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AZURCOM - Page 31

  • HAIR C'EST ENCORE DEPENDRE

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    « C’est pour qui la banane ? C’est pour la guenon ! »... Peut-être un jour, quand ils auront grandi, les enfants qui ont crié cet infâme slogan au passage de Christiane Taubira à Angers le 25 octobre dernier liront le petit livre qu’il a inspiré à la Garde des Sceaux : « Paroles de liberté ».

    Peut-être ces enfants emmenés par leurs parents à un rassemblement de la Manif pour tous réaliseront-ils alors à quel point ils ont pu faire du mal, et surtout, à quel point ils s’inscrivaient dans un phénomène ancien qui empoisonne la vie des hommes : le racisme.

    On peut rêver...

    La « banane » d’Angers, le 25 octobre 2013

    Christiane Taubira ne passe pas 138 pages à parler de cet incident en particulier, ni même de la candidate du FN qui l’avait comparée à un singe, ni même encore à la une de Minute dans la même veine quelques jours plus tard.

    Tout au plus dit-elle de la « pauvre petite fille » que l’on voit joyeusement sautiller sur la vidéo d’Angers :

    « Que sera-t-elle préparée à comprendre du monde, et donc à comprendre d’elle-même, si des adultes, dont ses parents, parasitent encore longtemps l’innocence de son âge et y assèchent ces trésors de curiosité, de gourmandise pour l’autre, de goût pour l’inconnu qui, communément, l’habitent ? »

    « Haïr, c’est encore dépendre »

    La Garde des Sceaux inscrit plutôt cette série d’événements de l’automne dans son parcours personnel, et dans l’histoire plus vaste de la lutte contre le racisme. Elle en fait une arme de combat au lieu de s’en plaindre, plaçant en exergue une magnifique citation d’Aimé Césaire :

    « Haïr, c’est encore dépendre ».

    La native de Guyane a connu le racisme ordinaire à l’école, à l’université en métropole, dans la recherche d’appartements ou de petits boulots d’étudiante que seule la couleur de la peau distinguait des autres.

    Elle l’a reconnu lorsque, devenue femme politique, elle est reléguée au statut de « candidate des minorités » quand elle se présente à la Présidentielle de 2002, ou quand elle est invitée sur les plateaux de télévision en 2005, lors des émeutes de banlieue, « du seul fait de ma couleur », alors qu’elle n’a aucune expertise particulière.

    Elle l’a reconnu encore dans le célèbre discours de Dakar de Nicolas Sarkozy (et surtout d’Henri Guaino) en 2007 -« l’homme africain n’est pas entré dans l’histoire“-, et encore deux ans plus tard dans son tristement célèbre discous de Grenoble sur les Roms.

    ‘Le paradoxe est que je suis persuadée que ce président d’alors n’est pas raciste. Rien dans ses propos personnels ni dans son attitude n’autorise à le penser. Pourtant, il va produire ou au moins émettre une parole publique qui valide le rejet, l’exclusion sur les mêmes mécanismes que le racisme : un jugement global, une perception essentialiste de l’homme -l’homme africain, les Roms-, une négation de l’individu, un renvoi à l’origine et à l’appartenance, un enfermement dans une catégorie conceptuelle ou ethnique, une assignation identitaire, toutes sentences qui, subséquemment, homologuent tous les clichés du seul fait de l’apparence’.

    Une description, qui, soit dit en passant, s’appliquent également aux propos de son collègue du gouvernement Manuel Valls sur les Roms au moment de l’affaire Léonarda l’an dernier. Mais ça, elle ne le dira pas, même si, sans doute, elle n’en pensa pas moins sur le coup.

    ‘Voilà pourquoi l’objet demeure le racisme et son éviction, à défaut de son impossible éradication ; mais le sujet, ce n’est plus moi. Le sujet, c’est tous ces sujets de droit, citoyens contestés dans leur appartenance ou soupçonnés d’appartenances déloyales, qu’il fait rétablir dans leurs droits et dans la plénitude de la citoyenneté. Ce sont eux qui sont exposés à des risques réels, eux qui peuvent se laisser happer par la désespérance ou les tentations nihilistes’.

    ‘Le nègre est une fiction éruptive et explosive’

    Le propos de Christiane Taubira va plus loin en effet que les attaques racistes dont elle a fait l’objet. Elle puise dans l’histoire, dans l’analyse de Frantz Fanon, le psychiatre antillais devenu militant anti-colonial en Algérie, ou d’Achille Mbembe, l’intellectuel camerounais qui vient de publier une ‘Critique de la raison nègre’ (La Découverte, 2013).

    Et avec eux, elle écrit :

    ‘Le nègre est une fiction éruptive et explosive, dont l’invention a produit de séculaires désintégrations et d’immémoriales convulsions’.

    Elle appelle en particulier à reprendre à l’extrême-droite le concept de ‘Nation’ qui, ‘à ses origines et dans ses intentions, est bel et bien une communauté de destin forgée par des citoyens qui se dotent d’institutions afin de rendre possible la vie civile. Elle postule l’égalité entre les citoyens et entreprend ainsi ce que la République explicitera bientôt’.

    ‘La Nation n’a donc vraiment rien à faire dans la besace des obscurantistes, des nostalgiques d’un temps morne et cacochyme qui n’a jamais eu d’existence que dans des esprits épouvantés par la vie qui va et s’acharne, avec délectation, à esquiver le lasso des ombrageux’.

    Elle appelle aussi à réhabiliter l’Europe, ‘contre elle et malgré elle’...

    Et, faisant écho indirectement à l’affaire Dieudonné et à ses soubresauts, la Garde des Sceaux appelle à croire en la France,

    ‘à un moment où, plus encore que par les difficultés économiques, la société française est travaillée par le doute existentiel, par une incertitude sur ses potentialités créatrices, par une incompréhension de son entour, par une oppressante irrésolution quant à son avenir, chacun doit entendre qu’il ne peut se réfugier dans n’importe quelle anse, certaines baies son envasées’...

    Un livre de combat, donc, pour une France qui resterait fidèle au serment du Jeu de paume du 20 juin 1789 quelle rappelle en conclusion :

    • ‘à la nation sans nationalisme ;
    • à l’Identité nationale sans xenophobie ;
    • à l’Individuation sans égoïsmes ;
    • à la République sans rigorismes ;
    • à la laïcité sans laïcisme’.

    A faire lire assurément à la gamine d’Angers, mais aussi à tous ceux qui doutent et qui errent dans les coins obscurs de la pensée politique. Et même à ceux qui ne doutent pas, mais n’ont plus toujours les ressorts suffisants pour dire ‘non’ à voix haute lorsqu’une ministre de la République est victime d’un racisme toujours aussi prégnant.

    MERCI RIVERAINS RUE89!
  • SIGNER

    Le président du MEDEF, l'UPA et la CGPME: Non à la suppression du régime d'indemnisation des intérimaires: annexe IV

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    Un de mes amis serveur  et intérimaire voit ses droits remis en cause dans le cadre de la renégociation Unedic. Avec ses collègues dans le même cas, ils  se battent pour défendre leurs droits. En effet, contrairement aux intermittents du spectacle qui sont fédérés et qui de ce fait vont certainement sauver leurs acquis, les serveurs intérimaires sont isolés  et sans moyens.

     Ils viennent donc de créer une page facebook ainsi qu'une pétition qu'ils comptent remettre au patronat avant la date butoir du 13/03, jour de cette renégociation qui concerne tous les intérimaires quel que soit leur secteur d'activité.

     
    Amis lecteurs si vous  pouviez  signer et diffuser cette pétition, cela serait fort utile pour faire valoir les droits de cette profession.

     

    En vous remerciant par avance,

     

     

    Le 13/03/2014, le patronat va proposer la suppression de l'annexe IV qui régit l'indemnisation des intérimaires, ce qui aura pour conséquence d'aligner leurs droits sur ceux du régime général, leur faisant perdre une partie de leurs ressources et les plongeant un peu plus dans la précarité.
    On reproche aux intérimaires de pouvoir cumuler sans limite allocation chômage et salaire alors que ce cumul est plafonné pour les autres salariés. Ce qui laisse penser qu'un intérimaire touche le salaire de ses missions plus la totalité de ses indemnités ce qui est totalement faux: les jours travaillés sont déduits de son indemnisation et reportés.
    Le Medef avance que maintenant les intérimaires peuvent bénéficier d'un CDI. Totalement faux la-aussi, en particulier pour les salariés de la restauration: ceux-ci travaillent au coup par coup sur des manifestations tels que congrès, mariage, événements divers, où ils sont employés journalièrement pour des missions qui ne durent que quelques heures. Aucun employeur utilisant leurs services, en particulier les traiteurs, ne peut embaucher à l'année ni même en CDD d'un mois 20, 40 voir 100 personnes (sur de gros congrès par exemple) alors qu'il n'a du travail à proposer qu'une journée! Et il n'y a malheureusement pas assez d'activité pour permettre aux intérimaires de ce secteur de vivre décemment de leurs missions sans une aide de l'assurance chômage. Et que deviendra le secteur de l'événementiel s'il ne trouve plus de personnel? Tous les traiteurs, hôtels, restaurants, palais des congrès qui font appel à des centaines de serveurs, cuisiniers, femmes de chambre, hôtesses...pour des manifestations comme le Festival du Film à Cannes ou Deauville, Mipim, Mipcom, les manifestations sportives, etc...
    On oublie aussi de dire qu'il est extrêmement difficile voir impossible pour un intérimaire d'obtenir un prêt, voir une location sans garant, et que si grâce aux allocations chômage, il peut arriver à boucler ses fins de mois, ce n'est pas en le plongeant un peu plus dans la précarité que l'on va redresser les finances de la France.
    Je demande au Medef, à l'upa et à la cgpme de retirer de leur projet l'alignement de l'annexe IV sur celui du règlement général.

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Le_president_du_MEDEF_lUPA_et_la_CGPME_Non_a_la_suppression_du_regime_dindemnisation_des_interimaires_annexe_IV/?copy

  • UMP:MDR

    Alors que l'on apprend que Jean-François Copé va porter plainte contre Lionel Tardy, ce qui est déjà à plier de rire (qu'ils portent plainte entre eux...), je ne peux m'empêcher de penser avec aucune émotion particulière aux sympathisants UMP qui ont versé, à défaut d'une larme, quelques deniers pour le Sarkothon, parce que les dépenses de campagne avaient dépassé les plafonds autorisés.

     
    S'il n'y avait pas eu une sur-facturation par les copains de Jeff, d'après la rumeur, les plafonds n'auraient pas été dépassés.
     
    C'est à mourir de rire.
     
    Pour les bonnes œuvres, amis, donnez disait ma grand mère.
     
     
  • L'AFFICHE ROUGE

    Le 21 février 1944, vingt-deux combattants FTP-MOI sont fusillés au Mont Valérien, Olga Bancic, la seule femme du procès des vingt-trois, est décapitée le 10 mai de la même année en Allemagne. Joseph Epstein, arrêté en même temps que Missak Manouchian, sera fusillé après avoir été longuement torturé, le 11 avril 1944.

     

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    Il y a soixante-dix ans, une affiche est placardée sur les murs de Paris et dans les villes de France stigmatisant la Résistance avec le souci esthétique de présenter dix visages d’étrangers au service de « l’armée du crime », une bande de criminels à la solde de Moscou. Il s’agit de dénoncer avec éloquence le complot judéo-bolchevique. Cette mise en scène propagandiste très soignée, tant par sa composition que par les arguments qui sont retenus, se veut pédagogique, elle interpelle le passant, l’invite à cautionner l’entreprise mensongère, sans qu’aucun recul ne puisse édulcorer sa perception, le jugement est définitif : ladite résistance est le fait de hordes cosmopolites qu’il s’agit de réprimer, d’anéantir. Mensonge et abjection sont des pratiques courantes chez les nazis et leurs amis collaborateurs français, le perfectionnement de l’ignominie et de ce qu’il y a d’humainement vil fut une discipline que la Gestapo et la police française ont su parachever.

     

    Cette affiche de couleur rouge est bien plus qu’un simple avis de condamnation, d’exécution, elle est une tache de sang, mais de quel sang s’agit-il ? Dix visages d’hommes manifestement torturés, dix photographies figeant définitivement des suppliciés dans des cercles ; images saisies à la prison de Fresnes quelques heures avant l’exécution. À cela, s’ajoutent des photos représentant un dépôt d’armes, un déraillement de train, un corps criblé de balles. De toute évidence, il doit être admis que seuls le crime et la barbarie animent ces terroristes que nous ne tarderons pas à identifier comme étant les martyrs fusillés de l’Affiche rouge, les vingt-trois dudit « groupe Manouchian », ainsi qu’il fut nommé après la guerre.

     

    L’identification de l’Affiche rouge, comme singularité de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, nous impose de reconnaître comme événement tout aussi singulier la permanence de son empreinte dans l’imaginaire collectif, nous invite aussi à nous départir de toute mystification alimentant la légende. Cette identification est contrainte doublement, il y a le moment de son apparition sur les murs des villes en 1944, sa détermination purement propagandiste, et le moment de son intégration à l’histoire de la Résistance, intégration qui révèle la singularité dont nous voulons parler, à savoir, la dimension du combat émancipateur mené par ces combattants et qui dépasse de loin un simple acte de résistance, partant de là, nous ne minimisons aucunement « l’acte de résistance ». Si dans un premier temps l’accent est mis sur le cosmopolitisme de ces individus au service des agents juifs de Moscou, le déterminant judéo-bolchevisme, nous devons aussi nous saisir de la traduction qui est faite de l’événement « Affiche rouge » au lendemain de la Libération, précisément dans l’histoire de la Résistance et de sa singularité, la Résistance communiste. Force est de constater qu’il y eut une volonté politique de formater la Résistance en vertu de critères politiciens, à savoir la réconciliation nationale pour le moins mise à mal pendant les années d’épuration ; c’est avec et par le général de Gaulle que la Résistance est reconnue et glorifiée. Dans cette période de confusion mais aussi de réconciliation nationale, de reconstruction de l’identité républicaine, le parti communiste français, le « parti des fusillés » ainsi qu’il se définit encore aujourd’hui, va donner une idée tout autre de ce que fut la Résistance et précisément du rôle des étrangers dans cette Résistance ; la Résistance doit être à tout prix française. Il nous paraît important de souligner ce fait, en même temps que l’on tait, le taire évite de le nier, le rôle déterminant des étrangers combattant dans les maquis et les villes, on oblitère cette séquence historique de sa dimension internationaliste et précisément l’on tait la volonté révolutionnaire qui animait bon nombre de ces combattants pour certains anciens de la guerre d’Espagne, pour d’autres militants communistes dans les pays d’Europe de l’Est.

     

    Qu’est-ce que commémoration et reconnaissance ? En 1955, Louis Aragon écrit un magnifique poème Strophes pour se souvenir figurant dans le recueil intitulé Le Roman inachevé. Cela coïncide avec l’inauguration d’une rue parisienne qui portera le nom « Groupe-Manouchian » dans le XXe arrondissement. Le temps des commémorations, du souvenir est désormais à l’ordre du jour. La Résistance dans sa singularité étrangère est admise, voire reconnue mais vidée de sa détermination, de son épaisseur internationaliste. Elle est entièrement circonscrite à ce que les institutions de la République autorisent en termes d’interprétation pour une mémoire respectueuse parfois même religieuse, c’est-à-dire rien de plus qu’une « indignation » devant l’horreur subie par les combattants eux-mêmes en ces sombres années, tortures et exécutions massives, tout cela teinté de vertu « droit de l’hommiste » pour rasséréner ce qu’il reste de conscience. Le rôle du parti communiste est tout à fait remarquable de cette discipline d’omerta et l’indignation lui profite, elle permet de maintenir une sorte de consensus autour de l’histoire de cette période de guerre impérialiste. Pour illustrer notre propos, celui-là alors que tant d’autres pourraient être évoqués, rien de moins que cette parution : Lettres de fusillés publiée par les Éditions Sociales en 1970 avec une préface de Jacques Duclos. Pas une seule fois des combattants de la MOI sont identifiés comme tels, au demeurant seul Missak Manouchian, qui devient Michel Manouchian pour Jacques Duclos, est cité et c’est en page 117 de l’ouvrage que l’on peut lire la lettre qu’il adressa à sa femme Mélinée avant d’être fusillé, lettre amputée d’un passage sans que l’on puisse le justifier par le manque de place.

     

    Lorsque les capitulations d’une époque deviennent les seuls principes et que l’humanité toute entière sombre dans la barbarie, il est plus que nécessaire de réexaminer ce qui, dans l’histoire touche à l’universel produit par l’éveil des révolutions, la dynamique d’émancipation.

     

    Faisons de l’Affiche rouge, de ce qui la produit négativement, une histoire politique. Considérons-la en dehors de la geste commémorative. Qu’est ce lieu « Affiche rouge » en ces temps d’effondrement de la conscience politique ? Qu’est-ce qui est constitutif de cet héritage mémoriel débarrassé de sa dimension émotionnelle ? Posant ces questions, nous pouvons prétendre à une continuité identifiable, nous réapproprier un sens retenu par le gouvernement chronologique de l’histoire, nous pouvons nommer une singularité en tant qu’elle est la condition même de son postulat et qu’elle se réalise dans la conscience. Nous avons déterminé l’Affiche rouge comme étant un lieu, une permanence, dont la multiplicité loin de se soustraire à la mémoire, nous réinvite à son sens premier, à ce qui l’a produit, le combat pour l’émancipation. Le lieu « Affiche rouge » est ce que nous avons défini en termes de proximité, dès lors la trace mémorielle, suffisante pour qui commémore, s’instruit d’un plus dans une autre pratique où mémoire et universalité concentrent le lieu, là où il est défini comme expérience en devenir. Le lieu « Affiche rouge » est donc évolutif, il ne se laisse pas contraindre, il est, au moment de l’identification de la possibilité historique, dynamique de transformation, il se révèle par là même dans son épaisseur révolutionnaire.

     

    Le 21 février 1944, date en devenir de l’Affiche rouge, est un événement dont le lieu « Affiche rouge » se présente à l’universalité des possibles de l’émancipation .

     

    Le 21 février 2014

    Patrice Corbin

     

  • LES MEILLEURS SONT SOCIALISTES

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    Les meilleurs maires sont socialistes. Ce n'est pas Harlem Désir qui le dit pour encourager les électeurs indécis à venir voter pour les candidats socialistes les 23 et 30 mars prochain, mais c'est l'Express, repris par le Figaro ! Sur les 10 premiers maires du classement, 8 sont socialistes, les deux autres sont Alain Juppé (à la 1ère place du classement) et le maire du Havre (10ème du classement). Ce classement a été réalisé en classant les maires des 34 plus grandes villes de France sur 9 critères : rayonnement personnel, culture, développement durable, transports urbains, urbanisme, fiscalité, développement économique, sécurité et solidarité.
     
    Au final, on obtient le top10 suivant :
    1. Alain Juppé (Bordeaux)
    2. Gérard Collomb (Lyon)
    3. Martine Aubry (Lille)
    4. Roland Ries (Strasbourg)
    5. Michel Destot (Grenoble)
    6. Patrick Rimbert (Nantes)
    7. Bertrand Delanoë (Paris)
    8. Pierre Cohen (Toulouse)
    9. Jean-Louis Fousseret (Besançon)
    10. Edouard Philippe (Le Havre).
    En regardant les classements par thématique, les sympathisants de droite seront peut être surpris de voir sur le podium de la thématique "sécurité" accaparé par des maires socialistes. Sur les 5 premiers de la thématique, seul Alain Juppé représente la droite à la 5ème place, derrière les maires de Limoges, Dijon, Angers et Saint-Etienne. Pas de trace de Christian Estrosi, le maire vidéo-surveillant de Nice dans les premières places du classement sécuritaire mais on retrouve à la 2ème place François Rebsamen, souvent pressenti pour obtenir un jour le portefeuille de ministre de l'Intérieur.
     
    Ce classement des maires des 34 premières villes françaises est encourageant pour les élections à venir quand on sait que sur les 8 socialistes du top 10, 5 sont candidats à leur succession. Pour les autres communes, quelle que soit leur taille, seul la conclusion de cette enquête est à retenir, les meilleures maires sont socialistes. Souvenons-nous en les 23 et 30 mars prochain !
     
    Alors, c’est très simple: Votez à Gauche! (même si vous êtes de droite..), et à Antibes votez Michele Muratore
  • NDDL MDR

    D'apres Twitter, la manifestation à Nantes a été violante de la faute des méchantes forces de l'ordre (ou de l'Erdre) qui tirent d'affreuses lacrymos sur des braves gens qui veulent gentiment incendier d'affreux engins de chantier et tout casser sur leur passage .


    Nous sommes donc dans une dictature fasciste. Les manifestants n'ont pas le droit de brûler une pelleteuse. Au moins, en Ukraine, c'est autorisé.
  • FRANCOIS HOLLANDE :STOP BASHING

    Dans trois mois François Hollande va fêter son 2ème anniversaire à l’Elysée. Sa côte de popularité est au plus bas et il semble difficile de penser la voir baisser encore plus. Depuis 2 ans, l’opposition de droite fait son boulot et tire à boulets rouges sur l’action gouvernementale, quitte à se dédire… Le précédent gouvernement met en place les portiques écotaxe ? Les mêmes soutiendront les Bonnets Rouges dans leur combat contre les portiques. Le précédent gouvernement redéfinit les attributions de l’Education Nationale en précisant dans la loi que le ministre « contribue à la définition et à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations ». Dans ce cadre, l’UMP écrit en 2011 dans sa définition du pacte républicain qu’ « il faut aider les filles et les garçons à percevoir positivement leur genre et celui du sexe opposé ». Deux ans et demi plus tard, d’anciens ministres comme Bruno Lemaire annonce que l’école primaire n’est là que pour apprendre à lire, écrire et compter et que le reste n’est que du ressort des parents… De la même façon Rachida Dati n’hésite pas à critiquer publiquement Christiane Taubira pour une application d’une loi judiciaire mise en place en 2009 par elle-même.

    Si seule l’opposition de droite se ridiculisait en revenant sur ses propres lois, François Hollande serait bien plus haut dans les sondages. Mais il manque une union à gauche. On s’attendait à voir un Jean-Luc Mélenchon donner de la voix. Il le faisait déjà durant le campagne présidentielle contre le candidat Hollande, il continue sur le même registre après l’élection. En tapant de manière irréfléchie contre la politique de François Hollande, il ne fait pas le jeu de sa formation politique mais pousse les Français à se dire que la gauche au pouvoir est un échec.

    On s’attendait un peu moins à voir une minorité de membres influents du Parti Socialiste se joindre au flot de critiques ambiantes. Bien sur qu’ils ont en partie raison et que d’autres politiques sont possibles. Mais en critiquant ouvertement le gouvernement, eux aussi font le jeu de l’opposition. Surtout que cette opposition de principe ne respecte en rien le choix des Français qui furent plus de 3 millions à venir voter lors de la primaire citoyenne et faire ressortir assez largement François Hollande (et non l’aile gauche du PS). Ils ne respectent pas non plus le choix des militants socialistes qui ne furent que 13 % à voter pour la motion portée par l’aile gauche du PS.

    Avec toutes ces critiques venant de partout, on en oublie que le gouvernement a à son actif de belles réalisations. Commençons pas la réalisation la moins remarquée, la politique d’immigration de Manuel Valls. Depuis 2012, le ministre de l’Intérieur a abolit la circulaire Guéant qui empêchait les étudiants étrangers qui obtenaient un diplôme en France d’entrer dans la vie active dans ce pays. Il a également respecté la promesse électorale de François Hollande en assouplissant les critères de naturalisation, résultats, en 2013 les indicateurs sont à la hausse (+ 6 % de visas étudiants ; + 13 % de naturalisations).

    Autre grand marqueur socialiste, l’action de Michel Sapin au Ministère du Travail où il réalise un boulot monstre pour redonner un sens au dialogue social. Depuis 2 ans, aucun projet de loi impactant le monde du travail n’est réalisé sans un accord avec les partenaires sociaux. On est loin du mépris sarkoziste envers ces mêmes syndicats.

    Dernier exemple, la lutte contre le chômage. Bien sur la courbe générale du chômage n’a pas pu être inversée avant la fin de l’année 2013 même si elle a vu sa première baisse depuis avril 2011. En revanche il y a moins de chômeurs de moins de 25 ans en décembre 2013 qu’il y en avait en janvier 2013.

    Il est l’heure de se ressaisir. Après 10 années de critiques de gouvernements de droite, la gauche et surtout le PS doit savoir arrêter sa critique à tout va pour insister sur les réussites du gouvernement. La côte de popularité du président de la République et surtout les succès aux futures échéances électorales sont en jeu. Il est temps d’arrêter le bashing gouvernemental. Le gouvernement aura besoin de soutiens pour faire passer la future réforme pénale, pour continuer sa campagne pour plus de créations d’emplois, pour continuer le redressement du pays.

     

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    Cyril Marcant

  • ETAT D'URGENCE DE MARIO SUARES

    « L’austérité conduit l’Europe vers la dictature », déclare l’ancien Président socialiste portugais Mario Soares, « la révolution est inévitable en Europe »

     par Gérard Filoche

     
     

    « État d’urgence » du Portugal à l’Europe, de Mario Soares

    Mario Soares, 88 ans, ex- premier ministre, (1976-78 et 1983-1985) et ancien président socialiste de la République portugaise (1986 à 1996) , vient de publier aux Éditions de la différence un petit livre de 140 pages qui devrait faire événement par la vigueur de sa dénonciation de « l’austérité libérale qui conduit l’Europe à la dictature ».

    Politique d’austérité criminelle

    « La crise de la zone euro – provoquées par l’idéologie néolibérale et par la politique d’austérité imposée principalement par l’Allemagne de la chancelière Merkel – a mené le Portugal et presque tous les autres pays de la monnaie unique à la ruine ».

    « Il faut en finir avec cette crise maintenant », reprend Mario Soares avec le prix Nobel Paul Krugman.« Il faut réduire drastiquement cette « maudite » politique d’austérité (qu’il qualifie même de « criminelle » – p.97) pour faire reculer la récession dans les pays en proie aux marchés spéculatifs et faire baisser le fléau du chômage. »

    « Le Portugal vit ses pires moments depuis 1974 » s’exclame Mario Soares qui demande carrément au Parti socialiste de ne pas « rester entre deux » et de voter avec le PCP la condamnation du gouvernement de droite PDS CDS-PP de Pedro Passos Coelho. « Il est en train de tuer le pays, à cause de sa politique néolibérale qui exige la stabilité et le paiement à la troïka (formée par le FMI, la BCE, et la commission européenne), elle-même vassale des marchés qui ne pensent qu’à gagner de l’argent. »

    Dette : « nous ne paierons pas »

    « On nous oblige à payer des intérêts exorbitants en échange de leur prêt. Je suis partisan de la méthode de l’Argentine et du Brésil qui, lorsqu’ils se sont trouvés dans cette situation, ont dit : “nous ne paierons pas”. Il n’ont pas payé et personne n’est mort, bien au contraire ».

    Paralysé, le gouvernement de droite a dû reculer, et s’embourbe. Et en attendant il enfonce le pays dans la misère, proposant de supprimer 208 000 emplois en 2014, avec les plus grandes coupes jamais réalisées dans les dépenses sociales… Comme partout la droite imbécile veut vendre, ici la TAP (transports aériens portugais) et les CTT (Correios de Portugal, créée en 1520) qui dégagent pourtant 74 millions d’euros de bénéfice, et veut fermer 200 bureaux de Poste. Mais quand ils ont voulu, sur ordre de la Commisssion européenne, baisser les cotisations sociales patronales de 22,5 à 18, 5 % et hausser les cotisations salariales de 11,5 % à 18,5 %, il y a eu 1,5 million de manifestants en mars 2013 (l’équivalent de 11 millions en France) et le sale projet a été annulé.

    Unité de toute la gauche

    Mario Soares pousse le PS à son congrès de Santa Maria da Feira à « donner un nouveau souffle à la gauche » (contre l’austérité, pour le plein emploi, et l’État social) par un dialogue avec le Bloc et le PCP lui-même, et les syndicats UGT et CGTP. Il s’est fait acteur pour que les alliances entre ces forces de gauche progressent. Il appelle le nouveau leader du PS, Antonio José Seguro, à pousser les feux en ce sens ; ce serait le premier gouvernement de coalition de toute la gauche au Portugal surmontant les divisions des années révolutionnaires de 1974-76.

    En septembre 2012 et mars 2013, le refus des mesures de la troïka, a donné d’énormes mobilisations de masse sans précédent depuis la révolution des Œillets. Elles poussèrent aux « rencontres de toute la gauche » : le 30 mai 2013 dans un grand amphithéâtre de l’Université de Lisbonne, archi-bondé, devant 2300 personnes, PS, PS PCP, Bloc de gauche, ont engagé la voie pour « libérer le Portugal de l’austérité ». Et, de fait, le Portugal est le pays le plus mobilisé d’Europe.

    Révolution au Portugal et en Europe : inévitable

    Mario Soares, appelle au départ de ce gouvernement qui détruit l’État social et la démocratie : « J’espère que le jour de son départ pour notre bien à tous, est proche et que retentira une explosion de joie pacifique semblable à celle de la révolution des Œillets ».

    « Un jour viendra – plutôt proche que lointain – où tout changera dans la politique, dans les finances et surtout dans l’éthique, pour le bien du Portugal et des Portugais. Parce que c’est toute l’Europe qui est en crise et qu’elle ne va pas se laisser entrainer dans le gouffre ».

    « il est aujourd’hui prouvé que l’austérité ne profite qu’aux marchés spéculatifs et à ceux qui les commandent. Mais elle ravage les États et les peuples. Et pas seulement les États dits périphériques ou du sud, comme on l’a prétendu un peu vite. Voyez la Hollande, la France et l’Allemagne. »

    Soares serait à la gauche socialiste aujourd’hui en France : « Le dilemme est simple : ou on lutte contre le chômage, la pauvreté généralisée, la récession et on garantit l’état social, dans tous ses aspects, tant qu’il est encore temps, ou l’Union européenne sombre dans le chaos. » (p.93)

    Il rappelle les souvenirs du 25 avril 1974, il y a 40 ans et de Grandola Vila Morena la chanson de la révolution qui est a nouveau entonnée partout. « Quant à une révolution (pacifique !) en Europe, pour mettre un terme à la crise, elle arrivera en son temps. C’est inévitable. J’espère que le Portugal y contribuera par son exemple. »

  • LE SPORT FEMININ VEUT CREVER L ECRAN

    Le sport féminin veut crever l’écran

    Le sport féminin veut crever l’écran

    Après le succès des 24 heures du sport feminin, nous vous demandons de continuer la mobilisation pour que le sport feminin ait toute sa place dans les grands medias.

    Pour que le sport féminin soit plus visible dans les médias, Signez et diffusez la pétition : Le sport féminin veut crever l’écran

    Le sport féminin veut crever l'écran: Une pétition lancée par des sportives : MARION BARTOLI, Christine ARRON, Céline DUMERC, Nelson MONFORT, Barbara LAVERROUX, Béatrice BARBUSSE, Pauline GARIN........ pour que le sport féminin soit diffusé autant que le sport masculin dans les médias.

    Signez et diffusez massivement cette pétition http://sportfeminin.wesign.it/fr

     

  • FAWORKI

    Bugnes du carnaval

    Ingrédients

    300 gr de farine
    5 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
    1 œuf, plus 5 jaunes d’œufs
    1 cuillère à soupe de spirytus (ou autre alcool aromatisé p.ex. rhum)
    pincée de sel
    huile pour la friture
    sucre glace pour saupoudrer

    Préparation

    Première variante

    Mélanger les ingrédients et travailler cette préparation pour obtenir une pâte lisse.
    Etendre la pâte au rouleau sur un plan de travail fariné.
    Découper la pâte en rectangles et au centre de chaque morceau faire une fente y glisser une extrémité de la pâte. Cela formera une sorte de nœud.
    Faire chauffer de l’huile, faire dorer les faworki de deux côtés et ensuite déposer sur un papier absorbant la graisse.

    Deuxième variante ( à l’ancienne )

    Travailler 5 jaunes d’œufs avec 2 cuillères de beurre, 1 cuillère de sucre et 1 cuillère de spirytus afin d’obtenir une pâte homogène. Tamiser la farine et l’ajouter à la préparation et incorporer 2 cuillères de crème fraîche.
    Travailler la pâte jusqu’à l’apparition des poches d’air. Etendre la pâte puis la couper en bandelettes, préparer une fente au milieu et comme ci-dessus faire glisser une extrémité de la pâte de l’autre côté.
    Faire frire à l’huile chaude.

    Conseil :
    Le spirytus peut être remplacé facilement par un autre l’alcool (l’alcool empêche la pénétration de la graisse à l’intérieur de la pâte pendant la friture)

    Pour vérifier la température de l’huile, mettre un bout de pâte qui doit dorer et remonter rapidement sur la surface
    Le sucre glace peut être mélangé avec de la canelle ou du sucre vanillé
    Pour éviter que les faworki dorent trop vite, en ajoute une pomme de terre crue. Quand elle devient brune la remplacer par une autre