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Actualité - Page 36

  • C'EST SAMEDI C'EST MANIF

    François Rebsamen refuse de défiler  aux côtés de la Ligue des Droits de l'Homme pour dénoncer la politique sécuritaire du gouvernement. Son argument : la loi doit s'appliquer partout et à tous, y compris aux Roms, il n'y a pas à les défendre s'ils sont dans l'illégalité. Il ajoute : "le PS, c'est pas la LDH".

    Je suis moi aussi favorable à ce que la loi s'impose dans toute sa sévérité, quelle que soit la situation. Mais ce n'est pas de cela dont il est question : c'est de l'instrumentalisation d'une petite partie de la population, la mise en spectacle de la répression et des expulsions afin de complaire à une opinion obsédée par la sécurité et prompte à se donner des boucs émissaires.

    En République, cela ne se devrait pas : il n'y a pas de communauté à montrer du doigt, il n'y a que des citoyens à sanctionner lorsqu'ils sont en faute.

    Rebs n'a pas tort de remarquer que la LDH, ces dernières années, s'est radicalisée, et son discours n'est pas toujours le mien. Mais s'il fallait être d'accord avec tout le monde pour agir, on ne ferait jamais rien. La gauche politique, associative et syndicale est plurielle et c'est très bien comme ça. J'ai trop souffert du sectarisme pour l'admettre un tant soit peu. Et puis, le Parti socialiste a signé la pétition de la LDH, ses élus et ses militants doivent donc respecter et honorer cet engagement, sinon il n'y a plus de vie collective possible.


    Mais tout ça ne doit bien sûr pas nous empêcher de nous retrouver ce matin à 10h Place des Martyrs de la Résistance à Antibes et à 14h00, Place Garibaldi à Nice.

  • LAURENT FIGNON

    Laurent Fignon : Champion jusqu’au bout

     

    Laurent Fignon à Monaco en 2009 Olivier Ogeron

    La nouvelle était redoutée. Mais quelle fut soudaine. Il y a un peu plus d’un mois encore, Laurent Fignon se battait au micro de France Télévisions puis d’Europe 1. La voix rauque, cassée, brisée. Comme sa carrière qui a déraillé il y a un peu plus d’un an, lorsque le double vainqueur du Tour annonçait à la France son cancer des voix digestives. Plus que ses succès sur Hinault, Le Mond Van Impe, ou même que sa défaite pour huit secondes en 1989, c’est certainement l’image d’un homme rongé par la maladie mais qui n’a jamais renoncé qui restera. Un champion resté digne jusqu’au bout. Un commentateur encore prêt à ferrailler à l’antenne avec Christophe Moreau pour une histoire de points et de maillot à pois. Que cette histoire parait risible avec le recul, mais elle illustre bien la force de caractère de ce champion d’exception. Car le Francilien est resté entier jusqu’à la fin. C’est d’ailleurs la principale vertu qu’il mettait en avant dans sa biographie (Nous étions jeunes et insouciants, éd. Grasset 2009), qui ressemble étrangement à un testament. « Du début à la fin, qu’on m’ait aimé ou non, qu’on ait été impressionné par mes exploits ou non, qu’on ait vu ou refusé de voir en moi un champion, je suis resté Laurent Fignon. Rien que Laurent Fignon ».

    D'apres Nice-Matin

  • CARLITA ET NICO SONT EN VACANCES

    Les photos de Nicolas et Carla en vacances

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    Ca y est. Je les ai. Nicolas et Carla, en vacances, photographiés « à l’improviste » près du Cap Nègre. Incroyable, Nicolas a cessé de se teindre les cheveux et s’est laissé pousser la barbe trois jours. Il transpire un peu, et une chaîne en argent (?) apparaît sur son torse.

    On est soulagé. Il a l’air heureux comme un italien.... ou plutot comme rom qui vient de sauver son campement.

  • TOUT EST DIT

    Marianne

  • FLICS OU VOYOUS

    17.jpgNous allons avoir besoin de tout le soutien possible , faites passer l'info autour de vous : au cours d'une manifestation pompiers vendredi 16 juillet à Nice place MASSENA ( manifestation réclamant la reconnaissance de la dangerosité et de la pénibilité de la profession et protestant contre la réforme des retraites) 4 pompiers ont été mis en garde à vue dont 3 blessés. Parmi eux, le représentant syndical du mouvement autonome des sapeurs pompiers professsionnels Mr GORETTI  (fracture du coude gauche) Stéphane DI COMUN (traumatisme cranien, perte de connaissance, plaie du cuir chevelu: 5 points de suture, contusionset hematomes multiples de la face,traumatisme cervical et dorsal) et Mr GUIDI ( plaie du cuir chevelu : 2 agraphes, hematomes et contusions multiples au niveau des épaules et des cervicales).

    Les faits: une manifestation bon enfant, un jeu du chat et de la souris entre pompiers et force de l'ordre (courant dans un sens puis dans l'autre) puis marche sur la place Masséna avec blocages ponctuels des tramways. Aux alentours des 11h00: une  première interpellation d'un représentant syndical sans violence dans le calme, par 4 hommes de la Bac, la raison invoquée: manifestation illégale car trajet non déclaré. Les arrestations suivantes ne vont malheureusement pas se passer avec le même professionnalisme: altercation violente de Mr Goretti par la police nationale brigade départementale anti émeute créée par Mr ESTROSI maire de Nice et ministre.Face, à cette violence, Stéphane DI COMUN( qui marchait tranquillement à côté de Mr Goretti) proteste verbalement à l'arrestation de son collègue. A ce moment 7 hommes de la même brigade précitée, le roue de coups au niveau du visage, crane et cervicales (tonfa,et coups de poings). Stéphane tombe au sol, les coups continuent de pleuvoir (coups de pieds en plus du reste) il perd connaissance et continue à être malmené. Voyant cette scène et son collègue saignant face contre terre, yeux révulsés et langue extériorisée, Mr GUIDI hurle aux policiers de cesser les coups et de porter secours au pompier à terre inconscient en le mettant en PLS ( position latérale de sécurité). Rien n'y fait, il passe le barrage des forces de police et se jette au dessus de Mr DI COMUN tentant de protéger du mieux qu'il pouvait la tête de ce dernier. Il est à son tour rouer de coups de tonfas dans la nuque et sur le crane. Il continue à hurler pour que les premiers secours soient apportés à Mr DI COMUN mais rien n'y fait. Les policiers l'écartent et constatent effectivement que Mr DI COMUN n'a plus aucune réaction. D'autres pompiers essaient d'approcher, ils sont mis en joue avec des lance grenade. Le colonnel des policiers accorde qu'un pompier approche, ce dernier lui demande que deux autres pompiers le rejoignent pour mettre Mr DI COMUN en PLS en toute sécurité après l'importance des chocs apportés au niveau des cervicales. Le colonnel n'acceptent que deux pompiers. Mr DI COMUN est retourné il reprend connaissance et l'ambulance le prend en charge. Les faits sont filmés par les journalistes et la vidéo de surveillance de la ville de Nice. Les témoins sont scandalisés par l'attitude des policiers.

    10.jpgLes blessés sont évacués sur les urgences et après les sutures radios scanner....... ils sont placés en garde à vue à la caserne AUVARE . S'en suivent les auditions, les intimidations........ Pour Steph aucune violence physique ne lui est reproché malgré les coups portés par les policiers (les policiers je cite :" on ne gère pas tout dans les interpellations") il est accusé de manifestation illégale et de s'être interposé à l'arrestation de Mr Goretti. Commentaire du colonel de la brigade anti emeute: "on va les niquer" en parlant des pompiers biensur.

    Les journaux sont manipulés par prefet et ministre qui condamnent les pompiers .............. Les témoins contactent le 18 pour témoigner en faveur des pompiers scandalisés par ce qu'ils peuvent lire dans la presse.

    A ce jour les videos disparaissent, les journaux locaux écrits et télévisés etouffent l'affaire mais les pompiers sont menacés d'être accusés devant le tribunal pénal.

    Aujourd'hui, le procureur DE MONGOLFIER s'étonne du nombre de policiers "blessés" (vu leurs équipements de robocop) face à des pompiers en tshirt et il demande une enquête de L' IGPN police des polices de Marseille. Une lueur d'espoir peut être pour qu'éclate la vérité au milieu de ces politicars véreux????

    Il faut dire que la police a déclaré 5 policiers blessés qui posent sur les photos avec nos politiques, mais pourtant aucun service d'urgence de Nice ne les a accueilli???
    Aucun politique ne s'est soucié de l'état de santé des pompiers pas même leur propre colonel:  le COLONEL BAUTHEAC qui a accablé ses hommes sans avoir pris connaissance des faits!!

    Voici un résumé succint de ce qui se passe dans notre pays démocratique!

    Faites circuler l'information pour qu'un maximum de personne soit au courant!

    Par avance un grand merci à tous , nous avons besoin d'aide

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  • QUAND ZOLA REPOND A LEFEBVRE

    Lettre de l’au-delà : Émile Zola répond à Frédéric Lefèbvre

    La lettre est arrivée en fin d’après-midi, enveloppe bordée d’un liséré noir signalant sa provenance. Pas une surprise : à A11, on est habitués à recevoir des courriers de l’au-delà, missives balancées du royaume des morts en réaction aux conneries des vivants. Cette fois, l’envoi est signé Émile Zola, le défunt écrivain s’insurgeant contre le J’accuse publié par Frédéric Lefèbvre.

    Pour le contexte : ça a pu t’échapper, même si j’en doute. Émile Zola, donc, a souhaité réagir à ce texte de Frédéric Lefèbvre, publié ce matin dans France Soir. Sous le titre “J’accuse”, le porte-parole de l’UMP y prend la défense d’Éric Woerth. Et repousse toutes les limites communément admises, même pour lui…
    Par ailleurs, je te signale que ce n’est pas la première fois qu’Émile Zola s’exprime sur ce site. En octobre 2008, il avait abordé la situation des banlieues : c’était ICI.

    M. Frédéric Lefèbvre, .

    Monsieur ? Monsieur le porte-parole ? Cher agitateur politique ? Je ne sais exactement quel titre vous donner. Institutionnellement, vous n’êtes rien ; pour le reste, vous ne valez pas grand chose. Mais puisque j’ai cru comprendre que vous aviez des velléités littéraires – où en êtes-vous donc de ce grandiose ouvrage que vous annonciez pour le printemps dernier ? – et que je constate que vous n’hésitez pas à mettre vos médiocres pieds dans mes larges pas, je vais m’adresser à vous comme à un égal. Cher confrère…

    Je subodore que mon nom ne vous dira pas grand chose, hormis le prestige que vous savez lui être attaché. Vous ne brillez pas, il est vrai, par votre culture, non plus que par votre goût pour les choses littéraires. Vous foulez même ces dernières aux pieds à chaque fois que vous prenez la parole ou la plume, aussi sauvagement meurtrier pour la syntaxe que Jacques Lantier l’a été – à coups de marteau ! – pour sa maîtresse dans mon roman La Bête humaine. Je sais : vous ne l’avez pas lu. Mais souffrez que je cite des livres que vous ne connaissez pas, au risque sinon de n’en évoquer aucun.
    Simplifions les choses, donc : je suis l’auteur de ce modeste article que vous vous êtes cru autorisé à pasticher, en reprenant le titre – J’accuse ! – et en dénaturant le thème. Non que je réclame des droits d’auteur : votre crime serait accessoire s’il ne s’agissait que de ma modeste personne. Mais c’est en réalité l’un des rares pans glorieux de la récente histoire de France que vous plagiez ici avec médiocrité. Cela appelait une réaction de l’au-delà, à défaut d’une réponse ici-bas. Je m’en charge. Rien d’étonnant, tant le repos éternel n’aurait guère de sens s’il ne pouvait être interrompu quand les conditions le commandent. Constatez même cette amusante réussite : alors que vous (et ceux de votre camp) souhaitez allonger la durée de travail des Français, vous pouvez vous vanter de m’avoir tiré de ma retraite…

    Vous avez – cher confrère – volé le titre de mon célèbre article, croyant ainsi faire main basse sur un zeste de gloire et un brin de légitimité. À lui seul, cet inqualifiable “emprunt” démontre combien vous ne sauriez saisir tout ce qui nous sépare. Souffrez que je vous explique… J’avais frappé fort dans L’Aurore, vous vous affichez médiocre dans France Soir. Et même les titres où nous avons respectivement publié nos textes valent percutant raccourci de ce qui nous distingue : il y a loin de l’aube au crépuscule, même fossé que celui séparant l’homme risquant tout pour la vérité et l’animal la gageant à son profit. Vous ne courrez aucun danger, évidemment, même si vous écrivez en votre prétentieuse bafouille : « J’attendais qu’une voix s’élève contre ce torrent de boue. L’attente est trop longue ! Je le fais, moi, en sachant parfaitement qu’une fois de plus le “système” va me prendre pour cible car il n’aime pas les vérités qui dérangent. »
    Vous, une cible ? Vous ignorez sans doute que j’ai payé mon J’accuse d’un procès indigne, que j’ai été traîné sur le banc des accusés, attaqué de toute part, finalement condamné à un an de prison et 3 000 francs d’amende – mes biens ont été saisis et il n’y avait nulle richissime rombière pour me remettre une enveloppe kraft destinée à régler le problème… Vous ignorez sans doute aussi que j’ai été réellement en butte à ce « torrent de boue » par vous évoqué, diffamations permanentes et quotidiennes. Et que j’ai dû quitter le pays après le procès, exilé pour 11 mois en Angleterre, « le plus cruel sacrifice qu’on eût exigé de moi ». Tout cela, je l’ai assumé : « Ma lettre ouverte est sortie comme un cri. Tout a été calculé par moi, je m’étais fait donner le texte de la loi, je savais ce que je risquais », ai-je alors déclaré.
    J’aimais ce pays, j’ai subi l’exil ; ce sont vos semblables, petits boutiquiers de la politique et médiocres souffleurs de haine, gens de pouvoir et crétins nationalistes, qui m’y ont contraint. On est là bien loin de ce que vous vaudra votre texte ;soit un mot de remerciement de votre maître, un diplôme de bonne conduite ou une quelconque médaille comme hochet. J’étais un justicier, vous méprisez les justiciables…

    Vous endossez mon costume, il est beaucoup trop grand pour vous. Passe encore que vous souhaitiez ainsi vous ridiculiser… Mais que vous traciez en votre article, en filigrane, un parallèle entre le capitaine Dreyfus et le ministre Woerth dépasse toute mesure. Car c’est bien là l’objet de votre texte, n’est-ce pas ? En vous plaçant sous mon patronage, en copiant ma légitime défense d’un homme injustement accusé – parce qu’il était juif – , vous ne souhaitez rien d’autre que suggérer une semblable cabale à l’égard du trésorier de votre parti. Vos allusions à « Marine (Le Pen ) », au « Front national », à « certains médias aux relents d’extrême droite » et au « déferlement populiste » n’ont d’autres buts que de renforcer ce parallèle. Quelle outrecuidance… Faut-il vous rappeler que c’est le lieutenant-colonel Henry qui a perçu le solde – montée en grade et louanges hiérarchiques – de sa trahison ? « Les choses allèrent ainsi. À peine le colonel Henry eut-il mis sous les yeux de ses chefs la pièce fausse qu’il fut nommé chef du service des renseignements », a résumé Jean Jaurès. Les 30 deniers de Judas ont fini dans l’escarcelle du lieutenant-colonel de la même façon qu’ils ont gonflé le portefeuille de votre parti. Les années passent, la corruption reste.

    Je ne vous en veux pas, en réalité. J’ai trop plongé au plus profond des hommes, sondé leur âme et étudié leur cœur, pour encore me faire des illusions. Vos errements me sont familiers, ce sont ceux que je me suis escrimé à décrire, plume à la main. Vous n’êtes rien d’autre, finalement, qu’un personnage de Son excellence Eugène Rougon, l’un des mes romans contant la médiocre cuisine politique du Second Empire. Votre destin est petit tout autant qu’il est écrit. Je ne vous en tiens même pas grief, vous êtes trop bête pour cela. Juste : ne m’importunez plus, à l’avenir. J’ai sommeil, je vais me rendormir…

    Par le brillantissime “Article XI”

  • LE SECOURS POPULAIRE D'ANTIBES SOLIDAIRE

    Dés que l’antenne du Secours Populaire d’Antibes a eu connaissance de la catastrophe qu’avait subie nos voisins varois due aux inondations  un important mouvement de solidarité s’est mis en place.

     Spontanément deux transports de vêtements étaient organisés pour les sinistrés,de nombreux antibois portaient à notre antenne , habits ,vaisselle electro-ménagers ,dons d’argent.

    Vu les l’ampleur des dégâts et l’absence de ravitaillements nos collègues du Secours Populaire de Draguignan nous demandaient au cours de nos contacts permanents,des produits de premières nécessités notamment pour les enfants en bas ages ainsi que du sucre et de la farine qui faisaient cruellement défauts.

    Que faire ?

    Les aides des bénévoles antibois bien que continuelles ne suffisaient pas à couvrir l’urgence de la  demande.Nous avons alors exposé notre problème à la direction de Carrefour Antibes ,qui nous a répondu favorablement à notre demande.

     

    L’hyper-marché antibois mettait à notre disposition :

    Aide au Var 20100701 003.JPG1 palette de lait bébé premier age

    1 palette de lait bébé premier age

    1 palette de couches bébé premier age

    1 palette de couches bébé deuxième age

    Var 002.JPG1 palette de sucre

    1 palette de farine.

     

     

     

     

     

    Aide au Var 20100701 006.JPGLa logistique du transport était assuré par nos camarades du Secours Populaire de Nice

     

     

     

    Aide au Var 20100701 011.JPGC’est avec satisfaction que les deux J.P du Secours Populaire d’Antibes voyaient le chargement prendre la direction de Draguignan.Ils ne manquaient de remerçier-au nom de tous les sinistrés varois- la direction de Carrefour présente au chargement

  • FRANCE-INTER:GREVE DE L'ECOUTE

    auditeurs de France Inter

    porte et val.JPG

    Heure de début : jeudi 2 juillet 2010, à 00:00

    Heure de fin : vendredi 3 juillet 2010, à 00:00

    Lieu : Toute la France et au-delà, pour ceux qui écoutent via le satellite ou internet

     


     

     

    Val et Hees, fiers comme deux coqs dans leurs nouveaux costumes de premiers de la classe, obtenus non pas par leurs bons résultats mais pour avoir copiné avec la femme de "l'actionnaire principal", lancent une grande opération Radio Propre. Finies l'impertinence, la liberté de ton, la curiosité intellectuelle qui ont fait la grandeur de France Inter.

    Voici revenu le temps de la conformité, de l'indifférence et de l'information à la botte de la talonnette (et vice versa). Place à l'humour franchouillard des Grosses Têtes et de Bigard, aux émissions bêtifiantes des Fogiel et autres.

     

     

    Nous auditeurs, n'avons qu'un moyen de nous exprimer : la grève !

    Faire circuler

    Pétition

    Non à la suppression de la chronique humoristique de 7h55 !

    Cliquez sur le lien et signez

    http://petition.harrycow.fr/

  • ALLEZ LA FRANCE

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    Allez, hissons le drapeau blanc ! Laissons tomber la bataille, perdue d'avance, contre le caractère de Raymond, et les offensives contre les stratégies de Domenech. Il n'est plus temps. On ne va tout de même pas entrer à reculons sur la pelouse de la coupe du monde.
     Ce matin, il faut tout oublier. Les matchs nuls et même vraiment nuls, la défaite navrante contre la Chine - 84e au classement mondial - les déceptions, l'absence de jeu, la main de Thierry Henry. On passera même l'éponge sur la communication anti-communicante de cette équipe de France qui semble avoir peur, désormais, de son public comme des journalistes de son pays. Chut ! N'allons pas les déconcentrer... Ça pourrait nuire à l'inspiration spectaculaire dont les Bleus ont fait preuve dans leurs rencontres de préparation.
     Oui, soyons amnésiques et laissons, comme on dit, « la magie opérer ». Pour une fois, ce n'est pas un cliché mais du premier degré puisque, après tout, un bon résultat relèvera plus d'une sorte de miracle que de la rationalité sportive. Jamais les Français n'auront cultivé une telle ironie désabusée à l'égard de leur équipe nationale. Ils comptent parmi les peuples les moins mobilisés (62 % tout de même) par l'événement. Même le président de la République, audacieux mais tout de même pas téméraire, a exclu de descendre en Afrique du Sud avant la fin du premier tour... C'est plus prudent, en effet. En ces temps de crise, le foot est devenu une matière sensible. Très, très politique. Imaginez, les répercussions d'une élimination sur un moral des ménages déjà à la cave.
     Face aux doutes soulevés par un onze tricolore si peu enthousiasmant, ce sera donc une question de foi. Il faut avoir envie d'y croire, et d'y croire encore au nom du rêve que fait rouler, rouler, rouler le ballon rond au cours de ces 90 minutes de temps suspendu. Ce mois de compétition, c'est, tous les quatre ans, une communion universelle qui parvient à dépasser l'actualité de la planète. Un moment religieux qui aura cette année une dimension particulière parce qu'il a lieu sur le continent berceau de l'humanité. L'Afrique, enfin sur la marche la plus haute du podium, c'est un juste retour des choses. Une reconnaissance émouvante. Et tant pis si la nation arc-en-ciel est encore une démocratie balbutiante voire inquiétante.
     Tout à l'heure, au coup d'envoi, Mandela sera là. Quelques minutes seulement, mais elles auront valeur d'éternité. Quand bien même l'apparition de cet homme plus grand que lui-même ne durerait qu'un battement de cils, le coeur de tous les hommes épris d'idéal vibrera au souffle de la liberté

  • LA COUPE DU MONDE EN AFRIQUE...SANS LES AFRICAINS

     

    mascor.jpgDans une semaine, ce sera la coupe du monde de football. Autant dire que pendant un mois, la Terre va s'arrêter de tourner. Un ravissement pour les uns, calvaire pour les autres. Mais cette fois-ci, plus que les autres, le moment est spécial : pour la première fois, un pays d'Afrique organise un évènement planétaire d'envergure.

    A évènement particulier, communication et bourrage de mou à outrance. Pendant un mois, on ne comptera les reportages glorifiant la chance que représente pour l'Afrique du sud l'organisation de la coupe du monde, les images d'Epinal montrant une foule en liesse, un pays en plein essor vont se multiplier. Dans un mois, l'Afrique du sud sera pour des millions de personnes un pays idyllique, où les tensions du passé s'apaisent.

    Sauf évidemment que la réalité est toute autre. A l'instar des Jeux Olympiques en Chine qui devaient favoriser les droits de l'homme, la coupe du monde sud-africaine ne changera en rien le quotidien miséreux de millions d'africains. Elle ne leur apportera même que des frustrations, puisque sauf exception, ils ne pourront pas participer à ce qui devrait être leur fête.

    En effet, 2 % seulement des billets pour les matches ont été vendus à des Africains, autochtones compris. La pauvreté des populations, mais aussi les difficultés de transports et l'inflation honteuse des prix font que les Africains ne participeront à leur coupe du monde.

    Mais ce n'est pas tout. les populations locales ne verront pas non plus les retombées économiques tant espérées. En ces temps de crise, il va être très compliqué pour l'Afrique du Sud de rentabiliser l'évènement. Mais surtout, tout est organisé pour que les sponsors qui investissent des milliards Coca Cola et Adidas puissent eux faire des bénéfices. L'exemple le plus significatif : les vendeuses de saucisses et autres spécialités locales sont priées de ne pas se tenir à moins d'un kilomètre des stades, afin de laisser la place libre aux stands de Coca Cola et consorts.

    Il ne s'agit en aucun cas de la première coupe du monde en Afrique comme on veut nous le vendre, mais de la première coupe européenne délocalisée en Afrique. La colonisation prend toujours de nouvelles formes, et risque une fois de plus de ne fabriquer que de la colère et de la rancoeur.