Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

AZURCOM - Page 260

  • ALERTE

    Le rythme de nos alertes risque, hélas, de rester élevé un certain temps. Ce n'est pas une raison pour baisser les bras, au contraire. On arrive à marquer des points (une rafle empêchée hier au métro Belleville, trois sans papiers sortis du commissariat de Puteaux, et bien sûr Nadjah Nouioua et ses deux enfants arrachés in extremis à l'expulsion, d'abord à Lyon puis à Marseille). Le bombardement par mail, fax, coups de téléphone fait partie de l'action ! On continue !

    Communiqué de RESF89  Arrestation d’un ressortissant Africain à la préfecture d’Auxerre.  Le 03 octobre, à Auxerre Monsieur X, a répondu à la convocation du préfet afin de régulariser sa situation.  Arrivé à la préfecture(accompagné de sa femme et ses enfants), le chef de service à fait appel aux forces de l’ordre qui ont procédé à son interpellation.  Le ressortissant Africain étant en France depuis 10ans vivait de petits boulots. Père de deux enfants nés en France et scolarisés à Joigny, le préfet a décidé de mettre fin à son séjour.  Emmené à l’hôtel de police d’Auxerre pour etre entendu, les services de police ont décidé de perquisitionner le domicile familial.  Le domicile de Monsieur X se trouvant à Joigny a été perquisitionné et inventorié semble t-il sans décision préalable de justice…  A la suite de cette arrestation Monsieur X est placé en centre de rétention à Palaiseau.  Le 06 octobre le RESF89 a été saisi de cette situation, a décidé d’apporter son soutien auprès cette famille.  RESF89, s’élève contre de tels procédés inadmissibles au pays des droits de l’Homme.

     RESF89 reste  mobilisé pour cette affaire, et appelle, les citoyens,  ses militants à se manifester auprès de cette famille .

    Lettre au préfet en pj http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/resf.info

     courrier@yonne.pref.gouv.fr <courrier@yonne.pref.gouv.fr>

    fax n° 03 86 51 02 48

    tel 03 86 72 79

    Patricia

  • ZERO DE CONDUITE

    medium_t-zerodeconduite1.2.jpgDynamique, vif-argent, habile à la mise en scène constante de son action, puissamment relayée par les médias,l'agité de Beauvau occupe le terrain et jouit aujourd’hui d’une bonne cote dans les sondages pour la présidentielle. Mais les précédents historiques illustrent qu’on s’essouffle à partir en fanfare trop tôt. Et ses qualités actuelles sont appelées à devenir dans l’opinion ses défauts de demain.

    Présent sur tous les fronts, multipliant initiatives et propositions, survolté ? Agité, fébrile, omniprésent dans les médias ? Alors, les Français peuvent avoir marre de le voir partout. Mais surtout, au fil de la campagne va se dissiper un malentendu encore caché : les Français ne partagent pas les idées défendues par le candidat UMP.

    Les préoccupations des Français concernent en premier lieu le social, chômage et pouvoir d’achat.

    Ils l’ont prouvé avec la crise du CPE, ils rejettent la précarisation du monde du travail. Une étude Ifop publiée au mois de juillet montre que 95% des sondés déclarent qu’il faut garantir un meilleur respect du droit du travail (contre 5%) et 91% souhaitent l’amélioration des conditions de travail des salariés (contre 9%). Concernant l’augmentation de la durée légale du travail, 75% des indépendants et des employeurs s’affirment pour (et 62% des retraités), mais 67% des fonctionnaires et 60% des salariés du privé se prononcent contre. Ce qui nous donne au total 52 % de la population contre l’augmentation du temps de travail.

    Or quelles sont les options économiques sarkozistes ?

    Il défend à toute force le “droit de travailler plus“. Dans ce domaine,il va donc à l’encontre du souhait majoritaire. Il préconise aussi d’accorder au patronat la souplesse qu’il réclame, pour débaucher plus facilement et multiplier les contrats précaires. De cela non plus les Français, attachés à leur droit du travail, ne veulent pas. Et à propos du service public ? Le spectaculaire reniement de sa parole sur le dossier GDF-Suez ne plaide certes pas en sa faveur !

    Aborde-t-on la politique étrangère ?

    L’atlantisme du candidat UMP n’est pas du tout partagé par nos concitoyens, plutôt reconnaissants envers Jacques Chirac de ne pas s’être laissé embarquer dans le guêpier irakien et d’avoir activement oeuvré, contre l’administration néoconservatrice américaine, pour imposer un cessez-le-feu au Liban. Le président aurait d’ailleurs qualifié en privé, à en croire Libération, la position du ministre de l’intérieur de “lamentable“. Sarkozy prône en effet un alignement sur la politique étrangère des Etats-Unis rejeté par l’opinion, n’en déplaise au “délégué général à la défense de l’UMP”, un Pierre Lellouche à l’américanisme hystérique.

    Que reste-t-il alors de “la France d’après” proposée par Sarkozy qui puisse séduire l’électorat ? Les deux thèmes qu’il emprunte à l’extrême-droite, l’immigration et l’insécurité.

    Sur l’immigration, il en fait à la fois trop et pas assez.

    Trop parce que ses méthodes soulèvent l’indignation d’une partie de l’opinion : il n’est que de voir le succès de la mobilisation orchestrée par Réseau Education Sans Frontières pour interdire la “chasse à l’enfant”. Même les amis de Jean-Louis Borloo l’ont lâché, pour réclamer une régularisation générale. Tandis que la droite extrême vilipende son “laxisme”, coincé entre deux feux, le ministre de l’intérieur fait un pas en avant et un pas en arrière, ne contentant finalement personne. Il régularise certes, un peu, mais annonce à l’avance le nombre de dossiers qui seront acceptés, ce qui rend par définition la procédure arbitraire. Méthode contestée et résultats mitigés, aussi bien sur le plan humain que politique.

    L’insécurité alors ?

    S’il ne reste plus que ça au candidat UMP, ce n’est pas sa surenchère sécuritaire qui le sauvera, doublé qu’il sera toujours, sur ce terrain, par les Le Pen ou Villiers. D’autant que son bilan est mauvais. Prétendant restaurer l’ordre, il a jeté de l’huile sur le feu de telle façon que fut rétabli le couvre-feu dans des banlieues en flammes ! Brillant résultat. Au vu de ces événements, l’accession éventuelle de Sarkozy au pouvoir pourrait faire peser sur la France des risques de guerre civile…

    Alors non, décidément, pour l’ensemble de toutes ces raisons et malgré le soutien dont il dispose aujourd’hui dans une partie de l’opinion, Sarkozy ne gagnera probablement pas l’élection présidentielle de 2007.

  • 10 OCTOBRE

     

    medium_10_octobre_journee_mondiale.2.jpg

    La Journée Mondiale contre la peine de mort, qui a vocation à être renouvelée le 10 octobre de chaque année, vise à renforcer la mobilisation internationale en vue de l’abolition universelle de la peine capitale.
    La Coalition mondiale contre la peine de mort appelle les citoyens et organisations attachés à l'abolition universelle de la peine de mort, à organiser ce jour là des initiatives locales, dans le monde entier.
    Débats, concerts, communiqués de presse, manifestations doivent se multiplier de façon décentralisée pour donner une portée élargie et internationale à la revendication de l'abolition universelle.

    Fondée en mai 2002, la Coalition rassemble des organisations de défense des droits humains, des ordres d’avocats, des syndicats, et des autorités locales et régionales qui ont décidé d’unir leurs efforts pour débarrasser le monde de la peine de mort.

    Les objectifs de la manifestation restent les mêmes que ceux de la Journée mondiale l’an dernier :
    - encourager le débat public sur la peine de mort,
    - renforcer l’opposition de l’opinion publique à la peine de mort,
    - faire pression sur les États qui maintiennent la peine capitale pour qu’ils l’abolissent, et réclamer l’arrêt définitif des exécutions,
    - établir localement des liens avec d’autres organisations membres de la Coalition mondiale contre la peine de mort,
    - faire connaître la Coalition et son travail.

     

     

    Cette année, la Coalition mondiale concentre ses efforts sur les Echecs de la justice.

    Ce thème vise à mettre en lumière les dysfonctionnements intrinsèques de la justice pénale lorsque la peine de mort est appliquée. Dans l’optique de la Journée Mondiale, toute exécution d’un prévenu est un échec de la justice.


    Cinq sujets ont été retenus comme exemples caractéristiques d’échecs de la justice :


    Condamnation à mort et exécution d’innocents (en Chine) 
    LIRE NOTRE PAGE SPECIALE et AGIR


    Condamnation à mort et exécution de mineurs délinquants (en Iran)
      LIRE NOTRE PAGE SPECIALE et AGIR


    Condamnation à mort et exécution de malades mentaux. (aux Etats-Unis) 
    LIRE NOTRE PAGE SPECIALE et AGIR


    Application discriminatoire de la peine de mort (en Arabie Saoudite) 
    LIRE NOTRE PAGE SPECIALE et AGIR


     Inéquité des procès (au Nigeria) 
    LIRE NOTRE PAGE SPECIALE et AGIR

     


    .

     

     



     


     

  • LES AFFAIRES REPRENNENT

    medium_jospin.jpg

    Aprés avoir entendu que le frère ainé de Ségolène avait confié au frère cadet du cousin Jules(ou le contraire)qu'il avait placé la bombe sur le Rainbow Warrior,aprés avoir entendu que Galouzeau avait déchiré un P.V relatif à l'affaire Clearstream,aprés avoir entendu que feu le philosophe Bourdieu était convaincu que Ségolène-encore elle-était de droite,je suis impatient de savoir quel parent d'un futur candidat a vendu du beurre aux allemands pendant la dernière guerre.Affaire à suivre

  • CACHAN

     

    medium_affiche_cachan.jpg

    Le dénouement de l'affaire des expulsés de Cachan, et le triomphe d'une négociation intelligente, montrent, par opposition, que la méthode forte est non seulement moralement contestable mais surtout vouée à l'échec.
     Nicolas Sarkozy a obtenu le résultat exactement inverse à celui qu'il recherchait. En décidant d'évacuer le plus grand squat de France au coeur de l'été, l'agité de Beauvau voulait faire un exemple de rupture dans la politique de l'immigration.
     Au nom de raisons sanitaires - au demeurant légitimes et qui furent largement mises en avant - on monta une spectaculaire opération de nettoyage (le terme était à peine outrancier dans certaines bouches) pour en finir avec ce qui était considéré comme une espèce de laxisme faible.
      Ceçi aurait pu être évité si le jeu politique avait résisté à la tentation de faire de ce drame humain un outil de promotion ou de confrontation. La question de l'immigration, régulière ou clandestine, doit absolument rester à l'abri des passions, des polémiques et de toutes les démagogies idéologiques. Elle mérite la discrétion et la modestie parce qu'elle est complexe et, à l'épreuve des faits, toujours étrangère à une logique rationnelle. A l'exception d'une certitude : on n'est jamais assez humain

  • JE VOUS DEMANDE DE VOUS ARRETER

    medium_bart_monaco_97.jpg
    Fabien Barthez vient d'effectuer son dernier arret.Balladur aussi. 

  • KARCHER SHOW

    A choisir la sécurité-spectacle, on s'expose à des retours de bâton. Nicolas Sarkozy fait aujourd'hui l'expérience de l'arroseur arrosé avec l'expédition policière d'hier matin aux Mureaux. Un fiasco policier ­ une seule interpellation ­ autant que médiatique : comme à la cité des Tarterêts il y a quelques jours, l'opération de police s'est faite sous l'oeil d'une nuée de journalistes  qui auront pu constater une série de brutalités commises par les forces de l'ordre contre les habitants des Mureaux tirés de leur lit à coups de portes enfoncées et d'aboiements de robocops. Pour le reste, la nouvelle tentative d'instrumentalisation des médias dans la politique sécuritaire du gouvernement aura fait long feu. La plupart des rédactions s'interrogent sur l'opportunité de couvrir au jour le jour les épisodes quasi quotidiens du «Kärcher show» du ministre de l'Intérieur, et beaucoup ont vu le piège. Le débat n'existe pas que dans la presse : dans la police aussi on dénonce cette surmédiatisation, qui nuit à l'efficacité du travail. Ces opérations spectaculaires de répression ont en outre un effet désastreux dans les cités. Non seulement parce qu'elles donnent une image encore plus négative des forces de l'ordre, mais parce qu'elles nourrissent le ressentiment et la colère de populations qui se sentent ainsi un peu plus stigmatisées. Alors que l'anniversaire des émeutes de banlieue approche, c'est un bien mauvais signe envoyé, si l'on cherchait l'apaisement. Bien que son bilan en matière de sécurité ne soit pas mirobolant, Nicolas Sarkozy a décidé de faire de l'insécurité un thème fort de sa précampagne électorale. Mais, en choisissant systématiquement l'agressivité et le populisme, il prend le risque d'exaspérer encore des tensions déjà très fortes dans de nombreux endroits et d'inquiéter toute une partie de l'opinion. Jouer au shérif n'est pas forcément la meilleure manière de gagner une élection présidentielle

  • FESTIVAL DU LIVRE

    medium_Numeriser0001.3.jpg

  • A L'AFFICHE CETTE SEMAINE

                                                               Voilà le programme électoral du Candidat-Ministremedium_t-il_cout_il_court1.jpg:"Aller contre-moi,c'est aller contre lopinion publique"dans cet exerçice de haute-volée démagogique consistant à tater l'opinion pour lui renvoyer sous forme de programme ses préjugés et ses fantasmes,P'tit Nico fait trés fort.Il flatte grossièrement cette part instinctive de notre société qui voit en la prison(avant cétait la peine de mort)la solution de tous nos maux.

    Le préfet du 9cube a fait un curieux commentaire:"Sur 1650 mineurs déférés au parquet 132 ont été écroués,ce qui donne la marge de progression que le parquet possède actuellement".Belle notion de progret que d'envoyer le plus grand nombre possible de jeunes en prison.

    Autre commentaire de ce préfet passé sous silence:"la diminution perceptible du nombre de fonctionnaires affectés à la sécurité publique".Voilà un discours préfectoral dont Sarkozy semble moins fier.

    La polémique entre répression et délinquance a été rattrapé par les faits dramatiques de l'agression d'un policier par une bande de jeunes sauvages à Corbeil-Essones.Nous avons été nombreux à éprouver un certain malaise à voir cet homme le visage tuméfié racontant la scène dont il a été victime.

    Mais comment oublier qu'un fonctionnaire de police ne se laisse pas filmer sans autorisation de sa hiérarchie alors que le Ministre-Candidat venait de sortir de sa chambre et que de l'autorisation à l'ordre il n'y a qu'un pas.

    Ces opinions suggérées rappellent péniblement des images semblables difusées peu avant la présidentielle d'avril 2002 avec l'effet que lon sait.Aprés il suffit de quelques sondages,parfois,sous forme du Café du Commerçe pour que l'Agité de Beauvau ramasse la mise. 

    Les échantillons de la population révulsés par cette violence pensent comme Sarkozy qui pense comme eux qui pensent comme Sarkozy... 

     

  • SANS COMMENTAIRE

    medium_10_octobre_journee_mondiale.jpg