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Editori@l - Page 78

  • C'ETAIT UN 11 SEPTEMBRE

    11 Septembre 1973 :

    LES DERNIÈRES PAROLES DE SALVADOR ALLENDE


    Mes amis,

    C’est certainement la dernière fois que j’aurai à m’adresser à vous. La force aérienne a bombardé les tours de Radio Portales et de Radio Corporación. Mes paroles ne sont pas marquées d’amertume mais de déception, et seront le châtiment moral de ceux qui ont trahi leur serment : les soldats du Chili, les commandants en chef titulaires et l’amiral Merino, qui s’est promu lui-même, sans oublier Monsieur Mendoza, général perfide qui, hier encore, manifestait sa fidélité et sa loyauté au gouvernement, et aujourd’hui vient de s’autoproclamer directeur général des carabiniers.

    Devant ces faits, il n’y a qu’une seule chose que je puisse dire aux travailleurs : je ne démissionnerai pas !

    Placé à un tournant historique, je paierai de ma vie la loyauté du peuple. Et je suis certain que la semence déposée dans la conscience digne de milliers et de milliers de Chiliens ne pourra être arrachée pour toujours.

    Ils ont la force, ils pourront asservir, mais les processus sociaux ne s’arrêtent avec le crime ni avec la force.

    L’histoire nous appartient et ce sont les peuples qui la font.

    Travailleurs de ma patrie,

    Je tiens à vous remercier de votre loyauté de toujours, de la confiance que vous avez deposée en un homme qui ne fut que l’interprète des grands désirs de justice, qui donna sa parole de respecter la Constitution et la loi, et qui l’a tenue.

    Dans cet instant ultime, le dernier où je puisse m’adresser à vous, je vous demande que vous mettiez à profit cette leçon : le capital étranger et l’impérialisme, unis à la réaction, ont créé le climat pour que les forces armées rompent leur tradition, celle que leur enseigna le général Schneider et que réaffirma le commandant Araya, qui tombèrent victimes de la même couche sociale qui, aujourd’hui, attend bien au chaud qu’une main étrangère lui rende le pouvoir pour continuer à défendre ses profits et ses privilèges.

    Je m’adresse tout d’abord à la modeste femme de notre terre, à la paysanne qui a cru en nous, à l’ouvrière qui a travaillé plus, à la mère qui a compris de notre préoccupation pour les enfants.

    Je m’adresse aux travailleurs des professions libérales qui ont eu une conduite patriotique, à ceux qui ont agi contre la sédition encouragée par les organisations corporatives, ordres de classe qui ne cherchent qu’à défendre les avantages que la société capitaliste n’accorde qu’à une poignée.

    Je m’adresse à la jeunesse, à ceux qui chantèrent et communiquèrent leur joie et leur esprit de lutte.

    Je m’adresse à l’homme du Chili, à l’ouvrier, au paysan, à l’intellectuel, à tous ceux qui seront persécutés... car dans notre pays le fascisme s’est déjà fait connaître depuis longtemps dans les attentats terroristes, faisant sauter les ponts, coupant les voies ferrées, détruisant les oléoducs et les gazoducs, bénéficiant du silence de ceux qui avaient l’obligation d’assurer la défense... L’histoire les jugera !

    Radio Magallanes sera sûrement réduite au silence, et le son tranquille de ma voix n’arrivera plus jusqu’à vous.

    Peu importe, vous continuerez à l’entendre, je resterai toujours à vos côtés ; mon souvenir sera au moins celui d’un homme digne qui fut fidèle à la loyauté des travailleurs.

    Le peuple doit se défendre, mais pas se sacrifier. Le peuple ne doit pas se laisser cribler ni écraser, mais il ne doit pas non plus se laisser humilier.

    Travailleurs de ma patrie,

    J’ai crois au Chili et en son destin. D’autres hommes sauront dépasser ce moment gris et amer où la trahison prétend s’imposer. Allez de l’avant et sachez que dans un avenir plus proche que lointain s’ouvriront à nouveau les larges avenues par où s’avancera l’homme libre pour construire une société meilleure.

    Vive le Chili ! Vive le peuple ! Vivent les travailleurs  !

    Celles-ci sont mes dernières paroles.

    J’ai la certitude que mon sacrifice ne sera pas inutile ; j’ai la certitude qu’il sera tout au moins une leçon morale pour châtier la félonie, la couardise et la trahison.

    Salvador Allende

  • LE PAPE EST LA!

    En cliquant sur l'image, téléchargez le bon de commande du livre de Jean-Luc Mélenchon.

    La semaine prochaine vient le pape. Je m’attends à la marée d’amnésie habituelle sur les exploits de cette sorte de chef politico religieux. Sans oublier les numéros de flagorneries à usage médiatique de tous ceux, à gauche,  qui voudront prouver leur ouverture d’esprit et refus du « sectarisme » en léchant les mains de l’ancien grand inquisiteur de l’église romaine. Mais peut-être finit-on par s’habituer. Il y a peu nous avons été régalés de la présence très entourée de monsieur Dalaï Lama, « océan de sagesse » comme l’indique son modeste nom. Cet homme prétend être la réincarnation de la même personne depuis 1642 sans que ça fasse rire une seule fois un des extravagants socialistes qui sont allés se jeter à ses pieds. A part ça il souhaite aussi la partition du quart du territoire de la Chine et l’expulsion de 90 millions de chinois de cette zone. On ne va pas se fâcher pour si peu. La procession qui l’entourait a donc été béer d’admiration à Nantes en payant les 150 euros exigés pour être admis auprès de l’océan réincarné. Après quoi il a inauguré diverses pagodes dans une atmosphère d’adulation politique totalement aveuglée. Là non plus on ne s’est pas  montré trop regardant sur ces bâtiments. Même quand ils n’ont pas de permis de construire. Mais tout ça reste très exotique. Le Tibet c’est loin. C’est du frisson religieux gratuit : on peut penser que nous n’aurons jamais à payer les pots cassés des théocrates en sari. Donc arrive monsieur pape. Et avec lui l’esprit de croisade. La c’est du sérieux. Le pape est un chef politique, n’en déplaise aux naïfs et aux malins qui voudraient en faire une pure figure de la contemplation métaphysique.

    Le pape est un chef politique. En attestent encore récemment par exemple ses prises de positions et interventions publiques dans la campagne électorale espagnole. C’est le cas encore au quotidien en Amérique latine où les églises catholiques mènent des campagnes acharnées contre le droit à l’avortement et le divorce sans hésiter à entrer très directement dans l’arène électorale. Naturellement je mets de côté les cas extrême où les prélats participent à des coups d’Etat comme au Venezuela ou menacent de mort des ministres comme en Argentine. Mais je crois utile de ne pas les oublier au moment où sont montrés du doigt comme sectaires et passéistes tous ceux qui osent rappeler la face obscure de l’église.  Je n’y entre pas davantage dans cette note. Je veux cependant insister sur les aspects plus directement et immédiatement français de la politique papale.

     

    Largement inspiré du livre de J.L Mélenchon

  • FREUD CONTRE BOVE


    Au procès des faucheurs volontaires qui se tenait mercredi à Bordeaux, le procureur de la République Jérôme Bourrier a requis 8 mois de prison ferme contre José Bové, mais aussi 4 ans de privation des droits civiques, civils et familiaux.

    Pour faire bonne mesure, soulignons que concernant la peine de prison demandée, elle n’a rien d’extraordinaire car José Bové est un multirécidiviste. N’importe quel gamin beur s’étant prêté autant fois à des actes de dégradation croupirait en prison depuis longtemps. La réquisition de privation des droits civiques est d’autre part concevable eu regard au caractère  des actes du moustachu .

    Mais au nom de quoi une privation des droits familiaux (dont nous ignorons l’étendue) ? La peine de prison, si elle était confirmée, ne serait-elle pas déjà une pénible privation sur 8 mois des droits familiaux de l’individu? Le comportement « politique » de José Bové préjuge-t-il de ses capacités à assumer des tâches familiales, seul critère qui devrait motiver une pareille mesure ? Peut-être M. le procureur estime-t-il que les actes publics du moustachu sont un mauvais exemple pour ses enfants ? Dans ce cas là, on pourrait se poser la même question pour Jérôme Bourrier. Car concernant Marc Giblet, l’agriculteur qui avait tiré un coup de feu en direction des faucheurs volontaires, le procureur a estimé qu’on pouvait envisager la légitime défense ! 

     Mais qu’un magistrat explique que se faire justice soi-même est de la légitime défense, voilà qui n’est sans doute pas un très bon exemple pour ses propres enfants ! D’ailleurs, s’il s’agissait de légitime défense, pourquoi alors requérir dix mois de prison (avec sursis) contre Marc Giblet ?

    Pas cohérent pour deux sous, le procureur ! Et que penser d’un réquisitoire qui justifie ainsi la peine demandée pour José Bové : « Il est temps pour José Bové de mettre fin aux agissements compulsifs qui résultent d’un complexe d’Œdipe mal négocié ». Voilà les niaiseries psychanalytiques de retour dans les prétoires, comme si elles n’avaient pas suffisamment fait de dégâts !  Jérôme Bourrier fait ici une allusion finaude au fait que le père de José Bové était agronome et directeur régional de l’INRA. Les sophistes freudiens verront donc dans les positions anti-OGM du moustachu la manifestation d’une « opposition au père » (complexe d’Œdipe non résolu) . Bien entendu, celui-ci aurait-il opté pour une brillante carrière scientifique, et serait devenu directeur national de l’INRA, les mêmes sophistes y auraient également vu un complexe d’Œdipe mal résolu : José Bové aurait été perçu comme en compétition avec le père…pour séduire sa mère et supplanter le père dans le cœur de celle-ci ! Ajoutons que parler de comportement compulsif dans le cas des actions répétitives de fauchage  n’a strictement aucun sens, et qu’aucun psychologue digne de ce nom (celà se saurait) ne prone à ma connaissance la prison comme remède à des troubles obsessionnels compulsifs !

     Entre deux formes d’obscurantisme, j’ai toujours du mal à trancher.

  • BLANCHE NEIGE ET LES 7 NAINS



    « Aimez-vous les uns les autres ou disparaissez » : c’est après cette imprécation que Blanche Neige quitta l’Université d’été de  La Rochelle, laissant le champ libre aux nains dont on n’est pas très sûr qu’ils n’étaient que sept, mais dont on est certain qu’ils étaient tous grincheux.

    Le moins que l’on puisse dire, en effet, est qu’il n’y a pas grand-chose à retenir de cette pantalonnade digne de feu « Au théâtre ce soir ». Il et vrai – Moscovici dixit – qu’en parallèle, les débats animés par les militants étaient de grande qualité. Mais leur a-t-on dit que ces débats ne servent à rien ?

    Le PS, on le sait depuis 2002, ne pourrait être crédible comme force d’alternance (et non de remplacement) qu’en étant rassemblé autour d’un programme puis d'une personnalité capable de créer une dynamique, d’incarner ce projet, tout en assumant l’indispensable aggiornamiento idéologique que les socialistes français ont tant de mal à prononcer.

    Or, depuis la primaire des dernières présidentielles on ne voit rien venir. Seule, peut-être, Martine Aubry a l’épaisseur politique et le CV ministériel pour endosser ces habits-là. Mais elle manque pour l'instant singulièrement de charisme et de troupes. .

    Un Chat Botté socialiste va surgir miraculeusement d’ici le Congrès de Reims,au P.S,parti d' il n’y a pas si longtemps, de François Mitterrand.

  • SARAH PALIN VICE PRESIDENTE TRES CONSERVATRICE

    John McCain a choisi une femme pour Vice Présidente. A priori, on pourrait être satisfait, sur le plan du symbole, des tickets des candidats démocrates et républicains à la présidence des Etats-Unis. La plus puissante nation du monde aura comme principaux candidats, pour la première fois, un Noir et une femme (même si cette dernière est cantonnée à la Vice Présidence).

    Mais pourquoi a-t-il fallu que le candidat républicain choisisse Sarah Palin ? Pour récupérer l’électorat déçu d’Hillary ? Pour satisfaire les plus conservateurs des républicains, lui qui est considéré comme modéré ? Il l’a présentée comme « apportant le changement et la réforme » : l’aurait-il choisi pour contrer l’image véhiculée par Obama sur ce terrain-là ? Sans doute pour la plupart de ces raisons.

    Je voudrais m’arrêter sur la personnalité de Sarah Palin (que je viens de découvrir d’ailleurs à l’occasion de sa désignation). Ce n’est pas sur son manque d’expérience que je m’arrêterai (elle est gouverneur de l’Alaska depuis 2006 seulement), mais sur ses choix politiques. Conservatrice, elle l’est, et sur tous les terrains. Membre du puissant lobby des armes à feu, la NRA (National Rifle Association), opposée à l’avortement, au mariage homosexuel… Elle rejoint McCain sur les questions environnementales et énergétiques : elle est pour l’ouverture aux forages pétroliers de la Réserve naturelle Arctique et en faveur de la construction d’un gazoduc à travers l’Alaska contre lesquelles se battent les écologistes.

    Il est extrêmement surprenant (et consternant) pour un Européen de voir que des questions de société, qui font chez nous l’objet – à de rares exceptions près – d’un consensus, sont encore au cœur des débats aux Etats-Unis. Alors que l’avortement y est légal depuis une vingtaine d’années (la Cour suprême considère qu’il s’agit d’une affaire privée concernant uniquement la femme enceinte), le combat des opposants n’a jamais cessé.

    C’est ainsi que lors de la Convention Nationale Démocrate de Denver, de nombreuses provocations se sont déroulées, aux abords de la salle, des militants pro-life ou plutôt anti-choice (ceux qui étaient là étaient d’ailleurs tous des hommes) : grandes affiches indécentes et écœurantes, lecture de passages de la Bible censés justifier leurs positions(aimez-vous les uns les autres..), dénonciations à grands coups de mégaphone… A aucun moment, les agressés n’ont répondu à la provocation. Mais le lendemain, de nombreuses militantes pro-choice sont venues manifester très dignement devant les portes de la Convention.

     Le conservatisme d’une grande partie de la classe politique me choque énormément. On me dira que ce n’est que le reflet d’une société empreinte de puritanisme religieux. Sans doute.

  • PEKIN!C'EST FINI!

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    C'est le retour et je reprends mes habitudes. A commencer par l’observation du gavage des crânes du J.T à la télé. Je tombe sur la cérémonie finale des jeux de  Pékin. Le présentateur emploie toujours le  meme ton méprisable du persiflage anti chinois de ces temps derniers. Si cette arrogance me peine ce n’est pas parce qu’elle surprend mais parce qu’elle est devenue banale. La violence des clichés qu’elle contient est banalisée. Donc elle finit par faire partie de ces préjugés qui vont de soi et qui sont d’autant plus dangereux qu’on n’en a pas conscience. Qui a lu dans « Le Monde » les articles sur la prostitution à Pékin ou l’état des toilettes publiques en Chine sait qu’elle est sans aucune limite de décence.

     Qui a pris la mesure de la provocation du Dalaï lama annonçant mensongèrement 140 morts au Tibet la veille de la cérémonie de clôture des jeux comprend qu’il n’y a plus de limite dans la désinformation irresponsable. On s’userait à démonter et à démontrer. N’empêche. La Chine vient de signer son entrée dans le cercle des maitres du monde, en tête de tous les domaines de performance de notre temps. Et le matraquage semi raciste qui aura accompagné l’évènement dans les médias français ne nous aide pas à penser cette nouvelle situation pour y trouver une place raisonnable.  Constatons que l’opinion est dressée à penser dans les seuls termes de l’affrontement entre « l’occident », démocratique et bienveillant, et le reste du monde, hostile et incertain.

     Episodes médiatiques qui ont accompagné ces Jeux lamentablement.

  • J'AVAIS 20 ANS

    « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie »
    Paul Nizan

     

    La mort de soldats français en Afghanistan suscite un choc émotionnel légitime.

     

    Elle doit aussi pousser à la réflexion nécessaire sur la politique étrangère de la France.
    Nicolas Sarkozy avait avancé la nécessité de retirer les troupes françaises d'Afghanistan durant la campagne des élections présidentielles. Loin de concrétiser ce choix il s'est au contraire engagé à renforcer la présence militaire française au côté des Etats-Unis et dans le cadre de l'OTAN. Il a décidé dans le même mouvement de réintégrer militairement complètement cette organisation.
    Cette politique de guerre et d'alignement ne règle rien et n'a fait qu'aggraver la situation.L'Afghanistan a besoin de sécurité, de développement, de démocratie : l'inverse de ce que les Talibans et les forces extrémistes imposent à ce pays, aux femmes et à tout le peuple : des pratiques obscurantistes, violentes et totalement anti-démocratiques. En contribuant à la politique de force de l'OTAN, les autorités françaises ne font que participer à l'exacerbation des tensions dans un contexte dont les Talibans se nourrissent.
    La France doit retirer ses troupes d'Afghanistan, renoncer à l'intégration complète dans l'organisation militaire de l'OTAN et provoquer, au sein des Nations Unies, avec ses partenaires européens, une mise à plat urgente des opérations de maintien de la paix, en particulier concernant l'Afghanistan, pour en redéfinir les principes, les moyens et les finalités qui doivent correspondre, avec de vrais projets de reconstruction, aux besoins réels des populations, en favorisant la paix, le développement dans toutes ses dimensions, la démocratie et le respect des droits humains.
    Sarkozy, un danger pour la paix
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  • SOLJENISTINE

     

    Pendant mes vacances mon occupation première sur la plage antiboise est la lecture en particulier le Nouvel Obs,et hier je lisais celui qui était consacré à Soljenistine et une grosse colère interne se préparait en moi à l’idée de lire l’éditorial de Jean Daniel.

    Que nenni si ce n’est la comparaison des talents d’écrivain du dissident avec Dostroievski ou Tchekhov .Je m’attendais à la meme analyse que Bernard Henri Levy avait faite fait sur France Inter dès la mort de Soljenitsyne au cours de laquelle iI affirmait que les trois causes à l’origine de l’effondrement du communisme sont: « les USA, le pape, et Soljenitsyne »

     Pitoyable résumé! Et l’ancien maoïste militant, ancien "nouveau philosophe",  de conclure «  un homme qui fait jeu égal avec les deux plus grandes puissances matérielles et spirituelles de notre époque, cela mérite bla bla bla… ». J’ai coupé la phrase... Certes, pour bon nombre de personnes qui réfléchissent, l’avis de BHL n’a aucune espèce d’importance. J’en suis conscient. Je sais parfaitement aussi que le dernier épisode de son « engagement intellectuel » contre le dessinateur Sine a fini de le situer du côté où finit la pensée et commencent les aboiements des cireurs de pompe  de tous les temps et tous les camps.

    .J’ai souivenir de Soljenitsyne en visite en France,qui à l’occasion d’une cérémonie suite à l’invitation de monsieur De Villiers, déclara dans son discours que la  devise de notre république, « liberté-égalité-fraternité »,  était « intrinsèquement perverse ».

    Devant le flot de pieuses pensées émues que le décès de l’anti communisme officiel va déclencher il faut rester de marbreJe dis que le départ de Soljenitsyne ne manquera pas à la pensée de notre temps. Soljenitsyne était un homme nostalgique de la grande Russie féodale et croyante.

    .C’était un perroquet utile de la propagande «occidentale». Utile car au contraire de tous ceux qui avaient dénoncé avant lui le goulag et les camps staliniens, Soljenitsyne était une voix de droite parmi les plus réactionnaire. Les textes de Christian Rakovski et combien d’autres ne reçurent ni prix Nobel, ni grasses subventions, ni hébergement fastueux,dont Soljenitsyne fut gorgé.

  • LE DALAI LAMA

     Je reviens débloguer aprés un peu de repos.Aujourd'hui je reprends ma chronique sur la visite du Dalai-Lama en France.
     
    La visite en France du Dalai Lama tourne au ridicule.Un état laïque ne doit pas à se soumettre aux simagrées d'un pape du lamaïsme qui cherche à récupérer son trône de dictateur théocrate.

    Une présidente de région partagera meme les rituels mystiques du très saint dieu réincarné de Lassa qui reçoit le dieu réincarné de 3 millions de sujets,
     La France compte déjà plusieurs milliers de chapelles obscurantistes : une dizaine de religions «reconnues», trois fois plus de religions un peu moins «certaines» parce qu'elles ont moins d'adeptes et quelques milliers de sectes qui en ont encore moins. Pourquoi vouloir renforcer le lamaïsme en France en Navarre ou en Poitou quand notre pays compte déjà plus de monastères tibétains et de «fidèles» qu'au Tibet même ?
    Le grand marché de la crédopathie arrive à saturation !
    Mais que dire d'un type qui ne brave pas les risques d'aller dans son pays pour soutenir son peuple.
    Qui va a Paris logé au Geoge V avec sa clique a 600 euros la nuit.
    Que dire d'un type qui ne vient pas en France pour la politique mais est reçu tout de meme au senat a huis clos.
    Que dire d'un type qui n'a pas eu un mot pour le soutient du peuple français au peuple tibétain.
    Que dire d'un type qui se prete au voyeurisme politique de gauche et de droite.
    Que dire d'un type qui fait payer ses dispenses 150 euros par personne pour deux heures.
    Que dire d'un type dont le representant en France depuis 40 ans ne parle méme pas un mot de français.
    Enfin que dire d'un type qui vie en Inde et qui ne parle pas des intouchables.
     Il faut separer le chef spirituel du chef d'etat. Le chef spirituel est plutot sympathique et attachant avec son chiffon sur le dos
     Le chef temporel,l'ai beaucoup moins,car n'oublions pas il est soutenu et financé par la CIA.

  • A QUI PERD GAGNE

    Tropicalboy

    Il va falloir s'y habituer car autrement, la vie deviendra vite impossible : la Sarkozysme a imprégné la préparation sportive en France. Chaque apparition du Président de la République auprès des porteurs d'un maillot bleu conduit, en effet, à une véritable débâcle. Les rugbymen peuvent en témoigner, les footballeurs l'ont constaté et la délégation française à Pékin, dès le premier jour, se pose des questions. En fait, les athlètes en tous genres semblent avoir eu une formation accélérée au Sarkozysme, consistant à transformer...toute défaite en une victoire médiatique. La recette est simple : il suffit de faire une déclaration affirmant que l'on a gagné pour en persuader le Peuple. En politique, ça marche depuis quelques mois et on va avoir droit à une sempiternelle ritournelle expliquant que « perdre  beaucoup c'est gagner un peu!". Il est vrai que cette spécialité a déteint sur certain(e)s socialistes qui, lors des élections présidentielles, avaient réussi à persuader leur camp que l'on pouvait faire une grande fête populaire autour d'une défaite considérée comme méritoire. Une forme de "bravitude" que nos représentants aux J.O. vont peut-etre avoir le loisir de cultiver