Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Editori@l - Page 74

  • CET HOMME EST DANGEUREUX

    Régulièrement, je m’arrête quelques instants sur le destin particulier d'une personnalité.drôle ou tragique, l'histoire vue par le petit bout de la lorgnette ne laisse jamais indifférent .J'ai relu la vie de Deschanel et brusquement je me mis à penser à Sarko.

    36814216.jpeg

    Cet homme est profond-dément malade, il est incapable de se contrôler.... longtemps.
    Il arrive à des extrêmités incroyables dans le seul but, pourrait-on croire, de se faire haïr, sinon serait-il bête à ce point ?

    Le voir en caricature de président de la République devient insupportable, et dire qu'on en a encore pour 4 ans... 4ans qu'il va passer "à ne pas renoncer à ses réformes", c'est-à-dire transformer la france en un champs de bataille social, asseoir un régime sécuritaire, monter les Français les uns contre les autres, augmenter de façon exponentielle la dette de l'état, favoriser le copinage le plus abjects pour l'attribution des plus hauts postes et tout ceci au grand bonheur des établissements financiers multinationaux.

    Un véritable danger pour la France. Un instable capricieux, un ado en pleine crise de puberté, entouré d'une cour d'incompétents notoires (sauf Hortefeux, qui, lui, excellait au-delà de toute espérance dans sa spécialité...) dont tous ne sont heureusement pas au gouvernement.
    Une nuée de people gravitant autour du Roi, en quête de quelque service, poste, ou coup de pouce.

    S'il fascine (voir éthymologie...), ai-je lu quelque part, c'est parce qu'il renvoie l'image de ce que chacun voudrait être ou faire, en clair : "ce que je veux, où je veux" et qu'il est un "hypernarcissique qui tend un miroir à une société de narcisses", description on ne peut plus exacte.

    Cet homme, c'est du vent.
    Juste un charisme peut-être un peu au-dessus de la moyenne, ce qui lui a permis de remporter l'election présidentielle

    Un réseau d'amitiés dans les milieux (milieu... milieu...) financiers et industriels qui lui ont fabriqué un à un les echelons de la fonction suprême, aujourd'hui tellement dégradée...
    Je suis triste de voir cet agité mégalomaniaque eclabousser ses mentors et ses proches collaborateurs de son obscène vanité.

    Je suis étonné que personne ne rapproche le comportement de Sarko à celui de Deschanel

    Le Président Deschanel entra dans l'histoire non pour la durée exceptionnelle de son mandant, sa magistrature devant durer moins d'une année, mais parce que, à la tête de l'Etat, il fut atteint de troubles mentaux.

    Ainsi s'amusait-il à signer sous le nom de "Napoléon" les lois qu'on lui proposait de promulguer.

    De même, au cours d'un voyage officiel en train et pour une raison inconnue, il passa à travers la fenêtre en pleine nuit, et se retrouva seul le long de la voie.
    .

    A la suite de cette anecdote, Paul Deschanel fut surnommé le Président Pyjama. Plus tard, il devait accueillir ses hôtes officiels au Palais de l'Elysée en traversant le bassin au lieu de le contourner.Deschanel sauta du train Sarko possède la commande de la bombe atomique

  • MONSIEUR LEFEBVRE DE L'UMP CONTRE LES TONTONS MACOUTES DU LKP

    Lefebvre contre les “tontons-macoutes” du LKP

    36063679.gif

    Le garde du corps de Sarkozy, Frédéric Lefebvre, un « tonto-sarko » porte-parole de l’UMP, s’est lâché dans les médias et en particulier à France-Inter. Il a commencé ses « opérations d’intimidation » contre les dirigeants vainqueurs du mouvement social en Guadeloupe en les traitant de façon raciste de « tonton macoutes ».
    Lefebvre se comporte comme un chien de garde de l’ordre sarkozien aux abois. Sarkozy essaie de tout déminer, apaiser les chercheurs, les enseignants, les étudiants, les hospitaliers, la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion, la Guyane, la Bretagne et l’Auvergne… Il redoute plus que tout la convergence des luttes pour 200 euros de hausse de salaires le 19 mars.  Alors il lui faut dénigrer fort et vite les premiers vainqueurs d’outre-mer de peur qu’ils ne fassent école.

    Déjà le Figaro titre : « Elie Domota menace les patrons », puis : « comportement séditieux de quelques individus en Guadeloupe ». Ce seraient « les agissements des gros bras du collectif « contre la pwofitation » (LKP), « les déclarations de leur chef relèvent du droit pénal » et, parce que celui-ci aurait dit : « Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l’esclavage », « Propos dignes, ajoute le Figaro, du sinistre président du Zimbabwe, Robert Mugabe ».

    Pardi, le mot d’ordre est clair, tout ça c’est des noirs, ce sont donc des « tontons macoutes » comme à Haïti ou au Zimbabwe…

    Des noirs qui voudraient « organiser le hold up de la Guadeloupe ». Le Figaro comme Tonton-Lefebre veulent vite « affranchir la Guadeloupe et les guadeloupéens de la dictature de pseudo-syndicalistes ».

    Avant que le 19 mars huit syndicats unis n’organisent le « hold up » de Paris et de toutes les villes de France, n’est-ce pas ? Quelques fois qu’ils soient cinq millions dans les rues et crient eux aussi «200 euros pour tous » en faisant grève et en manifestant - comme à Pointe-à-Pitre, Saint-Denis, ou Fort de France.
    Sur France inter, Tonton Lefebvre est encore plus raciste et antisyndical : il explique que «les images » des « gros bras » noirs qui déambulent dans les rues, lui rappellent les sombres macoutes de la dictature haïtienne…  Il n’y va pas avec le dos de la cuillère pour séparer là-bas et ici.
    C’est paradoxal puisque le ministère du Travail a annoncé qu’il lançait la procédure d’extension à toutes les entreprises guadeloupéennes de l’accord conclu le 26 février pour les 200 euros en Guadeloupe. C’est signé. C’est légal. L’accord doit être « étendu » : « entre 200 et 250 euros pour les salaires jusqu’à 1,4 du SMIC » ! Toutes les entreprises là-bas doivent le respecter, question d’ordre public social.

    Pourquoi cela ne serait pas valable en Bretagne et en Bourgogne ? Comme en Auvergne, en Haute-Loire ou les huit syndicats unis appellent eux aussi à manifester pour 200 euros pour tous

  • GUADELOUPE:ACCORD SIGNE

    Après pratiquement deux mois de grève générale, l'accord mettant fin au conflit a été signé en Guadeloupe . Les revendications du LKP allaient bien au-delà des 200 euros d'augmentation, même si l'attention s'est concentrée sur ce point .

    domota_porte_parole_lkp_1.jpgLe LKP, qui est un collectif regroupant des syndicats, des associations et une grande partie des mouvements guadeloupéens, est le gagnant de ce conflit : il a su montrer sa force et sa détermination qui reposent sur le soutient de la population locale .

    Les problèmes de fond de l'île ne sont pas pour autant résolus : le système en place repose sur des monopoles (commerce, transport, agriculture, ...)qui sont contrôlés par quelques personnes . La Guadeloupe fonctionne encore dans un modèle colonial,où pratiquement tout ce qui est consommé sur place vient de la métropole, alors que les exportations n'ont pas d'autres direction que la France métropolitaine : cela crée une dépendance complète et permet pas un réel développement dans la région (les Caraîbes).

    Voici l'avis de RFI sur la fin du conflit :

    C’est un texte qui a mis du temps à être rédigé, corrigé, pour être enfin signé. Ces dix-sept pages de rapport contiennent des décisions rangées par catégories : le logement, l’éducation ou encore le transport. On y apprend, entre autres, que les bailleurs sociaux s’engagent à geler les loyers en 2009, que le centre hospitalier de Pointe-à-Pitre doit être reconstruit avec 500 millions d’euros de budget prévisionnel financé par l’Etat ou que les bâtiments publics auront un double fléchage en français et en créole.

    Cent soixante-cinq articles au total qui abordent la vie courante des afp-photo-175465.jpgGuadeloupéens comprenant la mesure la plus commentée : la prime de 200 euros pour les bas salaires avec un financement

  • BOYCOTTONS LES CAISSES AUTOMATIQUES AUX SUPERMARCHES

    892325-1054115.jpegDans les arguments fallacieux qui ont servi à nous vendre la Loi de Modernisation Economique ou LME il y avait, outre la baisse des prix qui pour le moment ne s’est pas réalisée, des promesses  d’embauches dans la grande distribution. Le cercle vertueux devait fonctionner ainsi : baisse des prix pour les consommateurs, augmentation de la consommation, suivie bien entendu par des embauches massives en GMS. Beaucoup se sont alors élevés contre cette loi craignant que les emplois créés ne soient précaires. C’est le cas notamment de Christian Le Lann, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paris. Ce dernier avait mis en garde le pouvoir politique actuel contre le risque de destruction d’emplois dans l’artisanat de bouche. « Pour chaque temps partiel créé dans la grande distribution, cinq emplois pérennes seront détruits chez les artisans », prophétisait le Président.

    On s’attendait donc à du temps partiel imposé. On a eu mieux, ou plutôt pire. Bien pire avec la multiplication des caisses automatiques. D’après le magazine LSA, Carrefour devrait installer 600 caisses automatiques dans 125 hypermarchés de l’Hexagone d’ici à la fin 2009, le groupe passera même à 1200 caisses d’ici 2010.
    La montée en puissance des « terribles engins… »
    Chez Système U, on atteindra les 800 caisses automatiques pour l’été. 500 chez Intermarché. Quant à Auchan, aujourd’hui à la tête d’un pôle de 250 machines, il fait également état de sa volonté de faire monter en puissance ces « terribles engins… »

    Le calcul est simple : plus de caisses = moins d’emplois. Et oui, dans le monde merveilleux de l’automatisation à outrance, un seul employé est nécessaire  pour surveiller quatre machines. Ni vu, ni connu, les effectifs devraient donc diminuer de manière drastique dans les prochaines années… Et le temps partiel imposé deviendra le modèle social de demain. Des centres-villes qui se meurent faute de commerces de proximité, des villages qui perdent leur âme et des employés qui perdent leurs boulots.

    Allez, encore un petit coup de pouce aux grandes surfaces et le cauchemar orwélien finira par devenir réalité !

  • LES DERAPAGES DE SARKOZY

    Certains prétendent : « Plus c’est gros, plus ça passe ». Là, je crois que les propos provocateurs et grossiers de Nicolas Sarkozy sont totalement décalés avec la gravité de la situation. Il suffit de le voir, à la télévision, hargneux et embarrassé.


    Merci à Snut

     

    Premier dérapage : Nicolas Sarkozy déclare que les chiffres du chômage dérapent mais que personne ne conteste les décisions qu’il a prises. Est-il sourd ou a-t-il perdu la mémoire ? Et le bouclier fiscal. Et la fragilisation des droits des salariés. Et l’exonération de cotisation sur les heures supplémentaires dont on sait qu’elle joue contre l’emploi !

    Deuxième dérapage : Un mépris avec des gestes déplacés sur ce qu’il appelle « l’agitation » de Ségolène Royal en Guadeloupe. Tout le monde a bien compris qu’il a mal géré ce problème, qu’il doit accepter des revendications qu’il a refusé d’examiner au début du conflit. De surcroit, il aurait bien du mal à aller en Guadeloupe et je ne crois pas que les antillais oublieront son manque d’intérêt et de respect pour les DOM.

    Troisième dérapage : une justification pâteuse sur les qualités de François Pérol à la caisse d’épargne. « Qui oserait contester que le président leur offre le meilleur ? ». Il vaut mieux se méfier de ce genre d’affirmation qui abaisse les autres. Mais si les compétences de François Pérol ne sont pas en cause, on aurait aimé une réponse institutionnelle claire sur le respect des normes éthiques quand à sa nomination. Ne pas y répondre, c’est plaider coupable.

    En ces temps de crise, il vaudrait mieux que le président garde son calme, écoute l’opposition et la considère, soit réactif aux attentes et expressions des français, joue la carte de la démocratie, d’un respect scrupuleux des principes, surtout lorsqu’on prétend moraliser le capitalisme.. Etrange vision de la morale !

  • L'AUMONE

    18022009

    C'est un président nerveux et fatigué qui est apparu une nouvelle fois ce soir à la télévision ! Aprés avoir prétendu dans son introduction qu'il n'était pas possible d'augmenter le SMIC ,ni de garder trop de fonctionnaires , il a passé en revue ses "propositions" : indemnisation de 75% (au lieu de 60% ) du chômage , prime de 500 euros (sous conditions ) pour les chômeurs, suppression de la première tranche d'impôts (soit environ 11O euros par ménage !!) ,150 euros de complément pour les bénéficiaires de la prime de rentrée scolaire ...le tout représenterait au maximum 2,6 milliards d'euros ( en comptant trés large!!!) .
    DE QUI SE MOQUE-T-IL ?
    Faut-il rappeler que ses premières lois ont débouché sur le "BOUCLIER FISCAL" d'une valeur de 15 milliards pour les plus riches ! faut-il rappeler les 60 milliards d'exonérations de charges sociales dont bénéficient les grosses entreprises ! faut-il enfin rappeler la récente annonce de suppression de la taxe professionnelle (valeur 29 milliards d'euros!) , nouveau cadeau de la droite au Medef , qui se traduira forcément par une hausse considérable des impôts locaux !!!
    Sommum de l'irrespect pour les français , N. Sarkozy a conclu son allocution en prétendant ..." revaloriser le travail ", et ..." remettre la valeur travail au coeur de l'économie "..."le seul chemin qui vaille, c'est celui de l'effort" ....provocation , inconscience ou esbroufe ? ou les 3 à la fois !
    UNE SEULE SOLUTION : PREPARONS DANS L'UNITE POPULAIRE ET SYNDICALE UNE IMMENSE MANIFESTATION POUR LE 19 MARS PROCHAIN !
    nous sommes tous des guadeloupéens en puissance pour que vivent les valeurs républicaines !

  • SARKOLEON

    On entend souvent dire que Sarko est un nouveau Napoléon Je ne le pense pas et celà me gène;Napoléon était mon personnage historique favori . Combien de visites  n'ai-je pas faites aux Invalides lorsque j'étais enfant au grand désespoir de mon frère et de mes parents.Sarko n’est ni un nouveau Bonaparte ni un nouveau Napoléon. C’est un énorme anachronisme, ne serait-ce que parce qu’il n’est heureusement pas arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat. Il n’est pas non plus un fondateur comme a pu l’être le Premier Consul. Lorsqu’on regarde l’œuvre de Bonaparte au lendemain de Brumaire, on est impressionné : il signe vingt traités de paix avec l’Europe, conclut un concordat avec l’Eglise, met en chantier le code civil, etc. Il s’agissait alors de terminer la Révolution. Si Nicolas Sarkozy était l’homme d’une telle œuvre, cela se saurait. Il n’est pas non plus Napoléon.

    L’empereur s’inscrivait dans la lignée d’Alexandre le Grand ou de Charlemagne. Or, Nicolas Sarkozy est profondément l’homme du présent, d’un présent immédiat aussi fin qu’une feuille de papier à cigarette. Il ne semble avoir, sur le plan symbolique, ni passé ni avenir, et ne se réclame pas d’une continuité historique. Nicolas Sarkozy est un président amnésique, y compris de son propre passé. Lorsqu’il va en Hongrie, il refuse de visiter les lieux de sa mémoire familiale. Là est sans doute la vraie rupture, du point de vue des représentations, si on le compare à ses prédécesseurs. Nicolas Sarkozy ne se projette pas non plus dans l’avenir : il n’est pas, semble-t-il, un président bâtisseur qui souhaiterait laisser sa marque, pour la postérité, dans l’espace parisien ou français.Ses encéphalogrammes historiques et politiques sont plats. Ses références historiques, leur instrumentalisation politique - le «sombre Moyen Age», le «peuple» régicide, la «lettre de Guy Môquet» -font penser au lapin qui sort du chapeau. C’est de la prestidigitation, pas de l’histoire.Ses teinturiers, comme on disait au XIXe siècle de ceux qui étaient derrière les écrits d’un autre, ne me semblent pas très à l’aise avec la connaissance de l’histoire.

  • ALLONS LES ENFANTS

    Tout fierot le député Maire de Menton Guibal Jean-Claude a déposé une proposition de loi visant à obliger les sportifs français à chanter "La Marseillaise" avant une rencontre internationale, sous peine d'exclusion. L'activité parlementaire du député n'étant pas débordante, pour une fois qu'il prend une initiative, il s'est fait vertement recadrer par les sportifs et le Premier Ministre. A l'instar d'un membre du Sénat de notre département, il aurait mieux fait de dormir en séance...
     

    Je ne reviendrai pas sur le fond de la proposition de loi du Maire de Menton tant je la trouve sans objet et inapplicable (aurait-on du se passer du génie de Platini ou de Zidane au motif qu'ils ne chantaient pas souvent "La Marseillaise" ?). Le républicain que je suis est pourtant attaché aux symboles de la République l'hymne national,excepté mais l'idée même d'imposer son chant me semble antinomique avec le principe de liberté qu'il véhicule. Par ailleurs, immanquablement cette proposition de loi me fait penser aux propos de Le Pen il y a une dizaine d'années qui reprochait aux footballeurs de l'équipe de France de ne pas chanter "La Marseillaise"au motif qu'ils n'étaient pas français de souche.
     

    La proposition de JC Guibal a en tout cas reçu un accueil très défavorable des sportifs concernés. Ainsi, l'Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP) a indiqué fort à propos qu'une charte prévoyait le "protocole" avant chaque match afin de marquer l'esprit d'un match international (moment de l'écoute des hymnes, salut des joueurs...) et qu'une loi n'apporterait rien de plus. Ensuite, Laurent Blanc, champion du monde au près de 100 sélections en équipe de France, qui a joué dans les plus grands clubs européens, qui aujourd'hui est l'un des meilleurs entraineurs de France et qui surtout est un homme pondéré, écouté et respecté a justement déclaré que "si les députés n'ont que çà à penser en période de crise, c'est triste".!

    En effet, écoutant la radio samedi dernier, j'ai entendu le Premier Ministre François Fillon exécuter en deux temps trois mouvements JC Guibal en affirmant "ce n'est pas à la loi d'être le marqueur du patriostime des sportifs" avant de conclure "de grâce, laissons le parlement et la loi en dehors de ce débat".

     Pour une fois que je suis d'accord avec le Premier Ministre....

  • SARKO DEMAGO

    Que retiendra-t-on du discours de Nicolas Ier en ce jeudi 05 février de l'An II ???... La volonté d'un homme de dire aux français ce qu'ils ont envie d'entendre pour les rassurer... Autrement dit, nous faire prendre des vessies pour des lanternes... Car les réponses que chacun étaient en droit d'attendre ont été noyées dans un flot de voeux pieux et d'intentions farouches... mais illusoires... Seul le patronat français, soeur Parisot en tête, a du applaudir des deux mains à l'annonce de la suppression de la taxe professionnelle en 2010... Mais aucune information du chef de l'Etat sur les modalités de compensation de cette taxe, alors que celle-ci représente une part parfois très importante du financement des collectivités locales et, en tout état de cause,  jamais négligeable... Huit milliards à compenser, celà ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval, fut-il de la cour du roi... Et les collectivités locales reprendront de la main gauche,  via l'augmentation probable des taxes locales nécessaires à cette compensation, ce que Nicolas Ier aura donné de la main droite...

    On retiendra aussi de ce pompeux discours que Nicolas Ier entend bien "mettre les problèmes sur la table".... Vu le nombre de problèmes qu'il pose ainsi , elle a intérêt à être sacrément grande la table... Faute de quoi, les problèmes seront vite noyés sous un flot de documents tous plus retors les uns que les autres... Mais surtout, j'ai retenu cette fameuse date du 18 février prochain, lors de laquelle le petit nicolas recevra les partenaires sociaux pour les abreuver très probablement d'un flot de paroles aussi insipide que celui d'hier soir... Sauf que le 18 février prochain, on fêtera Sainte Bernadette  Soubirous, dont chacun sait qu'elle aurait vu à plusieurs reprises la Vierge... Le petit nicolas espère peut-être ainsi bénéficier d'une influence divine pour venir à bout de cette crise... Ils auraient quand même pu mettre des cierges sur le plateau hier soir

  • HASARD ! VOUS AVEZ DIT HASARD

    Haro sur le petit juge

    1215440169-justice.jpg

     

    Patrice Burgaud comparait devant le Conseil supérieur de la magistrature pour répondre de son instruction dans l’affaire d’Outreau.

     

    Le Ministère de la Justice a durci le ton ces dernières semaines. Il reproche au juge des manquements graves et volontaires à sa mission.

     

    Une telle démarche pose deux questions.

    ·        Autour de l’instruction Outreau, il y avait le juge d’instruction, bien sûr!, mais aussi un Juge des libertés, un Procureur, trois magistrats de la Chambre d’accusation, un Procureur général de la Cour d’appel et bien d’autres.

    Pourquoi un tel acharnement à ne poursuivre que le seul juge Burgaud ?

    ·        Hasard des calendriers !

    Le juge Burgaud est poursuivi trois années après la fin de l’affaire d’Outreau.

    Nicolas Sarkozy annonce il y a quelques semaines la fin des juges d’instruction.

    Hasard des calendriers ?