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AZURCOM - Page 83

  • ABECEDAIRE DES PROMESSES NON TENUES

     

    L'abécédaire des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy (2007-2011)

     
     
    Nicolas Sarkozy ose tout. C'est même à cela qu'on le reconnaît. Jamais président, toujours candidat, le voici qu'il souffle sa quatrième bougie à l’Elysée. Il fait déjà campagne pour sa réélection. Dans les colonnes de l'Express, il confie le contraire : « je n'ai pas le droit de me livrer à des calculs si loin d'une échéance qui n'est pas encore dans la tête des Français.»

    L'homme est sans gêne, mais cela ne le gêne plus.

    Voici donc notre troisième mise à jour de l’abécédaire de ses promesses non tenues, réalisé une première fois en décembre 2008, une seconde fois en mai 2010. A l'Elysée, on se concentre déjà sur la réélection du candidat. Les thèmes se rodent. La protection des Français remplace la rupture.

    Le Monarque use et abuse des moyens présidentiels pour sa propre cause. En mai 2010, il avait déjà fait publié au premier feuillet d'auto-justification publié par les communicants de l'Elysée sur les trois années d'action écoulées.

    Les citations suivantes sont de Nicolas Sarkozy. Elles émanent de son propre abécédaire des promesses à tenir (que vous pouvez retrouver, puisque l'UMP l'a discrètement retiré du Web, sur le site Intox2007).

    Afrique
    « Je favoriserai le développement des pays pauvres, en cessant d'aider les gouvernements corrompus, en mettant en place une Union méditerranéenne avec les pays du Sud, en donnant la priorité à l'Afrique. Je m'intéresse à l'Afrique et je la respecte. » Le 26 juillet 2007, Nicolas Sarkozy a prononcé l'un des discours les plus humiliants du pays à l'égard de l'Afrique. Son « homme africain » n'était « pas assez entré dans l'histoire.» Son conseiller spécial, non élu mais très bavard, Henri Guaino, en était l'auteur. Sarkozy, pendant et après sa campagne, a aussi consolidé la Françafrique, ces réseaux occultes, hors diplomatie, qui mélanges gros intérêts privés et petites corruptions individuelles.
    Son Union pour la Méditerranée lui a permis d'embrasser Bachar el-Assad, le boucher syrien qui, trois ans plus tard, tua plus de 400 manifestants contestataires.

    Agriculture
    « Je soutiendrai l’agriculture et l’industrie agroalimentaire » En 4 ans, Sarkozy a beaucoup parlé de l'agriculture. Il a tout promis mais n'a pas fait grand chose. Depuis sa déculottée aux élections régionales en 2010, il a multiplié les déplacements en terre agricole. Et nos paysans des temps modernes ont tout entendu : identité nationale (discours répété deux mot pour mot à 6 mois d'intervalles en 2009), désert médical, prêts bonifiés pour les nécessiteux (50 millions d'euros, quel effort), défense du bois, revalorisation des tarifs de rachat d'électricité, etc. L’agriculture avait subi la crise de plein fouet, plus tôt que les autres, à cause de la flambée des prix de l'énergie. En 2008, il promettait de réformer la PAC... par anticipation. En 2009, son ministre, le débauché Le Maire voulait que les producteurs de fruits et légumes remboursent des aides européennes.

    En 2010, le Monarque promet la garantie des prix producteurs. Finalement, il n'impose qu'un engagement glissant de modération de marges mais pas de prix plancher. La grande distribution est ravie. En désespoir de cause, et de preuve, il recycle la suppression de la taxe professionnelle comme unique argument électoral. De Salon en Salon, il se glisse dans la peau d'un Chirac immobile qui flatte les croupes et les égos.

    Allocations Familiales
    « J’aiderai les familles à chacune des étapes de leur existence. En particulier, j’allouerai des allocations familiales dès le premier enfant. » Dès avril 2008, les familles en furent pour leurs frais, en apprenant que les bonifications accordées pour les adolescents ne seraient plus versées dès les 11 ans, mais après 14 ans.

    Allocations chômage
    « Comme souvent en France, en matière de chômage ou en matière de minima sociaux, on indemnise chichement, mais longtemps. Alors qu'il faudrait indemniser fortement, mais brièvement pour que chacun soit incité à reprendre rapidement un emploi. Je propose que l'allocation chômage ne puisse pas être inférieure au salaire minimum, mais que nul ne puisse refuser plus de trois offres d'emploi correspondant à ses compétences. » Les allocations chômage n'ont pas été réévaluées comme promis. Pire, un demandeur d'emploi sur deux n'est pas indemnisé par pôle emploi. En octobre 2008, au plus fort de la crise, le dispositif de l'offre raisonnable d'emploi a été adopté : trois offres refusées déclenchent une suspension des allocations chômage pendant 2 mois.

    Autorité
    « Je ne crois pas à la République sans un minimum d'ordre, l'ordre républicain, je ne crois pas qu'on peut tout faire, je crois à la justice, mais je crois aussi à la fermeté. » Depuis qu'il est élu, les violences aux personnes, et même les incivilités aux représentants de l'ordre n'ont cessé d'augmenter.

    Banlieues
    « Si je suis élu je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers, pour qu’aucun ne soit laissé de côté, pour que chacun puisse tenter sa chance, pour que chacun ait un emploi.» Le plan Marshall n'a pas eu lieu. Nommé en mai 2007, virée en novembre 2010, Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, a tout tenté, tout avalé. Elle y a sans doute cru. Et comme son chef, elle a pris ses mots pour des actes : site web participatif (en juin 2007), «plan anti-glandouille » (août 2007), plan « Banlieues Espoirs » en février 2008 soi-disant doté d'un milliard d'euros. Au final, elle s'abrita derrière le plan ANRU (34 milliards d’euros) pour la rénovation urbaine mis en place … en 2004. En décembre dernier, son remplaçant, l'ancien communiste devenu centriste Maurice Leroy prévient : « Je ne suis pas Merlin l'Enchanteur, je n'ai pas de baguette magique. »

    Bouclier Fiscal
    « Pour redonner confiance aux investisseurs, (…) il faut d’abord réconcilier la France avec la réussite. Or, au-delà de notre culture collective, nous savons que l’une des difficultés concrètes est fiscale. C’est pour cela que j’ai toujours défendu l’idée d’un bouclier fiscal qui limite à un pourcentage donné les prélèvements qui peuvent s’accumuler, une année donnée, sur le revenu d’un même contribuable. Je crois à un bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu’il a gagné.»
    Mesure phare du paquet fiscal, l’abaissement du bouclier fiscal de 60% à 50% des revenus, ajouté à l’intégration de la CSG et de la CRDS dans son assiette, n’a pas produit les effets escomptés : les exilés fiscaux ne sont pas revenus en masse en France. Les investissements étrangers en France n’ont pas varié. Au printemps 2010, le bouclier fiscal devient un boulet électoral, le symbole de cette présidence des riches.

    A l'été 2010, Sarkozy accepte de s'en séparer. Il feint l'harmonisation fiscale avec l'Allemagne et promet une grande réforme de la fiscalité.... du patrimoine. Un argument crétin. En mars 2011, François Baroin présente le projet. Les Très Riches auront un dernier cadeau : le bouclier ne sera supprimé qu'en 2012 (1000 contribuables se partageront 370 millions d'euros), mais l'ISF sera assoupli dès 2011, pour 1,3 milliard d'euros.

    Capitalisme

    « Je n’accepte pas, et des milliers d’entrepreneurs avec moi, que le travail salarié et l’esprit d’entreprise soient bafoués par les rémunérations et les privilèges excessifs que s’octroie une toute petite minorité de patrons. Je n’accepte pas qu’au niveau mondial, pour des raisons de pur profit, on joue avec les salariés et avec les usines comme on déplace des pions sur un jeu de société. » Contre les délocalisations, Sarkozy s’est réfugié derrière des incantations. Sur la régulation du capitalisme mondial, ses discours aux accents gauchistes ont fait rire à l’étranger. Et chaque année depuis 2007, le Monarque promet qu’il édictera une loi sur le partage de la valeur ajoutée. On attend toujours. En mars 2011, alors en campagne, il lance cette idée de prime de 1000 euros, l'une des idées les plus stupides du moment : elle sera réservée aux entreprises qui augmentent leurs dividendes ; le montant devra être négocié par entreprise, et l'Etat exonère de cotisations sociales.

    Carte scolaire
    « Je remplacerai la carte scolaire par une obligation de mixité sociale, géographique et scolaire des effectifs, qui pèsera sur les établissements. » Sarkozy a simplement supprimé la carte scolaire, mais de la façon la plus inefficace et hypocrite qui soit : les parents seront servis parmi les 10 établissements qu'ils auront choisi... Rien que ça. Le résultat est terrible. Les établissements les plus défavorisées sont gravement déstabilisés. Et se plaignent, en vain. L'obligation de mixité sociale n'a jamais été proposée, votée, ni appliquée.

    Chômage
    « Depuis vingt-cinq ans, on vous dit que le plein emploi est impossible et que le chômage est une fatalité. Rien n’est plus faux. »
    La défiscalisation des heures supplémentaires, mise en œuvre en octobre 2007, a accéléré la destruction de l’emploi intérimaire. En avril, le gouvernement ajoutait la diminution des indemnités chômage pour les sans-emploi qui refuseraient plus de « deux offres raisonnables », effectif depuis octobre 2008. La crise achève de détruire les espoirs d’une reprise de l’emploi.

    Le chômage n’a jamais baissé en Sarkofrance. On compte près de 5 millions de chômeurs. Quelques 500 000 personnes sont toujours « sorties » des statistiques chaque mois, alors que les offres collectées dépassent à peine les 200 000. Pire, le nombre de fins de droits s’est accru et Sarkozy a ignoré le problème pendant 6 mois. En avril 2010, il lâche une aumône (460 euros par mois), un « filet de sécurité exceptionnel » à celles et ceux qui accepteront une formation ou un contrat aidé. En 2011, la part du travail à temps partiel augmente, tout comme le chômage longue durée et des seniors. Dès janvier, les crédits de la politique de l'emploi ont été sabrés. Le nombre de contrats aidés chute, par décision du Monarque.

    A SUIVRE.........
  • LA MAISON FORTE DE WIGNACOURT

     

    La Maison Forte de Wignacourt Chateau Porcien 08

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     La maison forte de Wignacourt  est construite en briques avec tourelles et encorbellement . Elle était décrite dans un acte de 1479 par lequel jean d'Ivory la vendit à un seigneur picard , Rasset de Wignacourt , lequel l'offrit à Isabelle d'Auboncourt en récompense de ses" amours , douceurs , plaisirs et courtoisies espérées "

    Cette maison forte située en plein centre de la ville  est actuellement occupée . D'un style original avec sa tour montée sur un contrefort et ses différents niveaux de batiment elle possède un batiment avec toit à la Mansart ,  percée de meutrières carrées. 

    Sa situation dans l’enceinte du bourg la préserva de toutes les guerres.Elle est située juste en bas de l’impressionnante falaise qui portait jadis une forteresse possession des comtes de Château-Porcien.

     

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  • LE MUR DE LA BLONDE

    Franchi, que dis-je, survolé par Valérie Pécresse, ci-devant bonimenteuse-en-chef-adjointe à l’UMP, une de ces instances clonées de perroquets élevés en batterie au 55 rue La Boétie, et dont le rôle est de squatter tous les médias pour y déverser à tout propos un tombereau de billevesées prédigérées et calibrées.

    Un peu moins présente que Copé, et il faut bien le dire moins mouillée dans l’eau des piscines antiboises des intermédiaires véreux entre marchands de canons et politiciens corrompus, elle tient néanmoins honorablement son rang dès qu’il s’agit de dire dans le poste des conneries grosses comme elle (et même bien davantage car elle est plutôt svelte).

    Je n’en ai pas cru mes oreilles lundi en écoutant la TSF : elle commentait l’actualité du jour, à savoir la terrible menace de la perte à terme du fameux AAA suite à la “mise sous surveillance négative” de la dette française par Moody’s, ce vampire assoiffé du sang du peuple, et qui défend l’ordre libéral et les intérêts de ses 1% de profiteurs.

    Valérie Pécresse fait assurément partie de ces 1%. Fille du directeur de Bolloré Télécom, elle fit ses études secondaires à “l’Institution Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine”, lieu fort bien fréquenté où elle ne risquait guère de rencontrer de prolos ni d’étrangers. C’est ainsi que curieusement, elle ne se maria pas avec un chômeur de longue durée, mais avec l’un des directeurs d’une grosse société. La rémunération de cet heureux homme a dépassé en 2009 le million d’euros, qui sont venus s’ajouter au salaire non négligeable d’un ministre de la République. Il est probable que la famille Pécresse est une des grandes gagnantes de la réforme de l’ISF, qu’elle a elle-même mise en œuvre, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

    On comprend donc que Valérie Pécresse, qui depuis sa naissance n’a jamais connu le besoin, en est plus que jamais préservée, et nous ne pouvons que nous en réjouir car nous souhaitons ardemment le bonheur d’autrui. Ce n’est hélas pas le cas des “99%”, comme par exemple les femmes de ménage décrites par Florence Aubenas dans “Le Quai de Ouistreham”… (il vient de sortir en poche, que ceux qui ne l’ont pas lu en profitent), qui subissent et de plus en plus vivement la tyrannie de la finance et la trahison des politicards.

    Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que c’est instructif pour ceux qui l’ignoraient, bien sûr, il est toujours intéressant de situer un personnage, surtout quand il vous donne des leçons qui deviennent des ordres.

    Mais aussi parce que madame Pécresse, comme son collègue nageur Copé, et comme son autre ami consumériste Chatel, sont issus de la même souche de perroquets de l’élevage UMP, et sont à ce titre chargés de bombarder à outrance François Hollande, qui vient d’être identifié comme la seule cible qui vaille.

    Bon, une fois qu’ils ont répété en boucle qu’il est mou et inexpérimenté , ils tentent d’argumenter. Et c’est là qu’on se marre. Ils lui donnent des leçons de gestion ! Extraordinaire ! Des ministres sarkozystes, ceux-là même qui ont pillé les comptes publics pour les reverser à leurs semblables les nantis, creusant ainsi un déficit abyssal et inédit tout en saccageant les Services Publics des pauvres, se permettent de donner des leçons de gestion budgétaire. C’est à mourrir de rire ! C’est à peu près aussi cocasse que si leur maitre à penser Sarkozy s’avisait de traiter quiconque de nain !

    Mais comme si ça ne suffisait pas, Valérie Pécresse en rajoute encore une louche. Quand Moody’s menace de dégrader la dette française, elle ne s’insurge pas. Oh, non, surtout pas, l’insurrection, c’est trop vulgaire, c’est pas ce qu’on lui a appris dans ses institutions de curetons réservées aux rupins. Ce n’est pas sur elle que l’électeur devra compter pour se lever, s’opposer et les protéger. Non, le joug ultralibéral, elle l’admet d’emblée, puisqu’il ne l’atteint pas, et qu’il préserve au contraire ses intérêts et ceux de sa clique. Son seul but est d’expliquer à ses victimes qu’elles n’ont pas le choix, qu’elles doivent se soumettre.

    Par contre, elle ose cette explications proprement hallucinante : si Moody’s veut nous dégrader, c’est la faute à........ François Hollande et à la politique “laxiste” qu’il prône !!!

    On connaissait par cœur le coup du “c’est la faute à mon prédécesseur”, le grand classique de tout mandat présidentiel.

    Mais “c’est la faute à celui qui va nous mettre la pâtée en mai prochain”, c’est en ce qui me concerne parfaitement inédit !

    [EDIT 19/10 : je viens d’entendre, sur France Inter cette fois, que les mêmes propos (“Moody’s, c’est la faute à .......)ont été tenus par Alain Minc, autre membre “impayable” des 1%, perroquet d’élevage, et larbin® de la finance internationale qui lui a tant apporté]

  • ENCORE 198 JOURS A TENIR

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  • SIGNER

     

     

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     A l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre, et en prévision du sommet du G20, les 3 et 4 novembre prochain, Amnesty International France lance une campagne pour faire pression sur Nicolas Sarkozy afin de renforcer les outils permettant de lutter efficacement contre la pauvreté.

     


    Amnesty International participe, depuis plusieurs années, à une mobilisation mondiale pour que les «droits de deuxième génération», les droits économiques, sociaux et culturels, deviennent tout aussi justiciables que les droits civils et politiques. Le premier résultat a été, en 2008, l’adoption par les Nations Unies du Protocole facultatif au PIDESC (Protocole international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels).
    Reste qu'aujourd’hui ce mécanisme est inopérant, car aucun chef d'Etat du G20, la France en tête, ne l'a ratifié.

     



    Mobilisez-vous sur www.faiteslesigner.fr

     

     

     

    L'équipe de coordination de la campagne (((Exigeons la dignité !)))

     

    www.amnesty.fr/dignite

  • GAZ DE SCHISTE:L'ETAT NOUS MENT

    CHATEAU-THIERRY (Aisne). Le collectif Carmen prépare une grosse manifestation le 23 octobre à La Ferté- sous-Jouarre pour exiger l'abrogation du permis de Château-Thierry.

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    APRÈS la vigilance, l'action ! Le collectif Carmen a attendu en vain l'abrogation du permis de recherche des gaz de schiste sur le sud de l'Aisne. Après la déception, le collectif organise la résistance contre le groupe pétrolier Toréador, détenteur du permis. Le dimanche 23 octobre, il appelle à un grand rassemblement sur la place de la mairie de La Ferté-sous-Jouarre à 14 heures. Tout le monde est concerné et invité : « les citoyens, leurs représentants élus et les associations qui défendent leur environnement, leur qualité de vie, l'eau, leur agriculture, leurs paysages », insiste le collectif.
    La manifestation est délocalisée en Seine-et-Marne, épicentre de la prospection pétrolifère. Carmen y rejoindra le collectif « Stop pétrole de schistes 77 » et quatre autres associations anti-gaz et huiles de schiste pour un mouvement commun et d'envergure. Sur la place de l'hôtel de ville de La Ferté-sous-Jouarre, sont prévues diverses animations : informations, débats, assemblées et musique.
    L'unique demande mais non la moindre de ce regroupement anti-pétrole est l'abrogation des 61 permis restant valides sur le territoire français. Pour rappel, le ministère de l'Écologie annonçait le 4 octobre dernier l'abrogation de troispermis sur la recherche de gaz et huiles de schiste dans le sud de la France. Il avait jusqu'au 12 octobre pour allonger cette liste, ce qui n'a pas été le cas au grand dam des associations environnementales.
    Concernant le permis de Château-Thierry toujours valide, le collectif Carmen estime la situation intolérable surtout à la lecture du rapport commandé par la commission de l'environnement du Parlement européen. « Il conclut à la nature inévitable des impacts environnementaux liés à l'extraction des hydrocarbures de schiste et il pointe également les impacts potentiels importants sur la pollution de l'air et de l'eau. »

    Ambiguïté linguistique

    Les contradicteurs du projet de Toréador affirment que le permis relève de la même catégorie que celui de Montélimar abrogé le 4 octobre dernier, ils s'interrogent sur la différence de traitement sur les deux permis.
    « Le pétrolier met en avant le recours à des forages conventionnels en masquant que leur objectif est à l'évidence la fracturation de la roche mère pour en extraire le pétrole éventuellement recelé », affirme le collectif. « C'est au nom d'une telle ambiguïté (déjà) relevée par le ministre de l'Écologie que le permis de Montélimar a été annulé. C'est une raison suffisante pour obtenir l'abrogation du permis de Château-Thierry. »

    Isabel DA SILVA L'UNION

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  • ENCORE 200 JOURS A TENIR

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  • ON A GAGNE

    LA FRANCE EN FINALE

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    Levons d'abord toute ambiguïté : si dimanche prochain la France remporte la coupe, il n'y aura pas de lézard, la joie sera totale, la bière fraîche et la fête gargantuesque. Pourtant, il n'empêche, le XV de France est en finale, a une vraie chance de gagner cette coupe qui le fuit depuis si longtemps, et il y a comme un malaise.

    Peut-être vient-il du fait qu'à l'évidence, l'équipe nationale ne joue pas bien, ne fait pas plaisir à voir sur un terrain, bref ne mérite pas complètement sa place. Après un premier tour plus que poussif, où elle aurait dû être sortie par les canadiens si un calendrier scandaleux n'avait pas obligé ces derniers à jouer deux fois dans la semaine, les Français ont réussi "l'exploit" de sortir des Anglais qui ne sont que l'ombre de ce qu'ils étaient en 2003 ou 2007. Et en demie, ils s'en sortent miraculeusement, en jouant mal, sans rien proposer face à des Gallois valeureux, au jeu flamboyant mais poursuivis par la malchance.

    Comparé aux 6 coupes précédentes, le XV gaulois est peut-être le plus faible que nous n'ayons jamais eu. Pourtant, en finale, il pourrait sortir un de ces matchs incroyables qui sont la spécialité locale. Et gagner. Qu'à cela ne tienne, si tel était le cas, pour la première fois depuis la création de cette épreuve, le sentiment que la meilleure n'a pas gagné serait dominant.

    La faute n'en incombe pas aux joueurs, ni à personne précisément. Mais peut-être convient-il de se souvenir de ce qu'était le rugby il y a une trentaine d'années à peine. Un sport d'engagement total, sans calculs, sans fioritures, où le vainqueur à la fin du match, dans 99 cas sur 100, était forcément le meilleur. Peu à peu, avec l'arrivée du professionnalisme, les choses ont changé. Aux enjeux sportifs sont venus s'ajouter des enjeux économiques. Du coup, la nature même du jeu s'en trouve modifiée, à l'instar de ce qui se passe dans le football. Désormais, c'est le résultat qui compte, peu importe la manière.

    Alors, c'est d'accord, on est heureux que la France soit en finale, on le sera encore plus si elle la gagne, mais la joie ne pourra pas être totale, parce que l'on aura l'impression que le rugby a changé d'âme, qu'il n'est plus ce sport d'hommes de caractère, qu'il a été un peu perverti par des valeurs qui jusque là lui étaient étrangère. C'est peut-être l'époque qui veut ça, l'évolution normale des choses. On peut quand même le regretter. De même que l'on peut regretter que la meilleure équipe de France de tous les temps, celle de 1987, n'ait jamais gagné la coupe du monde. Mais c'était à une époque où un exploit ne suffisait pas à battre les blacks. Il fallait être meilleur qu'eux.

  • LE PIRE CHOIX POSSIBLE

    Alors c’est du creux Montebourg ! Il veut juste que la gauche gagne ? il s’en fout de quelle gauche . Peu importe les alliances, les compromissions (les compromis sont autre chose). La gauche du parti socialiste, Emmanuelli, Filoche, Benoit Hamon ont choisi Aubry. Lui, Montebourg qui se donnait pour le plus à gauche possible se rallie au plus sondagement bien placé du système .

    C’est creux Montebourg. C’est ce que je ressens de lui depuis 2005. C’est durant un meeting pour le non en 2005 que j’ai vu que le bonhomme ne voulait que se faire de la propagande personnellement, c’est pas du vrai. Il est devenu un politicard, comme les autres.

    Rappelez-vous de Hollande à la tête du Parti Socialiste : le temps des éléphants. Si vous voulez un Chirac de gauche, soit un immobilisme assuré, vous choisissez Hollande. Mais est-ce bien le temps à l’immobilisme ?

    Pourquoi je préfère Aubry  parce qu’elle a été aux affaires, qu’elle a su mettre en œuvre la CMU, les 35 heures par exemple et réorganiser la Parti Socialiste.

     Montebourg et Royal, font des choix en fonction des sondages. Je ne veux pas d’une sociale-libérale au pouvoir. La sociale-démocratie c'est Sarkozy avec la médecine gratuite . C’est l’assurance de faire grimper le FN.

    Le camp de ceux qui veulent que la gauche se retrouve, ne peut, en l’état, que choisir Martine Aubry. C’est elle qui donne des garanties de rassemblement de toute la gauche. C’est elle que soutient la gauche socialiste et qui discute avec les Verts et le Front de gauche.

     

  • ENCORE 203 JOURS A TENIR

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