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  • PETITE RETROSPECTIVE LOCALE

    Le temps des rétrospectives politiques  est venu. Pour Antibes la presse locale fera les siennes. Comme d'habitude, la mienne sera subjective,  celle de la gauche, du parti socialiste. Les événements politiques locaux ne m'ont hélas pas plus satisfaits que les années précédentes. 2014 a été riche en élections, puisqu'il y a eu trois scrutins.

    Les élections municipales de mars dernier : Jean Léonetti (UMP)  réélu au premier tour ,   l'arrivée du Front national au conseil municipal  , petite satisfaction le maintien de 2 élus PS- Verts  , mais éfondrement du FdG . Tant que nos camarades n'auront pas pris à bras-le-corps ce pproblème d'union , tant qu'ils ne s'interrogeront pas sur leurs propres limites, tant qu'ils ne chercheront pas à remédier à leurs faiblesses, la gauche antiboise  sera condamnée à perdre. C'est aussi simple et aussi triste que cela.

    Aux élections européennes de juin ;  deuxième déconvenue de l'année, quand on est socialiste . En septembre, nous avons eu droit cependant à une embellie, un motif de réjouissance à gauche mais pour les socialistes uniquement  avec les élections sénatoriales. Dans un contexte incertain et même périlleux, Marc Daunis  a été réélu sénateur des Alpes Maritimrs . C'est une belle récompense pour son travail, qui me fait dire qu'il y a tout de même une justice en politique !

    Sur ce, je referme cette petite rétrospective  marquée cette année par  beaucoup de bourrasques et de pluies, mais apprécié un rayon de soleil. Bientôt, elle se rouvrira sur d'autres horizons, en 2015 : les élections départementales en mars,  enfin le congrès du parti socialiste en juin, les élections régionales au dernier trimestre. La politique, c'est un mouvement perpétuel, comme celui des étoiles : on n'en finit jamais, le ciel est toujours plein de promesses et de menaces. J'aimerais quand même que  l'an prochain, le temps soit localement plus clément. Nous aurons toute l'année pour en reparler. 

  • LU DANS LIBE

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    PHOTO/Archives CL

    J'ai eu la chance de travailler dans le passé avec l'architecte  Alexandre Chemetoff , homme de talents et de bon sens  , je porte çi-dessous l'entretien qu'il a eu avec Libé au sujet des grilles sur les bancs anti publics

    Les grilles anti-marginaux posées sur neuf bancs du Champ-de-Mars ont placé Angoulême au coeur de l'actualité en ces fêtes de Noël. Politiques, anonymes et commerçants se sont abondamment exprimés. Mais il est une voix que l'on n'avait pas encore entendue, celle d'Alexandre Chemetoff, l'architecte-urbaniste qui a conçu la place du Champ-de-Mars. Libération a pu s'entretenir avec lui

    Le Grand prix de l'urbanisme en 2000 a suivi de près les événements. "J'ai la même réaction que tout le monde, qui consiste à penser que c'est scandaleux et inapproprié. Mais quand on est dans la position qui est la mienne, d'avoir conçu un espace public partagé, on est doublement choqué car si l'on place des bancs, c'est pour qu'ils soient utilisés et que l'espace gagne ainsi son qualificatif de "public", explique t-il à nos confrères.

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    Alexandre Chemetoff rappelle que les bancs "sont tout le symbole de cette place et de sa fonction". Ainsi, il estime que "cette façon d'emprisonner les bancs pour les rendre inaccessibles est un détournement d'une oeuvre qui a été faite, je le rappelle, avec les élus de l'époque."

    L'architecte n'a donc guère apprécié l'idée de voir ses bancs mués en gabion, pas plus que la défense de la municipalité. "On accuse toujours les architectes des dysfonctionnements. C'est parfois vrai mais c'est surtout une manière pour les élus de se défausser car la réponse est profondément politique. [...] Il est terrible qu'avec ses cages et ses galets, le maire fasse une réponse de mauvais architecte. Il me met sur la sellette en laissant penser que c'est le banc qui est à l'origine du problème mais les sans domicile fixe se mettent près des centres commerciaux parce que c'est là qu'il y a du passage et des gens. Cette histoire est vraiment une faillite politique. Quand nous avons gagné ce concours, la discussion portait sur la question de savoir si le lieu le plus sûr était l'espace privé de la galerie commerciale, surveillé par des vigiles, ou l'espace public de la place. Le fait que ce dernier ait été attaqué de cette façon par les autorités municipales dit en creux que le seul espace sûr serait l'espace privé. Et c'est là un véritable aveu d'échec politique."

  • DIMANCHE QU'EST CE QU'ON MANGE

    SAINT JACQUES SUR RISOTTO DE FRUITS DE MER TRUFFE

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    Ingrédients

    -  350  g de riz risotto

    -  500  g de moules de bouchots

    -  500 g de coques

    -    12  coquilles Saint Jacques

    -     2  litres de bouillon de poisson (courbouillon) à préparer avec les barbes des Saint Jacques .

    -     3  gousses d'ail écrasées

    -     1  oignon finement émincé

     -    1  verre de vin blanc

     -       beurre

     -    2 cuillères à soupe d'huile d'olive

    -   10 cl de crême fraiche

    -        parmesan

    -        filament de safran

    -        sel , poivre , piment d'Espelette

    -        brisure de truffe (facultatif)

     

     Préparation

    Nettoyer  les moules , nettoyer les coques   et laisser les  dégorger  dans de l'eau pendant 1 heure environ

    -    Nettoyer les Saint Jacques , former des brochettes de 3 coquilles  et réserver ,ainsi que le corail ( si présence )

    -    Dans une grande casserolle porter à ébulition le bouillon de poissons , puis jeter les coquillage  laisser bouillir pendant 10 mn environ , jusqu'à ce que les coquillages soient ouverts.

    -    Récuperer le bouillon  dans une casserolle , rectifier l'assaisonnement et incorporer le safran , réserver . 

    -    Décortiquer les coquillages et réserver . 

    -    Dans une grande poele , chauffer  l'huile d'olive et mettre ail , et oignon sans coloration

    -    Verser le riz ,  mélanger  environ 5 minutes  et verser le vin blanc , remuer jusqu'à évaporation du liquide .

    -    Verser 1 louche du jus de poisson  sur le riz , remuer jusqu'à évaporation , puis recommencer , 1 louche du jus de poisson remuer jusqu'à évaporation , 1 louche du jus de poisson.......  constament jusqu'à la cuisson du riz , pendant 25 minutes environ .

     -   A mi cuisson , incorporer les moules et coques , ainsi que le corail des Saint Jacques  .

    -    En fin de cuisson verser le parmesan et la crême fraiche , rectifier l'assaisonnement  si besoin

    -    Faire fondre le beurre dans une poêle. Quand il mousse mettre les  brochettes de Saint-Jacques préalablement essuyer  à dorer environ 1 min sur chaque face à feu vif . Saler , poivre ou piment d' Espelette .

    -    Présenter dans les assiettes le risotto  à l'aide de cercle métallique , mettre les brisures de truffes et les brochettes de Saint Jacques     

  • POUR EVITER LA GUEULE DE BOIS

    L'inscription sur les listes, c'est pas automatique

     
     
     
     
    Il y a des marronniers qui méritent d'être remis sur le tapis tous les ans, comme l'inscription sur les listes électorales. Comme tous les ans, l'inscription sur les listes électorales n'est pas automatique (sauf pour les jeunes qui fêtent leurs 18 ans). Cela signifie que si quelqu'un a déménagé, à l'autre bout de la France ou la maison située trois rues plus loin (voire l'appartement voisin), il est nécessaire de s'inscrire de nouveau sur les listes électorales avant le 31 décembre 2014.
     
    Le rappel est d'autant plus utile que l'année prochaine (2015 donc) verra se tenir 2 élections, les départementales (ou ex cantonales) et les régionales. Voisin parisien, tu n'es concerné que par les régionales et c'est là où c'est le plus fourbe. Si on commence à entendre parler des départementales, de la constitution des binômes qui brigueront un mandat au printemps prochain, les régionales ne sont prévues qu'à la fin de l'année 2015. Du coup, voisin parisien, même si tu n'as pas encore entendu parler d'élection, il est important de bien être inscrit sur les listes si tu veux participer à la désignation du futur exécutif régional. D'une manière générale, il vaut mieux s'inscrire dès l'emménagement, même si aucune élection n'est prévue l'année suivante, on n'est jamais à l'abri d'une élection anticipée (pour cause de décès, démission, dissolution, etc.).
     
    Pour ceux qui ont déménagé et qui ne se sont pas inscrit suite à leur déménagement (que celui-ci ait eu lieu en 2014 ou 1994, ça ne change rien), il existe 3 possibilités :
     
    1/ Aller dans sa mairie (sa mairie d'arrondissement pour les parisiens) avec :
      • une photocopie de votre pièce d'identité (carte d'identité, passeport ou permis de conduire accompagné d'un justificatif de nationalité)
      • un justificatif de domicile (facture d'électricité, de gaz ou de téléphone fixe à votre nom et datant de moins de 3 mois)
    C'est ma solution préférée car elle permet d'avoir une personne compétente devant vous qui vous assurera que les pièces sont prises en compte et que votre dossier est bien

    2/ Remplir son dossier sur internet. Il sera demander les mêmes pièces que citées dans le point ci-dessus. Il faut juste faire attention à ce que le scan des documents soit bien lisibles.
    Cette solution est pratique pour ceux qui ne pensent jamais à faire leurs démarches aux heures d'ouvertures des bureaux (même si les mairies sont ouvertes du lundi au samedi pour gérer les inscriptions).
     
    3/ Envoyer un courrier à la mairie avec l'intégralité du dossier, c'est-à-dire avoir télécharger et imprimer le formulaire officiel et le retourner avec toutes les pièces du dossier.
    ATTENTION, il faut que la demande d'inscription sur les listes électorales soit parvenu à la mairie avant le 31 décembre, cela signifie qu'il faut que le courrier soit posté plusieurs jours avant afin d'être sur qu'il soit remis dans les temps.
     
    Pour les Parisiennes et Parisiens qui ont un doute sur leur inscription sur les listes électorales, ils peuvent vérifier leur présence sur les listes parisiennes. C'est aussi valable pour les habitants de Lyon, Grenoble, Nantes, Besançon, Marseille (liste non exhaustive).

  • JOYEUX NOEL

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    Le mal est fait, vous avez la gueule de bois ou vous êtes mal.

     
    Tout d'abord, commencez par boire beaucoup d'eau, vraiment beaucoup, puis lavez vous les dents, buvez du café noir sans sucre. Du jus d'orange n'est pas mal, aussi. Le but du jeu n'est pas de vous réhydrater mais de vous faire vomir. Ça ! Les autres articles de presse ne le disaient pas, mais il est essentiel de vous vider de toutes les cochonneries que vous avez dans l'estomac. Il faut que ça sorte. Supprimer tout ce que vous n'avez pas digérer.
     
    Ne mangez surtout pas si vous n'avez pas faim.
     
    Il y a des adages : il faut guérir le mal par le mal et donc reboire un peu d'alcool. Les médias et les sites sérieux ne peuvent évidemment pas confirmer cela, ça ne ferait pas sérieux.
     
    Ils ont tort, surtout pour les orgies comme Noël ou le premier de l'an. Le lendemain du réveillon, vous allez de toute manière picoler à nouveau . Ce n'est pas une bière légère dans la matinée qui vous fera du mal...
     
    Le paracétamol ? Ça ne sert pas à grand chose, je pense. Le verre d'eau que vous boirez avec vous fera plus de bien. Laissez le temps au temps. Recouchez-vous pour dormir ou agitez-vous mais ne restez pas à vous morfondre. Une sieste d'une demi-heure suffira probablement à vous rétablir.
     
    Je vous laisse. Ca va être l'heure de l'apéro.
  • RESTE ICI GEORGES MARCHAIS

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    Lors des dernières municipales, à Villejuif, les écolos, conduits par Alain Lipietz, se sont alliés à l'UMP pour ravir la municipalité aux communistes. Très récemment, la nouvelle mairie a commis un nouveau forfait : ils ont rebaptisé la place Georges Marchais qui avait pourtant été député du coin pendant 25 ans .
     
     Je ne suis un pas nostalgique de ce PC, celui de Marchais, celui qui faisait 15% en 1981, mais avec qui il avait été possible de faire un Programme Commun . Le nouveau maire  élu depuis 9 mois veut aujourd'hui gommer toute trace de l'histoire singulière de cette ville de banlieue.
    C'est idiot.
     
    Je n'ai pas vu beaucoup de blogs critiquer la décision de la mairie de Villejuif.
     
    Au moins, il y aura le mien. 
     
  • QUI EST ELISABETH WARREN ?

    C’est de cette femme dont je vais vous parler. Vous ne la connaissez pas. Elle est sénatrice démocrate du Massachussets aux Etats Unis. Elle milite pour une réforme bancaire précise: séparer les activités de spéculation de l’activité de dépôt.

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    Résumons la situation. Vous avez entendu parler de la crise de 1929. En 1933, le gouvernement américain a tiré les leçons de la crise. Le président Roosevelt (démocrate) a fait voter une loi (glass-steagall act) pour séparer l’activité des banques : d’un côté les dépôts des clients, de l’autre côté les activités spéculatives des financiers. Cela afin que les états n’aient pas à assumer le sauvetage des organismes bancaires en raison de leurs activités spéculatives.

    Ces dispositions ont assuré la pérennité du système. C’est sous la présidence de Bill Clinton que des réformes législatives ont permis au système bancaire de fonctionner comme avant la crise de 1929 en raison de l’abolition de cette loi. Le résultat ne s’est pas fait attendre longtemps : en 2008, une crise semblable à celle de 1929 s’est produite, crise encore plus forte.Pas encore terminée.

    En 2010, tirant les conséquences de la crise de 2008, le gouvernement américain a sommé les banques de séparer leurs activités de spéculation de celles de dépôt pour éviter d’avoir à les renflouer. Une loi fut adoptée (Dodd-Franck): ces activités spéculatives ne devant plus être assurés par les garanties bancaires. L’application de la loi fut retardée de deux ans à la demande des banques et nous apprenons qu’en 2014, subrepticement, cette disposition vient d’être abolie par le congrès. Des sénateurs et des membres de la chambre des représentants se sont élevés contre cette disposition avec en tête Élisabeth Warren.

    Ce qui est extraordinaire, c’est que Obama, en personne, ainsi que le grand patron de JP Morgan, en personne, ont téléphoné aux élus démocrates personnellement pour les convaincre de voter en faveur du texte.

    Vous ferez connaissance avec Elizabeth Warren et avec son combat; vous aurez plus d’infos en cliquant sur le lien suivant :

    - sa prise de parole devant le congrès

    - son interpellation : »Trop, c’est trop »dit elle a Obama

    Et voilà comment nous constatons la soumission des politiques qui viennent se faire élire en se déclarant « ennemi de la finance »et qui, une fois élue, n’ont qu’une hâte : se coucher devant elle au détriment des citoyens.Certains sauvent l’honneur.

    162 organisations ont signé un appel de même que des politiques. Des élus républicains et démocrates ont déposé un projet de loi qui est en attente.

  • NE LE DITES PAS MAIS , JE LIS L'HUMA

     
    L’Observatoire de la discrimination et de la répression syndicale, créé en 2012 par la Fondation Copernic, publie un rapport dénonçant la vivacité des atteintes au droit syndical dans le secteur public et privé. Et formule 37 propositions pour garantir une réelle protection du fait syndical.
     

    « La valorisation gouvernementale de la “démocratie sociale” ne doit pas masquer la réalité : se syndiquer reste un combat dans les entreprises. » La phrase résume la teneur du rapport rendu public hier par les chercheurs, syndicalistes et juristes de l’observatoire de la discrimination et de la répression syndicale, mis en place en 2012 par la Fondation Copernic pour mettre au jour et combattre les atteintes, multiformes et massives, aux droits syndicaux en France. Après deux colloques, l’observatoire poursuit son travail avec cette publication qui dresse un état des lieux et formule 37 propositions pour améliorer l’effectivité du droit syndical, renforcer les sanctions contre les employeurs, mais aussi améliorer la production de données statistiques ou scientifiques sur un sujet trop souvent occulté (1).

    « Nous voulons interpeller les pouvoirs publics, susciter des recherches et servir d’outil militant pour les syndicalistes en entreprise », a expliqué hier Didier Gelot, de la Fondation Copernic, lors d’une conférence de presse. Pour le constat, le document s’appuie sur les données statistiques officielles tout en dénonçant leur insuffisance, sur des travaux de sociologues et sur une cinquantaine de témoignages recueillis sur son site Internet. Il souligne le contraste entre « un vaste appareil juridique proclamant et défendant le droit des salariés à se syndiquer » et une réalité de terrain où l’activité syndicale est « encore trop souvent un enjeu de luttes et de rapports de forces ». Autrement dit, les employeurs, privés comme publics, n’acceptent pas la présence syndicale et les formes d’entrave sont multiples : sanctions disciplinaires, licenciements, harcèlement, discrimination sur le salaire et la carrière, manœuvres pour empêcher l’implantation syndicale, ou encore découpage artificiel des sociétés pour ne pas franchir les seuils d’effectifs entraînant de nouveaux droits pour les salariés… Sans oublier les entraves aux institutions représentatives du personnel (IRP). « À titre individuel, cela détruit les personnes, provoque des dépressions et des problèmes familiaux, avec une impression d’impunité totale », a dénoncé hier Anne Debregeas, de SUD énergie, tandis qu’Étienne Penissat, sociologue au CNRS, soulignait l’effet collectif de ces attaques : « Quand un tiers des salariés ne se syndiquent pas par peur des représailles, cela a un impact sur leur protection en général car, dans les entreprises où il y a un syndicat, les conditions de travail sont moins dégradées, il y a moins d’accidents du travail. Le non-respect des droits syndicaux a un effet sur le corps social. »

    Face à ces pratiques en principe illégales, le nombre de poursuites et le niveau de sanction restent faibles, souligne le rapport, qui dénonce « l’inertie de l’État ». Là encore, l’appareil statistique s’avère quasi inexistant, mais on recense 68 condamnations pénales pour discrimination entre 2000 et 2009, et une trentaine de poursuites pénales par an pour délit d’entrave suite à des procès-verbaux d’inspecteurs du travail, trop souvent classés… Parmi les 37 propositions du rapport, figurent celles de faciliter les actions en justice des salariés par la possibilité d’une action collective, de renforcer les sanctions contre l’employeur au civil et au pénal, de donner plus de moyens à l’inspection du travail. Les auteurs en appellent à une politique pénale qui fasse de la lutte contre la discrimination syndicale une priorité. Ce qui supposerait des formations pour les policiers, gendarmes et magistrats. Enfin, ils suggèrent de renforcer les droits syndicaux, par exemple en abaissant de 11 à 5 le seuil imposant des élections de délégués du personnel, ou en étendant les prérogatives des institutions du personnel d’un site aux sous-traitants. Des propositions à contre-courant des orientations du gouvernement, qui a fait sienne la vision patronale de l’activité syndicale comme un frein à la croissance. Le seul projet de loi Macron, officialisé hier, s’attaque aux prud’hommes, à l’inspection du travail, veut réduire la sanction en cas de délit d’entrave, et pourrait intégrer le résultat de la négociation sur le « dialogue social » où le Medef propose la suppression du CHSCT. « On ne se fait pas d’illusions sur ce que fera le gouvernement, a expliqué Anne Debregeas, mais on veut mettre en lumière ces situations inacceptables de répression et montrer que ce n’est pas une fatalité. » (1) Voir le site http://observatoire-repression-syndicale.org

    Fanny Doumayrou
    Jeudi, 11 Décembre, 2014
    L'Humanité

     

  • DIMANCHE QU'EST CE QU'ON MANGE

    TARTE AU MAROILLES

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    Ingrédients

    - 1 pâte levée (pâte à brioche ou à pain : possibilité de l'acheter chez le boulanger ou commerce

    - 1 Maroilles

    - 1 petit pot de crème fraîche épaisse (20 cl)

    - 1 jaune d'oeuf

    - 1 peu de paprika

    -  poivre ou piment d'Espelette

    Préparation :

    Etaler la pâte dans un moule à tarte anti adhésif  de 26 cm en faisant un trottoir sur le tour .

    Gratter la croûte du maroilles (ne pas la retirer). Le couper en tranches fines que l'on dépose sur la pâte.

    Etaler  la crème fraîche mélangée au jaune d'oeuf.
     
    Ajouter un peu de paprika du poivre ou piment d'Espelette à votre convenance .

    Faire cuire environ 30  min, à four bien chaud (thermostat 6 / 180°C).

     

     

     

     

  • COMIC STRIPS CAFE ANTIBES

    Adressée à Jean Léonetti - Président de la Communauté d'Agglomération de Sophia-Antipolis
    Cette pétition sera remise à:
    Jean Léonetti - Président de la Communauté d'Agglomération de Sophia-Antipolis

    Prenez la peine de répondre à notre demande de recours gracieux

     

    La librairie française indépendante représente le plus grand maillage de librairies sur un territoire à travers le monde.
    La France doit s'enorgueillir d'avoir un réseau de librairies indépendantes spécialisées ou généralistes capables de proposer la diversité des éditions passées et présentes.
    Depuis 1981 et la loi sur le prix fixe du livre, les collectivités territoriales n'ont aucun intérêt à travailler avec des grossistes plutôt qu'avec de vrais libraires de proximité. En effet, le prix proposé est encadré par la loi et reste le même partout.
    Les pouvoirs publics via les collectivités territoriales et l'attribution des marchés des médiathèques à des grossistes du livre et autres marchands sur internet n'apportent aucun soutien aux librairies indépendantes.
    C'est ainsi le cas de la Communauté d'Agglomération de Sophia Antipolis CASA, présidée par Jean Léonetti, maire d'Antibes, qui renouvelle le marché des bandes dessinées au sein de ses médiathèques communautaires au profit de la Fnac.com, au détriment de la librairie indépendante Comic Strips Café, installée depuis plus de 20 ans sur Antibes, membre du Syndicat de la Librairie Française, adhérente du réseau Canal BD et active au niveau de l'animation culturelle de la ville d'Antibes et des ses alentours (participation aux salons spécialisés Bd tels que celui de Solliès et Bédécibels; participant au salon du livre de Mouans-Sartoux; participant à la fête des Templiers de Biot; intervenant dans les collèges pour présenter le métier de libraire; accueillant plus de 500 auteurs en 10 ans au sein de la librairie...).
    Le choix de la Fnac.com a notamment été jugé meilleur par la CASA sur le stock déclaré de Bds. Le Comic Strips Café déclare 22.800 ouvrages dont 17.000 titres uniques; ce stock est visible par tout un chacun qui pousserait la porte de la librairie au centre-ville d'Antibes.
    La Fnac.com déclare 1.600.000 titres uniques. C'est un mensonge !
    Il n'existe pas 1.600.000 titres différents en Bd de langue française, objet du marché en question. En effet, ce nombre de titres uniques est impossible compte tenu du rythme de sortie des bandes dessinées en France (chiffres fournis par Gilles Ratier de l'ACBD, http://www.acbd.fr/category/les-bilans-de-l-acbd/, soit environ 5.000 en 2013, 2.700 en 2005 et 1.500 en 2000) et si on estime à 600 les sorties en 1994. On atteint donc une moyenne de sorties sur les 20 dernières années de 2.800 Bds par an, qui sont les années les plus prolifiques.
    Si la Fnac.com détient effectivement 1.600.000 titres en stock, elle détient donc l'équivalent de 572 ans de parution.
    La Fnac.com affirme donc, attestation sur l'honneur en sus (comme dans toute réponse à appel d'offre) détenir des ouvrages de bd parus en 1442 !
    Ceci révolutionne donc l'histoire de l'imprimerie et Gutenberg doit se retourner dans sa tombe.

    Au delà du fait que les élus de la CASA cautionnent un mensonge éhonté, par la présente pétition, vous demandez à Jean Léonetti, président de la CASA et maire d'Antibes, de faire jouer son droit de recours gracieux comme l'y autorise le règlement qu'il a lui-même établi pour ce marché public.

    Pour la mémoire de Gutenberg bafouée, pour que Jean Léonetti prenne ses responsabilités et pour soutenir la librairie indépendante en général et le Comic Strips Café en particulier merci de signer cette pétition.


    Adressée à
    Jean Léonetti - Président de la Communauté d'Agglomération de Sophia-Antipolis
    Prenez la peine de répondre à notre demande de recours gracieux
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