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  • ANALYSE DE LA LOI SUR LE TEMPS DE TRAVAIL


    par Gérard Filoche

    Le projet de loi du gouvernement appelé "projet de loi sur le temps de travail" vise à baisser les salaires.

    L’article 15-1 du projet a de quoi mettre en colère la France salariée entière : il vise toutes les clauses concernant les heures supplémentaires, elles devront être renégociées d’ici au 1er janvier 2010 de façon à supprimer les majorations et les repos compensateurs qui leur sont afférents.

    Pareil pour l’article 16 (nouvel article L 3128-38) : la durée du travail de tout salarié peut être fixée sans accord collectif préalable par une convention individuelle de forfait en heures, sur la semaine ou le mois.

    Les employeurs pourront ainsi ne plus payer les majorations des heures supplémentaires, la durée pourra être supérieure à 1607 h c’est à dire inclure les ex-heures supplémentaires.

    L’obligation de comptabiliser les heures sera supprimée, ainsi que les limites journalières et hebdomadaires.

    Cette obligation de travailler plus se fera à salaire constant. Le nombre maximum de 218 jours pourra être dépassé, c’est-à-dire qu’il pourra être atteint 365 jours, moins 52 dimanches, 8 jours fériés, 5 semaines de congés payés, soit 275 jours sans enfreindre le droit du travail... Il sera possible de travailler 53 jours de plus sans hausse de salaire...

    Les clauses de garantie des articles L3121-42 à 44 + L 3121-51) seront supprimées. Il y aura suppression de la justification économique de l’annualisation, des limites de 10 h et de 48 h, des programmations préalables dans un calendrier à l’année des périodes hautes et basses (article 17). On revient au 19° siècle du point de vue des horaires et des soumissions des salariés à ceux ci.

    Le premier et plus important point c’est que cela se fera avec recul des salaires : alors que la France n’a jamais été aussi riche, l’attaque contre les 35 h est une attaque contre les salaires ! Le “président du pouvoir d’achat” veut baisser le pouvoir d’achat de millions de salariés ! Travailler plus, gagner moins.

  • STATIONNEMENT A ANTIBES

     

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    Ce dernier dimance 8 juin vers 13h une automobile se gare en double file boulevard Albert 1er:ce n'est pas bien.

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    Environ un quart d'heure aprés cet arret interdit la police municipale intervient avec la fourriére afin d'enlever le véhicule créant une nuisance à l'ordre public.

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    A 50 mètres de là dans la rue du Général Maizière perpendiculaire au boulevard Albert 1er se tient un restaurant et là le trottoir sert d'aire de parking aux 4x4 monégasques ou italiens.La maréchaussée ne peut ignorer cet état de fait  vu qu'elle a du vraissemblablement passer devant cette exposition d'automobiles hors la-loi pour accomplir leur besogne.

    Ceçi n'a surement rien à voir mais notre maire Jean Léonetti,député,président de la CASA,vice président UMP à l'Assemblée Nationale a inauguré dernièrement ce restaurant gastronomique.Que vous soyez riches ou misérables.......     

     

     

  • VOUS AVEZ QUAND MEME VOTE POUR LUI

    D'APRES MARIANNE


     
    Avez vous remarqué ? A chaque coup dur gouvernemental, donc très régulièrement, Nicolas Sarkozy ou l'un de ses ministres nous expliquent qu'ils ne font qu'appliquer le programme présidentiel, que les Français ont voté en connaissance de cause, que les promesses sont tenues. Bref, «nous savions, vous saviez.» Donc il n'y a aucune raison de se plaindre.

    Pour cette 57ème semaine de Sarkofrance, nous savions effectivement beaucoup de choses.

    Saviez-vous... pour le Bling Bling ?
    La pause dans l'exubérance de paillettes n'a eu qu'un temps. Nicolas Sarkozy et son épouse font à nouveau la une des magazines. Carla Bruni a confié ses secrets à quelques journalistes, et se fait prendre en photo dans le Fauteuil Présidentiel devant un Nicolas Sarkozy souriant. Elle nous apprend même qu'«Il a cinq ou six cerveaux remarquablement irrigués.»
    Nous savions évidemment que Nicolas Sarkozy aimait les femmes, ou qu'il avait un besoin à la fois narcissique et politique d'exhiber sa vie privée sous les flashes des photographes.

    Saviez-vous... pour la politique d'immigration ?
    C'était dans son programme. Nicolas Sarkozy a créé ce ministère d'un autre âge, «l'Identité Nationale», durcit le regroupement familial, fixé des quotas d'expulsions de clandestins, défini des quotas d'emploi par pays. Nous savions que cette «politique du chiffre» génèrerait des tensions, des dérapages, des douleurs. Nous savions qu'elle était un gage essentiel à l'électorat frontiste du Président. A l'approche de la présidence française de l'Union européenne, Sarkozy veut exporter son modèle ailleurs en Europe.

    Saviez-vous... pour Rachida Dati ?
    La nomination de Rachida Dati à un la tête d'un ministère régalien en juin 2007 était un signe formidable... pour l'image. Pour le reste, la personne était déjà porte-parole du candidat Sarkozy. On connaissait ses bourdes. On connaissait son parcours. On savait qu'elle était la «médaille beurette» que le Ministre de l'Intérieur avait très tôt accrochée à sa veste quand il visitait les banlieues. Il ne fallait pas attendre Rachida Dati sur le fond.
    Un an à peine après sa nomination au poste de Garde des Sceaux, l'état de grâce est bien loin. Nous ne savions pas que son échec pouvait être aussi rapide et patent : elle est l'icône de Dior pour les Guignols de l'Info, la risée des gazettes. Ses volte-faces opportunistes agacent jusque dans son camp. Ses bourdes inquiètent Sarkozy. Elle s'est mise à dos l'institution judiciaire, la moitié de son cabinet l'a quittée, elle dérape à l'Assemblée.

    Saviez vous .. pour les inégalités ?
    L'été dernier, Nicolas Sarkozy a fait adopter un «paquet fiscal» qui prévoit , notamment, l'éxonération partielle des droits de succession, et le renforcement du bouclier fiscal (de 60% à 50%). Il applique son programme. La droite au pouvoir était déjà responsable d'une forte augmentation des niches fiscales, entre 2003 et 2008, dont leur coût est passé de 50 milliards d'euros en 2003 à 73 milliards en 2008. En mai 2008, le gouvernement fait mine de découvrir que les défiscalisations en tous genres font du mal au budget de l'Etat. Nous savions aussi que le gouvernement réduirait le nombre de fonctionnaires, et plus particulièrement d'enseignants. Les lycéens et leurs professeurs protestent. Mais ils savaient.

    Saviez-vous... pour le déficit budgétaire ?
    Le candidat Sarkozy avait promis fromage et dessert : on travaillerait plus, on gagnerait plus et il réduirait les prélèvements obligatoires de 68 milliards d'euros en 5 ans. Nous savions qu'il enterrerait les 35 heures sans le dire. L'UMP fait une fixette idéologique sur un dispositif qui ne concerne même pas la majorité des actifs en France.
    Finalement, le déficit budgétaire se creuse: on l'a annoncé à 45 milliards d'euros cette semaine. Êtes-vous surpris ? A force de défiscaliser à tout crin, les ressources publiques font défaut.

    Saviez-vous... pour le pouvoir d'achat ?
    Le plus embêtant est certainement que nous n'avons pas eu davantage de pouvoir d'achat pour autant ! Depuis un an, le Président peine à convaincre de ses mesures en faveur du pouvoir d'achat. Il s'est même résolu à nommer un publicitaire, Thierry Saussez, à ses côtés, pour redresser la barre. La flambée du prix du pétrole et des matières premières n'arrange rien. Que le Grenelle de l' Environnement ait omis de définir des mesures concrètes en faveur des transports collectifs et du fret, et des énergies renouvelables ne choque personne. Nous le savions. L'écologie était un sticker électoral de plus sur le blazer du candidat.
    Nous savions que le slogan de campagne ne concernait pas les retraités (travailler plus ?), les chômeurs, les précaires du temps partiel. Nicolas Sarkozy avait fait des 35 heures sa bête noire idéologique. Qu'une majorité d'actifs ne soit pas concernée par les RTT importait peu. Nous savions que le gouvernement viderait les dispositifs Aubry de leur substance sans chercher à les aménager. Nous pouvions même savoir que la France n'est pas ce pays de fainéants où l'on travaille moins qu'ailleurs ! Nos voisins européens ont une durée moyenne hebdomadaire de travail facialement plus élevée, mais davantage de travailleurs à temps partiel que nous

    Oui, vous saviez.

    Et pourtant, vous avez voté

    Pourquoi ?

  • LA VERITE SELON JEAN ZIEGLER

    LA VERITE SELON ZIEGLER
    Jean Ziegler, ancien rapporteur de l'ONU sur le droit à l'alimentation, déclare dans une interview au journal Le Monde que "la priorité absolue dans les pays les plus pauvres est aux investissements dans l'agriculture vivrière, familiale et de subsistance. Le résultat de cette conférence est totalement scandaleux : l'intérêt privé s'est imposé, au lieu de l'intérêt collectif. Les décisions prises à Rome risquent d'aggraver la faim dans le monde, au lieu de la combattre", s'insurge-t-il. Mais sa voix s'est perdue dans les couloirs du palais romain où l'on avait la conscience tranquille des gens ayant bien travaillé dans l'intérêt de « son » pays !
    Selon lui, il faut en effet « retirer de la Bourse la fixation des prix des aliments de base, et instaurer un système où le pays producteur négocie directement avec le pays consommateur pour exclure le gain spéculatif » Le Vénézuela et l'Argentine ont refusé d'adhérer à la proposition finale pas la France. Cuba a vivement critiqué le « manque de volonté des pays du Nord » et a mis en cause un texte qui « ne fait pas référence aux conséquences des subventions et de la spéculation ». Mais qui a écouté ce message ? Surtout qui l'a pris en considération dans nos civilisations suspectant le régime castriste d'être fossilisé ou même antédiluvien ! « Les conclusions du sommet sont le résultat du manque de volonté de la part des gouvernements de protéger véritablement les populations les plus pauvres et vulnérables », a déclaré de son coté l'association Actionaid. Une voix dans le brouillard quotidien de l'actualité. Une voix dans le désert assourdissant de l'indifférence.
    Jean Ziegler toujours dans Le Monde désigne les responsables de ce que personne n'ose présenter comme un fiasco puisque pas moins de 50 chefs d'Etat et leurs suites son passé par Rome. « Il y en a trois principaux. D'une part, les Etats-Unis et leurs alliés canadiens et australiens qui ont saboté le sommet en faisant pratiquement la politique de la chaise vide. D'autre part, les grandes sociétés multinationales. Dix sociétés multinationales contrôlent actuellement 80 % du commerce mondial des aliments de base mais elles ne sont pas la Croix-Rouge et ne sont pas en charge de l'intérêt collectif. Troisième responsable, et je le dis avec beaucoup d'inquiétude, c'est le secrétaire général des Nations unies, qui est chargé de faire des propositions. Or, il ne le fait que d'une façon très insuffisante ». Ce Suisse atypique a le mérite de dire haut mais pas encore assez fort ce que tout le monde devrait relayer dans l'opinion publique. Surtout à Gauche !

  • LA SAINT MEDART

    S'il pleut à la saint-Médard,

    la récolte diminue d'un quart

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    Petite chanson Chantée par les frères Jacques

    La Saint-Médart
    A la Saint-Médard mon Dieu qu'il a plu
    Au coin du boul'vard et de la p'tit' rue.
    A la Saint-Médard mon Dieu qu'il a plu
    Y'aurait pas eu d'bar on était fichus !
    A la Saint-Médard mon Dieu qu'on s'est plu
    Tous deux au comptoir en buvant un jus.
    A l'abri dans l'bar on s'est tell'ment plu
    Qu'on est sortis tard quand il a plus plu.

    Quand il pleut le jour de la Saint-Médard
    Pendant quarant' jours faut prendr' son riflard.
    Les marchands d'pépins et de waterproufs
    Se frottent les mains, faut bien qu'ces gens bouff'nt !
    Dans notr' petit bar on se retrouvait
    A midi un quart et on attendait.
    Quand il pleut dehors, dedans on est bien
    Car pour le confort, la pluie ne vaut rien.

    Pour tout arranger il a encor plu
    La Saint-Barnabé oh ça tant et plus !
    Pour bien nous sécher au bar on a bu
    Trois jus arrosés puis on s'est replu.
    Saint-Truc, Saint-Machin, toujours il pleuvait
    Dans le bar du coin au sec on s'aimait.
    Au bout d'quarant' jours quand il a fait beau
    Notre histoir' d'amour est tombée dans l'eau
  • MON CLAFOUTIS AUX CERISES

                                                                                 

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    Le terme clafoutis vient du centre de la France du mot clair signifiant"remplir,fourrer".Les Limousins prostèrent contre la définition de l'Académie française qui en faisait une sorte de flan aux fruits.Ils tenaient absolument à la cerise noire.

                                                                              

    INGREDIENTS:

    c239cb2b55c2a02ec60e7fb655ea9fd1.jpg500 g de cerises noires

    120 g de sucre en poudre

    100 g de farine

    1/4 de litre de lait entier

    3 oeufs

    40g de beurre fondu

    1 pinçée de sel

    1 sachet de sucre vanillé ou du sucre roux

    PREPARATION:

    Préchauffer le four thermostat 6- 180°

    Faire massérer les cerises dans du kirsch

    Dans une terrine ou dans un robot délayer:3ed14067505be28b849b9319ce22ae6d.jpg

            Farine sucre pinçée de sel et ajouter 1 à 1 les oeufs

    Ajouter le lait peu à peu pour éviter les grumeaux.Fouetter environ 2à3 minutes l'appareil pour l'aérer

    Beurrer un moule en terre de préférence y verser 1à2 louches de la préparation l'enfourner 5 minutes environ afin d'obtenir une crépe.

    40c1974126daec36250094b3ebe70547.jpgRépartir les cerises sur cette crepe et verser le restant de l'appareil

    Remetter le moule au four environ 35 minutes

    Repartir un sachet de sucre vanillé ou de sucre roux en poudre sur le clafoutis puis le remettre au four environ 10 minutes afin de caramiliser le dessusba2c117ab1aa98edcdef57b837271115.jpg

    A consommer tiède ou froid  

     

  • LE LOGEMENT EN FRANCE

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    « Entre 400 000 et 600 000 logements (soit plus d’un million de personnes) continuent d’être exposés à des risques sanitaires dus à des conditions de vie médiocres", écrivent les experts du Comité Européen des Droits Sociaux qui avait été saisi en 2006 d’une part par ATD Quart Monde, et d’autre part par la Fédération des Associations Nationales de Travail avec les Sans-Abri (FEANTSA).

    "Sur une population de 60 millions d’habitants, 100.000 sont sans abri, trois millions sont mal logés et 5,6 millions sont dans une réelle vulnérabilité résidentielle", précisait à propos de la France un expert de la FEANTSA, lors d’une audience publique.

    La France a ratifié la Charte sociale européenne révisée le 07/05/1999 et a accepté les 98 paragraphes de la Charte révisée. La France a également accepté d’être liée par le Protocole sur les « réclamations collectives » le 07/05/1999. La France avait ratifié la Charte sociale européenne le 09/03/1973 et le Protocole qui réforme le mécanisme de contrôle le 24/05/95.

    En tant qu’avancées, le Comité Européen des Droits Sociaux note la définition des critères d’un logement décent (décret n°2002-120 du 30 janvier 2002) et la mise en oeuvre d’un dispositif d’urgence visant à la prévention des expulsions (Circulaire n °UHC/DH2 n° 2004-10 du 13 mai 2004).

    Après ce rapport, le comité des ministres du conseil de l’Europe devrait adopter une résolution ou adresser une "recommandation" à la France pour l’inviter à se mettre en conformité avec la charte sociale

  • LES PENSEES DU JOUR

    Qui n'a pas de tire-bottes aura de la difficulté à les enlever (proverbe Jedi)

    Evitez la langue de bois, ça laisse des échardes

    Le seul moyen pour vivre longtemps, c'est de mourir vieux

    Il vaut mieux une grande propre qu'une petite salle

    Un bienfait vaut mieux qu'un mal foutu


  • ATTELAGE HETEROCLITE

    La tenue, à Paris, d'une réunion des « reconstructeurs » du Parti socialiste, donne une idée exacte de la manière dont les médias traitent la vie politique française. En effet, dimanche soir la télévision insistait à nouveau, toutes chaînes réunies sur les désaccords portant sur les femmes et les hommes du PS sans trop se soucier du sentiment des militantes et des militants présents et qui avaient simplement sacrifié une dimanche pour garder l'espoir de voir un véritable débat d'idées s'installer au sein de leur parti. Globalement tous les journalistes étaient d'accord : ils avaient déniché, en Martine Aubry, une nouvelle figure sur laquelle ils allaient pouvoir expédier des balles de son comme on le fait sur les stands des kermesses.
    Le fond, le contenu les interventions, les critiques à l'égard du gouvernement n'ont eu aucune prise sur les analystes. Le jeu demeure extrêmement simple.A leurs yeux les socialistes sont des rigolos, incapables de s'entendre, démunie de tout esprit solidaire, englués dans des querelles de personnes, inaptes au renouvellement des générations. Aucun d'eux ne vient à ce type de rencontre pour apprendre mais uniquement pour conforter la ligne éditoriale qui correspond à la nature de ce qu'il faut offrir aux téléspectateurs. Les reportages sont construits à l'avance et donc seront, quoi qu'il advienne, conformes à l'attente de la rédaction. Pas question de prendre un angle différent, car on chasse sur les mêmes terres et avec les mêmes consignes.
    Tous les présents reconnaissaient que le plus brillant des intervenants avait été Laurent Fabius... mais on n'a pas eu droit à une seule seconde de son propos pour se contenter de l'extrait identique relative à son opinion sur l'avenir de Martine Aubry. « Le Monde » sur son site internet pose d'entrée son point de vue : « attelage hétéroclite (sic), dimanche 1er juin, au rassemblement des "Reconstructeurs". Regroupement transcourant constitué pour faire barrage au duel annoncé entre Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, ce pôle regroupe aussi bien des partisans de Laurent Fabius, de Dominique Strauss-Kahn, d'Arnaud Montebourg que de Martine Aubry ». En choisissant le mot « attelage » passéiste, méprisant, sous-entendant que les acteurs sont des mules, des percherons ou des chevaux de trait le ton est donné. Si l'on ajoute « hétéroclite » on insiste bien sur le caractère « archaïque » ou même style « grenier » ou « brocante » qui sied parfaitement à l'idéologie de ces « partisans » (mot bien différent de militant) dépassé par les événements et par le modernisme supposé des « amis » de Ségolène Royal ou Bertrand Delanoé. Les commentaires accompagnant les images des journaux télévisés étaient bien entendu de la même veine car il était impossible de passer d'autres appréciations qui détonneraient avec l'opinion dominante que l'on doit entretenir avec l'engrais des certitudes.
    UN ATTELAGE HETEROCLITE
    Il est vrai que hier également on a eu un exemple flagrant de l'unité de la Droite sarkozyste dont vous n'avez par contre pas entendu parler dans votre étrange lucarne. Des déclarations révélatrices de l'état de déliquescence de la majorité ont du être oubliées sur les tables des chefs de service politique. Si vous ne le croyez pas regardez donc ce matin votre quotidien favori et comparez la place accordé à « l'attelage hétéroclite » et celle donnée aux déclarations de Copé ou de Hortefeux.
     Bien entendu chez les socialistes la direction est fragmenté, traversée par des rivalités de personnes, recroquevillée sur ses « anciens dirigeants », préoccupée par des enjeux de pouvoir. Ce qui vous le pensez bien n'est absolument pas le cas à l'Ump et plus encore à la tête de l'Etat. Or de l'aveu même du plus inconditionnel des Sarkozystes le Président de la République passera une part de la matinée de lundi à court-circuiter son... premier ministre. C'est moins grave, probablement que la venue dans une même salle de Bartolone, Moscovici, Aubry, Fabius et consorts...
    Brice Hortefeux a en effet présenté...les sept ministres réunis régulièrement par Nicolas Sarkozy comme un « septuor chargé d'aider le chef d'orchestre à mettre en musique sa politique ». « Ce ne sont ni les sept mercenaires, ni les sept piliers de la sagesse, ni les sept merveilles du monde », a ironisé le ministre de l'Immigration. L'habitude prise depuis la mi-mai par Nicolas Sarkozy de réunir toutes les semaines sept ministres et secrétaires d'Etat (Brice Hortefeux, Xavier Bertrand, Eric Woerth, Xavier Darcos, Luc Chatel, Nadine Morano et Laurent Wauquiez) à l'Elysée sans François Fillon a été unaniment interprétée comme une volonté de marginaliser le Premier ministre. Pourquoi ne pas parler alors « d'attelage hétéroclite entre Fillon et Sarkozy entre Bourin et Amara, entre Bertrand et Devedjian ? Pourquoi de ne pas en pareille circonstance mettre en évidence la gravité de cette situation pour la France de deux conseils des ministres parallèles et peut-être contradictoires ? Pourquoi cette cacophonie serait-elle plus grave au PS qu'au sein même du gouvernement ? Demandez-vous pourquoi cette situation ne donnera lieu qu'à un entrefilet sur une colonne dans votre quotidien habituel

  • LES PENSEES DU JOUR

    Qui mange un castor sauvera un arbre

    C'est au pied du mur, qu'on voit mieux le mur....

    Quand le merle chante en mai, avril est fini

    Ne buvez pas au volant, buvez à la bouteille


    Un car traverse le Saint-Laurent:1mort