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Sport - Page 5

  • LES 23 SONT 30

    Des Bleus au blues national

    On aimerait le croire mais, avouons-le, le doute l'emporte.
     « Je suis sûr que l'équipe de France fait toujours rêver. » En prononçant cette profession de foi, hier soir sur TF1, Raymond Domenech avait les yeux qui brillaient. Sans doute était-il sincère mais cette conviction tenait plus de l'autosuggestion que du constat rationnel. Bien sûr, le dynamisme de la victoire pourrait, en quelques matches, transformer le scepticisme en enthousiasme mais, à un mois du début de la coupe du monde, le grand élan populaire de la France pour son équipe n'est franchement pas au rendez-vous. Un récent sondage ne montrait-il pas que les joueurs n'inspirent pas, massivement, un sentiment de sympathie ?
     L'annonce de la fameuse liste des trente pouvait apparaître comme un événement bien dérisoire comparé à l'actualité haletante de ce début de semaine. Ce serait réduire le football et le Mondial à du sport quand il représente bien davantage. La question de l'équipe de France, c'est, en effet, de la politique à l'état brut. Elle suscite des passions oecuméniques qui font voler en éclats les clivages idéologiques traditionnels. Rassembleuse et charismatique, elle prend forcément une intensité nationale autant que populaire qui lui donne un statut particulier dans l'information.
     D'une certaine façon, les Bleus échappent au réel tant ils appartiennent au domaine du symbole, fétiches d'une identité collective dans laquelle chacun voudrait se reconnaître le temps d'une compétition universelle. L'exigence envers eux et ce qu'ils représentent est d'autant plus élevée que chacun place en elle une partie de son propre imaginaire national. Et c'est là, précisément, que surgit l'incompréhension. Cette équipe n'est pas parvenue, jusqu'à présent, à provoquer cette adhésion et cette reconnaissance qui lui permettraient de porter le rêve d'un pays.
     Manque de panache, manque de classe, manque de style... manque d'âme, pour tout dire. Il va falloir beaucoup travailler pour restaurer cette dimension qu'avaient trouvée les vainqueurs de 1998 et de 2000. Raymond Domenech possède cette originalité de tempérament et de ton qui aurait pu donner corps à cette ambition. Les approximations presque loufoques de sa prestation d'hier soir, après de nombreux épisodes tout aussi glorieux, ne sont pas à la hauteur des attentes d'un public qui ne demande qu'à s'emballer et... à rêver plutôt qu'à rire jusqu'à en pleurer de tristesse devant le spectacle décevant de son équipe. Raymond, de grâce, étonne-nous.

     

  • LE STADE DE REIMS:RETOUR EN L.2

    Stade de Reims / Les voilà en L2. Ouf!

    Odaïr Fortes, en fin technicien, a trompé la vigilance de Ludovic Gregori pour porter le score à 2-0 à la 65e minute.

    Odaïr Fortes, en fin technicien, a trompé la vigilance de Ludovic Gregori pour porter le score à 2-0 à la 65e minute.

     

     

    Contrat rempli pour les Stadistes, vainqueurs à l'énergie de coriaces Ariégeois. Les voilà en L2. Ouf !

    ET Alban Hung mit son sifflet à la bouche pour faire retentir trois coups secs. Delaune vida alors son trop- plein d'impatience. Ivre de bonheur, il se leva comme un seul homme.
    Brièvement, Marc Collat et son staff se regroupèrent en cercle comme pour remercier cette force divine qui venait de hisser leur équipe à l'étage supérieur.
    « Qui ne saute pas n'est pas rémois », chantait l'enceinte de la Chaussée Bocquaine. Et tout le monde sauta sans trop savoir pourquoi. Que c'est beau un stade heureux…


    Souffrance
    Dix mois d'une dure bataille avec ses déplacements au long cours, insolites et piégeux. Plus de 4 240 minutes à ferrailler avec des adversaires au niveau technique inégal, mais à la fierté en bandoulière dès qu'il s'agissait de faire un croc-en-jambe à ces bourgeois rémois, relégués médiatisés de L2 et prétendants déclarés à la remontée immédiate. Tant de souffrance pour en arriver à cette issue heureuse, à cette soirée enfiévrée, d'abord stressante puis festive. « Rien n'a été facile », a dit un Jean-Pierre Caillot à peine détendu. « Ce fut difficile, mais nous avons réussi », a poursuivi un peu plus tard Marc Collat tout en retenu.
    Le vestiaire stadiste était lui, en ébullition, les joueurs se libérant de leur angoisse en aspergeant d'eau tous ceux qui s'approchaient d'eux, président et journalistes en tête.
    Cette soirée de délivrance aurait pu se transformer en vendredi de cauchemar tant le Stade, une fois de plus, s'amusa à se faire peur. Les démons de Beauvais et de Plabennec, rôdaient encore dans les parages. Près de 40 minutes d'hésitation, d'étourderie, avant le coup d'éclair.
    Un coup franc réussi du jeune Nguyen, symbole d'une jeunesse revigorée. Ce prénommé Johnny qui met le feu…
    À la Hinault
    1-0, puis 2-0 et puis… Un adversaire qui se rebiffe, la fébrilité qui change de camp et un public devenu aphone. « On a encore souffert, ce match est à l'image de notre saison », reconnaîtra un président encore traumatisé.
    Mais il était dit que ces diables de Luzenacois, coriaces et incisifs, ne devaient pas gâcher la fête champenoise. Tout était prêt, acrobates, confettis, pancarte « Ligue 2 », et même ce bon vieux Charles Aznavour et sa rengaine d'un autre temps.
    En serrant les dents comme le faisait ce « blaireau » de Bernard Hinault (*), à l'attaque dans les Pyrénées, les Stadistes ont fini par faire plier les Ariégeois. C'était le dernier obstacle menant dans l'antichambre de l'élite.
    La victoire en tremblant, mais la victoire quand même.
    La tête dans les étoiles en ce frais vendredi printanier, ils s'enivrèrent de félicitations et de belles promesses.
    Gérard KANCEL
    (*) Le quintuple vainqueur du Tour de France a donné le coup d'envoi.

     

  • TOURNOI DES VI NATIONS

    MURRAYFIELD

    logo de l'équipe d'Écosse

      La France devra avoir les nerfs solides pour  s'imposer cet aprés-midi à Murrayfield. Dans le stade mythique, antre de la Tartan Army, le XV du Chardon en a fait trébucher plus d'un. Grâce notamment au public, "seizième homme" et à un certain Flower of Scotland, chant patriotique entonné à pleins poumons presque devenu l'hymne national écossais chanté spontanément par des dizaines de milliers de spectateurs lors des matches internationaux de rugby ou de football.

       A l'origine cette chanson était chantée par les supporters pour noyer le traditionnel God Save the Queen source d'embarras pour les autorités.Le sceau d'acquiescement fut finalement apporté par la princesse Anne qui l'entonna avec la foule de Murrayfield

      En 1990, match crucial à Murrayfield où l'Ecosse accueille l'Angleterre lors de la dernière journée. Grand Chelem en jeu. Les Anglais de Carling partent favoris. Mais, ce jour-là, la magie du Tournoi opère à Edimbourg. David Sole, le capitaine écossais, pénètre sur le terrain avec une lenteur extrème. Derrière lui, défile au même rythme le XV du Chardon. Les visages sont graves, la détermination est là. "J'en ai eu la chair de poule", avouera après-match Roger Uttley, l'entraîneur anglais. Des Anglais pas au bout de leurs surprises. Après avoir écouté le traditionnel "God Save The Queen", pas franchement le chant que l'Ecosse se repasse en boucle, "Flower of Scotland" sort des hauts-parleurs de Murrayfield. Sur la demande expresse de David Sole. Le public couvre bientôt de sa voie la mélodie. Sur le pré, l'équipe d'Ecosse est soudée, émue et remontée comme jamais. Quatre-vingt minutes plus tard, Ecosse : 13 - Angleterre : 7. David Sole est porté en triomphe. Le Grand Chelem est pour l'Ecosse.

    Ecouter et chanter

    Flower of Scotland
    O Flower of Scotland
    When will we see
    Your like again,
    That fought and died for
    Your wee bit Hill and Glen
    And stood against him
    Proud Edward's Army,
    And sent him homeward
    Tae think again.


    The Hills are bare now
    And Autumn leaves lie thick and still
    O'er land that is lost now
    Which those so dearly held
    That stood against him
    Proud Edward's Army
    And sent him homeward
    Tae think again.


    Those days are past now
    And in the past they must remain
    But we can still rise now
    And be the nation again
    That stood against him
    Proud Edward's Army
    And sent him homeward,
    Tae think again.


    O Flower of Scotland
    When will we see
    Your like again,
    That fought and died for
    Your wee bit Hill and Glen
    And stood against him
    Proud Edward's Army,
    And sent him homeward
    Tae think again.

    http://www.geocities.com/hornet35_2001/Flower_of_Scotland...

    http://bagpipe.free.fr/hymne.htm

    Ecouter et vous aurez aussi la chair de poule

  • LA MAIN LEGERE DU TIRAGE AU SORT

    A l'issue du Tirage au sort réalisé vendredi soir au Cap, les 32 équipes qualifiées pour la phase finale de la Coupe du Monde 2010 savent maintenant à quelle sauce elles seront mangées. Les supporters sud-africains verront leurs "Bafana Bafana" affronter le Mexique à Soccer City en match d'ouverture. Les footballeurs francais sont versés dans ce même Groupe A en compagnie de la très rugueuse formation d'Uruguay. Toutefois, le Groupe G est sans doute celui qui fera le plus parler de lui. Avec le Brésil, la RDP Corée, la Côte d'Ivoire et le Portugal à la lutte pour les deux places qualificatives pour les huitièmes de finale, le spectacle s'annonce sanglant dans l'inévitable "Groupe de la Mort".

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    GROUPE A


    1 Afrique du Sud
    2 Mexique
    3 Uruguay
    4 France

     

    11 juin     Afrique du Sud - Mexique
    11 juin     Uruguay - France
    16 juin     Afrique du Sud - Uruguay
    17 juin     France - Mexique
    22 juin     Mexique - Uruguay
    22 juin     France- Afrique du Sud

     

    L'avis du café du commerce: L'equipe de Francehérite (en théorie) du groupe le plus faible. Reste à battre les bouchers d’Uruguay, spécialistes de la défense à onze et du tacle à hauteur des oreilles, les brillants Mexicains avec leur jeu offensif et technique, et, surtout, les "Bafana Bafana" qui joueront à domicile sous les yeux de Nelson Mandela. Autant dire que la qualification est loin d'être acquise.

     GROUPE B

    1 Argentine
    2 Nigeria
    3 Corée du Sud
    4 Grèce


    12 juin     Argentine - Nigeria
    12 juin     République de Corée - Grèce
    17 juin     Argentine - Corée du Sud
    17 juin     Grèce - Nigeria
    22 juin     Nigeria - Corée du Sud
    22 juin     Grèce - Argentine

    L'avis du café du commerce: L'Argentine du bon Diego Maradona devrait se qualifier sans trop de difficultés en compagnie du Nigéria. La Grèce et la Corée du Sud, au jeu pénible, laborieux, trop limité, semblent dépassés.

     GROUPE C

    1 Angleterre
    2 États-Unis
    3 Algérie
    4 Slovénie

     

    12 juin     Angleterre - États-Unis
    13 juin     Algérie - Slovénie
    18 juin     Angleterre - Algérie
    18 juin     Slovénie - États-Unis
    23 juin     États-Unis - Algérie
    23 juin     Slovénie - Angleterre

    L'avis du café du commerce: Nos "amis" de la perfide Albion feraient mieux de modérer leur enthousiasme dans ce groupe jugé facile par la BBC. L'équipe d'Angleterre, au jeu au moins aussi brouillon que celui de la France, pourrait s'en mordre les doigts face aux USA, la remarquable Slovénie et la tonitruante Algérie.

     

     

    GROUPE D

    1 Allemagne
    2 Australie
    3 Serbie
    4 Ghana


    13 juin     Allemagne - Australie
    13 juin     Serbie - Ghana
    18 juin     Allemagne - Serbie
    19 juin     Ghana - Australie
    23 juin     Australie - Serbie
    23 juin     Ghana - Allemagne

    L'avis du café du commerce: L'Allemagne hérite une nouvelle fois d'un groupe largement à sa portée. L'Australie, qui ne connaît rien au football, et la Serbie, encore plus faible que l'équipe de France, n'inquiéteront pas la "mannschaft". Reste à évaluer la niveau du Ghana.

     GROUPE E


    1 Pays-Bas
    2 Danemark
    3 Japon
    4 Cameroun


    14 juin     Pays-Bas - Danemark
    14 juin     Japon - Cameroun
    19 juin     Pays-Bas - Japon
    19 juin     Cameroun - Danemark
    24 juin     Danemark - Japon
    24 juin     Cameroun - Pays-Bas

    L'avis du café du commerce: Les Pays-Bas et le Cameroun vont se qualifier en massacrant le Danemark, qualifié par hasard, et l'équipe du Japon qui nous fait toujours bien rigoler.

     GROUPE F

    1 Italie
    2 Paraguay
    3 Nouvelle-Zélande
    4 Slovaquie


    14 juin     Italie - Paraguay
    15 juin     Nouvelle-Zélande - Slovaquie
    20 juin     Italie - Nouvelle-Zélande
    20 juin     Slovaquie - Paraguay
    24 juin     Paraguay - Nouvelle-Zélande
    24 juin     Slovaquie - Italie

    L'avis du café du commerce : Les voleurs de poules de la "squadra azzura" ont visiblement  été bénis par le pape Ratzinger en héritant d'un groupe de brêles. Sauf à vouloir faire jouer Silvio Berlusconi dans les buts l'Italie poursuivra ses méfaits au moins jusqu'en huitième de finales. La Slovaquie sera l'autre qualifié de ce groupe.




    GROUPE G (Groupe de la Mort)


    1 Brésil
    2 Corée du Nord
    3 Côte d’Ivoire
    4 Portugal


    15 juin     Brésil - Corée du Nord
    15 juin     Côte d’Ivoire - Portugal
    20 juin     Brésil - Côte d’Ivoire
    21 juin     Portugal - Corée du Nord
    25 juin     Corée du Nord - Côte d'Ivoire
    25 juin     Portugal - Brésil


    L'avis du café  du commerce: Le voilà le "Groupe de la Mort" que l'on nous sert tous les quatre ans depuis le Mundial 1986 au Mexique. Cette fois c'est le Brésil qui s'y colle. On appelle ça un "marronnier", une information de faible importance consacrée à un événement récurrent et prévisible.

     GROUPE H

    1 Espagne                                
    2 Suisse                               
    3 Honduras                                
    4 Chili

    16 juin     Espagne - Suisse
    16 juin     Honduras - Chili
    21 juin     Espagne - Honduras
    21 juin     Chili - Suisse
    25 juin     Suisse - Honduras
    25 juin     Chili - Espagne

     

    L'avis du café du commerce: L'Espagne va se qualifier les doigts dans le nez et les suisses devoir apprendre l'espagnol. Le Chili et le Honduras tenteront de se hisser au second tour.

     

  • LE PSG PLUS DANGEREUX QUE LA GRIPPE A

    Le PSG plus dangereux que la grippe A

    OM_PSG.jpgGRIPETTE
    LE PSG PLUS DANGEREUX QUE LA GRIPPE A

    Deux milles vandales du Paris Saint-Germain lâchés dans la nature semblent plus nocifs que trois enrhumés de la gripette A/H1N1.

     


     

     

    On ose à peine imaginer l'émotion qui a dû étreindre Roselyne Bachelot samedi matin quand sont tombées les dépêches AFP. La gripette A/H1N1 venait officiellement d'enrhumer des joueurs du Paris Saint-Germain à la veille du match OM-PSG ! Profitant de l'effet d'aubaine le ministère de la Santé allait enfin pouvoir communiquer sur l'achat d'un milliard de masques de protection FFP et de plusieurs dizaines de millions de doses de vaccins. On allait voir ce qu'on allait voir !

     

    Y A-T-IL UN MALADE DANS L'AVION ?


    psg_grippe.jpgHélas, mille fois hélas, dimanche matin seuls deux joueurs du PSG, Ludovic Giuly et Mamadou Sakho, présentaient les symptômes de la gripette. Impossible, donc, d'invoquer le « cas groupé d'au moins trois malades, dont un cas avéré » qui permet, entre-autre, de fermer une classe, une école, d'ordonner une quarantaine via la préfecture et autres joyeusetés devant les caméras de TF1. C'est ballot.

    Fort heureusement
    les dirigeants du PSG, par ailleurs toujours aussi efficaces, sont venus à la rescousse du gouvernement en embarquant le joueur « Jérémy Clément dans l'avion alors que son cas était déjà suspect », selon Jean-Claude Dassier, président marseillais. Un sketch improbable pourtant confirmé sans rire sur Canal+ par Robin Leproux, président du PSG car « Jérémy était malade depuis quelques jours. Il était guéri mais on a quand même demandé le test samedi après-midi, il s'est avéré positif (au virus H1N1) ».


    TROIS ENRHUMÉS, DEUX MILLES VANDALES


    psggrippe.jpg"Deux plus un" font "trois enrhumés", le compte est bon dimanche aux alentours de 14 heures, il n'y aura pas de match mais du Tamiflu pour tout le monde. Les «décisions ont été prises en l'état des informations disponibles» dans une situation «d'urgence sanitaire» (sic), a déclaré à l'AFP Frédéric Thiriez, le président de la Ligue (LFP), dont la ministre de tutelle est... Roselyne Bachelot.
    Une décision incompréhensible selon Jean-Claude Dassier pour qui « il est hors de question d'apparaître comme un adversaire du principe de précaution. Ce que je ne comprends pas c'est qu'hier à la mi-journée, il n'y avait aucun problème puisque la LFP nous a garanti que le match aurait lieu ». Va comprendre combien coûtent 45 millions de doses d'un vaccin dont personnes ne veut...

    De leur coté les supporters parisiens, déjà présents à Marseille, se trouvèrent fort dépourvus quand la nouvelle fut venue. Et pour eux, pas de besoin de Tamiflu ni de quarantaine. Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a évalué le bilan des échauffourées survenues dimanche à une dizaine de blessés, une dizaine d'interpellations et plusieurs centaines de milliers d'euros de dégâts.

    Une chose est maintenant sûre, deux milles vandales du Paris Saint-Germain lâchés dans la nature sont autrement plus nocifs que trois enrhumés de la gripette A/H1N1. Et pour ça il n'y aura jamais de vaccin.

     

  • ILS ONT TUE VANDENBROUCKE

    Frank Vandenbroucke



    Frank Vandenbroucke est mort lundi d’une embolie pulmonaire dans sa chambre d’hôtel de Saly, station balnéaire sénégalaise. Il avait 34 ans.

    Frank était coureur cycliste professionnel. Un magnifique coureur qui, entre 1995 et 2000, avait laissé espérer qu’il pouvait lui,le wallon, être le digne successeur d’Eddy Merckx.

    En 1999, j’assistais, médusé, devant mon téléviseur, à sa légendaire victoire dans Liège-Bastogne-Liège. Il avait attaqué à l’endroit même où il avait prévu de le faire… avant le départ.

    Mais le système a rattrapé celui que ses supporters appelaient affectueusement « VDB » : contrôles positifs, tentative de suicide, cures de désintoxication, séjour en hôpital psychiatrique… Depuis quelque temps, on disait qu’il allait mieux. Pourtant, à côté de son lit de mort, on a retrouvé pêle-mêle insuline, somnifères, anxiolytiques…

    Quand, sur ce blog, je dénonce assez régulièrement le dopage, ce n’est pas pour moi une simple question d’éthique sportive. Je pense bien sûr à Simpson ou à Pantani, mais aussi et surtout à tous ces jeunes gens – cœurs meurtris et personnalités en miettes – qui meurent en arrachant, dans le meilleur des cas, une ligne et demi à la rubrique des faits divers.

    Aujourd’hui, c’était au tour de VDB. Ils l’ont tué. Au fait, qui « ils » ? Au choix : les éducateurs irresponsables, les soigneurs marrons,les directeurs sportifs impatients,les docteurs Mabuse, les sponsors Ponce Pilate et, avec une mention spéciale, les médias hypocrites : L’Equipe pour complaire à ASO ; le service public de la télévision et ses consultants mercenaires pour faire de l’audimat.

    Mais peut-être aussi nous tous qui nous rendons si nombreux chaque année sur la route du Tour. Puisse le nouveau scandale Astana-Contador-Armstrong qui est en train de germer nous aider à dénoncer une fois pour toute ce cirque infernal. En mémoire de VDB.

  • DEPART DE LA GRANDE BOUCLE

    Tour de France 4 juillet 2009 Monaco 036.jpg

    J'ai assisté à la première étape de Tour de France j'ai été impressionné par le spectacle fourni et aussi par la  morphologie similaire de tous les coureurs d'un poids avoisinant les 80 kgs et une musculature impressionnante des cuisses, et avec le départ du 96e Tour de France,On est trés loin des stylistes genre Anquetil dans un contre la montre,tout est en puissance.

    Revient le temps des interrogations. Aurons-nous cette année ce fameux Tour « à l'eau d'Evian » qu’on nous promet depuis 1998 et la fameuse affaire Festina ?

    Les événements navrants qui ont émaillé les éditions 2006 à 2008 ne rendent pas forcément optimistes. La présence, parmi les grands favoris, de coureurs aussi sulfureux que Lance Amstrong,véritable pharmacie ambulante ou Alberto Contador non plus. Sans oublier les révélations, il y a quelques semaines, du maillot à pois 2008, Bernard Khol.

    Deux livres récents ne font que confirmer ce climat délétère. Dans « Faut-il arrêter le Tour de France ? », la journaliste Béatrice Houchard estime que seuls quatre vainqueurs du Tour n’ont pas contrevenu à la réglementation antidopage depuis… 1968. Elle cite ainsi Lucien Van Impe (1976), Greg Lemond (1986, 1989, 1990), Stephen Roche (1987) et Alberto Contador (2007),bien que le  choix soit assez surprenant pour ce dernier, interdit de Tour en 2008 à cause de l’affaire Puerto…

    Plus intéressant est le témoignage de Laurent Fignon dans son livre de souvenirs « Nous étions jeunes et insouciants ». Ce qu’il dit est à la fois simple et effrayant. Avant les années 90, le dopage existe, la drogue est présente (les coureurs colombiens offrant, par exemple, de la drogue à tire-larigot à tout le peloton), mais le phénomène reste artisanal et la hiérarchie sportive du peloton est relativement bien préservée. Après 1991, on bascule dans une autre dimension avec l’EPO. Les pelotons roulent à 50 kilomètres à l’heure, les géants de 100 kg et plus avalent les cols, les équipiers obscurs se mettent à gagner de grandes courses, les spécialistes contre-la-montre se prennent pour Valentino Rossi…

    « 1991, 1992, 1993 : ce furent en effet les années charnières. Celles à partir desquelles tout bascula (…) Des gars que je voyais rouler tous les jours à mes côtés changeaient du tout au tout. Ils devenaient meilleurs sans s’entraîner plus qu’avant – parfois même moins. C’était flagrant. Je n’étais pas dupe (…) De nouveaux coureurs se portaient plus régulièrement aux avant-postes et menaient des trains d’enfer au-delà de la normale. »

    De fait, l’analyse de Fignon est largement confortée par le palmarès plutôt édifiant du Tour à partir de cette période.

    Ainsi, de 91 à 95, on assiste à cinq victoires de Miguel Indurain. L’ancien lieutenant de Delgado devient brusquement et sans transition une bête de course qui étouffe la concurrence dans les cols malgré son physique d’haltérophile poids lourd. En 1996, l’obscur équipier trentenaire Riis gagne à la surprise générale, avant d’être déclassé pour dopage… dix ans plus tard. En 97, Ulrich et en 98 Pantani écrasent leurs adversaires avant d’être rattrapé plus tard par des affaires de dopage. Pantani, devenu toxicomane, va même mourir dans des circonstances dramatiques.

    A partir de 99, nous devons subir le septennat Amstrong, honnête coureur de classiques qui devient une sorte de Robocop indestructible et imbattable après… un cancer. Le journal L’Équipe va d’ailleurs faire la démonstration qu’il était dopé en 99. Du coup, les victoires suivantes sont pour le moins sujettes à caution.

    En 2006, Oscar Pereiro, qui n’a jamais rien gagné, ni avant ni après, bénéficie du déclassement de Landis pour dopage. En 2007, Contador gagne grâce à la disqualification de Rassmussen pour dopage avant d’être lui-même rattrapé par l’affaire Puerto.

    Quant à Sastré l’an dernier, personne n’a encore compris comment ce grimpeur a pu résister à un spécialiste comme Cadel Evans lors du dernier contre la montre du Tour.

    A partir de là, on peut rêver à un Tour 2009 avec des coureurs « jeunes et insouciants »… Nous ferons le point ici même le 26 juillet, mais j’ai bien peur que nous soyons loin du compte

  • LE STADE DE REIMS EN NATIONAL!

    Le Stade de Reims est condamné à jouer en National la saison prochaine après sa défaite à Strasbourg ce vendredi lors de la 37e journée de la Ligue 2.

    969-15.jpegReims a beau avoir ouvert le score avec Arrache (6e), l’équipe de Luis Fernandez n’est pas parvenue à sauver sa peau une journée avant la fin du championnat. Défaits 3-2 à la Meinau, les Champenois croupissent à la dernière place avec 35 points, un handicap insurmontable pour espérer revenir sur Châteauroux, premier non-relégable avec 41 points.
    Luis Fernandez, arrivé en sauveur à la trêve, n’aura pas fait de miracle. Quand l’ex-entraîneur du Betis et de Bilbao débarque en Champagne, le Stade de Reims de Didier Tholot termine la première partie de la saison lanterne rouge, avec 12 points. Quatre mois plus tard, les partenaires de Johan Liébus filent en National.
    En 19 journées, le Stade de Reims de Luis Fernandez n’a jamais quitté la zone rouge. Sur l’ensemble de la saison, les Champenois sont derniers à domicile avec 21 points pris, et 15es à l’extérieur avec 14 points pris.
    Le Stade,demi-finaliste de la Coupe de la Ligue en 2006/2007, prend l’ascenseur après avoir été pensionnaire de Ligue 2 depuis 2004.

    Je voudrais demander pardon à tous les supporters du Stade de Reims et surtout pardon à tous les africains qui aiment le Stade de Reims.

  • FERNADEZ N'A PAS AIME LA VANNE


    "
    En L1, on a beaucoup reproché à Nice de laisser filer, et donc de ne pas respecter la compétition. [...] En L2, on en parle nettement moins parce que c'est bien moins médiatisé. Pourtant, il y a encore bien plus de questions à se poser", explique Luis Fernandez l'entraineur du Stade de Reims dans le quotidien L'Equipe ce dimanche.

    L'entraîneur du Stade de Reims pointe notamment du doigt l'équipe de Vannes, lourdement battue chez elle vendredi dernier (0-3) face à des Brestois en course pour leur maintien, au même titre que les Champenois.

    "Même si c'est légal, il est dommage que le président d'un club puisse être actionnaire minoritaire d'un autre. C'est contraire à l'éthique", ajoute Luis Fernandez en faisant allusion à Michel Jestin, président de Vannes et qui possède 10% des parts du Stade Bretois.
    "