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  • UNE EAU MUNICIPALE A PARIS

    .Demain, les Parisiens vont se réveiller avec une eau municipale.

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    Autrefois l’eau était distribuée par trois sociétés, dont deux grandes et très célèbres sociétés privées, qui se partageaient la rive droite et la rive gauche de la capitale, Vivendi et Suez. Vivendi et Suez, les deux grandes rivales de la distribution et du traitement de l’eau en France dans le monde. Depuis la Libération il y eu un « phénomène de privatisation de l’eau » : la distribution de l’eau, autrefois confiée majoritairement à des régies municipales a été confiée à des sociétés privées, avec de longs contrats d’affermage, de 20 à trente ans, qui garantissaient à ces sociétés, une rente, la rente de l’eau.

    Bien entendu ces sociétés devaient assurer la distribution dans de bonnes conditions, entretenir les canalisations – pour lutter contre les fuites, la déperdition d’eau - réaliser les investissements nécessaires pour le filtrage et la dépollution. Ces sociétés étant privées, elles réalisent des profits. Et parfois, on leur a reproché – c’est ce qu’on reproché à Jean-Marie Messier du temps où il dirigeait la Générale des Eaux future Vivendi – d’utiliser la manne de l’eau, la rente de l’eau, pour d’autre investissements qui ne concernaient pas l’eau, plus hasardeux, dans le cinéma et la musique par exemple.

    Le principe de la municipalisation est de restituer les profits engendrés par la vente de l’eau à la gestion de l’eau. Autrement dit, l’exploitation de l’eau est analysée comme un cycle : l’argent engendré par l’eau est restituée à l’eau, sous forme d’entretien ou de dépollution (à Paris, il y encore des problèmes de saturnisme, à cause des tuyaux en plomb).

    A la comparaison entre les deux types de système, on se rend compte que l’eau des régies municipales est moins chère. Et l’eau de Paris est particulièrement peu onéreuse : 2.89 euros le m3 en 2009, surtout, elle est deux cents fois moins chère que son équivalent en bouteille, à pureté égale, et sans emballage.

    En ce jour de champagne, vive le champagne et vive la Marne, d’où vient en partie l’eau du robinet de Paris.

    Le proverbe du jour, un proverbe indien : « La soif du cœur ne s’apaise pas avec une goutte d’eau ».

  • LA FETE EST FINIE

    Prime à la casse, hausse du forfait hospitalier… Tout ce qui change au 1er janvier 2010.

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    MINIMA SOCIAUX

    - Le Smic augmente de 0,5% au 1er janvier. Le minima social passera ainsi de 8,82 euros par heure à 8,86 euros, soit 1.343,77 € mensuels brut (1.056 € net), pour 35 heures hebdomadaires. Le gouvernement n'a consenti aucun coup de pouce pour cette hausse.

    - Le Revenu de Solidarité Active et le Revenu Minimum d'insertion (pour les départements d'Outre-Mer) augmentent de 1,2%, ce qui correspond à l'inflation prévisionnelle pour 2010. Le montant du RSA atteindra par exemple 460,09 € pour une personne seule sans enfant.

    FAMILLE

    - La base mensuelle des prestations familiales (bmpf) reste inchangée en 2010, à 389,20 euros. Elle sert à calculer la plupart des prestations comme les allocations familiales, la prestation d'accueil du jeune enfant ou l'allocation de rentrée scolaire. Elle avait été revalorisée de 3% en 2009.

    - Certains pères pourront bénéficier en partie, à certaines conditions, de la majoration de durée d'assurance (MDA) de deux ans par enfant permettant actuellement à certaines mères de famille de partir plus tôt à la retraite.

    LOGEMENT

    - Prorogation du doublement du prêt à 0% pour l'acquisition de logements neufs répondant aux normes bâtiments basse consommation. Pour le second semestre 2010, le montant du prêt à 0% restera majoré de 50% par rapport à son montant classique, soit un plafond de 48.750 euros.

    ENERGIE

    - La taxe carbone n'entrera pas en vigueur, censurée par le Conseil constitutionnel. La "contribution carbone" devait s'appliquer à la consommation d'énergie des ménages et des entreprises. Elle aurait été de 17 euros la tonne de dioxyde de carbone (CO2) à son lancement.

    - Le prix du gaz n'augmentera pas en janvier. Une révision de 0,65 euro à la hausse environ, soit +1,5% était pourtant attendue, de manière à prendre en compte l'augmentation des coûts d'approvisionnement de GDF Suez, qui sont actuellement de 41,5 euros par mégawattheure (MWh).

    TRANSPORT

    - La prime à la casse est revue à la baisse. L’aide de l’Etat pour l’achat d’une voiture neuve, qui était jusqu’à présent de 1.000 euros, passe à 700 euros.

    - Les tarifs TGV augmenteront de 9 %, en moyenne à compter du 5 janvier. Le Paris-Lille, au tarif loisirs standard en 1ere et 2nde classes, augmentera par exemple de 0,70 €, et le Paris-Marseille de 1,5 €. Les tarifs de base des TGV avaient augmenté de 3,5% en 2009.

    - Le prix de la course de taxi va augmenter de 1,2%. Le tarif minimum d'une course, suppléments inclus, passe à 6,10 euros contre 6 euros auparavant.

    - Les autocars transportant des enfants vont être obligatoirement équipés d'éthylotests anti-démarrage. Le conducteur devra souffler dans l'éthylotest avant de pouvoir mettre en route son véhicule: s'il a trop bu, le moteur ne démarrera pas.

    BANQUE

    - Le taux de rémunération du Livret A reste inchangé à 1,25%. Il était de 4% en juillet dernier avant une forte baisse.

    SANTE

    - L’augmentation du forfait hospitalier entre en application. Tout séjour à l’hôpital coûtera 18 euros par jour, au lieu de 16 jusqu’alors.

    - Une nouvelle vague de déremboursements concerne quelque cent dix médicaments jusqu’à maintenant remboursés à 35 %, ce taux baissant à 15 %.

    - L’exonération fiscale des indemnités versées aux accidentés du travail sera désormais plafonnée à 50 %.

    - Le prix des mutuelles de santé va augmenter de 5% en moyenne.

    PRELEVEMENTS, IMPÔTS

    - Un nouveau plafonnement des niches fiscales entre en application. L'avantage global en impôt procuré par les niches fiscales ne pourra excéder un montant de 20 000 euros et 8 % du revenu imposable (contre 25 000 euros et 10 % cette année).

    - Doublement du "forfait social" instauré l'an dernier (taxe sur l'intéressement, la participation ou l'épargne salariale).

    - Doublement des prélèvements sociaux sur les retraites "chapeau" et "contribution additionnelle de 30%" sur les retraites "chapeau" excédant huit plafonds de la sécurité sociale, à la place des cotisations patronales.

    - Les indemnités de départ à la retraite volontaire seront taxées. Désormais, les salariés incités par leur direction à un départ en retraite anticipé ne bénéficieront plus comme aujourd’hui d’une exonération d’impôt sous un plafond de 3 050 euros.

    - L'exonération de prélèvements sociaux (CSG et CRDS, 12,5 % au total) dont bénéficiaient certains contrats d'assurance-vie est supprimée.

    - La CSG et la CRDS s'appliqueront dès le premier euro aux plus-values boursières.

    - Le dispositif de crédit d'impôt pour les dépenses d'équipement de l'habitation principale des personnes âgées et handicapées est prolongé jusqu'au 31 décembre 2010.

    - Fin de la TVA à 5,5% pour les systèmes de climatisation (la TVA revient au taux normal de 19,6%).

    - Instauration d'une contribution exceptionnelle de 0,77% à la charge des organismes complémentaires au titre de la participation au financement de la pandémie grippale (250 millions d'euros en 2010)

    ENTREPRISE

    - La taxe professionnelle (TP) est supprimée. Cela représente pour les entreprises un allégement fiscal de 11,7 milliards d'euros en 2010. Elle sera remplacée par une contribution économique territoriale(CET), qui portera sur la valeur immobilière des locaux ainsi que sur la valeur ajoutée des entreprises.

    - Le remboursement immédiat du crédit d'impôt recherche est prolongé jusqu'au 31 décembre 2010.

    - Le taux du forfait social patronal sur les revenus de l'épargne salariale est relevé de 2 % à 4 % (+ 400 millions).

    ENSEIGNEMENT

    - 33 universités françaises supplémentaires passeront le cap de l'autonomie, portant à 51 (60%) le nombre d'universités gérant elles-mêmes leur budget.

    ASSURANCE

    - Les tarifs des assurances auto vont augmenter de 5% en moyenne, ceux des assurances habitation de moins de 5% en moyenne.

    SENIORS

    - Les invalides capables de poursuivre une activité pourront toucher leur pension d'invalidité jusqu'à l'âge de 65 ans, au lieu de 60.

    DIVERS

    - Les propriétaires ou détenteurs de chiens d'attaque (catégorie 1) et de chiens de garde et de défense (catégorie 2) doivent désormais être titulaires d'un permis de détention, qui remplace la simple déclaration en mairie exigée jusqu'à présent.
    Ce permis de détention sera délivré aux propriétaires ou détenteurs justifiant notamment d'une évaluation comportementale du chien, réalisée par un vétérinaire, et d'une attestation d'aptitude du maître délivrée par un formateur agréé. Leur nombre sur l'ensemble du territoire étant pour le moment insuffisant, les préfets ont reçu des consignes de souplesse.

    - Les horaires de fermeture des discothèques sont désormais uniformisés en France. Les établissements de nuit pourront fermer à 7h du matin si elles le désirent, alors que les horaires variaient auparavant selon les autorisations préfectorales. A partir de 5h30, ils devront par ailleurs cesser de vendre de l'alcool.

    - Après le retrait des ampoules à incandescence de 100 watts en juin dernier, les ampoules de 75W disparaissent à leur tour des rayons pour être remplacées par des lampes basse consommation.

    (Nouvelobs.com)

  • SOUVENIRS

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    Au pied du sapin, ce texte de Jérôme Bonnet, qui réserve à plumedepresse ce qu’il ne publie pas dans Siné Hebdo, son habituel canal (historique) d’expression. Joyeux Noël à tous les plumonautes !

    Il était une fois deux jeunes garçons, pas très finauds, qui s’ennuyaient ferme dans leur fac de Droit parisienne. Un bel été, ils décidèrent d’aller faire un tour sur la côte d’azur, histoire de rigoler un peu. Ils n’allaient pas être déçus.

    La nuit du 5 au 6 août, le bon maire de La Croix-Valmer, riant village du golfe de Saint-Tropez, surprit deux individus en flagrant délit de siphonnage de son réservoir d’essence. Devant ses cris, les ombres prirent leurs jambes à leur cou et disparurent dans la nuit provençale, abandonnant derrière eux une voiture qui, en fin de co(n)mpte, s’avèrera n’être pas tout à fait leur propriété légitime.

    La maréchaussée locale, prestement mise en branle par le Premier magistrat, ne tarda pas à les débusquer un peu plus loin. Occupés à tenter de mettre en route un autre carrosse, tout aussi autochtone, ayant eu le malheur d’être parqué sur leur chemin. Mais les pandores ne parvinrent à mettre la main que sur l’un d’entre eux, le second leur filant à nouveau entre les doigts. Ce n’est que le lendemain matin qu’ils mirent un terme à la battue, ayant pris le second, « dans un état lamentable, les pieds ensanglantés, les vêtements déchirés », dans leur filet. Dans un éclair de génie, le compère leur demanda de le raccompagner jusqu’à son bateau, ancré non loin de là, à Cavalaire-sur-mer. Les avait-il confondus avec des capitaines de soirée ?

    Toujours est-il qu’obligeants, les policiers ne se firent pas prier pour l’y accompagner séance tenante. Et tant qu’à s’y être déplacés, à procéder à une perquisition en règle de l’embarcation, des fois que s’y trouvât également la sardine qui bouchait le port de Marseille. De clupéiforme géant, il n’y avait point, mais la fouille ne fut pas exempte d’intérêt. Ils y dénichèrent « des pièces de voitures, des papiers d’identité volés ainsi qu’un pistolet 6,35 garni de 5 cartouches ».
    Autant de délits auxquels vinrent s’ajouter, au terme de l’enquête rondement menée, le vol à Saint-Cyr le 2 août de la première voiture, abandonnée le réservoir à sec, d’une autre à Laréol le 19 juillet, l’usage de fausses plaques d’immatriculation, ainsi que l’emprunt d’un moteur de bateau le 23 juillet à Villefranche-Laranguais.

    La morale de cette histoire ? C’est que la société, qu’on dit pourtant vindicative, sait fermer les yeux et oublier bien vite les erreurs de jeunesse, puisque la condamnation qui s’ensuivit, plutôt clémente au vu de l’équipée, fut d’un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l’épreuve. Qu’aujourd’hui, pd amplus de quarante ans après, les faits sont couverts par la prescription. Et qu’avoir été jeune et con n’empêche pas de connaître un avenir radieux et une brillante carrière, car les deux barbares qui semèrent ainsi le désordre sur le littoral méditerranéen avaient pour nom Alain Madelin, ex-ministre du tourisme de Chirac, et Patrick Devedjian, actuel ministre de… la Relance.

    Jérôme Bonnet

    PS : Tous les faits énoncés dans ce conte sont tirés de l’édition du 11 novembre 1965 du Petit Varois, authentifiés par la rédaction – actuelle – de Nice-Matin.

  • LES ZONES D'OMBRES D'UNE REVOLUTION

    La révolution roumaine, qui fête son vingtième anniversaire, a commencé par un modeste rassemblement populaire. Elle fut ensuite récupérée par Ion Iliescu, un ancien apparatchik communiste.

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    La révolution débuta à Timisoara, dans l'ouest du pays, le 15 décembre 1989. Au tout début, il ne s'agissait pas de chasser Ceausescu, mais de soutenir un pasteur protestant, Laszlo Tokes, 38 ans, qui critiquait ouvertement la dictature.
     Accusé de rébellion par les communistes, lâché par sa hiérarchie ecclésiastique, Tokes (*) est muté au village de Mineu, loin de Timisoara, ce que lui-même et ses fidèles refusent. Leur détermination sera l'étincelle qui déclencha la révolution.

    Hué en public

     La première manifestation commence le 15 décembre devant l'église où prêchait Tokes, rue Timotei Cipariu, au centre de Timisoara. C'est le rendez-vous de la minorité hongroise.
     Très vite, des slogans politiques fusent : « Jos Ceausescu » (à bas Ceausescu). L'armée et la Securitate tentent de disperser les manifestants. Les premiers tirs sur la foule -et les premiers morts- datent du 17 décembre. Cela décuple les protestations. Le soulèvement populaire ne s'arrêtera plus.
     Le 21 décembre, un événement inouï se produit sur la grand place de Bucarest. Ceausescu fait un discours devant des milliers de Roumains : il traite de hooligans les manifestants de Timisoara. C'est alors que des huées partent crescendo de la foule. Le dictateur (qui est au pouvoir depuis 1965) doit arrêter net sa péroraison, le bras encore tendu en direction de la foule. C'est sur cette dernière apparition menaçante que prennent fin vingt-quatre ans de tyrannie.
     Le soulèvement populaire n'est toutefois pas l'unique explication de la chute de Ceausescu. Ce dernier était depuis longtemps lâché par Moscou : il n'avait aucun soutien à attendre de Gorbatchev. Dès lors que le peuple roumain se rebellait, son sort était scellé.
     Cela ne l'empêcha pas de tenter une dernière agression dans l'idée de liquider les barricades dressées à Bucarest : la Securitate continue de tirer sur les manifestants.
     Le 22 décembre, Ceausescu, en fuite, est arrêté. Un Front de salut national apparaît ; il est présidé par Ion Iliescu, 59 ans, un ancien apparatchik communiste qui récupère la colère populaire et sera le premier président de la Roumanie après la chute de Ceausescu. Ainsi le communisme hâtivement revêtu d'habits neufs resta-t-il aux commandes, privant les Roumains d'un changement semblable à celui qu'avaient connu les Polonais quelques mois plus tôt avec la victoire de leur syndicat Solidarnosc.

    « Ici débuta la révolution
    qui a mis fin à la dictature »

     La rapidité avec laquelle Ceausescu et son épouse Elena sont jugés en trois jours puis exécutés le 25 décembre reste une zone d'ombre. Le procès, quoique télévisé, est une parodie de justice. Le Front de salut national tire les ficelles. Avec le recul, on constate qu'à part Nicolae Ceausescu et sa femme, peu d'anciens responsables communistes ont été sommés de rendre des comptes ; rares sont ceux qui ont été condamnés à des peines de prison. Une partie des Roumains regrette l'absence d'une loi qui aurait interdit aux anciens membres de la nomenklatura communiste d'occuper des postes administratifs importants.
     « La société roumaine pense que toute la vérité n'a pas été dite sur les événements de 1989. Tous les coupables (des morts recensées pendant la révolution) n'ont pas été punis », admettait timidement, lundi dernier, le chef de l'Etat Traian Basescu (centre droit), qui vient d'être réélu.
     Reste le souvenir des bouleversements de 1989. A côté de la porte de l'ancienne église du pasteur Tokes, une modeste mais fière plaque rédigée en roumain, hongrois, allemand et serbe, les quatre langues parlées à Timisoara, signale l'importance de ce lieu : « Ici débuta la révolution qui a mis fin à la dictature ».

     

    D. J.

    (*) Laszlo Tokes est aujourd'hui évêque à Oradea (nord-ouest) ; il siège à Strasbourg comme eurodéputé au nom du petit parti de la minorité hongroise de Roumanie.
    Édition du Dim 27 déc. 2009 des Derniéres Nouvelles d'Alsace 
  • CE QUI VA CHANGER DEBUT JANVIER


    RSA

    Le Revenu de solidarité active (RSA) augmentera de 1,2%, à 460,09 euros pour une personne seule sans enfant.

    SMIC

    Le Smic est porté à 8,86 euros l'heure, soit 1 343,77 euros mensuels brut (1 056 euros net) sur la base de 35 heures hebdomadaires.

    SANTÉ

    - Forfait hospitalier augmenté de 16 à 18 euros.
    - Hausse des tarifs des assurances complémentaires (mutuelles santé ou assurances privées). Les cotisations des mutuelles santé devraient augmenter d'au moins 3,9%.

    FISCALITÉ

    - Taxe carbone qui se traduira par une hausse de 5,41 centimes par litre de gasoil et de 4,92 centimes par litre d'essence. Des compensations seront reversées aux particuliers.
    - Cette taxe augmentera les tarifs du gaz  : +3,14 euros/MWh pour le gaz naturel (soit une hausse de 7,6% par rapport au prix hors taxe).
    - Baisse du plafond des niches fiscales à 20 000 euros plus 8% du revenu imposable (contre 25 000 et 10% auparavant).
    - Suppression de la taxe professionnelle sur les investissements productifs des entreprises qui sera remplacée par une contribution économique territoriale (CET), qui portera sur la valeur immobilière des locaux ainsi que sur la valeur ajoutée des entreprises.

    ASSURANCES

    - Automobile : les tarifs vont augmenter de 5% en moyenne.
    - Habitation  : les tarifs vont augmenter de moins de 5% en moyenne.

    SÉCURITÉ ROUTIÈRE

    Les autocars qui seront mis pour la première fois en circulation et destinés au transport en commun d'enfants devront être équipés d'un éthylotest antidémarrage.

    CHIENS DANGEREUX

    - Les propriétaires de chiens dangereux devront posséder un « permis de détention » délivré par le maire de leur commune de résidence et fournir différents papiers sur l'animal. Celui-ci aura à subir une « évaluation comportementale », et pour les chiens de 1ere catégorie (dits « chiens d'attaque », dont les « pitbulls ») une stérilisation.
    - Le maître doit aussi obtenir une « attestation d'aptitude », mais, faute de formateurs en nombre suffisant, les préfets ont reçu des consignes de souplesse.

    BONUS ÉCOLOGIQUE

    Le système des bonus écologiques, qui accompagne l'achat d'une voiture neuve peu émettrice de CO2, sera modifié au 1er janvier. Les seuils d'émissions de CO2 seront abaissés et le montant des principaux bonus sera réduit.

    PRIME A LA CASSE AUTOMOBILE

    La prime à la casse automobile -attribuée pour l'achat d'un véhicule neuf peu émetteur de C02 assorti de la destruction d'un véhicule de plus de dix ans- va diminuer, passant de 1 000 euros à 700 euros. Cette prime sera une nouvelle fois réduite de 700 à 500 euros au 1er juillet.

    PRÉLÈVEMENTS SOCIAUX

    - Doublement du « forfait social » instauré l'an dernier (taxe sur l'intéressement, la participation ou l'épargne salariale).
    - Doublement des prélèvements sociaux sur les retraites « chapeau » et « contribution additionnelle de 30% » sur les retraites « chapeau » excédant 8 plafonds de la sécurité sociale, à la place des cotisations patronales.
    - Plus-values mobilières soumises aux cotisations sociales « dès le premier euro ».
    - « Remise en cause » de l'exonération de prélèvements sociaux dont bénéficiaient jusqu'à présent certains contrats d'assurance-vie en cas de décès du bénéficiaire.

    RETRAITES

    Certains pères pourront bénéficier en partie, à certaines conditions, de la majoration de durée d'assurance (MDA) de deux ans par enfant permettant à certaines mères de famille de partir plus tôt à la retraite.

    EMPLOI DES SENIORS

    Les invalides capables de poursuivre une activité pourront toucher leur pension d'invalidité jusqu'à l'âge de 65 ans, au lieu de 60.

    Mais toujours le même président 

     

  • JOYEUX NOEL

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  • JOYEUX NOEL

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  • PLUS QUE CINQ JOURS

    Ce n’est pas tout, si vous voulez que ça change,il faut être inscrit sur les listes électorales. Sinon tintin, vous resterez uniquement spectateur.

    La date limite, c’est le 31 décembre. Donc il ne reste plus que 5 jours pour s’y inscrire. Pour cela il suffit d’aller à la mairie de la commune où vous habitez avec une pièce d’identité et un justificatif de domicile. Si vous avez déménagé, la précédente carte électorale est un plus.

    Pour aller à votre mairie, n’espérez quand même pas trop que Michel Vauzelle vous y accompagne:c’était juste pour le film 

  • ON MEURT DE FROID DANS LES RUES

    Merci Sarkozy pour tes promesses 
    A l’approche de l’hiver, et par ces temps de premier grand froid, on trouve encore de nombreuses personnes qui passent la nuit dans des conditions précaires, au risque d’y perdre la vie . Dans ce système qui ne vit que pour le fric, on a que faire des malheureux et des sans logis .

    Pourtant souvenez vous, lors de la précampagne présidentielle, ce que clamait le candidat Sarkozy, le 18 Décembre 2006, devant sa cour umpiste . "Si je suis élu président de la république, d’ici à 2 ans, plus personne ne sera obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid" .

    Combien de Sdf vont ils encore subir, les rigueurs de l’hiver et y laisser leur vie, dans le mépris et l’indifférence de celui qui faisait, une de ces innombrables promesses .

    Le froid fait une quatrième victime en deux jours


    NICODAPRES
    Quatre décès en deux jours.Les terribles conditions météorologiques ont des conséquences dramatiques pour les sans abris.
    Deux SDF ont ainsi été retrouvés sans vie, vendredi. Ce dimanche,deux autres victimes viennentt d'être annoncées par la police à Marseille et à Nice.
    Un SDF d'une cinquantaine d'années a été retrouvé « probablement mort de froid », vendredi matin, dans un garage, à Châteauroux (Indre) tandis que dans le Val-de-Marne, le corps d'un deuxième sans-abri a été découvert dans la cage d'escalier d'un immeuble de Villeneuve-Saint-Georges. Les températures très basses seraient à l'origine de ces deux décès. Ce qui est également la piste privilégiée concernant le décés d'un ressprtissant polonais d'une trentaine d'années découvert à Marseille samedi midi. enfin, une quatrième victime a également été signalée ce dimanche dans le Nord Pas-de -Calais puisqu'un homme de 36 ans a été retrouvé dans un état de raideur cadavérique dans sa caravane situé prés du domicilede sa mère. Cet homme, au chômage depuis plusieurs mois est la première victime de la vague de froid dans ce département

  • RETHEL(08):LA MATERNITE EN DANGER

    Maternité de Rethel : bientôt les décisions

    On ne parle plus beaucoup de l'avenir de la maternité de Rethel.

     

    Même le blog des personnels pour défendre leur service est très discret sur l'évolution de la situation.

    Cette absence d'informations n'est pas forcément un bon signe. Il semble en effet que les choses avancent, et pas du bon côté.Pg%2024%20bebe%20copier.jpg

    Un conseil d'administration devait se tenir la semaine dernière, mais faute de quorum il n'a pu délibérer valablement.

    On y a appris cependant que le projet d'établissement comportait bien la suppression de la maternité, et qu'au moins une partie du personnel médical soutenait cette position.

    Il est à craindre que cette fermeture volontaire fragilise le bloc opératoire, et qu'à moyen ou court terme des décisions devront  être prises pour l'avenir de la chirurgie sur le site de Rethel.

    Cette situation de disparition de services hospitaliers n'est pas, loin de là, résevée à l'hôpital de Rethel (disons site de Rethel du GHSA pour être précis).

    Le combat contre ces décisions ne peut pas se faire que localement. Il existe heureusement une coordination nationale qui lutte contre ces fermetures, et souvent avec succès.

    Une mobilisation politique nationale sera aussi indispensable à un changement de cap dans le domaine de la santé et de la gestion des hôpitaux en particulier.