AZURCOM - Page 35
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PAS ORIGINAL MAIS SINCERE
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HUMOUR
M et Mme Duziel ont des quintuplés. Comment s'appellent-ils ?
Betty, Baba, Noël, Candide et Sandra.
J'ai honte !
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HISTOIRE ANCIENNE , HISTOIRE D'AUJOURD'HUI
Une histoire un peu ancienne
«Il faut protéger le peuple Rom». C'est le titre d'un article paru en février 2002, dans le journal Le Monde, et signé par cinq personnes : Georges Yoram Federmann, psychiatre; Pierre Mertens, écrivain; Véronique Nahoum Grappe, sociologue; Jean-Marc Turine, producteur radio et Pierre Vidal-Naquet, historien.
Ce texte a plus de dix ans, mais la situation inhumaine qu'il décrit n'a pas évolué d'un pouce, au contraire : en France, les Roms continuent d'être traités comme des «citoyens de second ordre», pour reprendre les mots du porte-parole des Roms de Zamoly, en Hongrie. Nous sommes quelques uns à lutter pour empêcher les discriminations de continuer, mais l'acharnement des différents ministres de l'Intérieur, la mauvaise volonté des élus locaux et de leurs administrations parvient finalement à aggraver la situation sanitaire et humaine de ces familles.
La lutte sur le terrain, menée par une centaine de collectifs et d'individus, solidaires avec les Rom de leur commune, de leur quartier, ne peut remporter que de fragiles victoires, quelques mois d'un répit forcément précaire quand, face à ces collectifs, se dresse l'aveuglement d'un Etat qui continue, obstinément et à travers les gouvernements successifs, de diriger une politique anti-tsigane qui sur le plan électoral, malheureusement, semble toujours payante.
Mais l'histoire que raconte cet article est aussi millénaire. Elle continue dans l'Europe d'aujourd'hui, et j'ai l'impression qu'elle nous annonce le pire : ni plus ni moins que la possibilité d'un autre génocide, dans l'Europe du XXIe siècle que nous avons décidé d'habiter.
Voici le texte de cet article, puisqu'il n'est consultable que pour les abonnés au Monde :
«Il faut protéger le peuple Rom
En juillet 2000, un groupe de 52 personnes, Tsiganes en provenance de Zamoly (Hongrie), est arrivé à Strasbourg. C'est une historienne, Katy Katz, Israélienne d'origine hongroise, qui leur a payé le voyage en car de Zamoly à Strasbourg. Michel Warchawsky, Israélien militant pour la paix, a averti quelques-uns de ses amis strasbourgeois de leur arrivée. Ces Tsiganes hongrois sont arrivés avec un dossier juridique "en béton" qu'ils ont déposé à l'Office de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) avant de demander l'asile à la France. Après des mois de procédures et d'examens, leur demande a été jugée recevable. La Hongrie a bien sûr exercé des pressions pour empêcher une telle décision, craignant qu'elle ne retarde l'entrée du pays dans l'Union européenne. Josef Krasznai est le porte-parole des Roms de Zamoly et le président de l'Organisation indépendante des Roms du département de Fejér. Il n'a pas demandé l'asile parce qu'il veut poursuivre sa lutte en Hongrie, malgré les risques qu'il court et qu'il mesure, étant donnée sa détermination à défendre les droits des Roms. Il déclarait en août 2000 : « Nous avons accepté pendant des siècles le rôle de citoyens de second ordre, en nous contentant de notre situation de misère. Nous ne pouvons pas permettre ce que nos aïeux ont permis en 1944, nous n'entrerons pas dans les chambres à gaz pendant que l'hymne hongrois retentit.»
«Citoyens de second ordre», les mots sont prononcés. Des exemples ? L'espérance de vie des Tsiganes hongrois est de dix à quinze ans moindre que pour le restant de la population ; 85 % des enfants roms ne peuvent intégrer le système scolaire normal, ils sont dirigés vers des écoles d'enseignement spécial réservé aux handicapés mentaux ; le maire de Csor a déclaré en toute impunité : «Je pense qu'en ce moment les Roms de Zamoly n'ont pas leur place parmi les Hongrois : les animaux eux-mêmes se débarrassent de leurs parasites»; leurs maisons sont quelquefois brûlées, quelquefois rasées. Pour la première fois, en 2000, des intellectuels hongrois ont publié un texte par lequel ils exigeaient que les minorités disposent des mêmes droits que tout citoyen et que les agressions physiques et morales ne restent pas impunies. En Roumanie, en Slovaquie, en Tchéquie la situation semble pareille. Il fallait ce très bref récapitulatif pour en arriver à ce que subissent en France les Tsiganes roumains, qui sont obligés de vivre dans des campements (des sous-bidonvilles, si l'expression est plus explicite) indescriptibles de délabrement, de misère. A côté de Paris, à Choisy-le-Roi, Achères, Lieussaint-Moissy, Argenteuil (et en d'autres lieux), des hommes, des femmes, des enfants survivent. Quel autre mot utiliser, quand, par exemple à Achères, plus de 80 personnes ne disposent que d'un seul point d'eau alimenté par un tuyau d'arrosage (comment fait-on quand la température tombe sous zéro ?) Quand, dans ce même campement, l'électricité est absente et que des personnes, aujourd'hui en France, en 2002, des femmes, des hommes et des enfants doivent faire leurs besoins naturels dans la forêt à côté du campement ? Quand les ordures ménagères ne sont pas enlevées et quand des conteneurs débordant de détritus ne sont pas remplacés ? Combien sont-ils autour de la "Ville-lumière" à préférer cette situation sans espoir plutôt que d'envisager un retour dans leur pays d'origine où, tous en témoignent, la situation est pire ? Environ 1 500 ? Pouvons-nous ne pas dire notre indignation devant le spectacle de personnes reléguées au rang de bétail ? (à la SPA, chiens, chats, perroquets et poissons rouges sont mieux accueillis !) L'Europe et la France, en particulier, vont-elles encore longtemps fermer les yeux, ignorer le sort indigne - voire inhumain - réservé avant-hier, hier comme aujourd'hui au peuple rom ? Il faut redire que le génocide des Tsiganes par les nazis n'est pas reconnu par les pays de l'Union européenne, sauf par l'Allemagne depuis 1991. Combien de victimes ? 300 000 ? Plus ?
En langue romani, Samudaripen signifie «génocide». Un mot à introduire dans notre langue comme le mot Shoah. En outre, la France contrevient à ses propres lois lorsqu'elle n'empêche pas un maire ou un directeur d'école de refuser (quasi systématiquement) l'accès à un cursus scolaire normal pour les enfants roms. En octobre 1999, le gouvernement belge a expulsé 74 personnes tsiganes d'origine slovaque. Cette mesure a été qualifiée de «rafle organisée» par ceux qui s'opposaient à cette politique : les adultes avaient été invités à se rendre à la maison communale sous le prétexte de les aider à régulariser leurs situations, pendant que la police allait chercher les enfants dans les écoles. C'était la première fois qu'un pays européen procédait à une expulsion massive. Dans l'avion, des gendarmes ont eu la subtile initiative d'inscrire à l'encre noire indélébile un numéro sur l'avant-bras gauche de chacune des personnes, y compris les enfants. Des sanctions contre les responsables d'un tel comportement crapuleux ? Aucune. Les protestations, hélas, n'ont guère dépassé les frontières du pays. La Belgique a d'ailleurs été condamnée, ce 5 février, par la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. La question tsigane est plus que jamais européenne avec l'élargissement de l'Union. Il y a urgence. La négligence des gouvernements européens est criminelle à l'égard d'un peuple qui risque de disparaître d'une mort lente et silencieuse. La Commission européenne et les gouvernements, sous peine de se discréditer, de trahir la charte fondamentale, de retrouver un silence coupable digne des années noires du siècle dernier, se doivent d'intervenir auprès des gouvernements hongrois, roumain, tchèque et slovaque pour exiger une politique démocratique digne de ce nom. En 1943, dans le ghetto de Lodz, Reïzel Zychlinsky écrivait :
« Et les cieux étaient nus et vides
Tous les cieux
Dieu avait caché sa face.»
Soixante ans plus tard, pour les Roms d'Europe, les cieux sont toujours nus et vides. Le temps est peut-être venu pour les communautés juives d'Europe de se souvenir publiquement qu'à Treblinka, Chelmno, Birkenau, Majdanek, dans les ghettos de Varsovie ou de Lodz et dans d'autres camps en Hongrie, en Serbie, en Autriche ou en Allemagne les Roms ont subi une entreprise d'extermination comparable à celle menée contre les juifs. Il faut protéger le peuple rom, lui accorder une citoyenneté européenne, lui donner un statut, une réelle identité.
Georges Yoram Federmann est psychiatre, responsable du comité d'accueil des roms de Zamoly à Strasbourg. Pierre Mertens est écrivain. Véronique Nahoum Grappe est sociologue (EHESS). Jean-Marc Turine est producteur à France-Culture. Pierre Vidal-Naquet est historien»
Droits de reproduction et de diffusion réservés pour le texte © Le Monde 2002
Photo © Laurence Loutre-Barbier
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SANS NOUS ILS NE PEUVENT RIEN
" Sans vous, nous ne pouvons rien "
La Fondation Abbé Pierre lutte contre toutes les formes de mal-logement pour parvenir à des changements en profondeur, et porte secours aux personnes qui en sont victimes. Notre expertise reconnue sur l’état du mal-logement en France nous permet de sensibiliser l’opinion publique et d’interpeller sans cesse les pouvoirs publics en les contraignant à conduire une politique du logement qui n’exclue pas les plus fragiles.
Mais sans votre aide, tout cela est impossible ! C’est avec vous que nous pourrons dans les mois qui viennent multiplier nos interventions pour secourir les victimes du mal-logement au plus près des besoins. Votre solidarité et votre générosité sont ce que nous avons de plus précieux pour agir et poursuivre l’œuvre de notre fondateur, l’abbé Pierre.
Merci de votre don pour le soutien de nos actions.
Sincèrement,
Raymond Étienne
Président de la Fondation Abbé Pierrehttps://don.fondationabbepierre.org/
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VOILA MARTIN
La candidature d'Edouard Martin aux élections européennes est une bonne nouvelle, pour la démocratie, pour le monde ouvrier et pour le parti socialiste. Enfin une liste qui s'ouvre, au plus haut niveau, à une catégorie sociale souvent oubliée de la classe politique ! La gauche renoue ainsi avec une tradition un peu mise de côté ces dernières années : faire appel à des syndicalistes, se tourner vers les représentants du monde du travail. L'exemple d'Edouard Martin est à suivre, doit être multiplié. Aux élections municipales, il serait bon de faire monter des militants syndicaux sur nos listes et je pense bien sûr à Antibes .
Les critiques qui ont été émises à cette occasion, souvent violentes, sont minables et misérables. Un citoyen, y compris un syndicaliste, a le droit de se présenter à une élection. On devrait s'en réjouir au lieu de le déplorer. Il n'y a pas confusion des genres, puisque Martin a remis son mandat de représentant de la CFDT au comité d'entreprise d'ArcelorMittal. L'homme ne se contredit pas : il a toujours été de sensibilité socialiste, sans appartenir au PS.
Sa virulence dans l'affaire de Florange, c'est le ton coutumier de tout leader syndical, quand il défend les siens, quand il exerce son mandat, y compris en critiquant lorsqu'il le faut les décisions d'un gouvernement de gauche. Maintenant, Edouard Martin est passé à autre chose, la politique active, et c'est éminemment respectable. Bravo pour tous ces combats, distincts mais semblablement progressistes. Dans le syndicalisme comme dans la politique, Edouard Martin est un homme libre. -
MICHELLE BACHELET PRESIDENTE
Chili : la socialiste Michelle Bachelet remporte la présidentielle :
C'est Mélenchon qui va être contrarié
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QUI MANIPULE QUI ?
Dans son blog, Jean-Luc Mélenchon a déclaré :
« La prostate d’un candidat socialiste, le père naturel d’une députée, les manipulations des photographes de balcon… Jusqu’où ira la malveillance voyeuriste du système médiatique, jusqu’où ira le gout de créer du sensationnel à n’importe quel prix ?
Cette volonté d’humilier l’action politique signale une dérive grave d’une caste déjà condamnée par l’évolution des techniques et le mépris du public.
Celui-ci achète de moins en moins les journaux et classe les médiacrates plus bas encore que les hommes politiques que ces derniers violentent sans cesse.
Il est temps de se ressaisir ! »Il a parfaitement raison . Il n’empêche que quand j’ai vu ce communiqué j’ai failli bondir.J’ai failli bondir parce qu’il parle de manipulations du photographe suite à l’épisode de dimanche dernier. Or, ce sont bien Jean-Luc Mélenchon et TF1 qui ont provoqué une manipulation par cette mise en scène grotesque… qui n’est qu’une mise en scène qui a été rendue ridicule que par des chiffres de participants à une manifestation qui sont visiblement multipliés par dix ou quinze.C’est Jean-Luc Mélenchon lui-même qui se transforme en personnage de foire par ses outrances répétées, encore maintenant puisque la polémique continue alors qu’il aurait du l’éteindre. Le tout en vantant TF1 et en disant aux journaux ce qu’ils devraient faire.N’allez pas croire que je lance une énième charge contre Jean-Luc Mélenchon pour le plaisir, comme je sais le faire parfois pour en exciter quelques uns mais là le personnage me fatigue.Je m’inquiète simplement de la crédibilité générale de la classe politique, comme Jean-Luc Mélenchon mais, lui, il ne semble pas se rendre compte qu’il rentre parfaitement dans le cirque, sous les yeux amusés du public qui va finir par se rendre compte qu’il ne vise qu’une place au parlement Européen et, peut-être, connaître une nouvelle heure de gloire.Méluche critiquant les médias qu’il utilise et des politicards qui font n’importe quoi.C’est un peu comme si Bernard Tapie militait contre la fraude fiscale …
Cela étant, la presse écrite doit se ressaisir. Sinon, elle va crever. Mais ce n’est ni mon problème, ni celui du Parti de Gauche. -
LES DERNIERS COMBATTANTS
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A VOS CALCULETTES
Deux étudiants de l’Université de Sheffield en Grande-Bretagne, Nicole Wrightham et Alex Craig mis au point trois formules mathématiques permettant de trouver le juste équilibre entre la quantité de décorations nécessaires et la taille de l’arbre.
Pour déterminer le nombre de boules nécessaires, il suffit de diviser par 20 la racine carrée de 17, puis de multiplier le résultat par la taille du sapin en centimètres.
Pour connaître la longueur idéale des guirlandes électriques, il faut multiplier π par la taille du sapin. Concernant les guirlandes ordinaires, il faut multiplier π par 13, diviser le résultat par 8 et ensuite multiplier par la hauteur de l’arbre.
Pour savoir quelle taille d’étoile convient le mieux pour le haut de votre sapin, il suffit de diviser la taille de l’arbre par 10.
Nombre de boules = ( √17 x Hauteur de l'arbre ) / 20
Longueur de guirlandes = ( 13 x Pi x Hauteur de l'arbre ) / 8
Longueur de guirlandes électriques = Pi x Hauteur de l'arbre
Hauteur de l'étoile ou fée ( en cm ) = Hauteur de l'arbre / 10
Un arbre de 180 cm nécessitera 37 boules, 919 cm de guirlandes, 565 cm de guirlandes lumineuse et une étoile de 18 cm. -
UNE BONNE NOUVELLE
Les chiffres du chômage publiés ce jour montre une baisse pour la catégorie A, celle des chômeurs sans aucune activité.
C'est une bonne nouvelle, et le gouvernement en profite logiquement pour communiquer sur ses bons choix politiques. Nous le disons depuis très longtemps, un résultat dans ce domaine ne peut se mesurer sur un seul mois. François Hollande a annoncé une inversion de la courbe pour la fin de l'année 2013. La prudence dont il fait preuve ce soir (il parle d'un combat de longue haleine) montre qu'il a bien conscience d'un fait. Une courbe se construit avec plusieurs points, et plus ils sont nombreux, plus la courbe prend un sens. Attendons donc un trimestre au minimum avant de se monter trop optimiste pour la suite, en sachant que la situation économique ne s'annonce pas brillante pour 2014.
Voici les chiffres officiels .
En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A diminue de 0,6 % par rapport à fin septembre 2013 (+ 6,0 % sur un an)En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,8 % par rapport à fin septembre 2013 (+ 6,8 % en un an).