"Ensemble, tout devient possible" disait le slogan du candidat Sarkozy. Maintenant quela droite est au pouvoir, la question prégnante est : tout est possible, mais pour qui au juste ? Pour les classes moyennes et populaires, ne rêvons pas. L'hyper-président et ses obligés font une politique de classe, voire clientéliste en direction des fers de lance de la droite "bling-bling". La loi du profit pour les plus riches, la loi de la jungle pour les autres, telle est la ligne de fracture instaurée par la majorité de droite.
Certains me trouveront excessif alors que je me crois objectif et mesuré en dressant ce constat. Hier, j'ai entendu Éric Woerth, ministre du Budget et des Comptes publics, confirmer hier que le gouvernement prévoyait une forte augmentation de la TVA dès les élections locales du mois de mars passées.
Cette décision inique s’appuye, selon le ministre, sur le rapport Attali (rebaptisé Attila). L’agenda aurait été fixé par le Président de la République lui-même, Eric Woerth indiquant que la TVA dite « sociale » ( TVA sociale, concept aussi fumeux que paradoxal et injuste) entrerait en vigueur d’ici à la fin du semestre, soit après les élections municipales et cantonales, comme par hasard !
La déclaration du ministre du Budget valide complètement les nombreuses mises en garde du Parti Socialiste et atteste de l’imminence de l’adoption d’un plan de rigueur pour financer les 15 milliards d’euros de cadeaux fiscaux et équilibrer un budget bâti sur des hypothèses de croissances irréalistes. Plan de rigueur qui s'abattra sur qui ? Dois-je vous laisser deviner ?
À la veille des élections, les masques tombent. Les choix de l’UMP sont clairs : d’un côté, 15 milliards de cadeaux fiscaux pour les plus aisés ; de l’autre, une hausse de TVA, de la CSG, du CRDS et la mise en place des franchises médicales pour tous les ménages, une baisse du pouvoir d’achat pour les 13 millions de retraités, ….
C’est donc bien la majorité des Français, celle qui rame pour joindre les deux bouts ou pour garder la tête hors de l'eau, qui paiera les cadeaux faits à la minorité la plus aisée puisque l'heure de l'addition a bientôt sonné.
Je pense, à l'instar de mes camarades du Parti Socialiste, qu'il est urgent d’agir en faveur de la revalorisation du pouvoir d’achat des catégories moyennes et populaires.
Nous réclamons d’une part l’annulation du paquet fiscal aussi injuste qu’inutile, et d’autre part l’utilisation des marges de manœuvres ainsi dégagées pour mettre en place des mesures d’urgence en faveur du pouvoir d’achat (revalorisation immédiate de 5 % des petites retraites, rattrapage des traitements de la fonction publique, chèque transport, diminution de la TVA sur les produits de première nécessité, respect de la loi sur le logement social).
Devant le rouleau compresseur libéral que l'UMP et ses affidés dirigent droit sur les petites gens, ne restons pas immobiles, tels les lapins face aux phares d'une automobile !
Si le coeur vous en dit, faîtes comme moi :
Les 9 et 16 mars prochains, avant de payer la note,
Réglez vos comptes avec la droite, votez à Gauche !
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Ce sera mon thème de Campagne
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DIT C'EST QUOI UNE BANQUE
Qu'est ce qu'une banque ?C'est une société qui n'a pas un sou, qui emprunte de l'argent pour le re-prêter, et, au passage, prend sa petite commission. Elle transforme de l'argent que vous déposez à vue, au jour le jour, en des prêts à 20, 30 ans ou plus. Elle transforme l'instant en de la durée. Mais une banque doit-elle spéculer ? On peut imaginer que son travail de spéculation soit marginal, et en tout cas totalement séparé de la gestion paisible en bonne mère de famille des économies des bons pères de familles. Et qu'elle n'utilise pas les économies des épargnants pour spéculer. Or aujourd'hui, la spéculation représente (je parle de la Société Générale) près de la moitié de ses profits ! Or, à la différence du joueur du Casino, qui sait au fond, qu'il ne gagnera pas, la Banque elle, croit qu'elle domine le risque, Voilà sa grande candeur, sa naïveté, et sa faute majeure, ses dirigeants croient qu'elle domine le risque par ses techniques de prévision, ses modèles mathématiques et ses nouveaux produits financiers. Elle construit donc une gigantesque industrie du risque, une industrie financière, elle fabrique du risque pour tuer le risque, elle chasse par la porte le risque qui revient par la fenêtre. A qui profite la spéculation ? Aux spéculateurs. D'abord et surtout aux spéculateurs
Inspiré par Bernard Maris
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UNE CHUTE DE 7 POINTS
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LA PHRASE DU JOUR
Vous n’avez pas fini de lire cette phrase aussi brève que limpide : " rien ne sera annoncé avant les municipales et les cantonales ". Elle va servir de ligne de conduite au gouvernement. Si les municipales et les cantonales sont favorables, un tsunami de réformes libérales va déferler avant les vacances sur le pays. Il est certain que tout signe tangible, même mince, de succès pour les candidats ou candidates " cachés " de l’Ump constituera un prétexte pour accentuer l’implosion du système social actuel
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VERS UN VOTE SANCTION
Mélenchon a ainsi appelé clairement et avec une vigueur aussi simple qu’efficace les électeurs à " sanctionner " Nicolas Sarkozy lors des municipales et des cantonales. " Je pense qu'il y a des tas de gens dont on s'est moqué, qu'on a roulé dans la farine, qui se sentent roulés comme jamais, qui vont prendre leur petit bulletin de vote et qui vont, en tenant compte naturellement des équipes locales, sanctionner. Et ceux-là, ils ont raison ", a déclaré le sénateur Mélenchon sur Canal+." Qu'est-ce que vous direz s'il se prend une raclée, Sarkozy? Il est en canard boiteux jusqu'à la fin de son mandat "" C'est diabolique, cette manière de faire du président Sarkozy. Ils nous met des hommes de gauche en première ligne pour nous faire avaler la pastille de droite ", -
PLANNING DE CAMPAGNE SEMAINE 5
Diamnche 27
11h
Mémoire des victimes de l'holocauste
Lundi 28
12h/13h30
Pizzaction Permanence Guillabert
Lundi 29
20h
Réunion de travail Permanence Ajlppt
Mardi 29
20h
Réunion de travail
Mercredi 30
19h
Meeting Jeunes Salle du 8 mai Antibes
Jeudi 31
20h30
Biot
Vendredi 1
18 h
Appéritif débat Brasserie Le Soleau Avenue Robert Soleau à Antibes
Samedi 2
Tractage
Dimanche 3
Tractage
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RAPPORT ATTALI
Dans la journée d'hier, je m'y suis attaqué, histoire de me faire un avis personnel. Aussi dense que volumineux (plus de 250 pages), ce rapport énumère plus de 300 propositions. La méthode retenue rend difficile tout jugement quant à son contenu, car les 316 propositions sont de nature fort différentes et souvent dénuées de liens entre elles. C'est une vaste auberge espagnole
Il n’est pas étonnant que Nicolas SARKOZY soit "d’accord avec l’essentiel", car il aurait pu écrire lui-même une part conséquente de ce rapport . C’est à se demander d’ailleurs si ce n’est pas ce qu’il a fait …
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UMP STE GENERALE MEME COMBAT
L'UMP fait perdre 5 milliards à la Société ...Générale
Jérôme Kerviel, salarié de la banque Société Générale, était aussi sur une liste UMP aux élections municipales en 2001(Information de France Inter ce matin).
Malgré un poste loin d'être au sommet de la pyramide de décision, Kerviel a réussi à faire perdre 4,9 milliards d'euros à sa banque (et sans doute à beaucoup d'actionnaires !).
La SG veut nous faire croire qu'il a agi seul. Ainsi un "simple trader" (A 100 000 euros par an tout de même !) peut jouer avec 40 millliards d'euros (C'est la somme minimale estimée qu'il aurait positionnée pour arriver à une telle perte...) sans que personne ne s'en rende compte, et ceci pendant des années !!
La SG est soit vraiment TRES TRES riche, soit vraiment TRES TRES mal gérée. L'un OU l'autre, ou, l'un ET l'autre !
Quand on pense que le gouvernement Sarkozy / Fillon a du mal à trouver 1 milliard pour les banlieues, et recherche 1,5 milliards pour honorer l'ânerie de Sarkozy de supprimer la pub sur les chaînes publiques !
5 milliards envolés ! Merci l'UMP !
Kerviel candidat UMP :
Finalement, après une minutieuse recherche, Jérôme Kerviel était bien sur la liste UMP de Thierry Mavic en 2001 à Pont-L'Abbé dans le Finistère ! ( La preuve ici : Pressez vous, elle peut disparaitre ! On ne sait jamais...)
Après le numéro 1 : Sarkozy qui a fait perdre 15 milliards d'euros à la France grâce à son programme fiscal vite voté en 2007, le numéro 2 est Jérôme Kerviel avec seulement 4,9 milliards de perte.
Quel sera le prochain UMP de cette liste ? Réponse au fil des événements économiques...
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QUI VA BANQUER?
Lorsqu’il y a eu le vif débat sur la privatisation par la gauche et la droite des banques publiques d’antan, on a eu droit aux cris perçants des adeptes de la loi du marché et du profit. « On vous le garantit, la gestion totalement privée de ces entités sera infiniment plus sérieuse, plus efficace, plus utile que celle de l4Etat dont ce n’est pas le rôle ! ». C’est une réalité, on constate en effet que la Caisse des Dépôts après le Crédit Lyonnais a effectué des placements hasardeux et des erreurs graves de gestion. Que ce soit pour la première dans l’affaire des actions EADS ou pour l’autre dans ses aventures américaines, les contribuables ont été obligés de mettre largement la main à la poche (directement ou indirectement) pour compenser des disparitions massives d’actifs.
Le Crédit Lyonnais fut la banque la plus puissante d’Europe. Elle avait le pouvoir de dire oui. Le fleuron de tout le système bancaire français, elle faisait des envieux à n’en plus finir : l’opulence était son image de marque, sa générosité en faisait le dernier salon où trouver un financement, et surtout pour une affaire douteuse.Et quelques 100 milliards de francs de pertes plus tard, une nouvelle banque privatisée a fait son entrée à la bourse de Paris. Voilà l’histoire du Lyonnais vite résumée à un trou abyssal. Mais derrière, des milliers de salariés meurtris, des contribuables contraints de passer à la caisse par la faute de quelques dirigeants inconséquents, des millions de clients apeurés par la fuite en avant, voyant filer leur argent au grès de la découverte vertigineuse des scandales, jusqu’à l’incendie dévastateur du siège central.En 1994 le bilan de la banque doit passer après les cessions de 1 500 milliards à 1 000 milliards de francs. Qui trinque ? Le personnel puisqu’en quinze ans, le Crédit lyonnais perd 15 000 emplois. On verra qui paiera à la Société Générale dans quelques mois ! -
1562 JOURS A TENIR