MAIS QUI EST ELLE ?
AZURCOM - Page 154
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UN CERCLE A ELLE TOUTE SEULE
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POURTANT,IL ETAIT A SA PLACE
Il ne faut pas confondre le cabinet du maire... et les toilettes de la mairie.
Le ton de ce conseil n'avait pas été trop acerbe. Maniant le tutoiement amical et les décisions à l'unanimité. Puis ça s'est brouillé. La dernière question écrite a mis le feu aux poudres... Elle était signée Catherine Sens-Meyé (groupe d'opposition Boucand, « Mieux vivre Biot ») et portait sur la fête du 14 juillet. La conseillère municipale reprochait à la majorité une association douteuse entre cette fête et la célébration des Templiers. Deux événements qui ont eu lieu le même jour l'été dernier.
Fou rire
Renvois de balles entre Jean-Pierre Dermit (UMP) et Catherine Sens-Meyé. Avec au coeur du débat : les valeurs républicaines. Le ton montait jusqu'au moment où le maire lâchait « une bombe » qui n'était pas un pétard mouillé... Probablement quelque chose qu'il avait sur le coeur depuis longtemps ! « Arrêtez de me parler de valeurs républicaines. Quand j'ai pris mes fonctions (NDLR : au printemps 2008) vous savez où j'ai retrouvé le portrait du président de la République ? ».
Crise de fou rire impossible à refréner dans les rangs de l'opposition Boucand anciennement aux affaires. « Non, ça ne me fait pas rire, c'est scandaleux » s'emportait le premier magistrat. « Quelle que soit l'idéologie du président, on ne doit pas faire ça ! » martelait-il.
Mais où était donc ce portrait ? « Posé par terre dans les toilettes de la mairie, c'est là que je l'ai trouvé » lâchait Jean-Pierre Dermit. « Je ne l'ai jamais mis là », clamait François-Xavier Boucand, son prédécesseur au poste de maire. Qui essayait de se défendre. En vain. « C'est terminé, c'est la fin du conseil, bonsoir ! » ponctuait le maire en place dans un certain brouhaha
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ET NICOLAS DERAPA ENCORE
De New York,le rédacteur en chef de TF1 et France 2, Nicolas Sarkozy,s' interroge sur l’affaire Clearstream et les attaques portées contre lui,Nicolas Sarkozy Président de la République, par Dominique de Villepin. Il dit: “au bout d’une longue enquête, deux juges indépendants ont estimé que les coupables devaient être traduits devant le tribunal correctionnel…Eh bien moi, je vais vous dire une chose: je fais totalement confiance à la justice.”
La phrase est aussitôt transmise à Me Olivier Metzner, l’avocat de Dominique de Villepin, qui interrompt l’audience et lit la déclaration. Au mot “coupable”, l’avocat de M. Sarkozy, Me Thierry Herzog, marque le coup. La salle entière est suspendue à la suite des propos de Me Metzner.
Il poursuit: “C’est cela le respect de votre tribunal ? de votre parquet ? C’est cela qu’un président de la République donne comme spectacle à la France de la justice? La présomption d’innocence est un droit fondamental. Et le président de la République la bafoue en direct devant des millions de Français ! On a déjà voulu pendre Dominique de Villepin à des “crocs”. Maintenant, on le dit déjà coupable !”.
Me Herzog n’en croit pas ses oreilles, et cherche à tout prix à vérifier les propos, pendu au téléphone. Il hésite à réagir, puis s’abstient. Quand il revient dans la salle d’audience, il a la mine sombre.
Dehors, Me Metzner annonce aux caméras qu’il va déposer plainte contre Nicolas Sarkozy pour atteinte à la présomption d’innocence.
Villepin est coupable. Sarkozy le croit coupable et il le dit. C’est lui qui juge.
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UN AUTRE MOYEN DE LUTTER CONTRE LA SURPRODUCTION
Neufchatel-sur-Aisne / Le camion se renverse
Enseveli sous 26 tonnes d'orgeLe poids lourd s'est couché rue de Prouvais, en plein coeur de Neufchâtel-sur-Aisne.Un automobiliste a eu la vie sauve grâce un geste désespéré hier matin, à Neufchâtel. Il a escaladé un talus avec sa voiture pour ne pas finir écrasé par un poids lourd.
C'EST une route qu'il emprunte régulièrement pour se rendre à son travail, à Reims. Et chaque matin, à peu près à la même heure, Bernard Cochart, au volant de sa Peugeot 307, aborde la longue courbe qui dessert le centre de Neufchâtel-sur-Aisne. Une route plutôt agréable qui ne réserve que peu de surprises.
Pourtant, celle qui l'attendait hier matin était de taille. Vers 7 h 30, rue de Prouvais, il a aperçu un camion roulant dans sa direction. De toute évidence, l'ensemble routier avait eu des difficultés à appréhender le virage puisqu'il tanguait dangereusement. A tel point que, quelques secondes plus tard, il a commencé à verser sur son côté gauche.
« J'ai d'abord freiné et puis j'ai eu ce réflexe qui m'a sauvé la vie : j'ai escaladé le talus avec ma voiture ! », raconte l'automobiliste encore sous le choc.
Réflexe salvateur effectivement car s'il s'était arrêté ou s'il avait continué sa route en direction du poids lourd, sa voiture aurait été inévitablement écrasée par ce monstre d'acier. La preuve : malgré sa manouvre désespérée, Bernard Cochart n'a pas réussi à éviter complètement la collision mais, pis encore, une partie des 26 tonnes d'orge se trouvant dans la benne du camion s'est renversée sur la petite Peugeot. Cette dernière -et son occupant- furent donc ensevelis durant plusieurs minutes.
Le drame évité
« J'ai vite repris mes esprits et j'ai réussi à me dégager par la portière passager », raconte encore le conducteur.
Le chauffeur du poids lourd, lui, a réussi à s'extirper par l'embrasure du pare-brise qui s'était désolidarisé du reste de la cabine. Il était indemne mais choqué lui aussi. Rapidement alertés, les sapeurs-pompiers de Neufchâtel et Juvincourt se sont rendus sur place. Ils ont été placés sous l'autorité du capitaine Denis Duport de Beaurieux.
« Nos premières missions ont consisté à venir en aide aux deux victimes puis à sécuriser les lieux, cet axe routier reliant les départements de l'Aisne et de la Marne étant particulièrement chargé à cette heure de la journée », a fait remarquer l'officier.
De même, les gendarmes de Corbeny et Guignicourt, aidés de la brigade motorisée de Laon, se sont joints à ces mesures de sécurisation du périmètre afin de limiter les risques de suraccident.
Alors qu'une société de remorquage fut appelée sur place pour remettre le camion, appartenant à la société Balasse de l'Eure, sur ses roues, c'est un agriculteur du secteur qui fut appelé à la rescousse pour récupérer l'orge répandue sur la chaussée. Par la suite, la route a dû être entièrement nettoyée par les unités locales de la voirie départementale. Si cet accident n'a provoqué que des dégâts matériels et une belle pagaille sur le réseau routier, nombre de riverains y allaient de leurs commentaires hier matin : « Nous sommes mercredi, le jour où les enfants n'ont pas école. Vous imaginez si cet accident s'était produit deux heures plus tard. Nous sommes vraiment passés à côté d'un drame » Des enfants qui, eux, semblaient s'amuser du spectacle depuis la fenêtre de leur chambreNicolas FOSTIER de L'UNION de Reims
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LA VOIE LACTEE
LE LAIT DE LA HONTE"
La Confédération paysanne essaye de corriger la lamentable image des producteurs de lait, vaporisant 100 000 litres de lait, dans la baie Saint-Michel.
À ce moment précis de l’histoire du syndicalisme, les « paysans » se sont comportés comme de vulgaires spéculateurs et non comme de dignes travailleurs, luttant et prenant en otage leur patron.
Déguisés en grévistes, ils ont liquidé leur surproduction, prenant les gens pour des imbéciles.
Ces "paysans" n’ont pas pris d’assaut les banques du Crédit agricole, lequel est le véritable interlocuteur, en matière d’argent (la plupart des suicides proviennent du surendettement), mais ont sabordé leur volume de lait afin de susciter un rééquilibrage des prix.
Pour de nombreux observateurs, ils ont créé un véritable scandale : feindre de détruire la production alors que de nombreuses personnes, en France, sont réduites, aujourd’hui, à chercher leur brik de lait au Secours populaire.
L’opération de la Confédération paysanne, à Paris, du 22 septembre 2009, qui consiste à remplir gratuitement les bouteilles vides, ne dissipera pas le malaise…
Une sinistre vérité émerge de cette « Journée blanche », organisée par les «naufrageurs de la voie lactée ».
Le monde paysan ne travaille pas pour le bien collectif mais pour un intérêt particulier en relation étroite avec les banques, l’industrie et la finance.
Malgré leurs gesticulations grotesques, répétées à l’infini, par une presse complaisante, ces faux paysans et vrais industriels n’appartiennent pas au monde du travail mais aux lois du marché.
Leur mode d’action est basé comme à Wall Street sur le gâchis, l’égoïsme, l’amour de l’argent, la surenchère et la prédation.
Nombre d’entre eux, grands propriétaires terriens, qui exploitent sans vergogne des ouvriers agricoles, mentent effrontément au grand public lorsqu’ils crient Ô désespoir…
Le syndicat majoritaire paysan a beaucoup en commun avec le syndicalisme nord-américain, infiltré par la mafia.
Ces gentlemen farmers, copains comme cochon avec le pouvoir, connaissent toutes les ficelles européennes pour augmenter leur profit - surtout en pleine crise…
La complicité intime des producteurs de viande, lait, vin et céréalier avec le grand Capital n’est plus à prouver.
Jamais un métayer, un saisonnier, un chômeur ou travailleur, ne pourrait obtenir les mêmes avantages et crédits, auprès des banques et de la communauté européenne, que ces gens-là !
L’épandage de millions de litres de lait, dans la nature, témoigne du mépris des naufrageurs et pirates « paysans » à l’égard de l’ensemble de la collectivité, frappée par le chômage et la vie chère.
Les syndicats ouvriers, partis communistes, écologistes, en soutenant l’action spéculatrice des « exploiteurs agricoles », oeuvrent contre leur base prolétaire aussi bien en milieu paysan que citadin.
La grève n’est pas d’organiser la rareté du pain et du lait, avec les propriétaires des moyens de production, mais de s’en prendre au système qui organise la pénurie pour tous.
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LA POSTE
Sous le sceau du doute
LE 3 OCTOBRE :VOTEZ
Les fureurs du procès Clearstream ont presque fait passer au second plan les colères de La Poste et des postiers. Le second sujet est autrement plus important, pourtant, que le premier. L'un est réduit à une lutte féroce entre deux protagonistes du pouvoir. L'autre touche personnellement tous les Français. Intime, passionnel et presque charnel. Cet étrange télescopage entre deux abcès de fixation est assez symptomatique du malaise d'une France qui cherche difficilement son chemin dans la modernisation de sa vie politique comme de son fonctionnement administratif.
La grève des postiers va bien au-delà d'une affaire de courrier. Plus encore qu'une question de statut, elle met au jour un problème d'identité. L'image que les Français se font de leur propre pays et de leur style de vie quotidien. Bouger La Poste c'est ébranler un monument qui structure la personnalité collective de la nation.
Le gouvernement a fait beaucoup d'efforts pour minimiser le changement de statut de « l'établissement public à caractère commercial » qui doit devenir une banale société anonyme. La mise en conformité avec la libéralisation totale des services postaux réclamée par l'Union européenne ne suffit pas à justifier cette évolution. Ce sont bien des impératifs économiques et la nécessité d'apporter des nouvelles sources de financement à La Poste qui justifient l'évolution prévue par le projet de loi bientôt discuté devant le Parlement. A première vue, que de bonnes raisons plaident pour cette mutation, à commencer par la métamorphose du marché postal qui perdra 30 % de parts de marché d'ici à 2015. Le texte veut donner des garanties rassurantes, mais c'est précisément là où le bât blesse.
Personne ne parvient à croire le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, quand il affirme que La Poste restera à cent pour cent publique. Cette profession de foi d'un jour a peu de chances de résister au phénomène de glissement larvé vers la privatisation qu'ont connu GDF et France Télécom. Ces deux géants avaient pourtant bénéficié des mêmes promesses apaisantes.
Le changement de culture d'entreprise ne peut pas être, lui non plus, sous-estimé. Au service de tous, sur tout le territoire, on substitue les règles et les contraintes de la concurrence. Les salariés de France Télécom sont bien placés pour dire aujourd'hui que ce bouleversement a des conséquences lourdes sur l'organisation de leur travail. Quant aux usagers qui s'inquiètent de la suppression des bureaux de poste trop peu fréquentés, il faut bien admettre que leur crainte est légitime. La carte des fermetures des bureaux-3 par jour- au cours des deux dernières années est révélatrice de l'ampleur de ce mouvement. Il faut être un haut fonctionnaire parisien pour voir un progrès dans le remplacement d'une fidèle et conviviale poste de village par la multiplication des mini-guichets dans les commerces. Une question d'âme, assurément. -
JE KIFFE RAYMOND
Je kiffe Raymond
« Qui ça ?
Ah lui...
Oui, je kiffe Raymond !
Pas mal ce mec.
Il m’fait de l’effet
Sacré beau mec, ce Domenech !
(...)
J’aime son image,
Sa stature de vieux crampon
J’aime son ramage,
Ouais je monte à l’action !
Ouais, vas-y Raymond, t’es classe !
Allez Raymond, t’es beau, t’es bon
(...)
S’il attaquait mes surfaces
Je serai sans défenseur... »Dans son dernier tube, Je kiffe Raymond, Catherine Ringer, visiblement retournée comme un Stade de France un soir de victoire de l’équipe tricolore de footcheball, confesse à pleine voix son chaleureux soutien à Raymond Domenech. Cela devrait mettre un peu de Décontractyl au cœur du sélectionneur des bleus attaqué unanimement sur ses choix tactiques en vue du mondial 2010. Ca ne devrait pas déplaire à cet adepte des déclarations d’amour publiques. Hein, Estelle ?
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CE QUE LES MEDIAS NE VOUS DIRONT JAMAIS
CUBA Ce que les médias ne vous diront jamais
De Salim Lamrani,
Prologue de Nelson Mandela,
Editions EstrellaRe-mar-quable ! Avec le prologue exceptionnel d’un ami prestigieux de Cuba, l’immense Nelson Mandela, ce livre est un réquisitoire au scalpel contre les exactions menées par les E-U à l’encontre de Cuba depuis 50 ans.
Salim Lamrani éclaire, démonte, prouve, avec le souci permanent de justifier ses arguments, la nature politique du châtiment que les E-U infligent au peuple cubain, et qu’une haine farouche aveugle. Il démontre, preuves à l’appui, le caractère purement idéologique de la guerre impitoyable qu’ils mènent contre Cuba.
En fouillant les archives, en corroborant les textes, en croisant les faits avec les déclarations, en examinant le droit international, en analysant les relations entre les nations, il explique le comportement hégémonique, arrogant et vengeur de l’Empire, atteste de l’énormité de ses mensonges, révèle la perfidie et l’amplitude des contre-vérités érigées en dogmes, relève la réalité sordide des coups tordus et la permanence des manipulations de toutes sortes, il prouve avec une rigueur implacable l’illégalité, l’illégitimité, l’immoralité et la cruauté de la stratégie étatsunienne à l’encontre de la Nation Cubaine.
Pour l’Empire, « la fin justifie les moyens » mais Albert Camus ajoutait : « qu’est-ce qui justifie la fin ?». Salim Lamrani, en dévoilant méthodiquement les moyens aussi vils qu’exorbitants employés par les E-U pour abattre Cuba et que taisent par idéologie les médias occidentaux, dénonce avec éclat l’obscénité de leurs « fin ».
Qui a encore des doutes sur la réalité des relations cubanos-étatsuniennes, Qui ne se contente pas d’une littérature superficielle et orientée, soumise à la pensée unique, Qui veut comprendre pourquoi Cuba résiste toujours, Qui veut contourner le black-out que nous imposent les médias sur ce sujet, Qui, curieux, veut en savoir plus tout simplement, Ce livre fouillé, exigeant, d’une grande clarté, et qui n’a pas d’équivalent de par son exhaustivité et sa rigueur intellectuelle, vous captivera... Et vous changera. Indispensable !
Michel TAUPIN
Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais
Prologue de Nelson Mandela
Paris, Editions Estrella, 2009
300 pages
18€
Pour toute commande, veuillez contacter : lamranisalim@yahoo.fr
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LES AMIS DE MES AMIS....
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LA PENSEE DU JOUR
QUI AS DIT A Eric Besson ? en alexandrin s'il vous plait !
Tu apparais comme le gentil ministre
Et Hortefeux comme le méchant raciste
Jean Léonetti :
Député,Vice Président du groupe UMP à l'Assemblée,Maire d'Antibes,Président de la Casa etc,etc.....