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AZURCOM - Page 87

  • LE PRESIDENT DES RICHES

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    La taxe exceptionnelle sur les très hauts revenus est-elle "un symbole de la participation de l'ensemble de la Nation" au redressement des comptes publics, comme l’a affirmé François Fillon, ou une mesure "cosmétique" comme le dénonce la gauche ?

    Cette taxe "exceptionnelle" de 3% frappe les revenus du travail et du capital (dividendes, plus-values…) dépassant 500.000 euros pour un célibataire avec une part et 1 million pour un couple.

    Le cabinet Landwell et associés s’est livré à une simulation de son coût réel pour un couple marié avec deux enfants, soit trois parts (voir tableaux). La nouvelle taxe ne porte que sur la fraction des revenus excédant ces seuils.

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    La taxe sur les riches en chiffres. (DR)

     Revenus : 1,1 million ; impôt : 0

    Ainsi pour un couple disposant de 1,1 million d’euros de revenus, la surtaxe ne porte que sur 100.000 euros et l’impôt supplémentaire sera… nul, compte tenu du nombre de parts !

    Le cabinet Landwell a également évalué l’impact de la réforme de l’ISF en 2012. Verdict : l’économie d’impôt est croissante avec le montant du patrimoine. Elle atteint 178.799 euros pour une fortune de 20 millions d’euros.

    "Il faut que les plus riches soient mis à contribution", assure le Premier ministre. Même si d’autres mesures ont été décidées - notamment la hausse de 1,2% des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine - on est loin du compte !

    Thierry Philippon - Le nouvel Observateur

  • MAIS QUE FAIT LA POLICE ?

    Fraude à la carte bancaire : quand la police ne prend plus les plaintes...

     
     

    Info Ouest-France

    La fraude à la carte bancaire faisait exploser les chiffres. Finies les plaintes ! Une récente note de la police que Ouest-France a pu se procurer à Angers l’atteste.

    Pour les usages frauduleux de cartes bancaires, « il conviendra d’inviter (les victimes) à déposer une simple déclaration sur la main courante », écrit le directeur départemental adjoint de la sécurité publique du Maine-et-Loire à ses policiers.

    En clair, décrypte anonymement un officier angevin, « on veut empêcher les gens de déposer plainte ! Derrière, il y a une volonté politique de faire baisser ces statistiques en pleine explosion. »

    « C’est malheureusement une pratique qui existe », tousse Sébastien Colombet, délégué régional de l’USM (Union syndicale des magistrats) dans les Pays de la Loire. « On est face à une dérive très grave », s’agace de son côté Philippe Bussion, de FO.

    En fait, tout est parti d’une circulaire du ministre de la Justice adressée aux procureurs. « Il sera rappelé au titulaire de la carte que la loi ne subordonne pas ce remboursement au dépôt d’une plainte », écrit-il. Un message relayé par le patron de la police nationale. Et descendu en cascade dans les services.

  • LA DETTE

     

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    Pour justifier l'austérité, on nous répète que la dette française est insoutenable. C'est faux ! Tout part d’un chiffre lui aussi présenté comme une vérité révélée, une loi de la nature. Il s’agit d’un ratio entre le montant de la dette et celui de la richesse produite telle qu’elle est mesurée par le très discutable « PIB ». Il faut tordre le coup à cet indicateur qui sert à affoler les esprits et à aveugler le débat public. Ce ratio est nettement supérieur dans plusieurs pays à celui de la France et pas de peu. Ainsi le Japon a-t-il une dette publique égale à 200% de sa production annuelle. Personne ne lui cherche noise. Il est à un niveau plafond pour les Etats-Unis et pour l’Islande (plus de 100% du PIB). Les Etats unis n’en font qu’à leur tête et les Islandais ont décidé de ne pas payer ! En fait tout dépend en réalité de qui détient la dette et du rapport de force du pays endetté avec ceux qui lui prêtent. Au Japon ce sont les Japonais qui prêtent à leur Etat. Ils ne lui font donc pas de chantage. Aux Etat unis, l’oncle Sam, ses six cent mille hommes de troupe et ses 50 % de dépenses militaires mondiales ont créé une garantie politique liée à leur puissance ! En Islande c’est la révolution citoyenne ! La dette et ses taux sont un rapport de force, un fait social et politique. Et seulement, après cela, un problème comptable.

    Enfin cet indicateur, celui qui établit le ratio entre la dette publique totale et le PIB annuel est radicalement discutable. Pas cohérent. Il compare un stock de dettes qui courent sur plusieurs années avec un flux annuel de richesses produites (le PIB). C’est comme si on mesurait votre solvabilité personnelle en rapportant le total de vos dettes (voiture, appartement etc.) à vos revenus d’une seule année. Absurde. Le banquier vous prête en fonction de la charge de vos traites, chaque mois, rapportée à votre revenu mensuel. Avec l’Etat c’est l’inverse. On lui demande de comparer sa dette totale au revenu du pays par an ! Ainsi hurle-t-on de peur : le stock de dette publique de la France représente 1640 milliards d'euros ! Soit environ 85% du PIB d'une année. Et alors ? . Mettons les chiffres à leur place ! Pour être honnête et comparer ce qui est comparable, il faudrait plutôt rapporter le stock de dette au PIB, en tenant compte de la durée de vie de la dette. Selon la statistique du Trésor Public, les titres de la dette française sont en moyenne de 7 années et 31 jours. Donc on doit rapporter les 1640 milliards de dette totale aux 14 000 milliards d'euros environ que produira le pays en sept ans ! Dans ces conditions, le stock de dette représente 12% du PIB cumulé pendant 7 ans ! C’est donc tout autre chose, non ? Ce stock de dette n'est donc pas un réel problème.

    En fait ce qui compte, concrètement, chaque année c'est le service de la dette. C'est-à-dire ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an. La France n'est nullement exposée à ne plus pouvoir l'honorer puisque l'Etat engrange chaque année autour de 250 milliards de recettes fiscales, dont 50 milliards d'impôt sur le revenu et 130 milliards de TVA. De plus le problème est effacé si on augmente les recettes à proportion du besoin. Nous l’avons dit cent fois : en taxant les revenus de capital comme ceux du travail, selon l’évaluation d’Artus de Natixis c’est 100 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. Cela représente deux fois le montant actuel de la traite annuelle à payer pour le service de la dette dans le budget de l’Etat ! La dette est donc soutenable !

  • LES SONDEURS CA OSENT TOUT

    Primaires PS : les sondeurs osent tout

     

    POLITIQUE. Une élection comme les primaires socialistes n'a jamais eu lieu en France. Donner François Hollande favori est un erreur, car les échantillons ne sont pas représentatifs des Français qui iront effectivement votés en octobre prochain.
    Sélectionné et édité par Melissa Bounoua

     

    Texte co-écrit avec Jean-Louis Bon, mathématicien, directeur de recherches à l'université de Lille 1 et Vincent Tiberj, politiste, chercheur à Sciences Po.

     

    Les primaires citoyennes, qui permettront au "peuple de gauche" de désigner son candidat à l’élection présidentielle, constituent un redoutable défi pour les instituts de sondage, faute de précédent. S’ils avaient globalement adopté une attitude raisonnable à l’occasion des primaires organisées par Europe Ecologie - Les Verts (EELV) entre Eva Joly et Nicolas Hulot, certains parmi ces instituts ont définitivement abandonné toute prudence aujourd’hui. Chaque jour offre en effet son lot de sondages et, bien sûr, de commentaires, au prix parfois d’approximations douteuses.

    Discours de cloture de l'Université PS, la Rochelle, 28/08/2011/ (HALEY/SIPA)Discours de clôture de l'Université PS, la Rochelle, le 28 août 2011 - Crédit : HALEY/SIPA

     

    Une sociologie des électeurs inconnue

     

    Avec les primaires socialistes, les instituts de sondage s’avancent sur un terrain très mal balisé : ils veulent nous offrir une "photographie" du résultat d’une compétition électorale sans précédent dont tout le monde ignore le nombre et la sociologie des électeurs. Nul ne sait combien seront ces derniers (la participation peut varier de 1 à 20), ni quelles seront leurs caractéristiques (uniquement des sympathisants socialistes ? les opposants à Nicolas Sarkozy ? voteront-ils davantage en milieu urbain ?, etc.).

     

    Pire encore, certains instituts de sondage osent fournir des résultats – abondamment et complaisamment commentés dans la presse - à partir de sous-échantillons constitués en isolant d’échantillons "représentatifs" de la population française les seuls sympathisants de gauche, voire socialistes et/ou certains d’aller voter.

     

    Des sondages non représentatifs

     

    IPSOS a voulu séduire et montrer son sérieux, le 26 août, avec un échantillon représentatif de la population française de 3677 personnes. Las, l’institut publie des résultats issus d’un sous-échantillon de 404 électeurs potentiels dont 10% ne formulent aucun choix entre les candidats en lice et, sur les 360 individus restant, 52% déclarent n’être pas certains de leur choix (preuve s’il en est que la "cristallisation" chère aux sondeurs est loin d’être opérée). Dans la même veine, la dernière livraison de l’institut IFOP se base sur 439 sympathisants socialistes.

     

    La palme revient sans contestation possible à OpinionWay qui publie le 1er septembre les résultats d’une enquête reposant sur… 222 électeurs potentiels ! Il faut ici prendre quelques instants pour proposer un éclairage au lecteur citoyen. Avec un effectif aussi faible, la marge d’erreur est de l’ordre de plus ou moins 7 points.

     

    Autrement dit, sans même remettre en question la représentativité réelle d’un échantillon constitué selon la méthode des quotas, la variation autour des scores observés est de l’ordre de 14 points. On peut supposer qu’OpinionWay, bien obligé de donner un chiffre, a choisi le milieu de cet immense intervalle de confiance. Cela signifie que le score de François Hollande a 95% de chances de se situer entre 37% et 51%, celui de Martine Aubry entre 23% et 37% et celui de Ségolène Royal entre 6% et 20%. Au sein de ces différentes fourchettes, il n'y a aucune raison de privilégier une valeur plutôt qu'une autre.

     

    Martine Aubry et Francois Hollande à l'université d'été du PS à La Rochelle le 28 août 2011 - Crédit : Bob Edme/SIPA

     

    Avec le même raisonnement, considérons le second tour testé par IPSOS entre Hollande et Aubry et dans lequel le premier l’emporterait avec 53% des voix. Avec une marge d’erreur de l’ordre de 5,3 points (pour des scores autour de 50% et un échantillon de 360 individus), le score de Hollande a en réalité 95% de chances de se trouver entre 47% et 58% tandis que celui d’Aubry se situerait lui entre 42% et 52%. Autrement dit, il est impossible de faire le moindre pronostic quant au vainqueur du scrutin, ni même sur l’ordre d’arrivée des deux premiers candidats à l’issue du premier tour.

     

    François Hollande favori, une cause entendue

     

    Et pourtant, pour la majorité des observateurs, la cause est entendue : François Hollande est le grand favori de ces primaires. Les instituts qui publient de tels résultats se retrancheront derrière les marges d’erreur qu’ils fournissent désormais en note de bas de page mais que seuls quelques lecteurs téméraires iront consulter, faisant la démarche de se rendre sur les sites internet où figurent l’intégralité des résultats. Pendant ce temps, la machine médiatique s’emballe. Journaux, radios et télévisions présenteront sans recul aucun les chiffres livrés clés en main par certains sondeurs.

     

    L’exercice auquel tentent de se livrer ces derniers est tout simplement impossible. Prévoir le résultat des primaires socialistes, première expérience du genre, à partir d’effectifs aussi faibles, revient en quelque sorte à lancer un camion de trois tonnes sur un pont dont a évalué qu’il pouvait supporter entre 1 et 4 tonnes. Peut-être atteindra-t’il l’autre rive…mais peut-être pas. Aucun chauffeur ne prendrait ce risque. Pourquoi les instituts le prennent-ils ?

    Auteur parrainé par Baptiste Legrand

  • POUR MOI C'EST MARTINE

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    François Hollande a du talent , mais il ne devrait pas dire que « le contrat l’emportera sur la loi », il ne devrait pas répéter partout qu’il ne touchera pas au « cumul des mandats », et il ne devrait pas insister à ce point sur « les efforts » qu’il faudra faire face à la Dette odieuse. Les « efforts », les salariés de ce pays en ont trop fait et  partageons l’idée de Bertrand Delanoé d’un impôt extraordinaire sur les riches qui ont tellement bénéficié les largesses de Sarkozy depuis plus de 5 ans. La France n’a jamais été aussi riche et il faut redistribuer les richesses d’abord ! Notre problème principal ne devrait pas être la « dette » mais les recettes !

    Martine Aubry est légitime, elle est perçue comme la plus unitaire à gauche, et il ne faut plus tergiverser : c’est elle.

    Depuis le congrès de Reims de novembre 2008, nous l’avons  soutenue en continu. Maintenant il faut concrétiser : cela veut dire mettre le paquet pour mobiliser la gauche et faire voter pour elle aux « primaires ». Pas d‘état d’âme, pas de diversion et pas de temps à perdre : les 9 et 16 octobre, c’est demain.

     Quel que soit son rythme, une chose est sûre, le déroulement de la campagne et les attaques de la droite forceront à clarifier le fond des questions encore en suspens dans le « projet socialiste ». Il sera bientôt impossible de ne pas chiffrer la réduction du temps de travail pour faire reculer le chômage de masse et de ne pas chiffrer le niveau auquel on veut porter le Smic pour rattraper les salaires perdus. La question du retour à une vraie retraite à 60 ans est la principale préoccupation des Français : impossible de leur imposer un allongement des annuités qui y mettrait fin de facto.

    Il surgit une crise sans précédent de l’Europe et de l’euro : c’était prévisible à cause des contraintes des absurdes traités (TCE et Lisbonne) qui interdisent à la BCE prétendument « indépendante » de prêter à taux zéro aux états et de combattre avec des mesures ad hoc les spéculateurs, usuriers qui menacent à la fois l’euro et l’Europe. Les requins des banques privées pillent l’argent public et tout ce que font les néolibéraux de l’UE c’est de leur jeter des morceaux de viande, ce qui les encourage.

    Face à la crise de l’Europe et de l’euro, les lignes Zapatero, Socrates et Papandréou mènent à l’échec total : il faut, contrairement à eux, RESISTER, imposer un moratoire, un audit, trier dans les dettes celles qui sont légitimes, et annuler celles qui sont « odieuses ». Nous devons être totalement solidaires du peuple grec contre le trio UE/BCE/FMI qui l’humilie et le vole. Nous savons que ce n’est pas encore clair dans le « projet socialiste » : mais là aussi, la campagne électorale sera déterminante, le débat forcera la porte des justes clivages et des justes solutions. Et nous contribuerons en positif en ce sens.

    http://www.martineaubry.fr/article/je-veux-vous-parler-de-la-france-la-lettre-de-martine-aubry-aux-francais

  • ENCORE 244 JOURS A TENIR

     

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    Affaire Bettencourt: Juppé dénonce la "politique de l'ordure".
    Bien qu'anti-Sarkozy je ne l'ai jamais traité comme celà.
  • LE CLOS DE LA FORGE

     

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    Cet été , nous avons passé la première semaine de Juillet dans les Ardennes , à Banogne et inauguré un des deux nouveaux gites que Sophie et Sébastien ont aménagé dans l'ancienne forge du village . Batiment plein de souvenirs pour moi et ma famille , c'est dans ce même batiment rénové que j’ai vécu ,enfant  , où mon père a appris et plus tard exercé le métier de maréchal ferrant. pendant prés de 20 ans
    C’est donc avec beaucoup d’émotion que je découvrais le remarquable travail d’aménagement et de décoration que les nouveaux maîtres des lieux avaient accomplis dans ce lieu initialement  peu destiné au repos et à la détente
    Grand confort intérieur décoration recherchée matériaux innovants calme détente sans oublier la piscine et son jacuzzi intégré bref un séjour réussi .

    Nous ne pouvons que vous encourager sans hésitations à venir vous reposer et visiter ce beau département des Ardennes .

    Pour visiter et reserver

    Voir les photos jointes

     

     

     

     

  • LE RETOUR

    Aprés une absence d'une dizaine de jours je reviens débloguer.

    De quoi vais-je parler ? Des dernières universités d'été du P.S , bien sur ,mais aussi de la ville de La Rochelle et de sa région , de l'ile de Ré , du marais Poitevin de Toulouse escale sur le chemin du retour , de la rentrée qui s'annonce intense , au point de vue politique , bref encore beaucoup de sujets .

    Encore merçi aux fidèles lecteurs de ce site qui a encore battu son record d'audience au mois d'auot 

    A trés vite  

  • REPOS 1 SEMAINE

    Je suis du coté de La Rochelle

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