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  • LE SEUIL DE PAUVRETE

    Les seuils de pauvreté en Europe
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              Le seuil de pauvreté, fixé à 60 % du revenu médian de chaque pays, est de 967 € par mois au Royaume-Uni alors qu’il est de 159 € en Roumanie.

    Pour mesurer la pauvreté en Europe, on n’utilise pas un seuil identique dans tous les pays, mais un seuil par pays, calculé en proportion du revenu médian [1]. Le plus souvent, c’est le seuil de 60 % du revenu médian qui est utilisé. Les seuils varient donc en fonction du niveau de vie de chaque pays, et ils sont calculés en parité de pouvoir d’achat*. Ainsi, le seuil du Royaume-Uni est six fois plus élevé que le seuil roumain. Avec 811 € par mois, le seuil de pauvreté français fait partie des plus élevés en Europe, mais il est toutefois inférieur de 150 € au seuil britannique, soit 20 % de moins.

    Les écarts sont très importants entre les anciens pays de l’Union européenne et les nouveaux entrants. Le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou encore l’Autriche ont un seuil de pauvreté par mois supérieur à 900 € tandis que la Bulgarie et la Roumanie sont autour des 200 €. Les pauvres des ex-pays de l’Est sont donc beaucoup plus pauvres que ceux de l’Ouest...

    Les seuils de pauvreté en Europe
    Seuils de pauvreté par mois
    Unité : Euros

    Royaume-Uni 967
    Pays-Bas 942
    Autriche 937
    Irlande 912
    Allemagne 885
    Danemark 877
    Suède 864
    Belgique 845
    France 811
    Finlande 802
    Italie 752
    Espagne 699
    Grèce 604
    Portugal 480
    Pologne 326
    Bulgarie 233
    Roumanie 159
    Données en parité de pouvoir d'achat
    Source : Eurostat. Année des données : 2008

    *La parité de pouvoir d’achat est un calcul permettant de prendre en compte le coût de la vie au sein de chaque pays. Cela permet par exemple d’intégrer les différences par rapport au coût du logement : on ne peut prétendre à la même surface au Royaume-Uni et en Roumanie avec 100 € par mois.

     

    [1] Revenu pour lequel la moitié gagne moins, la moitié gagne plus

     

  • BHL:ENCORE PLUS BETE QUE L'ON CROYAIT

     

    Ce devait être le grand retour philosophique de Bernard-Henri Lévy. Patatras ! L’opération semble compromise par une énorme bourde contenue dans « De la guerre en philosophie », livre à paraître le 10 février. Une boulette atomique qui soulève pas mal de questions sur les méthodes de travail béhachéliennes

    Nul ne peut plus l’ignorer, Bernard-Henri Lévy, « ennemi public » ainsi qu’il se présentait à l’automne 2008 dans sa correspondance avec Michel Houellebecq, est de retour dans les magazines. Tous les magazines. Lorsque nous l’avions invité à débattre au « Nouvel Observateur », le 13 janvier dernier, avec le philosophe Slavoj Zizek, un de ses adversaires, nous étions encore loin de deviner l’ampleur de la tornade à venir. Grand entretien dans « l’Express », portrait d’ouverture dans « Paris Match », couverture de « Transfuge », panégyrique dans « le Point » signé Christine Angot, interview de six pages dans « Marianne ». On en oublierait presque une chose. La cause occasionnelle, le détail à l’origine d’une telle profusion : la parution de deux livres, le 10 février prochain chez Grasset. Un épais « Pièces d’identité », recueil de textes et d’entretiens déjà parus sur toutes sortes de supports, et « De la guerre en philosophie », version remaniée d’une conférence prononcée en 2009 à l’ENS de la rue d’Ulm.
    Plaidoyer pro domo en faveur d’une œuvre injustement décriée, la sienne, ce second opus d’environ 130 pages, « De la guerre en philosophie », se présente comme le « livre-programme » de la pensée béhachélienne. Un « manuel pour âges obscurs, où l’auteur « abat son jeu » et dispose, chemin faisant, les pierres d’angle d’une métaphysique à venir » – rien de moins, trompette l’éditeur au dos de la couverture. On l’aura compris, ce livre devait signer le grand retour de BHL sur la scène conceptuelle dite sérieuse. Son ultime plaidoirie face à une caste philosophique qui l’a depuis toujours tourné en dérision, de Deleuze à Bourdieu, en passant par Castoriadis. Une lecture attentive dudit opuscule révèle cependant que l’affaire est assez mal engagée.
    « La vraie question pour une philosophie, c’est de savoir où sont vos adversaires, et non où sont vos alliés. » Ainsi l’auteur se lance-t-il, chemise au vent et sans crampons, à l’assaut de quelques contemporains gauchistes renommés, mais aussi de Hegel ou de Marx, « cet autre penseur inutile, cette autre source d’aveuglement », notamment reconnu coupable de ne pas donner les moyens de penser le nazisme. A la décharge, l’idéalisme et le matérialisme allemands, toutes ces conneries superflues! Bernard-Henri Lévy ne s’est jamais laissé intimider par les auteurs mineurs.
    Il s’en prend tout aussi fougueusement à Kant, « ce fou furieux de la pensée, cet enragé du concept ». Un peu audacieux de la part d’un penseur qui ne peut, somme toute, revendiquer à son actif qu’un brelan de concepts pour news magazines comme le « fascislamisme »?

    Même pas peur. BHL a des billes.
    Le vieux puceau de Königsberg n’a qu’à bien se tenir. A la page 122, il dégaine l’arme fatale. Les recherches sur Kant d’un certain Jean-Baptiste Botul, qui aurait définitivement démontré « au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans sa série de conférences aux néokantiens du Paraguay, que leur héros était un faux abstrait, un pur esprit de pure apparence ». Et BHL de poursuivre son implacable diatribe contre l’auteur de « La Critique de la raison pure », « le philosophe sans corps et sans vie par excellence ».

    Il en sait des choses, Bernard-Henri Lévy. Le néo-kantisme d’après-guerre. La vie culturelle paraguayenne. Seul problème, Jean-Baptiste Botul n’a jamais existé. Pas plus que ses conférences dans la pampa, auxquelles BHL se réfère avec l’autorité du cuistre. Ce penseur méconnu est même un canular fameux. Le fruit de l’imagination fertile de Frédéric Pagès, agrégé de philo et plume du « Canard enchaîné », où il rédige notamment chaque semaine « Le journal de Carla B. ». Un traquenard au demeurant déjà bien éventé depuis la parution de « La vie sexuelle d’Emmanuel Kant », pochade aussi érudite qu’hilarante publiée en 2004 aux éditions Mille et une nuits sous le pseudonyme de Botul. Une simple vérification sur Google aurait d’ailleurs pu alerter le malheureux BHL. Le même Botul y est en effet aussi répertorié pour avoir commis une œuvre au titre prometteur : « Landru, précurseur du féminisme ».

    Renseignement pris, personne ne s’était encore jamais pris sans airbag cet énorme platane. C’est désormais chose faite. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si Michel Foucault s’était appuyé sur les travaux de Fernand Raynaud pour sa leçon inaugurale au « Collège de France ».
    Mais alors, qu’a-t-il bien pu se passer dans le cerveau infaillible de notre vedette philosophique nationale ? Une fiche mal digérée ? Un coup de sirocco à Marrakech ? « C’est sans le moindre état d’âme que j’ai, depuis 30 ans et plus, choisi le rôle du renégat, endossé l’habit du disciple indocile, et déserté ce mouroir de toute pensée qu’est devenue l’Université », écrit Bernard-Henri Lévy. Un peu trop, sans doute.
    Ainsi se sera-t-il toujours trouvé un importun, un pédagogue indiscret et pointilleux, pour venir s’interposer entre sa personne et la gloire philosophique. Il y a trente ans, c’était l’historien Pierre Vidal-Naquet, qui avait recensé dans un texte mémorable publié par « le Nouvel Observateur » les nombreuses perles d’écolier contenues dans son essai, « Le Testament de Dieu ». Cette fois-ci, c’est un philosophe burlesque qui n’existe même pas.

    Aude Lancelin pour le “Nouvel Obs.fr

  • AMENDE POUR LES "CONTI"


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    Les ouvriers de Continental avaient envahi la sous-préfecture de Compiègne lors de leur combat contre la fermeture brutale de leur usine.
    Cette opération s'était accompagnée de gestes de colère, qui ont valu de la prison pour six salariés en première instance.
    La cour d'appel d'Amiens a allégé les condamnations en simples amendes, ce qui a été vécu comme un recul de la répression d'une lutte désespérée.

    Voici un extrait du compte-rendu de boursier.com

    "C'est un gros soulagement parce que la ministre de la Justice avait réclamé des peines lourdes", a déclaré Xavier Mathieu à sa sortie du tribunal. Le délégué CGT de l'usine, qui écope de 4.000 euros d'amende, a dit espérer qu'il n'y aurait pas de poursuite au civil, pour réclamer des dommages et intérêts. Les amendes des cinq autres prévenus s'élèvent à 2.000 euros.

    Lors de l'audience, à la mi-janvier, les prévenus avaient expliqué leur irruption dans la sous-préfecture de Compiègne comme un geste de colère non prémédité. Ils avaient saccagé le bâtiment, après l'annonce de la fermeture du site du fabricant allemand de pneumatiques. L'usine, qui comptait 1.120 salariés, a fermé ses portes en 2009.

     

  • MARTINE AUBRY A RAISON

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    Mr Frêche est un grand habitué des petites phrases nauséabondes et de polémiques stériles qui font parler de lui. Dans une région où le Front National a longtemps fait de gros scores, il sait exploiter la vaine démagogique pour conquérir et garder le pouvoir. Mais le rejet de l'autre, de l'étranger ou simplement de celui qui est différent, le juif, le noir, n'est pas son seul créneau.

    Mr Frêche se fait aussi le parangon d'autres oppositions qui fleurent bon le poujadisme : celle des élites parisiennes contre le bon peuple de Province, celle des technocrates contre les gens de terrain, celle des intellectuels contre les défenseurs d'une culture populaire.

    Dans une société aussi mal en point que la nôtre, il utilise sa faconde méridionale, son don de la rhétorique pour caresser dans le sens du poil toutes les peurs, tous les rejets. Pourtant, le Président de la région Languedoc Roussillon n'est en rien un perdreau de l'année. Universitaire, diplômé d'HEC, il fait partie de l'élite. Elu de la république depuis presque 40 ans, il fait lui aussi partie intégrante de ces cumulards dont les Français ne veulent plus.

    Toutes ses allusions passées contre les harkis, les noirs de l'équipe de France de football, ne sont pas des propos de quelqu'un qui se serait laissé emporter par sa fougue et son bagou. Il est trop intelligent et a trop de métier pour cela. Ces propos ne doivent rien au hasard, ils sont le résultat d'une méthode politique qui depuis 40 ans met tout en oeuvre pour conquérir le vote pied noir, important dans la région, au risque de franchir régulièrement la ligne jaune.

    Assurément, Mr Frêche a mené une politique de progrès à Montpellier ou à la région, pour autant, il n'est pas le seul, d'autres dans leurs collectivités le font aussi. Mais pour être de gauche, pour se revendiquer du parti de Jaurès ou de Blum comme il le fait, il ne suffit pas d'avoir une politique en matière sociale, culturelle, ou économique qui soit progressiste.Etre de gauche, c'est aussi défendre des valeurs d'humanisme, de respect de l'autre, valeurs que l'ont ne retrouve pas dans les saillies de l'élu du Languedoc. Etre de gauche, c'est aussi respecter le pacte républicain et se comporter en démocrate respectueux de la parole de l'autre. Si on en croit les nombreux comptes-rendus des débats au conseil régional du Languedoc Roussillon faits par la presse, Mr Frêche bafoue régulièrement ces préceptes.Mr Frêche, n'est plus digne de représenter la gauche parce que ses propos tournent le dos à tout ce qui fait l'histoire de ce camp politique. En se comportant comme il le fait, il donne des gages à l'électorat le plus réactionnaire et conservateur du Languedoc, il légitime des idées nauséabondes et terni un bilan politique qui pourrait être bon.

    Pour toutes ces raisons, Martine Aubry, et avec elle la direction du Parti Socialiste a eu raison de refuser son soutien à la candidature de Frêche. Cette posture arrive tard , mais elle était nécessaire. Il devenait urgent de rappeler qu'on ne peut pas tout dire ni tout faire en politique, que même dans ce milieu de requins, il y a des valeurs morales avec lesquelles on ne doit pas transiger. Surtout si on est de gauche et que l'on est élu au nom de ces valeurs.

    Certes, la liste soutenue par le PS ne gagnera peut être pas les élections. Certes, Mr Frêche en se posant comme le défenseur des sans grades, peut rester président de la région Languedoc Roussillon. Pour autant, le geste de Martine Aubry qui consiste a préférer ses valeurs à la conservation d'une région, est fort. Cet acte politique ne vaut pas que pour les régionales, sur le long terme, Martine Aubry a posé des jalons importants, ceux d'une femme ferme sur ses convictions et ses valeurs, qui ne transige pas avec l'image qu'elle se fait de la gauche.

  • TOURNOI DES VI NATIONS

    MURRAYFIELD

    logo de l'équipe d'Écosse

      La France devra avoir les nerfs solides pour  s'imposer cet aprés-midi à Murrayfield. Dans le stade mythique, antre de la Tartan Army, le XV du Chardon en a fait trébucher plus d'un. Grâce notamment au public, "seizième homme" et à un certain Flower of Scotland, chant patriotique entonné à pleins poumons presque devenu l'hymne national écossais chanté spontanément par des dizaines de milliers de spectateurs lors des matches internationaux de rugby ou de football.

       A l'origine cette chanson était chantée par les supporters pour noyer le traditionnel God Save the Queen source d'embarras pour les autorités.Le sceau d'acquiescement fut finalement apporté par la princesse Anne qui l'entonna avec la foule de Murrayfield

      En 1990, match crucial à Murrayfield où l'Ecosse accueille l'Angleterre lors de la dernière journée. Grand Chelem en jeu. Les Anglais de Carling partent favoris. Mais, ce jour-là, la magie du Tournoi opère à Edimbourg. David Sole, le capitaine écossais, pénètre sur le terrain avec une lenteur extrème. Derrière lui, défile au même rythme le XV du Chardon. Les visages sont graves, la détermination est là. "J'en ai eu la chair de poule", avouera après-match Roger Uttley, l'entraîneur anglais. Des Anglais pas au bout de leurs surprises. Après avoir écouté le traditionnel "God Save The Queen", pas franchement le chant que l'Ecosse se repasse en boucle, "Flower of Scotland" sort des hauts-parleurs de Murrayfield. Sur la demande expresse de David Sole. Le public couvre bientôt de sa voie la mélodie. Sur le pré, l'équipe d'Ecosse est soudée, émue et remontée comme jamais. Quatre-vingt minutes plus tard, Ecosse : 13 - Angleterre : 7. David Sole est porté en triomphe. Le Grand Chelem est pour l'Ecosse.

    Ecouter et chanter

    Flower of Scotland
    O Flower of Scotland
    When will we see
    Your like again,
    That fought and died for
    Your wee bit Hill and Glen
    And stood against him
    Proud Edward's Army,
    And sent him homeward
    Tae think again.


    The Hills are bare now
    And Autumn leaves lie thick and still
    O'er land that is lost now
    Which those so dearly held
    That stood against him
    Proud Edward's Army
    And sent him homeward
    Tae think again.


    Those days are past now
    And in the past they must remain
    But we can still rise now
    And be the nation again
    That stood against him
    Proud Edward's Army
    And sent him homeward,
    Tae think again.


    O Flower of Scotland
    When will we see
    Your like again,
    That fought and died for
    Your wee bit Hill and Glen
    And stood against him
    Proud Edward's Army,
    And sent him homeward
    Tae think again.

    http://www.geocities.com/hornet35_2001/Flower_of_Scotland...

    http://bagpipe.free.fr/hymne.htm

    Ecouter et vous aurez aussi la chair de poule

  • BANOGNE:MASSACRE A L'EOLIENNES

    Un projet à 600 millions

     http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/422046/Un_projet_a_600_millions

     

    RETHEL/VOUZIERS (Ardennes). De l'Asfeldois à l'Argonne, cinquante éoliennes de 6 Mégawatts pourraient hisser leurs pales à 200 mètres de haut. Si le projet aboutit, il pourrait bien s'agir du plus grand parc éolien d'Europe.

     

    ATTENTION, il ne s'agit que d'un projet,mais la société Wind Vision, qui s'est positionnée sur le territoire du Junivillois, envisage la construction de 90 éoliennes de 2 mégawatts dans le Porcien. Des machines semblables à celles qu'on voit tourner dans le ciel du Rethélois depuis quelques mois.

    A la lecture de cet article paru dans la Pravda champenoise,mon sang n'a fait qu'un tour car les machines de taille classique seraient remplacées par des géantes dont les turbines se dressent à 140 mètres de haut et les pales à 198 mètres.
    Étant donné l’envergure du projet, le dossier est forcément lourd à digérer pour les amoureux du plateau de Condé.
    Si les élus municipaux des communes concernées ont déjà été informés du schéma d’implantation envisagé… il reste de nombreux obstacles à lever et des manifestations à organiser pour ce que projet ne voit pas le jour..
    Imaginez si les machines doivent clignoter nuit et jour pour leur visualisation aérienne ! S’ajoutent à cela des modifications à apporter sur la puissance de raccordement affectée au secteur…

    Pas facile de disséminer autant de machines quand on connaît les contraintes paysagères, environnementales ou patrimoniales de tout projet éolien !

     Neuf permis de construire ont été délivrés en novembre 2009 pour une puissance de 166,4 mégawatts.

     Le plus grand parc actuel est celui d'Écly - Saint-Fergeux (10 machines) porté par Wpd Énergie 21, raccordé en mai dernier. Celui de Barby - Sorbon est en chantier, il comprendra 8 éoliennes classiques (2 MW).

     Les trois plus importants chantiers à venir se situeront à Leffincourt (32 MW), Saint-Germainmont (25 MW) et Sévigny-Waleppe (18 MW).

    Si le premier parc ardennais en service a été celui de Vaux-lès-Mouzon, en septembre 2009, c'est bien le Rethélois qui a le vent en poupe en matière d'énergie éolienne.

     À noter que douze permis ont actuellement été déposés en préfecture (pour une puissance de 213,5 MW), par une dizaine de porteurs de projet différents et que quinze autres sont à l'étude, selon nos sources.

     Dans les Ardennes, au 31 décembre dernier, 23 éoliennes étaient installées, pour une puissance de 41,9 MW. 64 étaient autorisées pour une puissance de 152 MW.

     Je ne suis pas contre les éoliennes mais pour la dispersion des éoliennes sur toutes les crêtes d'une région entière suite à la réglementation des 12 Mw.

    Avec la région du massif du Porcien les industriels s'attaquent à un environnement unique à plus d'un titre. Pouvons nous accepter que les crêtes autour de ce patrimoine naturel exceptionnel et unique se transforment en autant d'îlots d'éoliennes dispersées dans l'environnement ? Aucune crête, aucun point de vue sera exempt de pylônes de 140 m de hauteur ! Non seulement les éoliennes vont dégrader nos paysages, n'empêcheront pas la construction de nouvelles centrales nucléaires mais nous assurent dans certains cas, une augmentation des émissions de gaz à effet de serre !!

    Je ne suis pas pas pour une production d'énergie tout nucléaire mais pour une consommation mieux maîtrisée et l'installation de moyens de production d'énergie renouvellables (solaire, éolien, ...) intégrées à l'architecture existante et à taille humaine ou en off-shore.

    Pourquoi produire plus d'electricité ? Il est certainement plus judicieux, moins couteux et plus rentable de subventionner l'économie d'électricité.
    Ne produisons pas plus mais consommons moins !

     

     

     

     

    !

     
    Le tout-éolien sous le feu des critiques (résumé de l'article paru dans Le Figaro du 16/11/2001), rapport des députés Claude Birraux et Jean-Yves Le Déaut. Pour parvenir à produire 40 TWH (térawatts-heure) d'électricité à partir d'énergies renouvelables la France mise à fond sur le tout-éolien. Mais explique J-Y Le Déaut ce n'est pas la solution miracle qui résoudra les problèmes de CO² dans la mesure où il faut prévoir des usines thermiques capable de  prendre le relais pendant les periodes sans vent. Mais les deux parlementaires redoutent qu'en se focalisant trop sur l'électricité et sur l'éolien en particulier, on masque les problèmes posés dans deux secteurs très sensibles : le résidentiel tertiaire (chauffage, eau chaude) et le transport routier (voir aussi la page "arguments"), dont la consommation énergétique a explosé au cours des trente dernières années (+ 51% et +65% !).

     La Commission de Régulation de l'Electricité (CRE)

    Pour une quantité installée de 5000 MW , le coût total cumulé à la charge des consommateurs d'électricité serait dans le meilleur des cas de l'ordre de 7 milliard d'€uro. Si 12000 MW sont installés ce surcoût approchera 17 milliards d'€uro !

    La hausse correspondante sur le pric de l'électricité consommée en France pourrait représenter plus de 3 €uro/MWh en 2010, soit environ 15% du prix de l'électricité pour les plus gros consommateurs industriels, et 3% pour les particuliers.

     Au vu de l'ensemble des éléments qui précèdent, la CRE considère que le tarif proposé entraîne des rentes indues aux producteurs éoliens qui se traduit par une augmentation significative des prix de l'électricité en France, et représente un moyen exagérément coûteux pour la collectivité d'atteindre l'objectif de développement de la filière que c'est fixé le gouvernement.

     

    J'émets, en conséquence, un avis défavorable sur ce projet d'arrêté.

     

  • L'IDIOT UTILE

    On peut être « féministe, laïque et voilée »

    Encore une fois, Olivier Besancenot vient conforter cette idée en plaçant une femme voilée sur les listes du NPA dans le Vaucluse, en région PACA. Une fois de plus, le parti anticapitaliste, en chassant sur les champs du misérabilisme et de la démagogie populaire, risque de rendre de bons services à un parti majoritaire qui n’attendait que cela pour justifier l’écriture d’une loi. Malheureusement, dans le lynchage ambiant, on risque de confondre une nouvelle fois Islam et burqa, voile et intégrisme…
    La suite de l’interview du leader anticapitaliste est encore plus intéressante. Pour lui, on peut être « féministe, laïque et voilée » et il ajoute qu’une femme voilée, « c’est l’image de notre intégration dans les quartiers ».

    Une preuve pour ceux qui en doutaient encore que le NPA n’est pas un parti républicain et que Jean-Luc Mélenchon, qui se veut le grand défenseur des valeurs républicaines,aurait du bien de réfléchir à deux fois avant de sceller une alliance avec un parti qui les bafoue…

  • PETIT SATISFECIT!

    Satisfecit !

     

    Juste un petit message pour vous remercier, internautes fidèles ou occasionnels :

    Aprés décembre ce blog a encore battu tous ses records de fréquentation en janvier.

     

    Merci à tous.

  • C'ETAIT HIER

    Les fonctionnaires qui ont, en 2002, voté pour Nicolas Sarkozy doivent être contents. Ce dernier pour leur montrer à quel point il les estime vient de sortir un projet de réorientation de carrière pour le moins croquignolet. En cas de disparition de leur poste ils se verront proposer une réorientation de carrière. Une suite de refus successifs entrainera des sanctions, voire le licenciement.
    Bref, le fonctionnaire nouveau jetable est arrivé ! L'Etat a inventé le moyen de s'en débarrasser.
    Et si bien sûr il est licencié, il n'aura pas droit, comme dans le privé, aux indemnités chômage ! C'est cela la rupture selon Sarkoléon : toujours plus dans la casse du Service public et dans la précarisation de ses fonctionnaires.
    Et cerise sur le gâteau, le calcul de leur pension ne se fera plus sur les six derniers mois...
    Et oui ! il en est qui ont voté Sarkozy !
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    Sarkoléon s'investit dans la campagne en Corse. En pure perte, espérons-le !
    En Haîti, on ne connaissait pas l'heure et le lieu où se déroulerait le séisme. Par contre, ils sont avertis que Sarkoléon leur rendra visite le 17 février. Enfin une catastrophe annoncée à l'avance afin de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires !
    Espérons que ça le distraiera de la hargne qu'il a contre Obama.

    Cette Droite qui pompe le système de santé français jusqu'au sang !
    Quand le logement devient un facteur aggravant des inégalités. mais avec cette Droite, tout devient facteur aggavant !

    Frêche a trouvé aussi déplorable que lui : Gayssot, ex-homme de Gauche, ex-ministre des patrons-routiers sous Jospin !
    Dur dur pour Ségolène qui a maille à partir avec ses troupes. Son tapis rouge au MoDem ne semble pas bien passer !

    Didier Lombard ne fait plus partie de l'exécutif de France Telecom. mais il percevra quand même une rémunération. Ça se passe comme ça chez Sarkoléon !
    Paris-Dauphine augmente ses droits d'inscription. Quoi de plus logique dans cette société du fric et de la sélection !

    Télé Banania ou la Ferme de TF1 en Afrique. Affligeant !

    Contraception. En France ce n'est guère brillant. Etat des lieux.

    Les algues vertes sont un vrai fléau. Surtout en Bretagne où les usines à cochons favorisent leur prolifération. L'Etat avait promis un plan. Va-t-on contrôler l'agriculture polluante ? A votre avis...

    Le Dalaï Lama devient un sujet de discorde entre Pékin et Whasington.
    Obama inflige un camouflet aux Européens.

    Si vraiment vous avez trop chaud, cet endroit est fait pour vous

  • LE GRAND ECART DU P.C

     

    Le 14 mars, les électeurs auront, dans plusieurs régions, le choix entre des candidats communistes engagés sur des listes concurrentes. Un phénomène révélateur de la crise existentielle de ce parti.

     Sous les lignes fluides et bien lisses de son siège national, place du Colonel-Fabien, dessiné par l’architecte Oscar Niemeyer, le Parti communiste cache de plus en plus difficilement les herbes folles qui l’envahissent. Car le temps où le PCF n’avait qu’une seule ligne est définitivement révolu. Il n’est pas rare de trouver, dans une même région, des candidats communistes sur deux, voire trois listes.

     Certes, très majoritairement, le parti de Marie-George Buffet a choisi de présenter des listes indépendantes du PS et d’Europe Écologie au premier tour des élections régionales, le 14 mars. Dans 17 régions sur 22, les adhérents du PCF ont fait le choix de constituer des « listes du Front de gauche de large rassemblement au premier tour », des listes ouvertes « à des forces nouvelles » et notamment des femmes et des hommes issus du mouvement syndical, social ou associatif. Des listes qui, dans la plupart des cas, portent l’intitulé « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes ». Ce choix courageux a toutefois été affaibli dès le départ par le refus de la direction de désavouer, ou même critiquer, l’option retenue par les militants de cinq régions – Bourgogne, Bretagne, Champagne-Ardennes, Haute-Normandie, Lorraine – qui ont préféré la sécurité d’un accord avec le PS dès le premier tour.

     Mieux, après avoir estimé, début décembre, que les deux options – une liste Front de gauche élargie ou une liste PS-PCF – étaient tout aussi légitimes, ce qui est déjà problématique – quand tout se vaut, rien ne vaut –, la direction du PCF se félicite désormais ouvertement des premiers résultats des discussions avec le PS. Dans ces régions, explique Pierre Dharréville, son rapporteur devant le conseil national, mi-janvier, « un accord satisfaisant a été signé avec l’ensemble [sic] des forces de gauche ». Des « forces » pourtant limitées à trois formations, le PS, le MRC et le PRG. Ces accords excluant tous les partenaires avec lesquels le PCF est engagé dans les 17 autres régions, est-ce à dire que le PCF y discute avec des forces qui ne sont pas « de gauche » ? Cette dualité d’orientations politiques, approuvée au plus haut niveau, se complexifie encore dans plusieurs régions où des élus communistes, en désaccord avec le vote des militants, se présentent séparément sur une liste concurrente.

    En Provence-Alpes-Côte-d’Azur, où le PCF a reconduit le Front de gauche, Joël Canapa, vice-président de la région, l’un des ténors communistes du Var, figurera au premier tour sur la liste du socialiste Michel Vauzelle, avec qui il entend « continuer à barrer la route à la droite en jouant l’union ». Soutenu dans sa démarche par une centaine de militants, dont de nombreux élus municipaux, il conserve néanmoins sa carte du Parti et déclare dans la Provence (9 janvier) : ­« Moralement, c’est un peu ­compliqué, mais je ne crains rien vis-à-vis du PCF, d’autant que je n’ai rien négocié. Et que je reverse toutes mes indemnités au parti. » Dans le département voisin des Bouches-du-Rhône, Paul Lombard, qui fut longtemps maire de Martigues et n’est pas candidat, appelle lui aussi à voter Vauzelle dès le premier tour, contre son propre parti, donc. « L’intérêt de ma ville passe au-dessus de mes convictions personnelles », justifie-t-il.

    Ces interets et convictions que ne partage pas Gérard Piel dans les Alpes Maritimes.