Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

AZURCOM - Page 118

  • ALLEZ ON BLOQUE TOUT

    Et si on bloquait tout ?

     

     

     

    penib_large



    Il paraît que le mouvement contre la réforme des retraites se "radicalise". Ah bon ? Mais ça veut dire quoi se "radicaliser" ? Occuper les usines, couper les grandes voies de communication, dresser des barricades, là oui il y aurait "radicalisation". Nous n'en sommes pas arrivés à ce stade. Ne jouons donc pas à faire peur ou à nous faire peur avec quelque chose qui n'existe pas.

    Mais les préavis de grève reconductible qui se multiplient ? Et alors, c'est tout à fait légal ! La "radicalisation", c'est franchir plus ou moins les limites de la loi. Et puis, on confond tout : la grève reconductible n'est pas la grève illimitée, contrairement à ce que j'entends ici ou là. Elle consiste simplement à discuter et décider chaque jour de la poursuite de la grève ou pas. Rien à voir avec la grève illimitée, où l'on fait grève jusqu'à satisfaction des revendications.

    Encore moins est-il question de "grève générale", cette foutaise que toutes les confédérations rejettent . J'ai souvent remarqué que cette formule est le prétexte pour ne pas faire grève : tant que tout le monde ne s'y met pas, je reste chez moi, disent les jaunes. C'est aussi une arme de guerre de l'extrême gauche contre d'autres organisations , qu'elle cherche à culpabiliser en dénonçant leur soi-disant mollesse. Comme s'il suffisait de décréter la "grève générale" pour que le pays, par magie, soit complètement bloqué !

    Non, la réalité n'est pas celle-là. D'abord, appeler les salariés à faire grève exige beaucoup de discernement car, pour la plupart, la perte de salaire ou l'affichage public de leurs convictions est risqué, pénalisant. Il faut quand même avoir ça à l'esprit. Et puis, un mouvement social ne se déclenche pas d'un bureau à Paris : c'est sur le terrain, dans les entreprises, parmi les salariés, que la dynamique s'installe et prospère. Actuellement, le mouvement contre la réforme des retraites ne se radicalise pas mais il s'élargit, s'approfondit et j'en suis très heureux. C'est à l'initiative de la base et c'est bien ainsi. Ce n'est pas une avant-garde même éclairée qui doit dicter aux travailleurs ce qu'ils ont à faire.

    Je ne suis pas non plus d'accord avec certains de mes camarades socialistes qui proposent d'organiser sur la réforme des retraites un référendum. Je suis contre ce dispositif, de nature plébiscitaire, que la gauche a dès son origine combattu. Aucun syndicat d'ailleurs ne le réclame. Si on entre dans cette logique, on fera un référendum sur tout et n'importe quoi, et c'est la démocratie représentative, parlementaire, qui en pâtira.

    Le mouvement contre la réforme des retraites ne se radicalise pas mais se renforce. Pourquoi ? Parce que nous sommes entrés dans la dimension symbolique de ce mouvement. De concret, il n'en est plus question puisque tout a déjà été fixé, sauf la concession d'aujourd'hui pour les familles, qui ne change rien à l'appréciation générale qu'on peut porter sur cette réforme.

    Le symbole fort, c'est celui d'un avenir incertain, d'une retraite problématique, d'un travail insatisfaisant. C'est pourquoi la limite des 60 ans apparaît comme un acquis protecteur. Accepter les 62 ans est perçu comme une régression sociale, un terrible engrenage. Car au nom de cette logique, qu'est-ce qui interdit d'aller plus loin ? Voilà ce que craignent les salariés et qui leur font cesser le travail, y compris en songeant à une grève reconductible. C'est normal
  • MOHAMED EST MALHEUREUX

    CHARLEVILLE-MEZIERES (Ardennes). Lycéen à Etion, Mohamed saisit la justice. En stage chez Maximo, on lui aurait conseillé de prendre un «pseudo» pour démarcher les clients par téléphone.

    57141378_p.jpgL'AFFAIRE se résume _ hélas _ très simplement. Elève de terminale au lycée d'Etion, à Charleville, Mohamed débutait un stage comme commercial au sein de la société Maximo (vente et livraison de produits alimentaires, notamment surgelés, à domicile), dont l'antenne ardennaise est basée à Tournes.
    Sa mission : démarcher des particuliers déjà clients de l'enseigne, et leur proposer des promotions. Ce que l'on appelle du télémarketing.
    Le jeune homme de 19 ans a donc préparé son petit laïus. « Bonjour, Mohamed à l'appareil, seriez-vous intéressé par… »
    Mais selon lui, les choses ont vite tourné à l'aigre. Un cadre supérieur lui aurait très vite suggéré de changer de prénom quand il s'adressait à ses interlocuteurs. Car avec un prénom comme « Alexandre », « ça se passe mieux » (commercialement).
    Cela a littéralement choqué le jeune Mohamed, qui s'est plaint auprès du directeur local de Maximo. Lequel, peu sensible aux arguments du jeune homme, aurait décidé de mettre un terme prématuré au stage.
    Né en France, fier de son prénom, Mohamed a décidé de saisir la justice. Il a rendez-vous demain jeudi avec l'avocat Xavier Médeau.

    Maximo connaissait le prénom


    Celui-ci nous a confirmé que les premiers éléments en sa possession laissaient à penser qu'il y avait non seulement atteinte à la dignité (le prénom fait partie de l'intégrité d'une personne) mais aussi, en l'espèce, à une forme de discrimination. En 2009, la cour de cassation a en effet jugé que « demander à un salarié de changer de prénom » s'apparentait à une forme de discrimination. Dans ce dossier, il s'agissait déjà d'un homme prénommé Mohamed, mais l'affaire se déroulait à Marseille et on lui avait conseillé d'utiliser plutôt le prénom « Laurent ».
    Depuis quelques jours, le lycéen d'Etion est en stage dans une autre entreprise.
    « Ces stages font partie du cursus pédagogique » a simplement précisé hier la proviseur de l'établissement, qui forme notamment aux métiers du commerce. Une chose est établie : ce n'est pas la première fois qu'un élève effectuait un stage chez Maximo, et aucun problème particulier n'avait jusqu'alors été à déplorer. Par ailleurs, comme il est d'usage, une convention avait été établie entre le lycée et l'entreprise, laquelle connaissait donc le prénom du stagiaire…
    « Entreprise familiale de dimension nationale, Maximo veille tout particulièrement à préserver sa dimension humaine. Une politique sociale où chaque salarié est associé à la réussite de l'entreprise : l'importance accordée à la communication, le développement et l'optimisation permanente des compétences sont les raisons de l'attachement de nos salariés à Maximo » lit-on sur le site Internet de la société.

    Soit…


    Toujours est-il qu'hier, il nous a été indiqué que « la direction du site ardennais ne souhaitait pas s'exprimer dans la mesure où la justice était saisie ».
    Reste qu'au-delà de la procédure judiciaire qui devra établir les faits et éventuellement décider d'une sanction (la présomption d'innocence étant de mise ici comme dans tout autre dossier), au-delà même de cette affaire précisément, se pose en filigrane la question de la xénophobie (au moins au sens étymologique du terme) d'une partie de la population. Dans les Ardennes comme ailleurs, si l'on en vient éventuellement à suggérer à un « vendeur » d'emprunter un prénom qui « paraît » plus « français de souche » qu'un autre (nous insistons sur les guillemets), c'est peut-être que l'on a remarqué que c'était plus « vendeur ». Hélas.

    D'aprés L'Union-L'Ardennais

  • RETRAITE EN BOLIVIE

    La Bolivie vient d'abaisser le départ de l'âge à la retraite : de 65 ans, le départ est fixé à 58 ans. Voilà de quoi réjouir les travailleurs !
    Si les Boliviens peuvent le faire, pourquoi pas nous ?
    Evidemment les Boliviens n'ont pas un Sarkozy à la tête de leur pays. Je me souviens que lors de l'arrivée d'Evo Morales au pouvoir les ministres et le président avaient diminué leur salaire ! Pas vraiment le même cas de figure en France ou le président a augmenté le sien de 60 % !

  • D'ANTIPOLIS

    Pan sur le bec

    Dans son édition d'hier Nice-Matin a retrouvé la vue et sa bonne foi et , a reconnu la présence d'une dizaine de militants socialistes à la manifestation du 2 octobre dernier . C'est pas beau de prendre les communiqués de presse du P.C local sans vérifier sur le terrain.

    Drole de COCO

    Un qui n'a pas perdu sa mauvaise foi et son agressivité envers le P.S c'est Gérard Piel qui sur son blog s'attaque à Laurent Fabius en ces termes :Dans ce moment très important, décisif du mouvement, la petite musique des dirigeants socialistes, comme hier Laurent Fabius, se fait de nouveau entendre, ce n’est pas fait pour mobiliser.

     

     

  • HORTEFEUX SOUTIENT UN TUEUR

    PARIS (Reuters) -

     Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a apporté son soutien vendredi au gendarme mis en examen pour la mort d'un jeune gitan en juillet dernier dans le Loir-et-Cher.

    Son intervention a provoqué l'ire du Syndicat de la magistrature et de l'avocat de la famille du jeune homme.

    La mort de Luigi Duquenet, aux abords d'un barrage de gendarmerie le 16 juillet, avait provoqué une flambée de violences dans le village voisin de Saint-Aignan.

    Plusieurs dizaines de gens du voyage avaient détruit des commerces, coupé des arbres et brûlé des voitures, une déflagration qui avait amené Nicolas Sarkozy à convoquer une réunion à l'Elysée pour évoquer les "problèmes" posés par "certains gens du voyage".

    Cela avait marqué la première étape du tour de vis sécuritaire estival du chef de l'Etat.

    Le gendarme, qui plaide la légitime défense, a été mis en examen pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    Il a "dû faire face (...) à une situation extrêmement dangereuse pour sa vie", estime dans un communiqué le ministre de l'Intérieur.

    "Je tiens à manifester publiquement mon soutien moral et matériel à ce militaire aujourd'hui dans l'épreuve, à sa famille ainsi qu'à ses 97.000 camarades de la gendarmerie nationale", poursuit Brice Hortefeux.

    Pour le syndicat de la magistrature (SM), en manifestant son soutien au gendarme mis en examen "Brice Hortefeux instille dans les esprits l'idée selon laquelle cette décision (de justice) serait illégitime".

    Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, le SM rappelle que Brice Hortefeux n'en est pas à ses premiers commentaires sur le fonctionnement de la justice et suggère, avec ironie, à la ministre de lui "faire parvenir une demande d'intégration dans la magistrature".

    Pour Me Jean-Claude Guidicelli, avocat de la famille de Luigi Duquenet, le ministre de l'Intérieur "défend un dossier sensible, devenu un dossier politique et sur lequel il s'appuie pour délivrer un discours sécuritaire à l'encontre des roms".

    "Le port d'une arme ne donne pas le droit de tuer", dit-il.

    Dans son communiqué, Brice Hortefeux précise que le gendarme mis en examen bénéficiera "de la protection juridique que l'Etat garantit à ses agents en pareilles circonstances".

    Mourad Guichard et Laure Bretton

  • VU DANS NICE MATIN

    La section PS d'Antibes s'est réunie pour étudier le prochain PLU de la ville.Ce qui frappe aprés examen de ce document c'est principalement sur la politique du logement car notre ville n'a pas de réserves foncières necessaire pour pouvoir construire.Nous serons encore loin de l'objectif réglementaire en matière de logement social à construire. 

     

    Numériser0001.jpg

  • MANIFESTATION DU 2 OCTOBRE A ANTIBES

    Samedi,à Antibes je conduisais une délégation d'une dizaine de militants socialistes contre le projet de retraites.Parmi nous  Paula Tolèdo notre candidate aux prochaines élections cantonales .Les autres camarades de la section participaient au grand rassemblement de 20 000 personnes à Nice.

    Pour cette grande première  à Antibes environ 200 personnes défilaient dans les rues en criant leur refus à la réforme des retraites proposée par Fillon et Sarkozy.

    Dans son édition du jour,Nice -Matin a ignoré la participation des socialistes locaux et Gérard Piel dans son blog a seulement vu le secrétaire de la section.Problème de vue ,de mauvaise foi ou les deux.

    Néanmoins la lutte continue partout en France la prochain rendez-vous le 12 octobre .Nous y serons.IMG_2043.jpgManif Antibes 20101002 008.JPG

  • GERARD PIEL EST UN DROLE DE COCO

     

     

     

    Qui connaît Gérard Piel hors d’Antibes ?

     

    Personne ou presque ! Je vais vous présenter le personnage.

    C’est le chef du P.C local,conseiller municipal , conseiller Régional élu dernièrement sur une liste d’union de la gauche après avoir obtenu le score remarquable de 3,71 %  au premier tour à Antibes.

    Anti socialiste-très- primaire,arrogant,agressif envers nos colleurs d'affiches il n’a de cesse de pratiquer les coups tordus à l’égard de P.S.

     

    Les dernier en date : la manifestation de ce samedi contre le projet de loi sur les retraites.

     

    Voici les faits

     

    Le représentant de la CGT locale m’informe mardi soir que sa centrale syndicale organise ce samedi un rassemblement à Antibes contre le projet de loi sur les retraites.Je lui réponds que je convoque la commission administrative de la section le lendemain pour étudier sa proposition et je lui donne réponse immédiatement .

    Bien que devant participer à la grande manifestation de Nice les camarades socialistes  présents pensent qu’une manifestation à Antibes aura une plus grande visibilité auprés des antibois que le grand rassemblement niçois.

     

    Le soir même j’avise le représentant de la CGT que les socialistes participeront à la manifestation du samedi.

     

    Que viennent faire la CGT, Gérard Piel et le P.C dans cette histoire ?

     

    Attendons la suite.

     

    La suite est qu’en feuilletant ,hier soir , les pages de Nice-Matin je vois dans l’annonce que cette manifestation est organisée par la CGT  mais aussi par les trois élus  du P.C d’Antibes ce que les organisateurs ont bien sur oubliés de mentionner dans leur invitation ,et,dans  cette même annonce ne figure pas le présence du  Parti Socialiste.

    Vu que la CGT locale est la courroie de transmission du P.C il est évident que dans cette manoeuvre déloyale et inamicale le perfide Piel a joué un son role. 

     

    Que vont penser les antibois ?

     

    Que  la seule opposition locale est encore représentée par le P.C . Les procédés utilisés par ce parti nous les connaissons, vu l’absence de danger que représent le P.C pour la majorité en place  il dispose dans la  presse locale-de droite- un large droit de citer à l’inverse de P.S. Tout ceçi  a pour but de nous rendre transparents auprés des antibois , fait le jeu de toute la droite  mais pas des gens qui souffrent.

     

  • LE LOGEMENT L'OUBLIE DE SARKOZY

    Le logement : la victime oubliée du sarkozysme.

     

    On en parle malheureusement peu, pourtant, c'est le problème n°1 de beaucoup de Français : le logement. La fondation Abbé Pierre évaluait en 2009 à 3,5 millions le nombre de personnes mal logées et à presque 7 millions les personnes en situation de fragilité. (les chiffres de la fondation ici ). Certes, la situation ne date pas de l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, loin de là. De plus, les difficultés se sont aggravées avec la crise puisque de nombreux organismes HLM avaient contractés des emprunts toxiques, ce qui fait qu'aujourd'hui nombre d'entre eux sont dans une situation financière catastrophique.

    Mais depuis 2007, la politique menée par le gouvernement Sarkozy a largement accéléré la détérioration de la situation. Tout d'abord parce que le logement n'a jamais été une priorité et que le ministère tenu par Mme Boutin puis Mr Apparu est un de ceux dont le budget baisse le plus. Ensuite parce que la loi SRU qui oblige chaque commune de plus de 3 500 habitants à construire au moins 20 % de logements sociaux n'a pas été appliquée comme à Mouan Sartoux et Antibes. Enfin, surtout, la politique qui consiste à faire de la France un pays de propriétaires a amené le gouvernement a délaisser le logement social au profit d'aides en faveur des classes moyennes, contribuant ainsi à renforcer l'absence de mixité sociale dans certains quartiers.

    Le nouveau projet de loi du gouvernement de taxer les offices HLM afin de combler une partie des déficits de l'Etat s'inscrit pleinement dans cette politique de chasse aux pauvres et de stigmatisation des populations les plus fragiles. La première conséquence sera de freiner la construction de logements neufs de la part des offices HLM, et de ralentir l'entretien du patrimoine existant.  De plus, les nouvelles conditions du surloyer pour les classes moyennes résidant encore dans des logements sociaux vont une fois de plus renforcer la ghettoïsation de certains quartiers.

    De la part d'un pouvoir qui se gausse de mener une vraie politique sécuritaire, sans qu'aucun résultat ne soit visible, le premier levier sur lequel il devrait jouer, la qualité de l'habitat et de l'environnement social est complètement à l'abandon. Une preuve supplémentaire de l'ineptie du sarkozysme

    Et surtout : Tous à la manif le 2 octobre !

  • SEUIL DE PAUVRETE

     

    Près d'un ménage sur huit, dont près d'un tiers des familles monoparentales, vivent sous le seuil de pauvreté qui correspond à 950 euros par mois, selon une étude publiée mardi 28 septembre par l'Insee. Le niveau de vie médian, qui partage la population en deux de telle façon que la moitié des personnes disposent d'un niveau de vie inférieur et l'autre d'un niveau de vie supérieur, s'élève à 19.000 euros par an, soit 1.580 euros par mois, selon cette étude établie sur la base des revenus fiscaux et sociaux jusqu'en 2008.

    Le niveau de vie médian enregistre une hausse de 1,7% en euros constants par rapport à 2007. Les 10% de personnes les plus modestes ont un niveau de vie annuel inférieur à 10.520 euros et les 10% les plus aisées un niveau de vie d'au moins 35.550 euros, soit 3,4 fois plus. Le seuil de pauvreté, défini comme l'équivalent de 60% du niveau de vie médian de la population, s'établit à 950 euros par mois.

    En 2008, 13% des ménages vivaient en dessous de ce seuil contre 13,4% en 2007, ce léger recul résultant de l'absence de revalorisation des ressources des allocataires au 1er juillet 2008 par la Caisse nationale d'allocations familiales qui a permis à certains ménages de bénéficier exceptionnellement de prestations sociales tout au long de l'année et de rehausser ainsi leur niveau de vie.

     

    30% de familles monoparentales pauvres

    Le taux de pauvreté, qui correspond à la proportion de personnes dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté, a décru de 1996, où il atteignait 14,5%, à 2004 pour se stabiliser ensuite autour de 13%, précise l'Insee. La pauvreté touche 30% des familles monoparentales, ce qui représente plus de 1,6 million de personnes, ajoute l'Insee.

    Les familles monoparentales, qui sont le plus souvent constituées d'une mère et de ses enfants, ont le niveau de vie médian le plus faible. La moitié des personnes pauvres vivant au sein d'une famille monoparentale ont un niveau de vie inférieur à 760 euros par mois. Le calcul du niveau de vie d'une personne s'effectue dans le cadre du ménage auquel elle appartient, un ménage étant défini comme l'ensemble des occupants d'un même logement.

    Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage (revenus d'activités, retraites et pensions, indemnités de chômage, certains revenus du patrimoine auxquels s'ajoutent les prestations sociales et le cas échéant la prime pour l'emploi, moins les impôts directs) divisé par le nombre d'unités de consommation. Les unités de consommation sont calculées selon une échelle qui attribue par convention une unité de consommation au premier adulte du ménage, 0,5 unité aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 aux enfants de moins de 14 ans.

    (Nouvelobs.com avec AP)