GEORGE LAUTNER EST MORT :
Je viens d'apprendre sa mort
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GEORGE LAUTNER EST MORT :
Je viens d'apprendre sa mort
80 millions d'êtres humains ont été plongés dans cette guerre. 10 millions sont mort. Aujourd'hui, on commémore la fin de cette guerre. On entre dans l'année du centenaire.
Vendredi, sur France Inter, l’excellent François Morel a, une fois de plus, livré un joli billet d’humeur. Qui commence par une question :
« Mais qu’est-ce que tu vas faire de ta vie, petite conne ? Je m’interroge. Déjà si jeune et déjà percluse de ressentiment, de rancœur, de violence larvée, de médiocrité, de bêtise. Qu’est-ce que tu vas faire de ta vie ? »
L’ancien Deschien s’interroge sur l’avenir de cette gamine de 10 ans, qui risque de se mouvoir toute sa vie « dans un marécage de pensée rance et écœurante ».
« Te rendras-tu compte un jour, pauvre petite idiote, de l’ignominie de ton geste, de la honte de tes paroles, de l’indignité de ta pauvre attitude ? »
S’adressant à la gamine, François Morel dit l’idéal républicain qui se casse la gueule, la beauté des combats passés – celui de Victor Schoelcher en tête, dont « le nom restera peut-être encore plus longtemps dans l’histoire de France que celui de Christine Boutin » :
« Je sais bien, pauvre petite idiote, que tu sais à peine de quoi tu parles, je ne devrais pas m’énerver contre toi. Bien sûr, ce sont tes parents les responsables et les coupables. Mais tu as le droit de ne pas être d’accord avec eux. La prochaine qu’ils iront manifester, reste chez toi, va à la piscine, fais du poney... »
Il conclut sur un dernier conseil :
« Et puis, à 4 heures, mange une banane. La banane est un fruit très énergétique, très riche en potassium. Elle est facile à digérer, elle est riche en calcium, en vitamines A, B et C. C’est bien que tu en manges régulièrement. C’est pour qui la banane ? C’est pour toi, pauvre petite conne. Pour que tu grandisses. »
Copier sur Rue 89
Des femmes élégantes en sari multicolore, des hommes en smoking noir se trémoussant au son d'une musique entraînante à Cannes sur la Croisette fermée au public . Tel est le spéctacle auquel ont pu assiter les Cannois, ce lundi en fin de journée. Alain Brun-Jacob Nice Matin
La laïcité s’avère en France une valeur particulièrement riche dans sa définition, son histoire et la place qu’elle occupe dans notre Droit. Elle est indissociable de l’idée républicaine et de ses fondements.
Elle incarne d’abord une valeur de liberté et notamment la protection d’une liberté individuelle fondamentale, la liberté de conscience. Elle représente ensuite une valeur d’égalité puisqu’elle assure l’égalité devant la loi des citoyens selon leurs différences spirituelles. Elle suppose l’application du principe d’égalité des droits pour chacun : croyant, non croyant, catholique, protestant, israélite, musulman, athée, agnostique… Enfin, la laïcité est une valeur de fraternité, qui nous permet de vivre ensemble avec nos différences dans le respect de celles-ci, et dans la subordination à la loi républicaine exprimant l’intérêt général et non pas la somme des intérêts particuliers.
À la suite des idées défendues par les Lumières, c’est la Révolution française et l’adoption par l’Assemblée constituante en 1789 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui apparaît comme une étape décisive. Son article 10 dispose que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses ». Pour la première fois sont reconnus la liberté de conscience, l’égal respect de toutes les croyances et la neutralité des Institutions face au choix individuels des personnes. Après la loi sur la liberté des cultes en 1791, c’est la Troisième République qui consolide l’édifice laïque avec l’adoption de nombreux textes, dont les lois de 1881 et 1882 sur l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire et surtout la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État.
Pour la première fois cette dernière organise juridiquement et politiquement avec précision les relations entre la République et les religions. Cette loi affirme et garantit la liberté de conscience, le libre exercice des cultes et le pluralisme religieux, la séparation des Églises et de l’État, la neutralité du pouvoir politique, la primauté des lois républicaines. Même modifiée à plusieurs reprises, elle fixe toujours aujourd’hui une place et une mission fondamentale à la laïcité au sein de la République.
La République française cherche ainsi depuis plus d’un siècle à conjuguer la diversité et l’unité. La laïcité en est alors un instrument essentiel, dans les services publics et en particulier à l’école. C’est elle qui reconnaît les différences, les respecte et les protège mais interdit en revanche qu’une différence ne scinde la communauté des citoyens, une et indivisible. Elle s’efforce aussi de promouvoir ce qui nous rassemble : outre la loi commune, notre histoire, notre identité, nos valeurs, la démocratie, la République, sa devise, son drapeau, son hymne, notre modèle social, notre intelligence collective. La laïcité constitue donc un vecteur du « vivre ensemble » fondé sur un projet collectif qui reconnaît à chacun la liberté de ses choix individuels.
Les Quatrième et Cinquième Républiques ont su apporter de surcroit une consécration constitutionnelle à la laïcité. Aujourd’hui notre Constitution dispose ainsi dans son article premier que « La France est une République (…) laïque ». Ainsi, dans les valeurs culturelles comme dans l’ordre juridique, la laïcité apparaît en France particulièrement installée, reconnue et protégée. Pourtant il semble que depuis quelques années naissent certaines menaces ou atteintes à certains principes qui la structurent.
La tendance à un repli confessionnel, communautariste, ethnique ou identitaire, une forme de délitement du lien social dans certains quartiers ou encore certaines initiatives politiques maladroites ou provocatrices, ont pu malheureusement contribuer à un affaiblissement des valeurs laïques au cours de la dernière décennie. Et en raison de ce « déficit de laïcité », le modèle de l’intégration républicaine traditionnelle a pu alors sembler moins efficace, plus vulnérable et moins crédible.
Des réponses administratives et juridiques ont essayé d’être apportées par les Pouvoirs Publics : rapport de la Commission Stasi sur l’état du principe de laïcité dans la société française en 2003, loi du 15 mars 2004 relative à l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires en application du principe de laïcité, loi du 11 octobre 2010 relative à l’interdiction du voile intégral dans l’espace public notamment.
La nôtre peut apparaitre plus modeste mais cependant très utile pour lutter contre les remises en cause de la laïcité en France. Elle présente l’avantage de la simplicité, de la visibilité et de la pédagogie : consacrer une journée de notre calendrier à la laïcité constituerait assurément un instrument de promotion et de diffusion de la laïcité auprès de chacun de nos concitoyens.
Le Sénat a déjà adopté le 31 mai 2011 avec une très large majorité (183 voix contre 26) une proposition de résolution qui institue cette journée nationale de la laïcité. Cette dernière a été fixée au 9 décembre, date anniversaire de la promulgation de la loi de séparation des Églises et de l’État.
Cette proposition de résolution a ainsi pour ambition de compléter le travail accompli par les sénateurs et d’exprimer des positions harmonieuses et symétriques de la part des deux chambres, pour la première fois à gauche concomitamment depuis les débuts de la Cinquième République. Le Parlement français apparaitrait alors parfaitement à l’unisson sur cette question et afficherait un poids institutionnel et politique particulièrement fort.
Cette initiative d’origine parlementaire souhaite par conséquent proclamer avec solennité notre profond attachement au principe constitutionnel de laïcité. Pour cela, elle vise à instituer une journée nationale de la laïcité, ni fériée, ni chômée, garante de la cohésion et de l’idéal républicain et qui permettrait d’installer une marque inédite et un symbole très apparent en faveur de ce grand principe républicain et constitutionnel. Cette journée permettrait notamment l’initiative et l’organisation de manifestations éducatives, associatives, pédagogiques ainsi que la mise en place d’activités proposées par l’État et les collectivités territoriales.
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L’article premier de la Constitution dispose que la République est une République laïque.
Ainsi et considérant que la laïcité doit être un principe fondamental constamment rappelé, car il incarne ce qui nous permet de vivre ensemble, dans le respect des croyances et pratiques religieuses, des opinions et convictions diverses de chacun.
La République française se doit d’instaurer une Journée Nationale de la Laïcité, garante de la cohésion républicaine, non fériée, ni chômée, fixée chaque année au 9 décembre, et permettant de faire le point sur les différentes actions menées en la matière par les pouvoirs publics, ainsi qu’être l’occasion de manifestations au sein du système associatif et éducatif.
RETOUR LE 22 SEPTEMBRE
Depuis prés d'un an j'ai assisté avec d'autres : associations , politiques , ou simples citoyens les Roms qui vivaient sous le menace d'une expulsion de leur insalubre taudis dit "Squatt de La Perlotte à Antibes.
J'ai rencontré deux fois Manuel Vall à Toulouse et à Paris pour l'informer de la situation de ces personnes, j' ai adressé des mails au Ministère quand la menace d'expulsion se faisait proche .
J'ai assisté les associations pour trouver un local pour le soutien scolaire , et pour scolariser ces enfants ou payer l'assurance scolaire .
Vu l'éloignement entre le lieu de vie des enfants et l'école , il était impossible pour certains de quitter l'école pendant midi . Que faire ?
Que les enfants déjeunent à la cantine.
Excellente idée , ils seront nourris et participerons à la vie en sociéte . Petit problème comment payer les frais de cantines quant les parents n'ont pas de revenus .
On paie dit l'un , d'accord je réponds et je participerais , moi aussi , moi aussi répondirent d'autres
Le temps passa , les enfants Roms furent scolarisés ils déjeunèrent à la cantine le midi .Tout va bien .
Et les premières factures arrivèrent , qui va payer ? Bien sûr , tous les volontaires qui s'etaint manifestés .
Eh bien non que nenni personne.
Sauf un : moi qui a fait un chèque de 199 € 50 car sans celà les enfants n'auraient pu bénéficier de nouveau de la cantine à la rentrée scolaire .
Depuis certaines personnes m'ont informé qu'elles allaient participer .
J'attend toujours , les membres d'association ou particulier qui des témolos dans la voix se répandaient dans la presse et juré , craché la main sur le coeur elles continueraient d'aider ses pauvres enfants .
Oublié l enfants et promesses .
A ceux çi je leur dit chiche on peut encore se rattraper il est encore temps Camarade .
On n'est pas condamne à l'échec, voilà l'chant des combattants
Banlieusard et fier de l'être, j'ai écrit l'hymne des battants
Ceux qui n'font pas toujours ce qu'on attend d'eux
Qui n'disent pas toujours c'que l'on veut entendre d'eux
Parce que la vie est un combat
pour ceux d'en haut comme pour ceux d'en bas
Si tu n'acceptes pas ça c'est que t'es qu un lâche
lève toi et marche
C'est 1 pour les miens, arabes et noirs pour la plupart
Et pour mes babtous (blanc), prolétaires et banlieusards
Le 2, ce sera pour ceux qui rêvent d'une France unifiée
Parce qu'à ce jour y'a deux France, qui peut le nier ?
Et moi je serai de la 2eme France, celle de l'insécurité
Des terroristes potentiels, des assistes
C'est c'qu'ils attendent de nous, mais j'ai d'autres projets qu'ils retiennent ça
Je ne suis pas une victime mais un soldat
Regarde moi, j'suis noir et fier de l'être
J'manie la langue de Molière, j'en maîtrise les lettres
Français parce que la France à colonise mes ancêtres
Mais mon esprit est libre et mon Afrique n'a aucune dette
Je suis parti de rien, les pieds entravés
Le système ne m'a rien donné, j'ai du le braver
Depuis la ligne de départ, ils ont piège ma course
Pendant que les keufs me coursaient, eux investissaient en bourse
J'étais sensé échoué, finir écroué
La peau trouée
et si j'en parle la gorge nouée
C'est que j'ai nagé dans des eaux profondes sans bouée
J'ai le ghetto tatoué, dans la peau, j'suis Rebel comme ekoué
Mais l'espoir ne m'a jamais quitté
En attendant des jours meilleurs, j'ai résisté
Et je continue encore
Je suis le capitaine dans le bateau de mes efforts
J'n'attend rien du système, je suis indépendant
J'aspire à être un gagnant donné perdant
Parce qu'on vient de la banlieue, c'est vrai, qu'on a grandi, non
Les yeux dans les bleus mais des bleus dans les yeux
Pourquoi nous dans les ghettos, eux à L'ENA
Nous derrière les barreaux, eux au sénat
Ils défendent leurs intérêts, éludent nos problèmes
Mais une question reste en suspens, qu'a-t-on fait pour nous même ?
Qu'a-t-on fait pour protéger les nôtres
des mêmes erreurs que les nôtres ?
Regarde c'que deviennent nos petits frères
D'abord c'est l'échec scolaire, l'exclusion donc la colère
La violence et les civières, la prison ou le cimetière
On n'est pas condamnés à l'échec
Pour nous c'est dur, mais ça ne doit pas devenir un prétexte
Si le savoir est une arme, soyons armés, car sans lui nous sommes désarmés
Malgré les déceptions et les dépressions
Suite à la pression, que chacun d'entre nous ressent
Malgré la répression et les oppressions
Les discriminations, puis les arrestations
Malgré les provocations, les incarcérations
Le manque de compréhension, les peurs et les pulsions
Leur désir, de nous maintenir la tête sous l'eau
Transcende ma motivation
Nourrit mon ambition
Il est temps que la 2ème France s'éveille
J'ai envie d'être plus direct, il est temps qu'on fasse de l'oseille (argent)
C'que la France ne nous donne pas on va lui prendre
J'veux pas brûler des voitures, mais en construire, puis en vendre
Si on est livré à nous même, le combat faut qu'on le livre nous même
Il ne suffit pas de chanter, « regarde comme il nous malmène »
Il faut que tu apprennes, que tu comprennes et que t'entreprennes
Avant de crier « c'est pas la peine ! Quoi qu'il advienne, le système nous freine ! »
A toi de voir ! T'es un lâche ou un soldat ?
Brandis l'épée du courage, entreprends et bats toi !
banlieusard et fier de l'être
On n'est pas condamné à l'échec diplômés, éclairés ou paumés
En 4x4 en tromé (metro), gentils ou chantmé (mechant)
La banlieue a trop chômé, je sais c'que la France promet
Mais que c'est un crime contre notre avenir que la France commet
C'est pour les discriminés, souvent incriminées
Les innocents, qu'ils traînent comme de vrais criminels
On a l'image des prédateurs, mais on est que des proies
Capables mais coupables et exclus de l'emploie
Si j'rugis comme un lion c'est qu'j'compte pas m'laisser faire
J'suis pas un mendiant, j'suis venu prendre c'qu'ils m'ont promis hier
Même s'il me faut 2 fois plus de courage, 2 fois plus de rage
Car y'a 2 fois plus d'obstacles et 2 fois moins d'avantage
Et alors ?! Ma victoire aura 2 fois plus de goût
Avant d'pouvoir la savourer, j'prendrai 2 fois plus de coups
Les pièges sont nombreux, il faut qu'j'sois 2 fois plus attentif
2 fois plus qualifié et 2 fois plus motivé
Si t'aimes pleurer sur ton sort, t'es qu'un lâche, lève toi et marche
Banlieusard et fier de l'être
On n'est pas condamné à l'échec !
On est condamné à réussir
A franchir les barrières, construire des carrières
Regarde c'qu'ont accompli nos parents
C'qu'ils ont subi pour qu'on accède à l'éducation
Ou serai t-on sans leurs sacrifices ?
Comme Mahmoud pour Thays.....
Bien sur que me travail a du mérite
O combien j'admire nos pères
Manutentionnaire mais fiers
Si on gâche tout est le respect ?
Si on échoué ou est le progrès ?
Chaque fils d'immigré é est en mission
Chaque fils de pauvres doit avoir de l'ambition
Tu peux pas laisser, s'évaporer tes rêves en fumée
Dans un hall enfumé
A fumer des substances qui brisent ta volonté
Anesthésient tes désir et noient tes capacités
On vaut mieux que ça !
Rien n'arrête pas un banlieusard qui se bat
On est jeunes, forts et nos sœurs sont belles
Immense est le talent qu'elles portent en elle
Vois tu des faibles ici ?
Je ne vois que des hommes qui portent le glaive ici
Banlieusards et fiers de l etre
On est pas condamnes a l echec !
Ce texte je vous le devais
Même si j'l'écris le cœur serré
Et si tu pleures, pleure des larmes de détermination
Car ceci n'est pas une plainte, c'est une révolution !
Apprendre, comprendre, entreprendre, même si on a mal
S'élever, progresser, lutter, même quand on a mal
x3
Banlieusards, fort et fier de l'être
On est pas condamné à l'échec
KERY JAMES