fait de l'entrisme. Tiens donc...

     

    Le journal finit malgré tout par préciser que la taxe finançant le RSA ne concerne pas « les plus riches », « bouclier fiscal oblige ». Un «détail» qui passe presque inaperçu dans cet océan de louanges. Ainsi donc, la taxe concerne essentiellement les classes moyennes ! Droite oblige, est-on tenté de préciser.


    Un salarié ultramarin sur deux pourrait être concerné par le RSA

    Capture d'écran - Rapport RSA
    Capture d'écran - Rapport RSA
    Dans ces conditions, il n'est pas étonnant de ne pas trouver, dans cet article, la moindre mention du rapport publié le 26 mai dernier sur le RSA en Outre-Mer. Dommage, car on y apprend beaucoup de choses. Ainsi, s'appuyant sur des données fournies par la Cnaf et la Drees, le rapporteur explique : « à barème équivalent au barème métropolitain, 42% de la population des DOM est potentiellement couverte par le RSA (…). ». Un Revenu de Solidarité Active élaboré afin de palier au problème des travailleurs pauvres… Et qui concerne presque la moitié de la population d’Outre-mer!

    Travail au noir et baisse de salaire en perspective

    « Le choix d’un barème plus favorable conduirait donc à une couverture d’au moins la moitié de la population, choix dont les effets pourraient être déstabilisateurs pour le marché du travail. En effet, les entreprises pourraient alors être incitées ne pas à augmenter les salaires, notamment aux niveaux proches du point de sortie du RSA, voire à ne déclarer qu’une partie de la durée effectivement travaillée, pour optimiser les sommes perçues au titre de la prestation. ». Cet extrait du rapport interroge. En effet, la possibilité que la généralisation du RSA puisse avoir des effets contre-productifs est ici clairement confirmée. Et qui formule cette hypothèse ? Un député UMP spécialement choisi pour étudier la question. 

      

    Car les craintes que soulève le dispositif depuis son lancement n'ont jamais été démenties. Pour preuve, le rapport poursuit : « Il convient par ailleurs d’indiquer que le RSA n’est sans doute pas le meilleur instrument de lutte contre le travail dissimulé et d’incitation à la reprise d’activité à temps plein, compte tenu du caractère familialisé et dégressif de cette prestation. (...) Un salarié peut donc trouver plus intéressant de ne pas déclarer une partie de son activité, pour ne pas voir le montant de son RSA diminuer. ». 

     

    D'autre part, le RSA est un complément de salaire sans limitation de durée. Cela revient finalement à subventionner des emplois précaires à long terme, voire à faire tomber dans la précarité des salariés qui gagneraient trop pour en bénéficier. Un dispositif qui, en définitive, s’inscrit dans l’assistance aux travailleurs pauvres sans leur permettre de se sortir de cette situation. Une mesure qui finit par déresponsabiliser les employeurs en cassant la valeur « travail » du fait de la distorsion des écarts entre la rémunération et le travail effectué.

     

    Enfin, n’en déplaise aux journalistes du Monde, la prime au retour à l’emploi existait déjà avec le RMI depuis 2006 … Et les incitations pour reprendre un travail aussi  ! Ce qui change fondamentalement avec le RSA, c’est la pérennisation de ce complément au delà d'une année ; le fait que des « sous salariés » vont être confinés dans une pauvreté durable … Bref, une politique de droite qui  favorise l’assistanat des patrons et l’emploi précaire. Bref, Martin Hirsch a simplement lancé la version 2 du RMI, une version 2 qui n'améliore en rien la version initiale. 

     

    Une version qui conforterait le pouvoir des békés qui paient déjà au lance-pierre les salariés de Guadeloupe et d'ailleurs, car elle leur donnerait les moyens légaux de justifier leurs pratiques. Des pratiques qui expliquent en partie que, plus de la moitié de la population d'Outre-mer vit en dessous du seuil de pauvreté. Un RSA qui la condamnerait ad vitam eternam à n'avoir guère mieux. Au bout du compte, n’est-ce pas une chance pour les ultramarins que d’être épargnés par cette réforme 

  • FAIRE TRAVAILLER LES MALADES

     

    C’est l’une de ces propositions dont on ose croire qu’elle ne vivra pas plus que le temps d’une vive polémique politique. Un amendement présenté par le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre (qui aime décidément attirer sur lui les foudres de l’opposition), rejeté lundi soir en commission des affaires sociales, pourrait, selon le souhait de son promoteur, être quand même présenté devant les députés. L’idée fait écho au postulat présidentiel « travailler plus pour gagner plus ». Un slogan qui résonne désormais étrangement, sur fond de crise et de montée du chômage. Travailler plus, alors que pour des millions de Français, il s’agit simplement de travailler, et surtout de ne pas gagner moins !

    On permettrait, cette fois, à des salariés en congé maladie ou en congé maternité de continuer à travailler, de chez eux, pour leur entreprise. Volant au secours de Frédéric Lefebvre, Xavier Bertrand, le secrétaire général de l’UMP, a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’imposer cette « idée nouvelle », bien sûr, mais de la réserver à ceux qui le désirent, de respecter le « libre choix des salariés ». Si le monde du travail n’est pas toujours la jungle que décrivent certains, il n’est pas non plus un club de bienfaisance. Comment croire au parfait « libre choix » des salariés, dans un environnement économique où les places se font chères et les exigences de rentabilité rudes ? Que l’on sache, congé maladie ou congé maternité – comme le repos hebdomadaire du dimanche, d’ailleurs – ne sont pas des luxes mais répondent à des besoins. On ne peut, par exemple, se féliciter du nombre d’enfants en France et imaginer de rogner sur le congé maternité.

    Le travail a une valeur, un sens, une utilité, mais il n’est pas le tout de la vie humaine. La société, et l’entreprise elle-même, ont tout à gagner, s’il est permis aux salariés de préserver l’équilibre entre toutes les dimensions de leur vie. De plus en plus, les outils modernes de communication (ordinateur, téléphone…) effacent les frontières entre vie privée et vie professionnelle : où s’arrête le bureau, où commence la maison ? Au risque de l’empiétement réciproque. Évitons, même pour le plaisir d’agiter des « idées nouvelles », d’ajouter à la confusion des temps !

    Le rapporteur UMP du texte Jean-Frédéric Poisson ainsi que les députés de la majorité et de l'opposition se sont prononcés contre la disposition lors de son examen en commission des Affaires sociales, a-t-on indiqué de même source.

    Ce rejet laisse présager d'un vote similaire lors de l'examen de cet amendement dans l'hémicycle, probablement mercredi.

    La disposition de M. Lefebvre intervient dans le cadre de la discussion sur la proposition de loi UMP sur le prêt de main d'oeuvre entre entreprises, qui a débuté lundi soir à l'Assemblée nationale. Le texte de M. Poisson vise à assouplir les règles de prêt de main d'oeuvre, au nom des "chances de l'emploi".

    M. Lefebvre entend "permettre aux salariés qui en feraient la demande de maintenir une activité par la voie du télétravail dans certains cas où leur contrat est normalement suspendu", selon l'exposé des motifs de son amendement.

    Ces cas concerneraient les congés consécutifs "à une maladie ou un accident", le "congé maternité", le "congé parental d'éducation ou congé de présence parental", précise le texte.

    "L'intérêt de la poursuite du contrat de travail est évident pour le salarié à qui elle permettrait, au minimum, de maintenir sa rémunération, à nombre d'heures de travail effectuées équivalent", détaille l'exposé des motifs.

    "L'employeur pourrait également être incité à encourager le passage au télétravail en se voyant offrir une réduction de charges sociales, financée par les économies réalisées par la caisse d'assurance maladie, qui n'aurait plus à verser d'indémnité au télétravailleur", lit-on également.

    Le passage au télétravail serait "de droit pour le salarié" sauf si l'employeur démontre que l'activité ne peut se poursuivre que dans les locaux de l'entreprise.

    Un avis médical favorable serait requis et, en cas de congé maternité, le contrat de travail serait "nécessairement suspendu" pendant une période de huit semaines.

    "C'est tout simplement hallucinant ! Les principes ainsi bafoués remontent à la fin du XIXe siècle", a déclaré dans l'hémicycle à propos de l'amendement Lefebvre le socialiste Alain Vidalies en défendant une motion de procédure, finalement rejetée.

    "Bien entendu, c'est toujours à l'abri du volontariat du salarié que vous avancez ces régressions majeures. Les salariés doivent être volontaires pour travailler le dimanche, volontaires pour le prêt de main-d'oeuvre et maintenant volontaires pour continuer à travailler même s'ils sont malades", a-t-il ajouté.

    "Cette démarche est la négation même du lien de subordination qui est la raison même de l'existence du code du travail", a estimé M. Vidalies.

     

     

  • LYCEE HORTICOLE D'ANTIBES (Suite)

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    Voici le mail que j'ai reçu d'un enseignant en gève du lycée horticole d'Antibes.

    Suite aux négociations du 27 mai nous avons voté la reprise des cours jeudi 28 mai à 10h.
    Nous avons obtenu de revenir à la dotation annoncée le 24 mars avec maintien de la classe de troisième  mais les conditions de travail aprés cette pseudo victoire vont vraiment etre très difficiles.
    Rendez vous jeudi matin à 8h avant le début des cours pour faire un bilan plus précis et envisager la poursuite des actions sous d'autres formes.

    Voilà la fin assez glorieuse d'un combat... . Les difficultés sont à venir car cette année les profs absents n'ont pas été remplacés et
    vu ce qui nous est annoncé cela va être pire. Mais la troisième reste en place

    Pour le personnel mobilisé

  • GREVE AU LYCEE HORTICOLE D'ANTIBES

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    Au lycée horticole d'Antibes,les enseignants,parents et éléves sont en colère contre le projet de suppression d'une classe de 3ème dès la prochaine rentrée.Pour exprimer leur mécontentement,les manifestants ont bloqué l'accés de l'établissement.

    Une manière radicale de s'opposer à cette fermeture qui risque de compromettre l'avenir de ce lycée dont le rayonnement dépasse largement le département des Alpes Maritimes.

    Accompagné de notre élue P.S au conseil municipale je  suis allé à la rencontre des grévistes et une déléguée syndicale nous expliqua.<Le ministère de l'agriculrure a décidé de fermer précipitamment cette classe de 3ème à la suite de contraintes strictement budgétaires alors que,cette classe n'était pas menacée pour la renttée 2009.Nous ne comprenons pas pourquoi on supprime cette section alors que nous avons déjà pré-inscrits des éléves lors des journéesportes ouvertes qui ont eu lieu en mars dernier.

        

  • QUI VOLE UN VELO FINIT AU CACHOT

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    Après l’affaire du prof de philo poursuivi pour « Tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d’autrui » (pour avoir crié « Sarkozy, je te vois ! ») voici celle du voleur de bicyclette. Ou plutôt des voleurs de bicyclette. Il semblerait bien qu’une bande organisée sévit à Floirac (Gironde), véritable Chicago du vélo. Mais la police veille ! Les cerveaux présumés du gang, un certain Hicham (10 ans) et son cousin ( 6 ans) ont heureusement été interpellés devant leur école. Certes, la maman de l’aîné des suspects jure que le vélo lui appartient. Mais qui nous dit que des trottinettes, des sucettes, des toupies, des seaux et pelles dérobés à d’innocents citoyens ne sont pas stockés par les deux garçons dans un repère connu d’eux seuls ? Dans la France d’aujourd’hui, on ne plaisante pas avec la propriété d’autrui. Et les plus hautes autorisés sont mobilisées. Qu’importent les lazzis, les quolibets ! Albert Doutre, directeur de la sécurité publique de Gironde, défendra jusqu’au bout ses policiers. Pensez donc les deux individus ont été conduits au commissariat « sans menottes ni rudoiement comme ils se doit ». Sans bavure ! Et pourtant, la Ministre de l’Intérieur n’est pas satisfaire, le Ministre de l’Education s’interroge. Fallait-il interpeller Hicham et son présumé complice ? Pour éviter de tels atermoiements, sans doute serait-il sage d’élargir à l’ensemble des élèves la proposition de Xavier Darcos de fouiller les cartables des collégiens et lycéens. Oui, dès la Maternelle, il faut terroriser les terroristes, faire changer de camp la peur et montrer à ces sales mioches que notre monde ne leur appartient pas ! Quant aux enfants des crèches, des palpations « surprise » des couches-culottes nous paraissent totalement appropriées. Qui dit que dans leurs Pampers, ils ne cachent pas des armes à poing ? Non, ce n’est pas de la paranoïa, juste des idées de notre époque.