Editori@l - Page 77
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OBAMA 44ème PRESIDENT DES USA
BARACK OBAMA44ème Président des Etats-UnisLe 20 janvier 2009, Barack Obama deviendra officiellement le 44ème Président des Etats-Unis.C'est une victoire du symbole qui ne permettra pas aux américains de faire rêver le monde,cette élection est focalisée sur la personne d'Obama parce que c'est une premiere, un Noir à la présidence mais ne soyons pas naifs on verra ce que cela donnera demain quand la vie quotidienne reprendra son cours les gens ne pensent pas à ça aujourd'hui. c'est jour de fête!Adieu Georges Deubelyou : le monde ne le regrettera pas.Je n'aime pas cette Amérique -
PARTAGE DES RICHESSES
J’en reviens au problème du moment. Il faut savoir que quoique j’ai fait des études techniques j’ai découvert l’économie et le matérialisme historique en lisant Marx, il y a, hum, disons quarante ans. Dans cette vision, la loi de la valeur rattrape toujours immanquablement l’économie financière.
Chaque fois que les bulles éclatent dans la sphère financière,c’est à dire sur le rôle des capitaux fictifs dans le mécanisme de l’accumulation capitaliste contemporaine chaque fois il y a risque systémique de l’effondrement général d’un système ou existe un rapport de un à cinquante entre le montant du capital circulant et la valeur réellement produite.
Mais ce risque ne s’accomplit pas toujours nombreux sont donc ceux qui ont fini par croire que le système avait réellement trouvé la parade à sa propre instabilité génétique.il y a :«ceux qui annoncent des catastrophes qui n’ont finalement pas lieu ».
On ne répétera jamais assez pour bien comprendre ce qui se passe que le capitalisme est un système intrinsèquement instable. Entre 1896 et 1929 le système a produit 14 crises, toutes commençant par un choc boursier puis bancaire avant de dévaler dans l’économie réelle pour reprendre une expression devenue d’usage courant
On ne doit pas perdre de vue que d’une certaine façon la crise de 1929, considérée d’un point de vue très général est une suite de la crise non résolue qui avait provoqué la première guerre mondiale. Et que la seconde guerre mondiale, vue de cette façon continue cette même histoire. Et débouche sur la même impasse aggravée par le fait que l’extension du camp socialiste réduisit encore le marché disponible. L’expansion entretenue à partir de l’économie d’armement puis la marchandisation à marche forcée de tout ce qui pouvait l’être et enfin le modèle de l’économie d’endettement tout cela n’a fait que différer, reporter la rencontre avec le réel.
Le réel ? Je le résumerai en écho à la fameuse phrase sans cesse opposée aux travailleurs par la droite, les chroniqueurs médiatiques : «on ne peut pas distribuer plus de richesses qu’on en produit » alors même que c’était la clef de répartition de cette distribution que nous mettions en cause. Cruelle ironie que cette antienne quand les profiteurs jouissaient de son contraire. Reste ceci : « on ne peut pas accumuler plus de richesses qu’il n’en est produit réellement». En ce moment finit l’illusion à ce sujet.
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SARKO A RETHEL
LES ARDENNES QUI SOUFFRENT ATTENDENT SARKOZY !
Dans son célèbre discours du 18 décembre 2006 ,à Charleville-Mézières(08), le candidat Sarkozy s'adressait à "la France qui souffre" en dénonçant déjà les "actionnaires voyous" ( à propos de Thomé-Génot) et la mondialisation ! Il ajoutait .."je veux que d'ici à deux ans,plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir".
Deux ans plus tard -aujourd'hui, la désindustrialisation du département s'est accélérée ,de nombreux services publics ont été sacrifiés (justice,hôpitaux,postes,éducation nationale....etc) et des milliers d'emplois ont disparu.Les Ardennes sont exangues,le commerce aussi périclite....le Président distribue des milliards aux banques et au capital,mais toujours rien pour les salariés ! Cerise sur le gâteau de la provocation et du verbiage, il vient à Rethel pour inaugurer "un pôle de l'emploi" !!!!!
Les Ardennes qui souffrent exigent une autre politique :Droit à l'emploi et salaires décents sont au coeur des revendications ! Les appels à manifester mardi, dans la matinée,à Rethel se multiplient : PS,PC,MRC,LCR,NPA,Attac,Ecologie-Solidarité,Agir contre le chômage, CGT,FO,SNU,les anciens LCAB ....etc... Cette manifestation unitaire doit être un cri de colère de toutes les Ardennes contre la politique de la droite : rappelons fermement au Président que -comme le dit le proverbe, "on est toujours victime de sa propre turpitude" ! n'a-t-il pas déclaré la semaine dernière en Haute-Savoie ..."nous risquons d'être confrontés partout à la révolte des classes populaires et des classes moyennes qui rejetteront une mondialisation qu'elles ne vivent plus comme une promesse, mais comme une menace" .
La révolte gronde dans les Ardennes : 2 ans de promesses jamais tenues ,çà suffit !
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VIVEMENT DIMANCHE
Triste week-end ayant un bon rhume je ne suis pas sorti ce dimanche malgré le soleil radieux sur Antibes.Mon occupation principale fut de regarder la télévision dimanche après-midi.et son émission »Vivement Dimanche ».
La nouvelle télévision de type gaulliste ou soviétique est revenue .
Dimanche l’Animateur d’Etat Michel Drucker n’a pas fait dans la dentelle nous avons eu pele- mele :Bernard Kouchner,Fadela Amara,Jean d’Ormesson,tous de dangeureux gauchistes.
Pour donner du tonus à son émission notre Mimi avait aussi invité la femme du Tsar la Tsarine à la guitare sèche.Bonne nouvelle pour les bienheureux qui paient leur redevance,ils savent maintenant que les taxes servent à faire la promo pour notre chanteuse nationalisée.
A quand les après-midi avec tout le gouvernement autour de Carla Bruni.
Elle va etre bigrement décapante le télé à Sarko,aucun chef d’etat en fonction ne s’est jamais abaissé à ce genre d'exercice et Michel Drucker mérite bien le titre d’animateur attitré de l’Elysée
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POLITIQUE ET ECONOMIE
La crise financière va devenir une crise économique et celle-ci une crise sociale. Et donc politique. Il faut entendre ici que tout le système des relations sociales dans les pays va être mis sous tension. Et tout le système des relations internationales de même. La paix dans tous ses aspects va redevenir aussi une question de l’actualité et du concret, du local au global. Dans ce contexte il est juste en effet de proposer des mesures de court terme, de moyen et de long terme puisque la difficulté se présente dans ces trois dimensions de temps. Par simple bon sens, en supposant que la machine puisse être rapidement relancée, il serait juste de bloquer tout net les causes techniques qui facilitent la réapparition des bulles.
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DE LA CRISE A LA CRISE
Je ne vais pas ajouter mes commentaires savants sur la crise financière à tous ceux qui pleuvent déjà sur la tête de ceux qui essaient de comprendre ce qui se passe. Comprendre est un enjeu. Ceux qui croiront avoir compris qu’il s’agit d’une crise de «la finance dérégulée» formeront le bataillon des prochains gogos du système.
A ceux là, dans un passé récent les malins ont déjà tout fait avale beaucoups de couleuves dans les conversations mondaines : la retraite par capitalisation «car notre régime d’Etat providence n’est pas viable», «l’Europe qui nous protège», «la mondialisation qui est une chance et pas un danger», «le libre échange qui crée des richesses là où le protectionnisme étouffe l’activité», «l’Etat n’est pas la solution c’est le problème». Et tutti quanti. Sans oublier la dénonciation des archaïques dans mon genre alors que «le monde a changé complètement et donc nous devons complètement changer ». Et surtout «en finir avec les tabous de la vieille gauche». Si la situation n’était pas si proche de l’abîme tout cela sonnerait comme autant de spots pour une série comique a la télé. Mais c’est la vraie vie. On va souffrir. Beaucoup. Longtemps.
. La crise de la finance ne peut pas être séparée de l’économie capitaliste. Ce système n’a jamais été stable. Pour fonctionner il doit sans cesse étendre le domaine du marché et de l’accumulation.
L’instabilité est une propriété de ce système et non une exception ou un dérèglement de sa mécanique. De 1816 à 1929 le capitalisme a connu 14 crises. La suite, on connaît. Les deux suivantes ont donné deux guerres mondiales. Le socialisme est né comme discours d’élucidation des causes de ces crises cherchant à y apporter une réponse globale de long terme. Je doute que les débats sur la moralisation du système convainquent qui que ce soit comme explication et comme réponse aux problèmes du moment. Pas même ceux qui en parlent. Mais il faut bien parler. C’est tout ce que peuvent faire les gens qui ont en charge le système. Il leur faut donner le sentiment de maîtriser la situation. C’est ce qui peut permettre à court terme d’éviter la catastrophe totale.
Le désastre, comme en Argentine quand toute la classe moyenne s’est précipitée pour retirer ses dépôts … Aucune banque ne peut résister à ça…. Et il y a une réalité qui résume le problème : la valeur des signes monétaires de toutes sortes qui circulent en dollars est cinquante fois supérieure à la masse de ce qui est produit réellement dans le monde entier, évalué dans la même monnaie au même instant. Quand la confiance est rompue, si chacun court concrétiser ses avoirs, l’ajustement enclenche une spirale dévastatrice. Je sais, je simplifie. Mais je donne cette image pour fixer une idée : en réalité le mécanisme d’effondrement que nous voyons se propager pourrait n’en être qu’à son début. Dans ce contexte les pare feux sont tous plus que très incertains. Mais naturellement il en faut. Personne n’a intérêt à la catastrophe. Même un ennemi du système comme je le suis ne la souhaite pas. Car le prix à payer est très élevé pour toute la société. Mais, bien sûr, la catastrophe reste la plus grande probabilité à cette heure.
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SARKO L'ANTICAPITALISTE......
La voie étroite de Nicolas Sarkozy pour réformer le capitalisme» minaude le journal «Le monde» On se pince. Sarkozy anti capitaliste! Quelle farce! Et depuis, ses gesticulations tournent en boucle. Mais ce qu’il dit n’a pas de sens. La crise du capitalisme n’est pas une crise morale. Dans cette note je parle de cela du traité de Lisbonne et du congrès socialiste.
La cause de la crise n’est pas dans la voracité des traders mais dans le système qui a non seulement permis mais encouragé leur activité. C’est d’ailleurs pourquoi l’idée de les punir est absurde. Ces gens n’ont pas agit contre la loi mais avec elle. D’ailleurs les lois ont été modifiées sans trêve pour leur convenir et faciliter leur travail. Tous les compartiments de l’activité économique ont été mis au diapason. Tous sans exception et chaque jour davantage. C’est ce qu’on appelle «la réforme» ou «la modernisation» depuis des années et des années. La financiarisation du capitalisme n’est pas un accident du capitalisme mais l’état naturel de son nouvel âge depuis bientôt au moins vingt ans. Déréglementation, dérégulation, flexibilité sont les maitres mots des politiques des programmes de droite et des sociaux libéraux pendant toute cette période. Et cela, Sarkozy ne propose pas de l’arrêter un instant. Ni une semaine, un jour, une seconde. A l’inverse. Il dit que la crise ne doit pas ralentir la réforme mais au contraire l’approfondir. Lui et les autres ont compris qu’il faut donner l’impression que tout va changer pour que tout dure comme avant. Vieille tactique des puissants lorsque leurs turpitudes sont devenues trop visibles ou qu’elles ont créé trop de dégâts. Comme il est triste de voir se réaliser nos pires prédictions. Voyez par exemple les fameuses retraites par capitalisation! Des millions de gens ont d’ors et déjà perdu des années de travail, d’économie et d’efforts. Ils seront pauvres jusqu’à leur dernier souffle.
Ou sont les coupables? Tous ceux qui ont fait taire nos voix, brocardé nos porte paroles et déversé des millions en publicité et pot de vin pour obtenir des législations qui permettent l’installation de ces fonds partout dans le monde. Ce sont les hommes politiques de droite et de gauche, les journalistes de tous poils à la Charles Sylvestre qui ont des années durant été les griots du système. Ils ne seront pas punis par Sarkozy. Ni par personne. Et voila le point qui compte. Combien de temps pour que la prise de conscience de cette impunité gagne du terrain ? Selon moi, après bien d’autres, tout ceci ne fait que commencer. Une nouvelle période s’ouvre, très dangereuse pour la paix et la démocratie si l’on se réfère à ce qu’a montré l’histoire dans des situations comparable. C’est ça aussi la nouveauté: plus le monde change plus il ressemble au passé… Mais il y a un absent de taille: un projet et un programme alternatif. Le communisme est rayé de la carte, le socialisme «démocratique» est domestiqué.
Le monde du travail est donc sans voix politique. En France, les commentaires des portes parole du PS sont aussi creux qu’éloquents. Ils ne peuvent naturellement pas dénoncer le système: ils viennent juste d’annoncer partout avec leur déclaration de principe qu’ils y sont ralliés. Donc ils politicaillent: «Sarkozy peut pas dire que tout est de la faute de la crise parce que c’est aussi de sa faute!» Nannanère! Nannanère! Et au passage un peu de sauce social libérale: Michel Sapin reproche à Sarkozy le déficit excessif du budget de l’Etat et la perte de compétitivité des entreprises! Mais le plus «perché», comme on dit à Marseille, c’est encore une fois ce pauvre Rocard. Il déclare dans «le Parisien» de ce 26 septembre que Sarkozy est le représentant d’une droite «réformatrice et intelligente» jusqu’au point où si «des hommes politiques de droite se rendent compte qu’il ya une erreur d’aiguillage du capitalisme cela n’en fait pas des hommes de gauche pour autant mais cela rend des convergences possibles».
Avec de tels ennemis, le capitalisme financier n’a pas besoin d’amis
Largement inspiré de J.L Mélenchon
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LA FRANCE EN RADE
Pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il choisi Toulon pour son discours ? Evidemment, parce que la France est déjà en rade
Nicolas Sarkozy a déclaré dans son discours de Toulon : « L’idée de la toute puissance du marché qui ne devait être contrariée par aucune règle, par aucune intervention politique, était une idée folle. »
Qui sont donc ces fous qui baissent de 13 milliards les impôts des plus riches ?
Qui sont donc ces fous qui privatisent la Poste ?
Qui sont donc ces fous qui libéralisent la santé ?
Qui sont donc ces fous qui démantèlent le droit du travail ?
Qui sont donc ces fous qui organisent dans tous les domaines les reculs de l’Etat (education, recherche, service public, santé) ?Nicolas Sarkozy veut dire la vérité aux Français. Sa vérité la voici : il veut faire croire que tous les malheurs d’aujourd’hui et de demain n’ont rien à voir avec sa politique mais sont dûs à la crise internationale.
Nicolas Sarkozy vient de se livrer, dans un mélange d’approximations économiques et de bégaiements idéologiques à un réquisitoire en règle contre un système qu’il défend et promeut depuis le début de sa carrière politique -
A LA NICHE...FISCALE
L'observatoire des inégalités publie un article trés intéressant sous le titre "Combien coûte les niches fiscales ?". Tableaux et chiffres à l'appui, on y apprend que ce sont plusieurs milliards de recettes fiscales qui sont ainsi perdues chaque année, autant d'argent qui permettrait de résorber le déficit de l'Etat, celui de la Sécu ou encore de financer le RSA. Comme le rapporte le député UMP Charles de Courson, membre de la mission d’information sur les niches fiscales de l’Assemblée, "Les mille premiers bénéficiaires, par ordre décroissant, des niches fiscales, sont des contribuables qui, par le truchement des investissements outre-mer, réussissent à faire baisser de plus de moitié leur impôt sur le revenu et obtiennent une réduction moyenne d’impôt de 300 000 euros". Celà laisse rêveur, non !!! Se dire que la résorption des déficits publics passent sans doute par la volonté politique de supprimer ces niches fiscales... Alors, le petit Nicolas va-t-il entendre les membres de cette mission parlementaire ou va-t-il faire la sourde oreille afin de ne pas offusquer ses richissimes amis, amis qui pourraient oublier de le soutenir lors de la prochaine présidentielle ???... Car, comme le dit si bien Gilles Carrez, rapporteur du budget à l’Assemblée nationale, "dans chaque niche, il y a un chien qui mord."... Et ces chiens là ont les dents longues ....
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J'AI TOUT COMPRIS DE LA CRISE
Bon, d’accord, ce n'est pas trés simple,mais je n'ai rien inventé,c'est écrit dans les journaux!!!
Merci à LacombeLa segmentation de ces opérations doit cependant être nuancée en fonction de la taille. Les opérations impliquant des fonds d’investissement sont généralement de taille plus importantes que les opérations de reprises par des personnes physiques. La montée en puissance du "Private Equity" génère de plus en plus fréquemment des reprises de sociétés par des fonds qui interviennent minoritairement auprès de repreneurs ou de groupes de repreneurs constitués de personnes physiques.
Le risque intrinsèque de ces opérations est directement proportionnel au niveau de rupture manageriale introduit dans le montage. Le type le moins risqué est l’OBO, le plus risqué étant le MBI. Cet aspect doit cependant être nuancé par la taille et la structure du montage. OSEO, dans son étude décennale souligne le fait que le risque de rupture manageriale est considéré comme étant le facteur de défaut le plus important.
Cette opération permet à un groupe généralement constitué de fonds d’investissements et des managers de l’entreprise de racheter l’entreprise avec une mise de fonds qui ne représente qu’une fraction (souvent proche de la moitié) de la valeur de la cible. Le solde est financé par de la dette bancaire qui sera remboursée par la remontée des dividendes de la société rachetée tout au long du LBO. Ces opérations concernent des sociétés en bonne santé financière dont la principale qualité est la stabilité.
En effet en cas de retournement l’effet de levier marche alors à l’envers, et la perte s’affecte en priorité sur les fonds des investisseurs. C’est donc une obligation de résultat à court terme que les financiers font peser sur l’entreprise rachetée, délaissant parfois l’investissement structurel industriel pour une rentabilité à court terme.