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  • ASSURANCE MALADIE

    ASSURANCE MALADIE

     

    Pour combler le déficit de la Sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...

    a.. Dorénavant, sur une consultation médicale, nous allons devoir verser 1euro
    b.. Nous allons être hyper contrôlés lors de nos arrêts maladie,
    c.. Nous allons devoir consulter un généraliste avant de voir un spécialiste,
    d.. Pour tout traitement de plus de 91euros, nous en serons de 18 euros de notre poche

    Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards

    Or, savez-vous que :

    a.. Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu n'est pas reversée : 7,8 milliards
    b.. Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu n'est pas reversée : 3,5 milliards
    c.. Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,6 milliards
    d.. La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,2 milliards
    e.. La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards
    f.. Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés - 2,1 milliards
    g.. Retard de paiement par les entreprises - 1,9 milliards

    En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'Euro.

    Conclusion, si les responsables de la Sécu et nos gouvernants avaient fait leur boulot efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent.

    Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu

    Faites circuler ce message.

    A force de tourner, il arrivera peut-être un jour sur le bureau d'une tête pensante censée passer son temps à gérer l'argent des contribuables.
    Si les pouvoirs publics étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !

  • C'EST LE FIGARO QUI LE DIT

     

    Rassurez-vous je ne lis pas le Figaro, mais si la presse la plus réactionnaire de droite décrit la situation du chomage en France comme celà, il n'y a pas grand'chose à ajouter.

     

    La décision du gouvernement de placer l'emploi au coeur de ses priorités pour 2011 se justifie de jour en jour. Car, contrairement au message d'optimisme délivré voici un an par Nicolas Sarkozy sur la foi des bons chiffres de décembre 2009 - il assurait que «le chômage baisserait dans les mois à venir»-, la situation est loin de s'être améliorée. Même si 2010 aura été moins dramatique que 2009, le bilan reste très négatif : le nombre de demandeurs d'emploi continue inéxorablement de progresser en France. Au cours de l'année écoulée, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi n'aura au final reculé qu'une seule fois (en octobre) dans les deux catégories de référence. L'hexagone renoue avec des niveaux non atteints depuis plus de dix ans: au 31 décembre dernier, on comptait entre 2,72 et 4,05 millions de chômeurs selon la catégorie retenue. Soit entre 80100 et 202500 demandeurs d'emploi de plus qu'un an plus tôt, des progressions toutefois 2 à 5 fois inférieures à celles enregistrées en 2009.

    Les données de décembre 2010, publiées hier soir par le ministère de l'Emploi, ne poussent guère à l'optimisme. Avec des progressions du nombre des demandeurs d'emplois inscrits de 27100 en catégorie A et de 32600 en ABC (incluant les chômeurs ayant travaillé plus ou moins de 78 heures dans le mois), décembre est l'un des plus mauvais mois de l'année.

     

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  • PARDONS TARDIFS

    La direction de la SNCF s'est excusée cette semaine pour sa participation à la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. J'avoue que cette manie des excuses, qui depuis quelques années s'est emparée de la société française, m'irrite. S'excuser, ça nous fait une belle jambe ! Quand le mal est fait, il ne sert à rien de s'excuser, 70 ans après qui plus est.

    Et puis, si la SNCF n'en avait jamais ressenti jusqu'ici le besoin, c'est sans doute qu'il y avait quelque raison. Une administration est au service de l'Etat, elle fait ce qu'on lui dit de faire, voilà tout. C'est le régime, l'instance politique qui sont à incriminer, pas ses agents. Sinon, la Police, la Gendarmerie et bien d'autres devraient aussi présenter leurs excuses. On n'en finirait pas, c'est ridicule.

    Surtout, ces excuses viennent contredire une image très ancienne, très populaire et très vraie : celle de la Résistance cheminote, telle que René Clément l'a immortalisée dans son magnifique film "La Bataille du Rail". A force de culpabiliser à tout va, nous détruisons la réputation, la fierté d'une épopée qui a construit l'imaginaire des générations d'après-guerre. Un peuple qui se repent sans cesse, tout penaud, honteux de sa propre Histoire, est une représentation détestable. Nous avons refoulé les valeurs chrétiennes, elles nous reviennent abâtardies et trahies.


    Il faut que nous aimions notre SNCF, nos trains et nos cheminots. Ils font partie de la tradition, de la légende françaises.

  • LA RECIDIVE SUR LA RECIDIVE

    Sarko Saint Nazaire.jpgOn nous avait pourtant vendu depuis des semaines qu'il avait changé, qu'il s'était représidentialisé, qu'il allait prendre de la hauteur, cesser d'intervenir sur tout, tout le temps. Il n'aura pas tenu bien longtemps. Au premier fait divers un peu marquant, paf ! il retombe dans ses travers. En visite à Saint-Nazaire pour lancer les projets éoliens off-shore, il n'a pas résisté. Il a profité du fait qu'un drame affreux touchant une jeune fille se soit déroulé à quelques kilomètres pour faire une de ses sorties tonitruantes dont il a l'habitude. Du coup, oublié l'éolien, qui pourtant revêt un choix qui nous concerne tous pour le futur. En s'exprimant sur la récidive,Nicolas Sarkozy a encore fait de petits moulinets avec ses bras

    Nicolas Sarkozy est assurément en campagne électorale, du coup, il retrouve la méthode qui a fait son succès : un fait divers, une intervention présidentielle musclée, une loi. Méthode catastrophique convenons-en, puisqu'elle consiste à surfer sur l'émotion et à légiférer dans l'urgence, au mépris de tout débat de fond et de toute concertation avec les professionnels. Peu importe, car ce qui est visé ici, ce n'est pas l'efficacité de la loi, encore moins sa pertinence, mais l'effet que la posture présidentielle aura sur l'opinion publique.

    Sauf que cette fois-ci, ça coince. Même à l’UMP, les députés sont restés prudents. Iln'ont pas suivi , pour le moment, la demande présidentielle d’une nouvelle loi. L’inévitable Christian Estrosi a rapidement aboyé. Mais le vice-président du groupe des députés UMP Jean Leonetti, a rétorqué que « l’indignation est unanime, mais nous ne devons pas avoir une réaction législative immédiate. » Il préfère « une position plus globale et plus apaisée que le fait d’essayer de réagir et de trouver un coupable même s’il y a eu une défaillance dans le système. » Même Christian Jacob (UMP également) a plaidé la retenue et refusé toute « loi d’opportunité« .

    L'autre raison qui explique les réticences de la majorité parlementaire vient non pas de la méthode, mais des solutions proposées pour lutter contre la récidive, solutions qui vont toujours dans la même direction, celles d'une plus grande fermeté envers les délinquants récidivistes. Or, ce qui apparaît clairement dans l'affaire malheureuse de la jeune Laetitia, c'est que l'arsenal répressif n'est pas seul en cause. Si on veut faire baisser le nombre de délinquants récidivistes, il existe des solutions qui sont à la portée du gouvernement et qui ne passent pas forcément par la loi.

    Peu à peu, il est des choses qui apparaissent comme de plus en plus évidente. Par exemple, comment expliquer que les tribunaux soient de plus en plus débordés, que les juges chargés de l'application des peines aient de plus en plus de travail, de responsabilités, et que dans le même temps, pour des raisons budgètaires, leur nombre n'augmente pas. Dans le cas présent, le manque de moyens dûs à la politique de casse systèmatique de toute la fonction publique, voulue et menée par Mr Sarkozy, est à la source du dysfonctionnement qui a permis de laisser une personne multi récidiviste dans la nature sans aucun contrôle.

    Si on laisse de côté ce fait divers pour élargir au problème de la récidive dans son entier, on s'aperçoit que le coeur du problème, ce sont les prisons françaises. En France, la prison est considérée trop souvent comme un lieu de punition, alors qu'elle devrait être le premier lieu de réinsertion. L'objectif n'est-il pas de faire en sorte que les personnes ne recommencent pas leurs forfaits ? Pourtant, dans notre pays, la promiscuité des lieux d'incarcération, leur vétusté, font que ce sont des endroits où l'on apprend à devenir un voyou plutot qu'à ne plus en être un. Or, si la France est montrée du doigt pour l'état lamentable de ses prisons, rien, absolument rien, n'est fait pour changer la donne.

     L’indignation est évidemment partagée, mais on rechigne à appeler à la vengeance. On pourrait cependant pointer d’un doigt qu’une justice pour être efficace a besoin de moyens. C’est basique, mais, pour l’instant, c’est vrai. Sarkozy, ce mardi, a joué aux pompiers pyromanes

    En bon démagogue qu'il est ,alors qu'il n'était que candidat à la présidentielle , il parlait de la récidive"le problème des multirécidivistes , je le réglerai à l'été 2007"

    Faisons en sorte que Sarkozy ne soit pas récidiviste en 2012 

     

  • IL N'A PAS CHANGE

    conf.gifIl en était presque touchant notre président ! Pensez-vous, toute une conférence de presse à paraître sérieux, compétent et déterminé, c'est pas une mince à faire. C'est que dans moins d'un an et demi, il remet son mandat en jeu, notre président. Alors, plus question de parler de Carla, de faire des blagues douteuses sur les pédophiles, ou de s'égarer sur le terrain glissant de la politique intérieure. Non, maintenant Monsieur fait président, il parle des affaires du Monde, de celles qu'il va gérer avec la présidence du G20 !

    Mais attention, hein ! Il ne se contente pas de causer notre président. Non, non, en plus il a des idées ! Il veut taxer les transactions financières ! Voilà une idée qu'elle est bonne ! Même qu'il y a plein d'économistes ou d'ONG qui pensent que ce serait un bon pas vers un contrôle de l'économie libérale !

    Et bien lui, Nicolas Sarkozy, il n'a pas peur, il le dit qu'il veut cette taxe. Peu importe que cela ne puisse de toutes façons aboutir puisque les USA et la Chine y sont opposés, peu importe qu'au fond de lui il n'en pense pas un mot, il ne va quand même pas aller contre les intérêts de ses amis du CAC 40 ! Non, peu importe tout ça, la seule chose qui compte c'est de montrer aux Français qu'il a bien compris les enjeux mondiaux, et que si le monde n'arrive pas à se réformer, ce n'est pas de sa faute à lui.

    Au final, on serait presque rassuré ! Depuis le remaniement, on aurait presque pu croire qu'on nous l'avait transformé. On l'entendait presque plus, même Fillon était devenu plus présent dans les médias, c'est dire. Mais là hier, on a retrouvé notre Don Quichotte de pacotille prêt à combattre les moulins à vent internationaux. On est contents, on est toujours dans la merde, mais on est contents : Nicolas Sarkozy n'a pas changé.

  • ENCORE 466 JOURS A TENIR

    LA PENSEE DU JOUR

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    « Si nous ne faisons rien, nous risquons des émeutes de la faim dans les pays les plus pauvres », a mis en garde  Sarkozy à propos de la spéculation sur les marchés agricoles. La faim de démocratie peut aussi faire chuter les régimes. Ne pas l'avoir compris à temps a exposé la France et son gouvernement aux soupçons de connivence avec Ben Ali. « Sans doute nous avons sous-estimé les aspirations du peuple tunisien à la liberté », a reconnu Nicolas Sarkozy, tout en revendiquant une obligation de « réserve » lorsqu'il parle de pays anciennement français. La Tunisie hier, l'Algérie demain ?

  • JFK:LE DOUTE !

    La mort tragique du président des Etats-Unis, le 22 novembre 1963 à Dallas, a engendré de nombreuses suppositions. Si le personnage de John Fitzgerald Kennedy, sa popularité, son mythe, ne sont pas étrangers à ce déferlement théorique, les circonstances de sa mort et les nombreux éléments équivoques qui l'entoure contribuent à perpétuer indéfiniment le postulat "conspirationiste".

    Bien que la grande majorité des éléments litigieux aient été éludés par des partisans de la version officielle des zones d'ombre ont longtemps alimenté l'idée d'un complot contre JFK.
    François Carlier, défenseur de la thèse officielle et auteur de "Elm Street. Oswald a tué Kennedy !" (Publibook, 2008) ainsi que Marcel Dehaeseleer, partisan de la théorie de la conspiration et auteur d'un site remarquablement documenté sur les sources photographique de l'assassinat reviennent sur cinq points d'achoppement de l'affaire :


    - L'assassin :

     

    "À lui tout seul, Lee Oswald est un mystère à éclaircir", explique François Carlier. " Il a fait partie du corps des Marines, il en est parti volontairement et brusquement, il est parti s'installer en URSS en pleine guerre froide. Il a menacé de renoncer à sa citoyenneté américaine, il a trouvé un travail, puis a décidé de revenir aux Etats-Unis, après avoir épousé une Russe. De retour, il fait plusieurs métiers, vit pendant un temps à La Nouvelle Orléans et semble avoir noué des contacts avec des gens qui sont idéologiquement ses ennemis, il s'engage dans un combat politique d'ultra-gauche, hostile à la politique de son pays, il achète un fusil sous un faux nom, il est en possession d'une fausse carte d'identité sur lui lors de son arrestation, etc.

    Non, vraiment, il n'est pas banal, ce Lee Oswald."

    Partisan de la théorie du tireur unique, François Carlier, qui le temps d'un instant, a bien voulu se placer dans la peau d'un "conspirationniste", s'empresse de clarifier : "Qu'Oswald ait eu une jeunesse agitée et qu'il fut un homme peu équilibré et qui ne trouvait pas sa place dans la société est une chose, mais cela ne prouve en RIEN qu'il ait été un agent de la CIA ou d'une autre agence".


    - La position de la limousine présidentielle dans le cortège :

    A l'avant de la limousine le numéro 7 indique la position dans le cortège (DR)Pour Marcel Dehaeseleer, partisan de la thèse de la conspiration, Kennedy n'aurait jamais dû se trouver en seconde position dans le cortège. "Durant toute la campagne de Kennedy dans le Sud, l’ordre des véhicules dans le cortège était immuable. Les véhicules de presse, privée et officielle, en ouverture de cortège et la Limousine présidentielle en septième position."
    C'est en effet ce qu'atteste le sticker habillé du numéro 7 sur le pare-brise de la voiture du président


    - Le meurtre d'Oswald par Jack Ruby :


    Jack Ruby tire sur Lee Harvey Oswald le 24 novembre 1963 lors de son transfert à la prison du comté de Dallas. (AP)"Incontestablement, cet événement a causé énormément de doutes dans l'esprit des gens", explique François Carlier, jouant le jeu de la conspiration. "Cela parait être le signe évident qu'on a fait taire Oswald. Au sein des locaux de la police, en plein milieu d'une escorte policière, dans des conditions de sûreté maximale, le prisonnier le plus important de l'histoire des Etats-Unis se fait tuer, en direct à la télé, par un patron de club surgi de nulle part ... Qui peut croire que c'est par hasard ? C'est trop bizarre, trop suspect. On veut tous croire que c'est la mafia qui a envoyé Jack Ruby tuer Oswald pour le faire taire. C'est sûrement parce qu'il en savait trop. Il y a donc quelque chose qu'on nous cache. Oswald a peut-être été accusé à tort ? Et si c'était un bouc-émissaire ?". Mais François Carlier de rectifier: "Sans développer outre mesure ici, on peut affirmer catégoriquement que Jack Ruby a agi seul, sur un coup de colère, par haine de l'homme qui avait tué le président. Force est de constater que depuis 46 ans, malgré tous leurs efforts de tous les instants, les milliers de "complotistes" qui ont épluché le dossier n'ont jamais réussi à trouver le moindre éléments pouvant nous amener à penser qu'il en était autrement."


    - Le célèbre film de Zapruder :

    Image z313 du film de Zapruder, le tir mortel. Malgré la mauvaise qualité de la reproduction, on aperçoit la gerbe de sang vers le haut et l'avant


    Le célèbre film de l'assassinat filmé par le spectateur Abraham Zapruder Marcel Dehaeseleer se montre " dubitatif quant au côté fortuit de la réalisation de cette pièce maîtresse ayant permis de déterminer le nombre et le timing des tirs".
    Selon lui, "Zapruder souffrait de vertiges, dès lors, la version officielle veut que sa secrétaire Maryline Sitzman soit montée sur le piédestal afin de stabiliser son patron durant le tournage. Or, "Abraham Zapruder nous offre un superbe plan séquence légèrement rythmé par quelques soubresauts au moment des tirs. Il est à noter que la majorité des témoins présent sur Dealey Plaza se sont jetés au sol lors des coups de feu. Zapruder – cinéaste amateur - ne perdra pas son flegme et tournera le 'film du siècle' en gardant JFK en permanence centré plein cadre ! Une prouesse et un sang froid que même les cadreurs ayant tourné en territoires hostiles n’ont pas".
    Pour François Carlier, la véracité du film ne fait pas de doute. Comme il l'explique sur son site internet, "le film de Zapruder correspond exactement aux autres films et photos pris ce jour-là à Dealey Plaza". Par ailleurs, après avoir été passé au crible des experts de la commission Warren et de ses détracteurs, le film est récemment passé entre les mains des experts de Kodak "pour essayer de déterminer s'il avait été retouché. Les conclusions sont formelles : le film est authentique."


    - La classification des documents de la commission Warren :

    Durement critiqué lors de sa sortie en 1964, le rapport de la commission Warren fut déclaré secret pour une période de 75 ans (jusque 2039). Pourquoi cacher ces documents : "Le gouvernement aurait-il quelque chose à cacher ? Si tout était normal, il ne garderait rien caché.", interroge François Carlier avant d'interjeter que "si les documents ont bien été mis en réserve, ce n'est pas à la demande de la commission Warren (Earl Warren lui-même avait demandé par écrit que tout soit rendu public). C'est simplement une loi appliquée par les Archives Nationales américaines pour tous les documents fédéraux. D'ailleurs, ces documents ont été rendus publics dans les années 1990, et il n'y avait rien dedans qui montre quoi que ce soit." Une grande majorité des dossiers du rapport Warren ainsi que du House Select Committee on Assassinations a été rendue publique dans les années 1992 grâce au concours du congrès américain.

    Sélim Batikhy - Nouvelobs.com

  • INFEAU N°12

    La lettre « Inf’EAU » N°12 nouvelle formule est à votre disposition en pièce jointe (PDF).

     

     

     

    Sommaire :

     

    -                    Gaz de schiste : de l’eau dans le gaz (et vice-versa)

     

    Mais aussi :

     

    -              L’assemblée générale de EAU : EAU pour tous, tous pour l’eau

     

    -              Mantes amère

     

    -              Les Italiens pourront s’exprimer contre la privatisation rampante de l’eau

     

    -              La gauche presque unie à Marseille

     

    -              Pétition anti-Fauchon

     

    -              Paris, un an de régie

     

    -              D’Aix à Madagascar (expo)

     

     

    EAU (Elus, Associations, Usagers) milite pour une gestion publique de l’eau potable et de l’assainissement.

     

    Elle soutient que :

     

    - L’eau est un bien commun de l’humanité, et non une marchandise ;

     

    - L’accès à l’eau pour tous est un droit.

     

     

     

    En vous abonnant, vous pourrez recevoir dans votre boîte mail des brèves, des articles, des reportages… Pour plus d’informations (notamment des vidéos, l’agenda, les archives de la newsletter...), vous pouvez consulter notre site, www.eaupublique.fr

     

    Les principaux sujets précédemment abordés par la newsletter :

     

    -              N°1 :      Mouans-Sartoux (06) rejoint les Porteurs d’eau

     

    -              N°2 :      La remunicipalisation de l’eau et le Forum mondial de l’eau en débat,                 avec Danielle Mitterrand

     

    -              N°3 :      Le syndicat des eaux du Tursan (40) et l’aide aux retours en régie dans               les Landes.

                                   Héricourt (70) à l’heure du choix

     

    -              N°4 :      Water Makes Money – les réactions en France

     

    -              N°5 :      Le Pays d’Aubagne (13) envisage la gestion publique de l’eau

     

    -              N°6 :      Draguignan (83) se prive du public

     

    -              N°7 :      Théâtre : « Les Olympides », humour et eau fraîche

     

    -              N°8 :      Loi sur le « droit à l’eau » : le patron n’offre pas la tournée

                                   Le Conseil mondial de l’eau droit dans ses bottes

     

    -              N°9 :      Le Fame (Forum alternatif mondial de l'eau) en route pour la gloire ?

                                   FME : making off

     

    -              N°10 : Mobilisation pour l’eau publique au Parlement européen de Strasbourg

     

    -              N°11 : Accès à l’eau et exclusion : la piste des fontaines publiques

     

     

     

     

     

    Nous avons besoin de vous pour nous aider dans la collecte et la diffusion de l’information. Si vous avez des suggestions, si vous pensez à des sujets qui mériteraient d’être développés, n’hésitez pas à nous contacter :

    mpartage@eaupublique.fr.

    Et n’hésitez pas non plus à faire circuler ce courriel.

     

     

     

    A très bientôt.

     

     

    Michel PARTAGE

     

    Président de EAU

     

    Conseiller général du Var

     

     

    Si vous ne souhaitez plus recevoir cette lettre ou si vous la recevez en plusieurs exemplaires, veuillez nous le faire savoir sur  mpartage@eaupublique.fr

    Merci.

     

     

    ROMANGIN Sylvie

    Association Eau

    Elus, Associations, Usagers

    12 rue Victor Hugo - 83670 Varages

    mpartage@eaupublique.fr

    www.eaupublique.fr

    0494868458

    0607535122

  • SAINT JACQUES SUR LIT DE POIREAUX

    Pour 8 personnes

    • 24 belles noix de coquilles Saint Jacques avec leur corail
    • 5 poireaux
    • 4 échalotes
    • 3 cuilères à soupe d'huile d'olive
    • 40 g de beurre doux
    • 40 cl de crème fraîche épaisse
    • 1 citron jaune
    • 1 cuilère à café de poudre de curry
    • 10 cl de vin blanc sec
    • sel, fleur de sel et poivre

    Préparation de la recette

    Inauguration permanence 20110122 005.JPGLavez les poireaux, émincez les blancs en lanières.
    Dans une sauteuse, versez 2 cuillères à soupe d'huile d'olive.

     

     

    Inauguration permanence 20110122 006.JPGFaites-y revenir les blancs de poireau.
    Salez, poivrez, couvrez et laissez cuire à feu bien doux un quart d'heure.
    Pressez le jus du citron, ajoutez-le aux poireaux la poudre de curry, le vin blanc, versez la crème fraîche, Remuez au fouet et laissez réduire sans laisser bouillir salez, poivrez et prolongez la cuisson à feu très doux pendant 30 mn.

    Coupez les échalottes en deux dans le sens de la longueur.
    Dans une sauteuse, faites fondre le beurre faites revenir  les échalotes  à feu assez vif sans laisser brûler et faites-y dorer les noix de coquille Saint-Jacques dessus dessous 2 mn par face.
    Salez, poivrez et réservez au chaud.


    Sur chaque assiette chaude, dressez un lit de blanc de poireaux fondant, et lanières  de poireau et 3 cuillères à soupe de sauce.
    Secours Populaire braderie 20100515 017.JPGDisposez dessus 3 noix de coquilles Saint Jacques avec une pincée de fleur de sel.
    Servez !

  • EOLIENNES TROP CHERES

    0000422046-0_w_230_h_230.jpgUn projet de parc éolien sème le trouble dans trois communes du nord du département de l'Ariège. Ses opposants remettent en cause sa pertinence énergétique, dépassant le classique débat sur l’enlaidissement du paysage.

    Il n’y a pas encore d’éolienne sur le pic d’Estelle. Pourtant le vent de la polémique y souffle déjà. Présenté en 2004, un projet d’une quinzaine d’éoliennes divise la population. Ses opposants dénoncent le gâchis du paysage sur ces crêtes qui jouissent d’une vue imprenable sur les Pyrénées. Pourtant, les trois municipalités concernées, Tourtrol, Coutens et Viviès, sont plutôt favorables au projet. Elles pourraient en effet profiter chacune de 30 à 70 000 euros par an de taxes professionnelles. De quoi faire réfléchir ces communes qui totalisent moins de 500 habitants.

    « On sent déjà que les gens se regardent d’un mauvais œil », confie Jean-Luc Mathieu, président de l’Association de défense des collines du pic d’Estelle (ADCPE), qui regroupe les opposants au parc éolien. Pourtant, le projet n’en est encore qu’à ses balbutiements. La campagne de mesures préliminaires de la vitesse du vent s’achève, et la préfecture étudie la demande de Zone de développement de l’éolien déposée par les trois communes. Si elle est acceptée, EDF sera obligé d’acheter l’énergie produite à environ 8 centimes d’euros le kilowatt heure (kWh). Un surcoût qui sera probablement répercuté au consommateur : l’électricité produite à partir du nucléaire coûte en moyenne 2,8 centimes d’euros le kWh.

    l_energie_eolienne_31.jpgLa centaine de militants de l’ADCPE dénoncent justement ce risque. En abordant les questions économique et énergétique, les anti-éoliens ont dépassé le niveau habituel des débats sur l’éolien, trop souvent réduits à l’enlaidissement du paysage ou aux oiseaux pris dans les pales. L’association a ainsi remis en cause pointé les effets pervers de l’électricité éolienne. Premier écueil, l’irrégularité de la production. « Les éoliennes du pic d’Estelle ne tourneront que 2 200 heures par an, explique Claude Cambus, ancien cadre d’EDF et sympathisant de l’ADCPE. Cela impose de trouver d’autres sources d’énergie pour les 6 560 heures restantes, que ce soit à partir de nucléaire ou de gaz. » Avec toute la bonne volonté du monde, construire des éoliennes pour éviter le stockage des déchets nucléaires pourrait finalement conduire à... en construire d’autres pour combler les trous de production ! « J’accepterais d’empoisonner le paysage si c’était la condition de la survie de mes enfants », ajoute Claude Cambus. Mais pour cet ancien retraité, qui a aussi travaillé pour le Conseil économique et social, l’intérêt écologique des éoliennes est loin d’être établi. « L’électricité française est produite à 95 % à partir du nucléaire et de l’hydraulique, sans dégagement de gaz à effet de serre. L’éolien ne réduit donc pas ces émissions. » Les anti-éoliens préfèrent militer pour le bois énergie. La forêt ariégeoise s’étale sur 220 000 hectares de forêt, et seul un quart de son accroissement naturel est exploité. A terme, selon Claude Cambus, elle pourrait produire l’équivalent de cent éoliennes.

    par Yannick Groult