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Actualité - Page 37

  • L'EAU N'EST PAS UNE MARCHANDISE

    «Soyez porteurs d'eau»: c'est le message qu'adresse Danielle Mitterrand aux socialistes. Le PS s'associe à la campagne que mène sa Fondation France-Libertés pour faire reconnaître l'accès à l'eau comme un droit.

    La fondation a crée avec le designer Philippe Starck une «feuille d'eau», petite bouteille que chacun peut se procurer au prix de 5 euros sur le site de France-Libertés. Les bénéfices seront reversés à la Fondation France-Libertés.

    Le 5 juin, jour de la journée mondiale de l'environnement, des manifestations sont prévues pour faire parler de l'eau. Cent élus Porteurs d'eau se réuniront le 5 juin à 11h30 sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris autour de Danielle Mitterrand et Bertrand Delanoë. Une marche des élus pour l'eau sera ensuite organisée jusqu'au Pont des arts à Paris.
    La fondation organise ensuite un rendez-vous sur le Pont des arts de 13h à 18h pour devenir Porteur d'eau et participer à la campagne en se faisant photographier avec la feuille d'eau entre autres. Deux studios photos seront installés sur place. Une distribution de feuilles d'eau sera aussi organisée.

    Aujourd’hui dans le monde, 34.000 personnes meurent chaque jour du manque d’eau potable, 1,5 milliard de personnes n’y ont pas accès et 9 pays se partagent 60% des réserves mondiales d’eau.

    Le PS invite ses membres à participer et relayer cette campagne auprès des citoyens.

    A cette occasion, le PS a rencontré Danielle Mitterrand, qui a évoqué pour nous la campagne que mène sa fondation:

     

  • LE PS CONDAMNE

    Gaza : le PS condamne le raid et demande une réunion du conseil de sécurité de l’Onu

    Lors du point presse hebdomadaire Benoît Hamon a exprimé « l’émotion du PS et sa condamnation à l’action inacceptable et très choquante d’Israël contre la flottille humanitaire » dont « l’existence est la conséquence du blocage de Gaza ». « Nous sommes confrontés à une crise internationale », a dit Benoît Hamon qui a demandé « des réponses sous la forme d’une réunion immédiate du Conseil de sécurité des Nations unies : d’abord pour éviter l’embrasement » et « faire baisser la tension », et « ensuite pour espérer que les Etats-Unis, cette fois-ci, s’associent à une condamnation solennelle de l’opération » qui « oblige le gouvernement israélien à bouger ». Déplorant « l’usage de la force par Israël (qui) s’est conclu par un bain de sang », le porte-parole du PS a souligné la « nécessité d’une réponse internationale rapide qui (...) associe les Etats-Unis » afin de « faire évoluer » les positions du gouvernement israélien. « Tant que le blocage de Gaza sera considéré comme un principe fondamental de toute action d’Israël, ce sera très compliqué de faire évoluer de manière positive la situation au Proche- », a conclu Benoît Hamon.


    RASSEMBLEMENT CONTRE L'AGRESSION ISRAELIENNE

    DEMAIN MARDI 1er JUIN à 18 H à ANTIBES

    Place des Martyrs de la Résistance à Antibes

    Rassemblement de protestation contre l'agression israélienne  sur la 
    flotille des bateaux humanitaires.

    Le rassemblement a lieu à Antibes en raison du sommet Afrique-France 
    qui se tient à Nice


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  • A LA GREVE

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    Aujourd'hui six centrales syndicales (CGT, CFDT, CFTC, FSU, Unsa et Solidaires) appellent les salariés, les retraités, les jeunes et les privés d’emploi à une journée de grèves et de manifestations pour les retraites et l’emploi.

    A Nice, la place Masséna à 10 H 

     le cortège empruntera les boulevards Jean Jaurès, Carabacel puis l’avenue Jean Médecin.

  • L'ART DANS LA RUE

     

     

    Les affiches sur les supports urbains sont des témoins de leur temps.... Placardées n'importe où, elles donnent au chaland des l'informations des évenéments petits ou grands. Elles sont l'ephémère de notre société, mais d'une importance capitale. A chaque fois l'une recouvre l'autre. les murs palissades, panneaux de toutes sortes forment un curieux mélange de textes et d'images qui se mêlent, se déchirent, ne sont plus parfois que des lambeaux du vécu. Souvent les couleurs vives rendent cet ensemble incohérent, d'une certaine beauté dûe au hasard. 
        Ce peut-être un jeu de devinettes, sorte de rébus des villes. Il y a de vraies réussites et à chaque fois c'est une oeuvre unique qu'il sera impossible de reproduire. Il n'y a pas, je crois, une mémoire de longue date de ces panneaux qui, il faut-en convenir, ne sont pas d'un grand intérêt ni historique, ni artistique. Il y eut quelques peintres qui ont ressenti une sensibilité envers cette aventure des temps modernes: Jacques Villegié, Mimo Rotella, Raymond Hains, François Dufrêne nouveaux réalistes depuis les années cinquantes. Ils emportaient pour la plupart des morceaux d'affiches qu'ils recomposaient en atelier sur des toiles. La démarche était alors artistique. C'est leur sensibilité qui s'exprime en employant un matériel naturel qui les a interpellé dans un milieu où personne ne les voit. Ce sont des visionnaires au regard extrêmement  aiguisé qui savent isoler l'oeuvre et l'extraire du contexte où elle se dilue...
    Avant de coller de nouvelles affiches sur ces paneaux antibois j'en ai photographier un car je pense qu'il offrait un intérêt, d'ensemble cohérent, en couleurs où simplement en texte anarchiques et même parfois en simples traces des événements disparus.
        J'ai souvent vu des photos anciennes avec des murs pleins d'affiches déchirées par les gens, les intempéries. Elles n'étaient pas le centre d'intérêt de la photo mais elles faisaient partie du décors. Avec les années ces repéres donnent un regain de nostalgie à ces anciens clichés dont certains, de photographes humanistes, sont célèbres: M.Bovis par exemple(Rue de la Procession en 1936) 
        Cette démarche  sera, je l'espère le rappel de petits événements oubliés. Elle sont à l'état brut à ce moment là, à cet endroit là...
        Il est  probable que les supports papier seront à l'avenir supplantés par des écrans lumineux. En attendant je pense avoir encore l'occasion de photographier quelques événements partis en lambeaux car n' étant plus au goût du jour...  

  • HORS LA LOI

    Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création

    Le film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, qui va être présenté au Festival de Cannes a fait l’objet de pressions politiques de la part de plusieurs élus de la majorité, relayées par un secrétaire d’État, pour que ce film soit censuré ou privé de ses subsides.

    Sur la seule lecture du scénario d’Olivier Lorelle, des pressions ont été exercées sur les chaînes de France Télévisions qui le coproduisent et sur 575x385_1630500_0_661f_ill-1335023-3f42-hors-la-loi.jpgles responsables du Festival qui l’ont sélectionné.

    La projection de ce film en sélection officielle au Festival de Cannes s’annonce sous des auspices inquiétants : des manifestations hostiles sont prévues, et une cérémonie en mémoire de « toutes les victimes de la guerre d’Algérie » doit être organisée à Cannes le 21 mai, jour de la projection du film. Le sous-préfet Claude Serra déclare qu’il sera présent pour cette cérémonie, devant le monument aux morts. Par ailleurs, un collectif proche de l’extrême droite appelle sur un site Internet à manifester à Cannes pour « pourrir » le Festival, en protestation contre la sélection de ce film.

    L’Observatoire de la liberté de création s’étonne de ces déclarations émanant de personnes qui n’ont pas vu le film, et proteste contre ces pressions de responsables politiques qui cherchent à faire obstacle à la liberté du réalisateur de donner sa version de la guerre d’Algérie, et veulent empêcher le public d’avoir accès à ce film de fiction. Il n’appartient pas à l’Etat et à ses services de décréter ce que serait une « véritable » histoire. Lorsque le film sera diffusé, le débat critique pourra alors avoir lieu sereinement.

    Paris, le 10 mai 2010

  • J'Y ETAIS

    Affaire Ajimi: 300 personnes à Grasse pour réclamer justice

    Publié le dimanche 09 mai 2010 à 15H31 Nice Matin
      
    La marche s’est symboliquement achevée devant le palais de justice de Grasse, où une minute de silence a été observée à la mémoire d’Abdelhakim Ajimi. Xavier Giraud
    300 personnes, dont des proches, ont défilé samedi dans le calme en mémoire d'Abdelhakim Ajimi, jeune Grassois mort à la suite d'une intervention policière en 2008. Deux policiers de la BAC ont bénéficié d'un non-lieu dans cette affaire

    Le non-lieu prononcé l’avant-veille envers les policiers de la BAC de Grasse avait fait l’effet d’une bombe. Il avait provoqué colère et indignation chez tous ceux qui, depuis deux ans, demandent justice en mémoire d’Abdelhakim Ajimi. Samedi, l’appel au calme de la famille, en tête du cortège, et de son comité de soutien a été respecté lors de la marche. Près de 300 personnes y ont participé.

    Initialement, la marche avait été organisée pour commémorer les deux ans de la mort du jeune homme lors de son interpellation.La décision des juges a ravivé la colère, au-delà de la tristesse.Mais seuls des slogans demandant que la même justice s’applique à tous, et des sifflets quand le cortège est passé devant le commissariat, ont traduit le sentiment général.

    Le service d’ordre mis en place par les organisateurs a contenu l’exaspération des jeunes qui ont connu la victime, et pour certains assisté à son agonie. Abdelhakim, 20 ans, est mort par asphyxie lors de son interpellation le 9 mai 2008, à deux pas du chapiteau d’Exporose. Il rentrait chez lui après une altercation avec son banquier.

    Devant le palais de justice, le président du comité a résumé la situation. « On a tout de suite fait appel hier. On repart à Aix. Le procureur nous a suivis pour contester la décision de non-lieu des juges d’instruction. Il faut que les policiers de la BAC se retrouvent devant un tribunal. Qu’ils réalisent qu’ils ont causé la mort d’un gamin alors que tout le monde autour d’eux criait qu’il étouffait et leur demandait d’arrêter de le bloquer par le cou. »

    « Hakim, on ne t’oublie pas », lisait-on sur un calicot.

  • GERARD FILOCHE ET LES RETRAIRES

    Membre de la direction nationale du PS et signataire de cet appel « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites », je tiens à faire remarquer que le PS est représenté aussi par Liem Hoang Ngoc député européen, Marie Noëlle Lienemann, ancienne ministre du logement, Régis Juanico, député de la Loire et trésorier national du PS, Razzy Hammadi, Delphine Meyrargue, secrétaires nationaux du PS, et une trentaine d’élus, de syndicalistes qui sont aussi socialistes... Je rappelle que le Bureau National du PS s’est prononcé pour la défense de la retraite à 60 ans, j’ajouterais “à taux plein”, je dirais “pas un mois de plus, pas un sou de moins”. La France est largement assez riche pour payer nos retraites. Il n’y a pas un problème de déficit mais de recette. Le COR lui m ême a calculé qu’avec 0,37% de hausse des cotisations patronales et salariales par an, on pouvait financer nos retraites comme elles étaient avant les 6 contre réformes de la droite, avant celles de Balladur en 1993, de Juppé en 1995, contre l’Arcco et l’Agirc en 1996, celle de Fillon en 2003, de Bertrand en 2007 et celle qu’ils annoncent en 2010.

    Si l’espérance de vie s’est allongée c’est grâce à la retraite à 60 ans ! Entre 60 et 65, ce sont les plus belles années de la retraite, ce seraient les pires années au travail ! Faire travailler plus sur la vie, ce serait augmenter cruellement le chômage de masse, celui des jeunes notamment. Il faut travailler mieux, moins, pour travailler tous. Je suis très heureux de l’unité autour de cet appel et de cette campagne nationale, comme d’autres que nous avons déjà faites ensemble, avec 200 meetings d’ici l’été, que nous engageons unitairement ici.

     


  • LOW COST

    Comment font les compagnies aériennes pour offrir des prix très bas ? Elles font tourner les avions au maximum et réduisent tous leurs coûts a minima. En limite, parfois, avec la légalité.

    Un décollage à Gérone plutôt que Madrid, à Reus au lieu de Barcelone ; un supplément pour tout bagage en plus, comme pour monter le premier à bord car les sièges, qui sont un peu serrés, ne sont pas numérotés. Un sandwich ? Il faudra encore payer. Et ce sera sans doute du pain suédois car, dit-on, ça fait moins de miettes à nettoyer ! C'est, côté passager, le prix à payer pour voyager « pas cher » à bord de Ryanair. Les compagnies low cost ont toutes, pour stratégie, de réduire leurs coûts au maximum. Plusieurs pistes :

     Faire voler l'avion au maximum. C'est la première source d'économie des low cost. « Pas plus de vingt minutes au sol », explique Emmanuel Combe, professeur d'économie à l'université Paris I. Car « un avion au sol, c'est un coût ; un avion en l'air, c'est du profit ». Un avion low cost vole onze heures par jour. « Quand Air France fait quatre rotations, Ryanair en fait cinq. » Avantage : les avions sont à l'heure. « Une ponctualité qui a séduit beaucoup d'hommes d'affaires : ils composent 50 % de la clientèle d'easyJet. »

    Des taxes d'aéroports allégées. En optant pour des aéroports secondaires, les compagnies réduisent le montant des redevances aéroportuaires. La compagnie irlandaise Ryanair a renoncé à faire partir ses passagers de Roissy, au profit de Beauvais. « Ça lui permet d'afficher des prix 30 € moins cher qu'easyJet », illustre Emmanuel Combe. Ryanair touche, en plus, des aides : grosse pomme de discorde avec Air France. (Lire ci-dessous).

     Hôtesses et femmes de ménages. Les personnels navigants sont réduits au maximum. Et « les pilotes d'easyJet sont payés comme les pilotes d'Air France... mais ils volent 20 % de plus et ont donc un salaire horaire inférieur », indique l'économiste. Au final, les coûts salariaux représentent 13 % des coûts totaux de Ryanair, contre 30 % chez Air France (rapport Beigbeder, sur le modèle économique du low cost, 2007). Ce sont, par ailleurs, souvent les hôtesses qui sont chargées du nettoyage des avions entre deux vols. Qu'en pensent les syndicats ? Chez Ryanair, rien, car ils n'ont pas droit de cité.

     Une offre standard. Une flotte homogène, rien de mieux pour réduire les coûts d'entretien ou de formation. Ainsi, sur easyJet, on navigue essentiellement sur Airbus A319 ou 320, et avec Ryanair, principalement sur Boeing 737, et dans une seule classe. « Contrairement à ce que l'on croît, les compagnies low cost sont parmi les plus sûres : leurs avions sont les plus récents, car moins consommateurs de carburant. » Simplicité aussi des trajets : un avion va d'un point à un autre et revient à son point de départ systématiquement. Les personnels dorment ainsi toujours à leur « base », ça réduit les frais dits de « découchés ».

     Des coups marketing gratos. Voyager debout ? Ou payer pour aller au cabinet ? Michael O'Leary, le patron de la compagnie Ryanair est coutumier de ces annonces provocatrices. « En réalité, des gros coups de pub gratuits. Car ça fait immédiatement réagir les médias... », souligne le professeur Emmanuel Combe.

     Le tout Internet. Dans le low cost, le recours à Internet est systématique : ça permet d'éviter les intermédiaires. Pas de commission d'agence, pas d'agent commercial. Mais c'est là que l'économiste dit au consommateur : « Méfiance. Il faut vraiment savoir lire un contrat dans ses détails : poids des valises, changement de billet, assurance etc. Car ça grimpe très vite. Et puis, en fonction des périodes de réservations, tous les billets ne sont pas si bon marché que ça. Air France peut parfois être moins cher que Ryanair. »

     

  • TRIBUNE DE MARTINE AUBRY DANS LE MONDE

    Parti la Tribune de Martine Aubry dans le Monde du 14 Avril 2010 qui traite des retraites.

    Mobilisation générale pour la défense des territoires 27 mars 2010 par Parti socialiste


     

    "En ce début de XXIe siècle, la France a franchi le seuil des 80 ans en matière d’espérance de vie totale. Ce sont des années gagnées, des années utiles pour soi-même et pour autrui, une conquête à laquelle notre modèle social, si décrié par la droite, n’est pas étranger.

    En même temps, l’allongement de la durée de la vie ne s’accompagne pas toujours d’une valorisation des individus qui vieillissent. [.lire la suite..] "

     

  • SOYONS RASSURES LES RICHES SONT ENCORE PLUS RICHES

    L’Institut national de la statistique, l’INSEE publie ce vendredi 2 avril un rapport intitulé «Les revenus et patrimoine des ménages». Il dresse un tableau des revenus et du patrimoine des ménages pour la période 2004-2007. Principaux enseignements du rapport : l’augmentation des plus hauts revenus et l’écart de revenu entre ménages immigrés et non immigrés.

    A première vue, les ménages français sont de plus en plus riches comme l’explique Jean-Louis Lhéritier, chef du département des ressources et conditions de vie des ménages de l’INSEE : « les plus hauts revenus ont fortement augmenté en France. Si on s’intéresse aux personnes qui ont déclaré plus de 100 000 euros par mois, leur nombre a augmenté de 28% de 2004 à 2007. Et si on prend les gens qui ont déclaré plus de 500 000 € par équivalent adulte, leur nombre a augmenté de 70 % de 2004 à 2007». Une catégorie cependant dans laquelle entre une part minime de la population (1%).
    Ce qui conduit l’Insee à constater qu’en 2007 le niveau de vie annuel moyen des personnes vivant en France métropolitaine s’est établi à 21.080 euros soit environ 1.760 euros par mois contre 20.750 en 2006 soit 1.730 euros par mois en 2006 (+1,6%). Ce sont les 50-64 ans qui sont les mieux pourvus, avec près de 25.000 euros annuels.

    Chez les riches
    Forte augmentation du nombre de personnes riches
    La moyenne des très hauts revenus a ainsi augmenté «plus rapidement que (celle) de l’ensemble de la population» contribuant ainsi à creuser les inégalités «par le haut», note l’étude intitulée «Les revenus et le patrimoine des ménages». Alors qu’elles ne représentent qu’1% de la population, ces personnes à très hauts revenus perçoivent 5,5% des revenus d’activité, 32% des revenus du patrimoine et 48% des revenus exceptionnels déclarés (plus-values, levées d’options).

    Hausse des salaires pour les plus riches

    Autre signe de creusement des inégalités, les salariés les mieux rémunérés du privé, souvent dirigeants ou financiers, sont payés sept fois plus que la moyenne des salariés à temps complet et ont bénéficié de hausses de salaires «substantielles» de 2002 à 2007, bien supérieures à l’ensemble des salariés.

    Gagner plus sans travailler
    Des riches plus riches aussi. L’Insee a regardé le petit groupe des 1% des personnes qui ont déclaré les revenus les plus élevés. C’est-à-dire entre à partir de 84 000 euros par an. Leur enrichissement ne s’est pas fait tellement par les salaires, mais surtout grâce aux revenus du patrimoine – immobilier, actions, stock-options. C’est le « gagner plus sans travailler ».

    A eux seuls les 1% les plus riches concentrent le tiers des revenus du patrimoine en France. Et comme en France, le capital est moins taxé que le travail, la grande surprise de cette enquête, c’est ce chiffre : le taux d’imposition moyen dans cette frange de la population est situé entre 20 et 25% de leur revenu. Moins que pour beaucoup de salariés disons moyens !

    On est donc loin en réalité en France du matraquage fiscale des riches, principal argument des défenseurs du bouclier fiscal.

    Et chez les pauvres
    A l’autre bout du spectre, le taux de pauvreté connaît «une relative stabilité après une longue baisse», a expliqué Jean-Louis Lhéritier, un expert de l’Insee, lors d’une conférence de presse. En 2007, le seuil de pauvreté correspond à un niveau de vie de 908 euros par mois et concerne 13,4% de la population, soit huit millions de personnes.

    La pauvreté touche 13,4 % des personnes vivant en France. On constate que la pauvreté touche bien davantage les familles monoparentales ; elle touche 30 % des familles monoparentales. La pauvreté touche aussi les personnes vivant seules, les familles nombreuses, de plus de trois enfants, les familles dont la personne de référence est chômeur. L’entrée dans la pauvreté s’observe souvent à l’occasion d’événements familiaux

    Inégalité, même chez les plus pauvres
    L’autre grand enseignement du rapport concerne le niveau de vie des ménages immigrés. «Une personne qui vit dans un ménage immigré a un niveau de vie d’un tiers inférieur au niveau de vie des personnes vivant dans les autres ménages. La moitié de cet écart s’explique par une composition particulière des ménages immigrés. Ce sont des ménages de plus grande taille, qui comportent moins d’apporteurs de ressources. Les personnes de référence de ces ménages sont moins souvent en situation d’emploi, plus souvent au chômage. Ce sont aussi des personnes qui sont moins qualifiées et moins diplômées.» Concrètement, selon le rapport, le revenu disponible moyen d’un ménage immigré était de 25 390 euros par an contre 33 270 euros pour un ménage non immigré.

    Selon l’INSEE, est considérée comme pauvre une personne qui gagne 908 euros par mois. Huit millions de personnes sont concernées soit 13,4 % de la population.

    Enfin ces chiffres concernent la période antérieure à 2007 or la récession a continué à fragiliser les personnes déjà en situation de précarité.

    Alain Renaldini