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Actualité - Page 12

  • TREVE HIVERNALE

    France : la trêve hivernale doit s'appliquer à toutes les expulsions

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    Amnesty International France est signataire de l’appel visant à rétablir la trêve hivernale des expulsions pour tous. Exclus à ce jour de ce mécanisme de solidarité visant à éviter la mise à la rue des occupants de logement en période de grand froid, les occupants de bidonvilles et de squats peuvent être expulsés à tout moment.

    Mobilisée notamment contre les expulsions forcées des occupants de campements informels, Amnesty International France s’associe à cet appel lancé par Médecins du Monde, Droit au Logement et la Fondation Abbé Pierre qui demande l’élargissement de la trêve hivernale aux occupants sans droits ni titres, privés de mesures de protection.

    Parmi ces personnes des familles entières peuvent se retrouver à la rue à tout moment y compris en cas de conditions climatiques très dégradées. Leur situation est particulièrement alarmante tant ces procédures menacent de dégrader encore davantage leurs conditions de vie.

    Le 11 septembre 2012, la France a été condamnée par le Comité européen des droits sociaux en raison du manque de protection juridique de personnes occupant un bidonville et menacées d’expulsion. Il souligne dans sa décision que ces expulsions peuvent avoir lieu à tout moment de l’année et notamment en période hivernale, de jour et de nuit, ce qui n’assure pas le respect de la dignité humaine.

    Une grande partie de ces exclus de la trêve hivernale ne bénéficie pas de solution d’hébergement adaptée ou de relogement, contrairement aux règles du droit international relatives au droit à un logement adéquat qui interdit toute expulsions sans solution alternative adaptée.

    Il est urgent de revenir à la vocation initiale de la loi instaurant la trêve hivernale, celle d’une loi votée le 3 décembre 1956 après l’appel de l’Abbé Pierre, afin d’instaurer la trêve hivernale des expulsions, pour TOUS.

    Amnesty International compte sur le soutien des parlementaires pour relayer le contenu de cet appel à l’occasion des débats autour du projet de loi ALUR sur l’accès au logement et à l’urbanisme rénové.

  • INAUGURATION DU LOCAL DE NOTRE CANDIDATE

     

     

     

    Voici dans son intégralité le texte du discours de Michèle Muratore lors de l’inauguration du local de campagne, le Samedi 11 Janvier 2014 :

     

    Traditionnellement on commence par des « Merci ».

     

    Je voudrais tout d’abord vous remercier, vous antibois(e) et juanais(e)s qui ont accordé leur confiance à Bernard et moi-même en 2008. Qui m’ont soutenue dans les moments difficiles par des messages de soutien et de sympathie. Qui ont participé, en fonction de leurs disponibilités, à la préparation collective des conseils municipaux.

    Sans vous rien n’est possible.

    Je voudrais remercier Patrick Allemand d’être là. En ce moment ce n’est pas simple, il est lui aussi en campagne et libérer un peu de temps pour soutenir les camarades, c’est faire un gros effort. Merci de ta présence

    Je voudrais remercier aussi Marc Daunis d’être là bien sûr, mais j’ai envie de dire d’être toujours là. Merci pour ton soutien et ton aide sur les dossiers de la CASA. Mais je reviendrai sur la CASA plus tard.

    Je voudrais remercier aussi Arnaud, directeur de campagne, travail très important, mais qui est aussi notre infographiste, qui a fait un super travail, charte graphique, le site internet, les réseaux sociaux : je vous recommande d’aller les voir et de vous inscrire à notre newsletter. Il a même réussi à mettre « ma binette » partout.

     

    Avant de parler du futur je voulais revenir sur le mandat qui s’achève.

    Contrairement à ce que dit le Maire, quoi qu’il ne nous l’a jamais dit directement, mais quand il le dit toute l’opposition peut se sentir visée (la démocratie est bien loin) : ce mandat n’a pas été inutile pour les antibois.

    Je voudrais juste citer quelques exemples pour tous ceux qui disent « A quoi bon ? A Antibes c’est ça ne sert à rien »

     

    Non, à Antibes ça ne sert pas à rien de se mobiliser.

     

    Des victoires sont possibles pour le bénéfice des antibois :

     

    • Le prix des repas dans les cantines en fonction du quotient familial
    • L’accès à la cantine de tous les enfants sans tenir compte de la situation juridique des parents
    • Le prix de l’eau – si nous n’avions pas mis la pression sur la régie il n’aurait sans doute pas autant négocié avec Veolia – il faudra revenir sur ce contrat pour que les antibois qui habitent dans un collectif bénéficient eux aussi du prix le plus bas
    • L’augmentation du Fonds Social Eau sur lequel il faudra revenir aussi nous avions proposé qu’il ne soit pas géré par Veolia – il faut désigner un travailleur social réfèrent
    • Une clause d’insertion sociale dans les marchés passés par la ville
    • Le tirage au sort des membres des conseils de quartier – précédemment les membres étaient choisis par le Maire
    • La signature d’une convention avec « Cultures du cœur », association qui fait de la médiation culturelle auprès des publics en difficulté. C’est la première pierre de l’élaboration d’une charte de l’utilité sociale. Qui mettrait un peu plus de transparence dans l’attribution des subventions. Des villes, des départements, des régions, dont la région PACA ont signé avec les associations subventionnées une telle charte.

     

    Je citais là simplement quelques exemples de ce que nous avons obtenus en étant minoritaires, alors imaginez si nous étions majoritaires, lorsque nous serons majoritaires !

     

    Je voudrais maintenant parler d’Antibes et des antiboi(se)s et donner quelques chiffres. Non ne vous inquiétez pas, je vais juste prendre quelques éléments. Mais ces chiffres permettent de voir que la politique suivie par l’actuelle majorité ne répond pas aux besoins des antibois.

     

    Antibes est la 37° ville la plus riche de France. Les hauts revenus sont plus élevés qu’ailleurs.
    Mais près de 16 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
    28 % des enfants de la ville sont en situation de pauvreté.
    Il y a 2 100 allocataires au RSA et 2 700 bénéficiaires de la CMU-C

     

    Depuis plusieurs années la ville perd des habitants et gagne des résidences secondaires. Lorsque les loyers sont trop élevés, les ménages vont habiter ailleurs. La politique actuelle, qui consiste à négocier avec les promoteurs des logements sociaux dans le parc privé, a un effet inflationniste sur les prix, le promoteur se rattrape sur les autres logements. Et les logements ne sont plus accessibles aux actifs, donc augmentation des résidences secondaires.

    Les antibois de moins de 30 ans dépensent pour leur logement plus de 21 % de leurs revenus, déduction faite des éventuelles aides.

    Un effort a été fait depuis que le logement est de compétence CASA. Mais le taux de logements sociaux est autour de 7 %, encore très loin des 20 % exigés par la loi SRU. La nouvelle loi Duflot exige 25 %.

    Lorsque j’ai demandé au Maire comment il comptait atteindre le taux de 25 %, il m’a répondu qu’il ne l’atteindrait pas que ce n’était pas utile, qu’il n’y avait pas de besoins. Or, il y a près de 2 000 demandes en attente et la ville paie plus de 900 000 euros par an de pénalités pour non atteinte du quota de logements sociaux.

     

    Il faut aussi revoir les critères du Fonds Social Logement. Les demandes d’aide sont refusées au prétexte que le montant du loyer est trop élevé par rapport aux ressources du ménage.

    Mais quand il n’y a pas de logements sociaux, il faut se loger dans le parc privé.

    J’appelle ça la double peine, un loyer très élevé et en plus pas d’aide.

     

    A Paris, avec Bertrand Delanoë en 2 mandats, le pourcentage de logements sociaux est passé de 13.4 % à 20.5 %. Le foncier n’est pas moins cher à Paris qu’à Antibes. Si c’est possible à Paris ce doit être possible à Antibes.

     

    Les moins de 30 ans dépensent plus de 16 % de leur budget pour les transports.

    Mais le seul projet qui devrait améliorer les transports en commun, ne desservira pas la ville.

    Le choix d’un bus au lieu d’un tram et le départ de la gare multimodale ne permettront pas de dégager la ville des embouteillages et d’améliorer les déplacements des antibois. Je dis bien bus, ce ne sera pas un tram mais un bus. Seule amélioration, une voie de circulation dédiée qui devrait permettre de raccourcir les temps de trajet.

    Un bus réellement efficace doit partir d’Antibes les Pins et de la gare d’Antibes Est-Biot pour desservir la ville.

     

    Tout est lié, les transports en commun, le plan de circulation et le stationnement. Tout cela est tellement mal organisé, tellement mal coordonné que les antibois sont obligés de prendre leur voiture pour leurs déplacements.

     

    Un autre point, le Maire se vante de ne pas avoir augmenté le prix du ticket de bus depuis de nombreuses années. Mais il a divisé par 3 la durée de validité du ticket. Donc mathématiquement, c’est simple, le prix du ticket de bus a été multiplié par 3.

    15.6 % des jeunes antibois sont sortis du système scolaire sans diplôme.

    25 % des jeunes antibois de 15 à 24 ans sont au chômage.

    Certes, la ville n’est pas directement en responsabilité de cette question. Mais elle peut et elle doit s’impliquer plus dans l’accompagnement de ces jeunes en difficulté d’insertion professionnelle et sociale.

    La clause d’insertion sociale dans les marchés publics doit être plus importante. Que cela débouche sur une vraie qualification. Et surtout qu’elle soit contrôlée, ce qui n’est pas le cas actuellement.

    Les moyens de la mission locale doivent être développés.

     

     

    Plus de 80 % des enfants des familles à bas revenus sont gardés par les parents contre 25 % des enfants des familles dont le niveau de vie est supérieur au seuil de bas revenus.

    Seulement 6.3 % des enfants de ménages à bas revenus ont leurs parents qui travaillent.

    Antibes favorise les modes de gardes par assistante maternelle plutôt que les modes de garde collectif.

    Aucune structure n’a été construite depuis de nombreuses années.

    Pourtant les demandes sont là, plus de 200 dossiers en attente.

    La majorité a créé l’Aide au Choix du Mode d’Accueil, qui coûte plus de 500 000 euros par an à la commune, pour favoriser les gardes par des assistantes maternelles.
    Depuis la nouvelle loi (sous Sarkozy) qui a permis aux assistantes maternelles de garder jusqu’à 4 enfants, la majorité nous dit qu’il n’y a aucun problème de garde sur la commune.

    Il est même écrit dans un rapport, je cite, « le recours à l’assistante maternelle agrée semble être choisi par de plus en plus de familles »

    Mais les parents n’ont pas le choix, il n’y a pas de place disponible en crèche

    Pour permettre aux femmes, qui le souhaitent, de travailler, pour sortir des enfants de la pauvreté, pour que les parents aient réellement le choix, il est nécessaire de créer des places en mode de garde collectif.

     

    Je vais m’arrêter là pour les chiffres. La majorité actuelle, c’est les bisounours, tout est bien, tout va bien, on est bon, on est les meilleurs etc… Mais on voit bien avec ces quelques exemples que les antibois ont besoin qu’une autre politique soit menée.

     

    Le grand morceau de ce mandat sera l’aménagement de la cité. Plusieurs zones importantes seront urbanisées dans ce mandat. Lacan/Marenda et nous (nous y associons le secteur de Paul Arène), la gare des autobus, les terrains de la pépinière, les Combes, la zone des 3 moulins, les terrains Mauro.

     

    Il faut à la fois un projet pour ces quartiers mais aussi les resituer dans un projet global pour la ville, les liaisons de ces quartiers entre eux, de ces quartiers et le centre-ville.

    En prenant l’urbanisme on retrouve tous les problèmes rencontrés par les antibois.

    Le logement – quel type de logement ? – des logements sociaux mais aussi des logements pour actifs

    Les déplacements – les transports en commun, la place de la voiture, les modes de déplacements doux, pistes cyclables, sécurisation des piétons.

    Les pédibus pour accompagner les enfants à l’école

    Les services publics

    Les commerces de proximité

     

    Sur tous ces points, les antibois sont en difficulté.

    La réflexion doit être globale et prendre en compte tous ces éléments.

     

    J’ai dit au début que je reviendrai sur la CASA

    Pour la première fois, nous allons voter pour les conseillers municipaux et pour les conseillers communautaires par le même bulletin de vote.

    Il y aura les deux listes sur le même bulletin

    Pour la première fois ce sont les électeurs qui choisiront les conseillers communautaires et non le bon vouloir du Maire. Dans le mandat qui se termine nous ne siégions pas au conseil communautaire.

    C’est pour cela que Marc nous a aidé car sans lui nous n’aurions eu aucune information sur les dossiers CASA.

    La CASA a compétence pour le logement, les transports, les déchets, les médiathèques, la salle de spectacle.

     

    Cette élection est donc très importante.

    Il est indispensable que nous vous représentions à la CASA.

     

     

    Alors voilà, le travail ne fait que commencer et je compte sur vous pour convaincre les antibois(es) et juanais(es) qu’une autre politique est possible.

    Que tout n’est pas figé, perdu d’avance, « à quoi bon », NON ! S’ils nous accordent leur confiance, nous mènerons une autre politique plus solidaire, plus écologique, plus sociale, pour une ville plus citoyenne, plus dynamique, plus accueillante.

     

    En un mot comment vivre mieux à Antibes-Juan les Pins, et même comment vivre à Antibes Juan les Pins tout court, puisque nous avons vu que la ville perd des habitants

     

    Enfin puisque c’est encore la période des vœux, je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2014, pour qu’elle voit nos projets se réaliser

    Je compte sur vous !

  • GUANTANAMO : CA SUFFIT

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    Tandis que l’on entre dans la 13ème année de détentions à Guantánamo, le monde doit interpeller les Etats-Unis quant à leur insupportable mépris des normes internationales en matière de droits humains qu’ils rappellent pourtant si souvent aux autres pays.

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    La récente vague de transferts de détenus depuis Guantánamo (neuf en décembre 2013, suite à une grève de la faim très suivie sur la base pendant l’année) ne saurait occulter le fait que sous couvert de leur politique approximative de « lois de la guerre », les Etats-Unis n’ont toujours pas reconnu pleinement leurs obligations en matière de droits humains dans ce contexte, et les ont encore moins appliquées. Au lieu de cela, le régime de détention des Etats-Unis continue de porter préjudice aux fondements de la justice pénale, et reste un affront à la Déclaration universelle des droits de l’Homme et à d’autres instruments internationaux qui posent précisément les normes sur lesquelles les Etats-Unis s’appuient chaque année pour établir le bilan des autres pays en matière de droits humains.

     

    Immobilisme et impunité

     

    Douze ans après l’arrivée à Guantánamo des premiers détenus, sanglés dans des avions-cargos, plus de 150 hommes s’y trouvent toujours en détention, pour la plupart sans inculpation ni procès. Une poignée d’entre eux est en attente de jugement par une commission militaire, dans le cadre d'un système qui ne respecte pas les normes internationales relatives à l'équité des procès.

     

    En parallèle, l’impunité qui perdure pour les crimes au regard du droit international commis par des agents américains contre des détenus de Guantánamo, actuels ou anciens, est une terrible injustice par laquelle les Etats-Unis se rendent coupables d’une grave violation de leurs obligations au regard du droit international, en matière de vérité, d’obligation de rendre des comptes, et de voies de recours.

     

    Si un autre pays, quel qu’il soit, créait et entretenait un tel vide en matière de droits humains, les Etats-Unis le condamneraient très certainement. Au lieu de cela, année après année, ce camp de détention tristement célèbre continue d’exister, tandis que les Etats-Unis clament leur engagement pour le respect des droits humains.

     

    Torture dans les « sites noirs »

     

    Bien qu’ayant autorisé l’usage de la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants contre les détenus de Guantánamo et ailleurs, et que leur ayant refusé l’accès à une assistance juridique et aux tribunaux, l’administration Bush a critiqué d’autres pays pour ces mêmes pratiques. Dans la ligne de mire se trouvait, parmi d’autres, le gouvernement cubain, notamment pour des violations similaires commises à l’encontre de détenus, précisément dans le pays où les Etats-Unis géraient l’installation de Guantánamo.

     

    Quatre des 14 hommes transférés en septembre 2006 sous la responsabilité de l’armée américaine à Guantánamo après des années de détention secrète aux mains de la CIA ont déclaré qu’ils avaient été détenus à Guantánamo en 2003 ou 2004. En d’autres termes, Guantánamo était l’un des « sites noirs » de la CIA où se trouvaient des détenus suite à leur disparition forcée.

     

    L’administration Obama pourrait peut-être se targuer d’avoir mis un terme à la pratique de la torture et des disparitions forcées telles qu’elles ont été menées sous l’administration précédente et pourrait affirmer qu’une page est tournée. Les Etats-Unis n’appliquent pas à leurs propres agissements les normes qu’ils ont définies pour d’autres pays, notamment concernant des violations des droits humains passées commises par les Etats-Unis dans ce pays.

     

    9 libérations en décembre 2013

     

    Les libérations les plus récentes de Guantánamo concernent trois Chinois de l’ethnie ouïghoure, transférés en Slovaquie plus de cinq ans après qu’un juge fédéral a statué que leur détention était illégale au regard de la législation américaine.

     

    Si l’initiative slovaque mérite certes d’être saluée, le Pentagone omet cependant de préciser que les trois détenus en question auraient pu être libérés immédiatement après la décision du tribunal fédéral en octobre 2008, si le gouvernement américain avait eu la volonté de les autoriser à rester aux Etats-Unis. Au lieu de cela, le pays autoproclamé champion en matière des droits humains a continué à attendre que d’autres pays agissent à sa place.

     

    Le premier commandant de la prison de Guantánamo après le premier transfert de détenus le 11 janvier 2002, le général Michael Lehnert, a déclaré le mois dernier que Guantánamo était une prison qui « n’aurait jamais dû être ouverte ». Il a raison. Et si les Etats-Unis ont perdu la « bienveillance du monde » en mettant en place l’installation pénitentiaire de Guantánamo, comme le suggère Michael Lehnert, ils ne la regagneront certainement pas en jouant un double jeu en matière de droits humains.

    POUR EN SAVOIR PLUS

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    Lire notre page : La lutte contre le terrorisme ne saurait justifier de graves violations des droits humains

  • TOUS AVEC MICHELE

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    Cher(e)s ami(e)s,

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    Je vous présente, pour vous même et pour votre famille, mes meilleurs voeux pour l'année 2014.

    Que nos valeurs soient mieux prises en compte grâce à une victoire électorale en Mars. Je compte sur vous.

    J'espère vous trouver nombreux pour vous présenter mes voeux en personne lors de l'inauguration de mon local de campagne, Samedi 11 Janvier à 11h, au 14 rue Vauban à Antibes.

    Amitiés solidaires et écologiques.

    Michèle Muratore
    La gauche unie, solidaire et écologique

  • DZIEM DROBRY

    Elle voulait voir les feux d'artifice de haut, elle tombe dans la cheminée

    Pour bénéficier d'une vue imprenable sur les feux d'artifice du Nouvel An à Wodzislaw (sud de la Pologne), une adolescente est montée sur une cheminée de 20 mètres de haut, mais, après un faux mouvement, elle est tombée dedans, se blessant grièvement, a annoncé mercredi la police locale.

     
    Photographe : NORBERT MILLAUER, AFP :: Des feux d'artifice le 1er mai 2004 en Allemagne (illustration).photo : NORBERT MILLAUER, AFP
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    Les pompiers ont réussi à l'évacuer. Souffrant de multiples fractures, elle a été transportée d'urgence à l'hôpital, a indiqué Michal Kowalczyk, un porte-parole de la police locale cité par l'agence PAP.

    Cette adolescente, âgée de 14 ans, avait escaladé la cheminée d'une centrale de chauffage du quartier en compagnie de deux de ses deux amis de 17 ans, tous les deux sous l'emprise de l'alcool.

    "Les deux adolescents ont été interpellés. Quand ils auront dessoûlé nous allons les interroger sur les circonstances de cet accident", a déclaré le porte-parole de la police.

  • BONNE ANNEE 2014

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  • CONSEIL POUR DEMAIN

     Le mal est fait, vous avez la gueule de bois ou vous êtes mal.
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    Tout d'abord, commencez par boire beaucoup d'eau, vraiment beaucoup, puis lavez vous les dents, buvez du café noir sans sucre. Du jus d'orange n'est pas mal, aussi. Le but du jeu n'est pas de vous réhydrater mais de vous faire vomir. Ça ! Les autres articles de presse ne le disaient pas, mais il est essentiel de vous vider de toutes les cochonneries que vous avez dans l'estomac. Il faut que ça sorte. Supprimer tout ce que vous n'avez pas digérer.
     
    Ne mangez surtout pas si vous n'avez pas faim.
     
    Il y a des adages : il faut guérir le mal par le mal et donc reboire un peu d'alcool. Les médias et les sites sérieux ne peuvent évidemment pas confirmer cela, ça ne ferait pas sérieux.
     
    Ils ont tort, surtout pour les orgies comme Noël ou le premier de l'an. Le lendemain du réveillon, vous allez de  toute manière picoler à nouveau . Ce n'est pas une bière légère dans la matinée qui vous fera du mal...
     
    Le paracétamol ? Ça ne sert pas à grand chose, je pense. Le verre d'eau que vous boirez avec vous fera plus de bien. Laissez le temps au temps. Recouchez-vous pour dormir ou agitez-vous mais ne restez pas à vous morfondre. Une sieste d'une demi-heure suffira probablement à vous rétablir.
     
    Je vous laisse. Ca va être l'heure de l'apéro.

  • BRESIL : RESISTANCE LE GRAND NETTOYAGE

    Chargée depuis 2012, au sein d’Amnesty International Brésil, de suivre le dossier des expulsions forcées, Renata Neder, assure que la proximité avec les habitants des favelas et les mouvements sociaux est indispensable pour comprendre les réalités du terrain et accomplir efficacement sa mission. À condition, pour Amnesty International, de savoir conserver la bonne distance. Entretien

     

    Après la vague d’expulsions forcées de 2010 et 2011, quelle est la situation pour les habitants des favelas de Rio de Janeiro ?
    Il existe, aujourd’hui encore, de nombreuses favelas dans lesquelles les habitants sont menacés d’expulsion. Ces menaces sont de deux types : d’abord les grands travaux d’aménagements urbains liés aux méga-événements tels que la Coupe du monde 2014 et les jeux Olympiques 2016 ; ensuite les expulsions lorsque les autorités estiment que les favelas sont construites sur des zones dites à risques, notamment d’effondrements ou d’inondations. Aujourd’hui, les principales menaces d’expulsions sont liées à la construction, en cours ou à venir, de trois axes routiers qui traversent la ville : la TransOlimpica, la TransCarioca et la TransBrasil. Un autre axe routier, la TransOeste, a été achevé l’an dernier. Sa réalisation a donné lieu à de massifs et violents déplacements de populations et nous savons que ces trois autres chantiers ont déjà et vont encore en entraîner. La question est de savoir dans quelles conditions vont se réaliser ces déplacements.

    Comment analysez-vous les expulsions forcées survenues à Rio de Janeiro depuis l’attribution de la Coupe du monde, puis des jeux Olympiques ?
    Lorsque l’on regarde en arrière, on s’aperçoit que les expulsions forcées ont souvent été accompagnées d’une série récurrente de violations des droits. Parmi elles, le manque d’accès aux informations liées aux projets (planification des travaux, dates de déplacements prévus des populations). La plupart du temps, il n’existe aucun dialogue avec les communautés afin d’évoquer les alternatives à un déplacement, notamment en réalisant des travaux de contention. Lorsque des solutions sont évoquées, toute une série de problèmes se pose comme des propositions d’indemnisations très faibles, qui poussent les habitants à demeurer dans des logements informels et précaires. Ou alors, les relogements proposés se trouvent dans des lieux très distants.

    Dans ce contexte, en quoi consiste le travail d’Amnesty Brésil ?
    Amnesty International n’a ouvert son antenne au Brésil qu’en 2012. Jusque-là, le travail avait été réalisé à distance à partir d’informations récoltées auprès de partenaires locaux. Depuis, la nature du travail a évolué. D’abord, le fait que nous soyons plus près de la réalité change les relations que nous avons avec les habitants des favelas et avec les partenaires locaux. Ensuite, nous nous étions fixés comme objectif de produire rapidement davantage de contenu et d’avoir une incidence politique sur les autorités locales. Nous nous sommes donc impliqués dans deux collectifs importants : le « Comité populaire pour la coupe et les jeux Olympiques », regroupant des dizaines d’associations et de mouvements sociaux de l’ensemble du Brésil, et le « Forum communautaire du port », qui accompagne spécifiquement la favela de Morro da Providencia.

    Cette proximité avec les habitants de ces communautés atteintes ou menacées d’expulsion a-t-elle des conséquences sur votre mission ?
    Oui, car c’est nouveau pour nous et nous devons donc apprendre à gérer cette relation. D’abord parce que, face à de très nombreuses violations de droits, choisir est très difficile. En outre, beaucoup d’habitants des favelas, sachant le poids que représente Amnesty International, nous sollicitent directement. Nous recevons ainsi fréquemment des appels qui nous disent : « il est en train de se passer quelque chose ici et en ce moment, est-ce que vous pouvez venir ? » Ou alors : « il va y avoir un acte public à telle date et nous aimerions qu’Amnesty soit présente à nos côtés ». Il y a donc une demande plus importante par le simple fait que nous soyons présents dans ces espaces. Du coup, nous vivons parfois un dilemme face à ces sollicitations. Car la tendance est évidemment de réagir rapidement alors que parfois, il faudrait prendre un peu de recul pour agir à moyen terme et avoir une action plus stratégique. Alors à défaut d’aller sur place, nous actionnons nos réseaux pour que des réponses immédiates et efficaces soient données. Nous devons aussi expliquer de manière pédagogique le travail d’Amnesty International.

    Comment travaillez-vous avec les autres organisations et mouvements ?
    La relation se construit progressivement. Le Brésil est un pays où la société civile est très forte et organisée, où les mouvements sociaux sont puissants et où certains d’entre eux travaillent sur le droit au logement depuis des décennies. C’est un point très important, car on ne peut pas imaginer un seul instant travailler sur ce thème des expulsions forcées sans le faire de manière articulée avec les autres mouvements. Sauf que nous devons faire attention à certaines choses.

    Nous sommes conscients qu’Amnesty International a un poids énorme et nous ne voulons offusquer aucune organisation locale sur le thème des expulsions. Donc notre philosophie est de construire des relations qui permettent de renforcer la visibilité de ces organisations et non le contraire. C’est vrai en particulier avec les médias. Résultat, nous incluons toujours dans nos interventions cette notion de partenariat et rappelons qu’il existe des acteurs locaux compétents. Ceci étant, nous avons besoin, nous aussi, de visibilité. Car nous sommes ici également pour construire une base de militantisme, pour capter des financements. Il nous faut donc trouver le bon dosage et ça change d’une situation à l’autre.

    Extrait de La Chronique de décembre 2013


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    Faites-vous également un travail ayant des incidences politiques ?
    Oui, c’est une part importante de notre mission. Notamment auprès des autorités municipales car ce sont elles, pour l’essentiel, qui ont le pouvoir d’expulser ou pas. Et donc de ne pas violer les droits. Ce travail a existé très tôt. Avant même d’établir une stratégie, nous avons en effet enquêté sur la situation des expulsions à Rio et découvert de nombreuses irrégularités.

    Nous avons donc sollicité la mairie pour vérifier un certain nombre de choses. Reçus après plusieurs mois d’attente, nous avons obtenu des réponses à nos questions. Certaines satisfaisantes, d’autres pas. Nous avons été très francs, en expliquant que nous avions découvert des irrégularités qui constituaient des violations, que nous allions les dénoncer et lancer une campagne contre les expulsions forcées.

    Cette démarche a été payante, car nous avons désormais des contacts directs à la mairie, avec le maire lui-même et le Secrétaire municipal d’habitation. L’incidence politique est donc double : dans le cadre de réunions fermées, mais aussi publiquement, car nous savons que les autorités municipales sont très sensibles à la réaction de l’opinion publique.

    Quels sont les défis et perspectives pour les années qui viennent ?
    2014 est une année très importante. Il va y avoir la Coupe du monde et cet événement va occuper les agendas. Ça dépasse le problème des expulsions forcées, car Amnesty International sait par expérience que de tels événements s’accompagnent toujours de violations de divers droits.

    Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à jeter un œil sur la Loi générale de la Coupe récemment votée. Elle caractérise de nouveaux crimes, criminalise la protestation sociale durant les grands événements, crée pour la première fois au Brésil le crime de terrorisme et va empêcher de travailler des milliers de vendeurs de rue, dans un pays où le travail informel représente près de la moitié de l’emploi total. Mais notre travail contre les expulsions forcées reste au centre de nos préoccupations. D’autant qu’au nom de la mobilité urbaine, les expulsions forcées continueront bien après les jeux Olympiques de 2016.

    Propos recueillis par Jean-Claude Gerez

  • PAS ORIGINAL MAIS SINCERE

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