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AZURCOM - Page 194

  • VICTOR AVAIT RAISON

    Toute ressemblance ....

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    Ci-dessous un texte sous forme d'entretien avec Victor Hugo.

    Certes les questions ont été ajoutées, mais le texte, lui, n'a pas été modifié. Tout est extrait d'un livre de Victor Hugo : "Napoléon le petit" ; ouvrage que l'on trouve facilement libre de droits avec tout bon moteur de recherche.

    Toute ressemblance avec un personnage contemporain ne serait que vraiment fortuite ...

    ENTRETIEN AVEC VICTOR HUGO

     

    Vous semblez vous tenir très informé de l’actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?

     

    Victor Hugo : Depuis des mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue… Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît, dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là… Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

     

    Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu’on est en droit de l’attendre d’un élu à la magistrature suprême ?

     

    Victor Hugo : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier… On ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent…Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n’est plus question d’être un grand peuple, d’être un puissant peuple, d’être une nation libre, d’être un foyer lumineux ; la France n’y voit plus clair. Voilà un succès.

     

    Que penser de cette fascination pour les hommes d’affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?

     

    Victor Hugo : Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que la honte…Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités… Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte…une foule de dévouements intrépides assiègent l’Elysée et se groupent autour de l’homme… C’est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d’industrie.

    Et la liberté de la presse dans tout çà ?

     

    Victor Hugo (pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?
  • LA CARTE SCOLAIRE

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    Lorsque l’on parle en réunion publique des cantonales du bouleversement dangereux que va provoquer la disparition masquée de la carte scolaire, il paraît que c’est de la mauvaise foi. Il n’y aurait rien à redire à cette mesure dont on sait qu’elle avait bénéficié d’un consensus lors des élections présidentielles. Sauf que la menace se précise avec la préparation de la rentrée et que l’on sent se profiler le massacre des postes dans certains établissements dont on sait que les fuites vont se multiplier vers d’autres qui vont craquer aux entournures. En fait il y aura des déçus de la carte scolaire de tous les cotés car au moment où il prétend libéraliser le choix des familles (je préfèrerai préparer la marchandisation) une mesure va dans le sens d’une normalisation des lycées et des collèges.
    Un vent de fronde souffle en effet après l’annonce des " dotations horaires globales " - les postes et les heures supplémentaires - attribuées à la rentrée 2008. L’inquiétude touche particulièrement les établissements d’éducation prioritaire (les ZEP) qui ont déjà perdu des effectifs avec l’assouplissement de la carte scolaire l’an dernier et qui craignent d’être " fuis " et ghettoïsés avec sa suppression cette année.
    Vendredi dernier, une intersyndicale de l’Ile de France - comprenant la FSU, la CFDT, la CGT, Sud - a appelé à une grève pour protester contre les 1 400 suppressions de postes d’enseignants dans les académies de Paris, Créteil et Versailles. Mais le mouvement touche aussi la province. La crainte d’appauvrir les plus pauvres va se répandre logiquement dans sur le territoire. D’autant que cette fracture qui va s’amplifier ne profitera pas aux plus " riches ". En fait il faut que le ministère rende des comptes à Bercy et sucre la bagatelle de 11 800 postes. La grande lessive va débuter dès le début avril mais rassurez vous pour le ministre de l’Education, c’est une question d’arrière-garde.
    " Il faut arrêter ce serinage sur les moyens "
    Je suis certain de ce que j’affirme : dans quelques années ce ne sont plus des écoles que l’on fermera mais des collèges et des lycées entiers car l’absence de carte scolaire va générer un phénomène irrémédiable : moins un établissement aura d’élèves, moins il aura de dotation globale et donc moins il sera performant. Comme il est question d’évaluer les profs non plus sur leur pédagogie mais sur… les résultats de leurs élèves, la fuite va être également parmi le personnel enseignant. La sélection " naturelle " va vite s’opérer par la création de ghettos exactement sur le modèle américain.

  • OUADDOU

    Tous derrière Ouaddou


    Tous derrière Ouaddou












    Victime d’insultes raciales de la part d’un « supporter » dans les travées de Saint-Symphorien, Abdes Ouaddou est monté répondre dans la tribune avant de porter plainte. En espérant de lourdes sanctions... 

     

    On entendra encore qu’« il aurait dû se contrôler », qu’« il est payé cher pour ne pas réagir » ou qu’« il doit être habitué à ce genre de choses »… Toujours est-il qu’Abdes Ouaddou, l’homme, le père, et pas le joueur, n’a pas supporté une énième insulte raciste tombée des tribunes de Saint-Symphorien. Il a donc craqué. Pourtant, en Grèce à l’Olympiakos, il avait touché du doigt ce que la pression populaire et les excès des supporters signifiaient dans un des clubs les plus bouillants d’Europe. Et s’il n’y était pas resté, ce n’était pas par crainte des agissements des fans mais pour retrouver la France qu’il aime tant avec sa famille. Plutôt que de donner priorité à l’argent, il avait décidé de rejoindre avec femme et enfant le pays avant de signer à Valenciennes.

    La France, Abdes Ouaddou l’a toujours aimée même si c’est à Londres, ville cosmopolite par excellence, qu’il a peut-être le moins ressenti la différence lors de son passage à Fulham. Le Marocain, père de famille attentif, ne pouvait plus supporter toute cette pression samedi et a donc décidé de franchir le Rubicon séparant le terrain de Saint-Symphorien des tribunes pour aller répondre verbalement à un malotru qui l’avait insulté. Puis il a porté plainte auprès des forces de police, désireux de poursuivre sur le terrain judiciaire cette ténébreuse affaire qui aura sans doute des conséquences sportives. Car après l’affaire « Bastia-Kébé », nul doute que le FC Metz ne se réjouira pas longtemps de ses trois points pris samedi, même s’il sera toujours difficile pour un club de stopper à l’entrée les imbéciles de tous poils.

    Les supporters messins, loin d’être tous racistes, pourront se plaindre, comme les Bastiais, en affirmant qu’il y a bien d’autres terrains où les joueurs sont insultés sans que cela n’enflamme l’opinion. Mais est-ce une raison pour taire ce qu’il s’est passé ? Pour ne pas donner suite à ce comportement ? Après son club qui le soutient dans ses démarches judiciaires, il est nécessaire d’être derrière Abdes Ouaddou dans cette épreuve qu’on sait douloureuse pour lui. Car le racisme ne peut plus être toléré dans une enceinte. Pourquoi construire de nouveaux stades, bâtis comme des lieux de vie, comme le demandent Frédéric Thiriez et la LFP, si ce n’est pas pour pouvoir y emmener ses enfants de peur d’être confrontés à cette violence verbale intolérable ? Pour toutes ces raisons,on n'a qu'une chose à dire aujourd'hui :nous sommes tous des Ouaddou !

     

  • LES MAUVAIS ELEVES

    Comment motiver les mauvais élèves du HLM?

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    L'heure est à l'évaluation: après les profs et les ministres, c'est au tour des maires d'être notés pour leur action en matière de logement social. Dans son rapport annuel, la fondation Abbé Pierre a décerné mercredi matin bons et mauvais points aux municipalités pour leur respect de la loi SRU.

    Adoptée en décembre 2000 à l'initiative du gouvernement Jospin, la "loi de solidarité et renouvellement urbains", contraint les communes rattachées à une agglomération de plus de 50.000 habitants à atteindre au moins 20% de logements sociaux d'ici 2020.

    Or plus de la moitié dérogent à leurs objectifs pour la période 2002-2006, à l'instar de Neuilly-sur-Seine: de longue date, le fief de Nicolas Sarkozy tient lieu d'exemple canonique en la matière. Avec seulement 2,6% de logements sociaux, la ville reste un des pires élève. Mais, parce qu'elle a rempli une (infime) partie de ses engagements -181 logements sur les 1324 promis sur cinq ans-, la ville des Hauts de Seine ne termine que deuxième du "classement du déshonneur".

     

    LES MAUVAIS ÉLÈVES
    1. Saint-Maur-des-Fossés
    2. Neuilly
    3. Hyères
    4. Toulon
    5. Nice
    LES BONS ÉLÈVES
    1. Montauban
    2. Annecy
    3. Dijon
    4. Versailles
    5. Paris

    C'est une autre ville d'Ile-de-France, Saint-Maur-des-Fossés, qui lui ravit la palme, n'ayant livré que trente nouveaux logements en cinq ans au lieu des 1236 promis.

    Saint-Maur a préféré débourser 1,4 million d'euros d'amende en 2007 plutôt que d'agrandir son parc social, qui ne représente pas plus de 6% du total. Cette pénalité prévue par la loi SRU n'aura donc pas suffi à faire plier la mairie. Mais ces amendes ne sont pas les seuls outils à la disposition des pouvoirs publics pour lutter contre la pénurie de logements sociaux.

  • ELECTIONS SANS ILLUSIONS

    Au fil de l'accélération de la campagne, la Gauche et son électorat sentent que la victoire, non seulement est possible, mais probable dans bien des villes. Un succès lié aux femmes et aux hommes engagés, aux priorités données, mais également à un rejet des neuf premiers mois du mandat présidentiel.

    En 1995, Jacques Chirac avait dévissé dans les sondages après que les Français se soient rendus compte que la réduction de la fracture sociale n'était qu'un slogan. La chute de popularité de Nicolas Sarkozy est, elle, à rapprocher du rendez-vous manqué sur le pouvoir d'achat.

    Malgré tout, si la baisse du nombre d'opinions favorables s'explique, elle surprend par son importance et l'extension du mécontentement à toutes les couches de la population.

    Cette cristallisation s'explique également par les chiffres publiés semaine après semaine et dont le dernier bat en brèche les prévisions gouvernementales en matière de croissance.

    Les 2,25 % annoncés ne sont pas atteints. La France se contentera donc de 1,9 % et de ce fait, l'Etat encaissera moins de recettes. Le déficit public continuera de croître pour atteindre 2,7 % du produit intérieur brut.

    De plus, en ce début d'année, la situation ne s'améliore guère et la faiblesse de la croissance enregistrée au dernier trimestre (0,3 %) est à mettre en parallèle avec le déficit record de la balance commerciale, avec la baisse des dotations d'Etat, la réduction des politiques publiques et les compétences transférées aux collectivités locales sans moyens supplémentaires.

    En cela, les orientations nationales influent sur les politiques municipales et cantonales. Voilà pourquoi les élections de mars revêtent déjà une double dimension

  • MON PROGRAMME

    LE LOGEMENT

     

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    Tout d'abord, il me faut rappeler que se loger est une nécessité, sinon un droit. Et la moitié des Français gagnent moins de 1 500 € net par mois. Il faut donc  donner à chacun un toit pour se loger décemment sans se ruiner. Ce n'est pas forcément une position de gauche, c'est surtout une position humaniste. Dire qu'on va construire des logements sociaux fait parfois peur. Certains craignent que "toute la misère du monde", avec son lot d'incivilité, voire de délinquance ne s'installe dans son quartier ou son village, si des locatifs sont construits. L'expérience montre qu'il n'en est rien si les choses sont bien faites. C'est-à-dire qu'il ne faut pas grouper les personnes en difficulté, et il faut aussi mettre en place des actions de prévention.                

     

    SITUATION ACTUELLE :

      Il manque 50 000 logements dans le département des Alpes-Maritimes La loi SRU exige 20% de logements sociaux par commune. Antibes en a moins de 7%  

    NOUS VOULONS:

     

    -Financer l’achat de terrains destinés à la construction de logements sociaux

    -Utiliser les fonds provenant des taxes de mutations pour réhabiliter les logements vétustes dans le respect des règles de Haute Qualité Environnementale d’isolation thermique et phonique 

    -Développer partout comme à de Valbonne les démarches originales de réserves foncière pour privilégier les jeunes actifs.

    -Favoriser la mixité sociale pour éviter la ghettoisation des quartiers
  • SALUT HENRI

    Le créateur de la bossa-nova s'en est allé rejoindre Django.

    Doudou à moin, li qu'a pa'ti héla, héla, c'est pou' toujou...

    SALVADOR

  • INVITATION

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  • EDITORIAL DE J.JACQUES THOMAS

    L'annonce d'un (nouveau) plan quartier, malgré tout sans budget, le retour à la police de proximité pourtant tellement vilipendée à son arrivée, place Beauvau, l'accession à la propriété ou la création d'entreprises pour les jeunes des banlieues : Nicolas Sarkozy sait que, dans un mois, jour pour jour, les Français se seront exprimés. Le 9 mars, premier tour des Municipales et des Cantonales, les urnes auront, en effet, parlé.

    Pour Charles Pasqua, les promesses n'engageaient que ceux qui les écoutaient. Pour le Gouvernement, les chèques en bois distribués avant les élections sont surtout à rapprocher de la langue du même nom.

    La ville est peut-être un enjeu de civilisation. Elle souffre aujourd'hui de n'être qu'un enjeu électoral. Pour 4000 policiers supplémentaires dans les banlieues, combien en moins dans le reste de la France en prenant en compte la décision du Président de la République de supprimer un fonctionnaire sur deux ?

    A un mois du premier tour de scrutin, Nicolas Sarkozy reprend ses suppliques. L'immigration (re) devient à la mode avec les quotas ethniques « utilement » réactivés par Brice Hortefeux. Le Président lui-même s'applique à satisfaire quelques-unes des promesses de l'élection (précédente).

    Salariés de chez Michelin, buralistes, retraités, chauffeurs de taxis : chacun y trouvera son compte et surtout que personne ne puisse laisser entendre que le Président recule. Comme les sondages, il avance … à reculons !

    Même si surtout ces nouvelles annonces évitent de (re) parler du quotidien, d'évoquer les franchises médicales ou de s'interroger sur le déficit (record) du commerce extérieur !

    Avec 4,3 milliards de perte en décembre, la balance commerciale de la France chute à 39,2 milliards d'euros pour l'année 2007 ; soit un trou de 11 milliards supplémentaires par rapport à 2006.

    Pendant ce temps, les Allemands qui utilisent la même monnaie et paient le même prix le baril de pétrole affichent, quant à eux, un excédent de 200 milliards !

    Pour nombre de Ministres, la cause du malaise est simple : la France va mal. En fait, elle est d'abord mal gouvernée.

  • EN CAMPAGNE

    La campagne pour les élections cantonales et municipales s'accélèrent et j'avoue avoir du mal à restreindre davantage mes nuits déjà habituellement très courtes. Je vous présente donc mes  excuses de ne pas être au rendez-vous quotidien.