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AZURCOM - Page 198
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LA CROISSANCE EN BAISSE
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RESPECTER NOTRE MER
On devrait apprendre à tous les enfants à respecter la mer. L'infini leur joue des tours : ils finissent par la croire invulnérable, et ils ont tort. Elle est puissante, c'est vrai. Elle se venge, parfois. Il lui arrive d'être injuste, c'est entendu. Mais elle est fragile. Et quand ils sont devenus grands, les adultes oublient de la protéger.
On devrait apprendre à tous les enfants à respecter la mer et un procès comme celui de l'Erika n'aurait pas lieu d'être : les crimes de l'inconscience écologique n'existeraient plus et l'humanité aurait un fardeau de moins à porter. Ce rêve, hélas, est comme l'écume. Il se dissipe dans la noire réalité des intérêts pétroliers qui, jusqu'au bout, ont tenté de défendre l'indéfendable, renonçant même à réparer les dégâts de l'inconséquence de leur management.
Le verdict de l'Erika est profondément moral parce qu'il s'en prend à une impunité qui insulte les générations à venir. Il apporte aussi un rayon d'optimisme au moment où la planète bleue s'interroge sur son devenir. Sur sa survie.
Les peines prononcées hier montrent à quel point les mentalités ont changé en l'espace de quelques mois.Il y a trente ans, les ravages de l'Amoco Cadiz sur les côtes bretonnes étaient pratiquement niés comme s'ils devaient passer en pertes et profits des péripéties de la Terre. Certaines communes attendent toujours les indemnisations arrachées pourtant au terme d'une longue lutte à Chicago. Quant au désastre provoqué par l'Exxon Valdez en Alaska en 1989, il n'a jamais été pris en compte à sa juste mesure...
Aucune décision de justice ne pourra effacer les multiples blessures infligées année après année aux océans. Mais les condamnations sonnent comme un avertissement universel. La négligence et le cynisme ne sont plus sûrs de l'emporter en jouant sur d'interminables arguties juridiques. Pour nombre de villages atlantiques, en particulier en Bretagne, c'est une revanche contre des décennies de mépris. Il faudrait une belle tempête pour fêter cet événement force 10. -
LA POLICE DE QUOI?
Merci à EnzoMichèle Alliot-Marie a annoncé, la création « d'unités territoriales de quartiers » au sein de la police de Seine-Saint-Denis. Ce « dispositif expérimental » (sic) débutera « dès le mois de mars », a-t-elle précisé lors d'un déplacement dans ce département. Elle considère que ces nouvelles unités permettront « d'assurer une présence visible et dissuasive et d'identifier et d'interpeller les délinquants ». Jean Pierre Chevènement doit rechercher fébrilement ses discours… car il ne devrait pas y avoir grande différence entre cette déclaration et celles de MAM ! Alors vite un pas fictif en arrière : « il ne s'agit pas de refaire des postes de police de proximité » a vite précisé le Ministre actuel de l’Intérieur dont on murmure de plus en plus qu’elle irait au printemps faire du surf sur la Côte basque !
Chacune des unités sera composée d'une dizaine de volontaires d'au moins deux ans d'ancienneté « seront sur le terrain pour faire respecter l'autorité de l'Etat et la loi, là où il le faut et à l'heure où il le faut » a-t-elle assuré. « L'effectif total atteindra en mai 30 volontaires sélectionnés », a précisé la ministre qui ne fait que dire le contraire de ce qu’avait déclaré son mentor actuel !
Leur action portera sur trois périmètres géographiques : « plusieurs quartiers de Clichy/Montfermeil dont le Chêne pointu, le Bois du temple et les Bosquets, le Franc-Moisin, Bel-air, à Saint-Denis, et les 4000 à la Courneuve », a-t-elle dit. Bien entendu on ne remettra pas les mêmes policiers perdant ainsi plusieurs années de travail concret sur le terrain puisqu’ils ont été virés et renvoyés ailleurs !
A la question de savoir s'il s'agit du retour de la police de proximité supprimée par le premier gouvernement Raffarin, alors que Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie répond que « ce qui compte, ce n'est pas le nom, c'est le contenu ». Pas question d’avouer que des prédécesseurs socialistes aient pu obtenir des résultats. Elle ne veut pas d’une police de proximité mais, subtilité terrible « d’une police qui soit prêt des gens ! » -
INAUGURATION SUR NICE MATIN
Jean-Pierre Cochart et sa suppléante Paula Toledo avec leurs soutiens lors de l'inauguration de la permanence. : Frantz Bouton
Antibes - J.-P. Cochart (PS) : « on ne prendra pas de gants »
Le candidat du parti socialiste pour l'élection cantonale (9 et 16 mars) sur Antibes-Biot est peut-être novice en matière de campagne électorale (c'est sa première) mais il n'en est pas moins engagé à 200 % dans la bataille. « Je suis dans un canton de droite, on ne prendra pas de gants et nous serons agressifs dans le bon sens du mot comme disent les sportifs. Nous serons sur le terrain » a t-il déclaré samedi matin lors de l'inauguration de sa permanence au 13 avenue Guillabert. Pour ce rendez-vous, Jean-Pierre Cochart a pu compter sur la présence de sa suppléante, Paula Toledo, Bernard Dabène, candidat PS aux municipales d'Antibes, Constant Germerie, secrétaire du parti pour la section locale et Gérard Corboli, adjoint de François-Xavier Boucand à Biot.
Conseiller général : un rôle capital Il martela l'enjeu du rôle de conseiller général « l'élection cantonale est importante car le conseil procède au vote de réalisations comme les routes, les collèges mais aussi des aides pour la construction de logements. Sur les 1,4 milliard d'euros de budget du conseil général, un tiers provient des droits de mutation mais cela n'est pas répercuté pour le logement. Si je suis élu je me battrai pour que cet argent soit dédié à l'amélioration des logements sociaux ». Et de citer d'autres exemples : le manque d'actes en faveur des personnes âgées, des handicapés, de la culture, des jeunes, des routes... « Eric Pauget comme Sarkozy, Estrosi et Leonetti fait des promesses mais où sont les actions ? ».
Savoir + Permanence de Jean-Pierre Cochart (PS), 13 avenue Guillabert, le lundi de 14 à 19 heures et de 17h à 19 h les autres jours jusqu'au vendredi. Tél. : 06. 80. 84. 27. 91 et jean-pierre.cochart@wanadoo.fr
S. R Nice Matin
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LA SALSA DU DEMON
TropicaBoy - La salsa du démon
C'est avec plaisir que je sers de relais à ce super clip. Dis, Tropical Boy,
Le Clip salsa sarko
envoyé par tropicalboy -
TRAVAILLER + QUI DISAIT
On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling.On se souvient de l'augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarkozy. Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence". Du moins avait-il osé le prétendre - mais n'est-il pas celui-qui-ose-tout ? La bonne blague ! En fait de transparence, on a d'abord eu droit à la valse des chiffres : la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis du député socialiste René Dosière, que l'augmentation était en réalité de 206% ! Le Président lui-même, pris la main dans le sac, en flagrant délit d'enrichissement personnel non justifié - il est déjà logé, blanchi et nourri dans le luxe inouï de notre monarchie républicaine -, avait tenté de noyer le poisson. De son explication embrouillée ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Et que les Français ne le savaient pas et qu'il fallait désormais que tout se sache. On ne voit pas du tout la pertinence de l'argument mais passons. Ce qu'avait oublié de nous dire Sarko-la-transparence à ce moment-là, c'est que lui-même, depuis le 6 mai, avait demandé - et évidemment obtenu - de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur !La bombe explose dans l'édition du Canard enchaîné, relayée par Politique.net. Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre. Or il a demandé à ce que cette rémunération soit prolongée jusqu'au 1er janvier, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ? Sans doute faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche , inénarrable conseiller de Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme "un petit cadre moyen". Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7500 euros nets ? La droite qui voudrait réconcilier les Français avec l'argent n'a aucune idée de la réalité du pays, aveuglée par son fol appât du gain: nouvelle illustration après celle donnée par Jean-François Copé, alors ministre du budget, pour qui les classes moyennes émargeaient à 4000 euros nets par mois ! Le même Copé qui cumule avec ses rémunérations d'élus un salaire d'avocat dans un cabinet d'affaires...
Pour revenir enfin au sujet, en résumé, Nicolas Sarkozy, l'homme qui reprochait à son prédécesseur de toucher en catimini ses retraites en plus de son salaire de Président, justifiant ainsi sa propre augmentation, touche depuis le 6 mai non 7500 euros, rémunération normale du Président, mais 11 500 euros nets, en ayant conservé son salaire de ministre de l'Intérieur - qu'il n'est plus depuis fin mars. En toute opacité : qui l'eût su sans la révélation du Canard ? Ajoutons qu'il ne s'agit pas de divagations de la part du palmipède puisque l'Élysée a... confirmé l'information ! "Ensemble, tout devient possible" : là-dessus au moins, Sarkozy ne mentait pas.
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AGENDA DE CAMPAGNE SEMAINE 3
Lundi 14
20h
Réunion de travail
Mardi 15
20h
Réunion de travail
Mercredi 16
18h
Galette républicaine permanence Ajlppt
20h30
Biot
Vendredi 18
19 h
Maison des jeunes La Fontonne
Samedi 19
10h
Tractage marché d'Antibes
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1573 JOURS A TENIR
Quand le dernier arbre aura été abattu, la dernière rivière polluée,
le dernier poisson péché,
alors les hommes s'apercevront que l'argent n'était pas comestible".
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INAUGURATION
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LE SARKO-SHOW
Merci à Snut
Pendant près de deux heures, le Président de la République s'est livré à un exercice qu'il affectionne : la conférence de presse version longue ou plutôt version "Nicolas Comedy Club" avec le gouvernement muet, attentif et sagement installé au premier rang.
Je partage le constat de François Hollande, Premier secrétaire du Parti Socialiste, quand il affirme que "Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. (...) Il a disserté philosophie et civilisation pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d'achat, de la vie chère, des salaires et de l'emploi".
Le long propos présidentiel de son ton péremptoire a eu au moins un mérite : celui de révéler l'absence de résultat depuis huit mois, le défaut de propositions immédiates l'absence criante de toute amélioration concrète pour la vie de nos concitoyens.
Bien sûr, l'hyper-président a tenté de dessiner les contours bien flous de sa "politique de civilisation", tout en se préservant de trop déraper si l'on peut dire les choses ansi. Le modèle néo-conservateur américain transpirait à chaque élément présenté par Nicolas Sarkozy, comme par exemple au sujet de la diversité.
SOS Racisme s'est inquiété de la volonté du président Nicolas Sarkozy de faire figurer "le respect de la diversité" dans le préambule de la Constitution, y voyant des "logiques de discrimination positive basées sur la référence ethnique". Pas très républicain tout ça ...
"Nous nous inquiétons de la volonté exprimée par Nicolas Sarkozy de modifier le préambule de la Constitution afin d'y faire désormais figurer le +respect de la diversité+", écrit le président de SOS, Dominique Sopo.
Et je passe sur la façon dont Sarkozy a rembarré Laurent Joffrin qui interrogeait le président sur sa dérive monarchique et sa volonté affichée de concentrer les pouvoirs ou sur le zêle avec lequel Ivan Levaï a ciré les pompes du créateur d'un nouveau genre.
Le temps n’est plus au verbe, aux proclamations, aux coups de menton péremptoires et à l’autojustification. Après 8 mois de présidence et près de 6 ans de politique conduite par la même majorité, notre pays n’attend pas un discours de campagne, mais des résultats.
Le Sarko-Show ne m'a évidemment pas convaincu et même au contraire m'incite à mener une campagne électorale offensive afin de m'opposer de toutes mes forces au projet ulta-libéral et réactionnaire cette droite