Accident ou assassinat policier ? Victime d'une chute mortelle du haut d'un balcon, l'ourse Franska n'en finit pas de susciter des réponses divergentes à cette question. Si pour certains esprits chagrins cette ressortissante slovène était vécue comme une intrusion aussi nuisible qu'illégale dans les territoires français, pour d'autres au contraire la présence de cette ourse immigrée était à n'en pas douter une Chance pour la France. Son nom, Franska, ne témoignait-il pas de sa bonne volonté d'intégration au destin national ? Déjà en 2006, l'ourse Palouma avait succombé à un accident du même type alors qu'elle roulait de nuit sans casque et sans lumières sur un scooter.
Bien que les ours étrangers soient déjà nombreux dans les pâturages du pays, Franska a bénéficié d'une large couverture médiatique, parce que dotée d'office de papiers en règle, ce qui fut vécu comme une injustice et un acte arbitraire. Car si la grande majorité des ours slovènes vit dans la clandestinité, l'insécurité et la précarité, on oublie trop souvent de préciser que les filières d'immigration plantigrade sont soutenues activement par les lobbies de la Diversité Ethnique Arboricole. En effet, il importe peu à ces groupes de connaître l'état de l'écosystème, du marché de l'emploi, et des disponibilités de logement dans les forêts des Pyrénées ; seule compte la réalité d'un avènement sociétal multiculturel.
Pourtant, malgré l'allocation logement dont elle bénéficia, la cohabitation ne fut pas aisée. Les troupeaux de moutons de souche et leurs bergers tentèrent bien de faire connaître le comportement violent de l'ourse Franska à leur égard [de nombreux moutons furent égorgés pour un simple regard, voire pour le seul fait d'avoir photographié un lampadaire], mais le relais journalistique de ces heurts inter-ethnique se contenta d'accuser les populations locales de racisme, insistant au passage sur la discrimination dont était victime l'ourse en raison de sa couleur de peau et de son niveau social très bas. La violence dont a usé Franska n'était-elle pas la légitime expression d'une révolte contre un système ethnocentrique ? Et les incursions françaises dans la Slovénie du XVIIIème siècle ne laissaient-elles pas à Franska le besoin d'un exutoire face à cette violente amertume ?
En contre-partie de la sous-médiatisation des agressions ursines, il faut bien admettre la sur-médiatisation du harcèlement qu'elle aurait subi de la part des troupeaux locaux, à commencer par la Police Caprinée aux ordres de Sarkozy. Fuyant un contôle de routine dans son repaire arboricole, elle préféra la fuite, et s'écrasa sur la route plusieurs mètres plus bas.
Si l'autopsie confirme bien la mort accidentelle [les policiers n'avaient pas encore commencé l'ascension du sapin de Franska], restent tout de même quelques questions essentielles. Pourquoi fuyait-elle la police si ses papiers étaient en règle ? Les plombs qu'on a retrouvé sans son corps n'étaient-ils pas la preuve manifeste de la discrimination violente qu'elle subissait de la part des populations de souche ? Et pourquoi le drame de la mort d'un ours éclipse-t-il toujours et encore la mort de centaines de moutons innocents ?
AZURCOM - Page 213
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FRANSKA L'OURSE
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TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS
Travailler Plus pour gagner plus !
Guy Roux 68 ans jette l'éponge !Souvenez vous, il avait été le symbole de l’après campagne, très largement exploité par nos gouvernants toujours à l’affût du moindre événement pour tout médiatiser sans scrupules et sanretenues.
Le Président Sarkozy, avait fait du retour de Guy Roux sur les bancs d’entraînement de l’équipe de Lens une affaire d’Etat amenant sa ministre de l’économie et sa ministre de la santé, de la jeunesse et des sports à consacrer un peu de leur temps à l’emblème du Travailler plus pour gagner plus. Le soutien présidentiel avait même poussé la fédération du football à surseoir à la règle de la limite d’âge à 65 ans pour les entraîneurs.C’était en quelque sorte un caviar, du bain béni pour Sarkozy qui justement cherchait à convaincre que pour gagner plus il fallait travailler plus et surtout… plus longtemps.Il ne pouvait pas laisser passer pareil aubaine ! L’homme au bonnet apporte la preuve manifeste qu’on ne peut plus bosser dans l’encadrement et dans l’éducation au sens large à un âge avancé.Sans dire qu’il était trop vieux pour continuer à travailler, Guy Roux a reconnu que la prise de bêtabloquants suite à son infarctus lui enlevait la pecheReconnaissons, en Guy Roux un monument incontestable du sport français, mais comme il le dit lui-même, « l’impossibilité d’hausser le ton moral de la psychologie qui fait la force de l’entraîneur ». « Enlevez-moi, il n’y a en a des plus jeunes, il y a des entraîneurs de valeur et qui n’ont pas de travail ». -
DE LEON BLUM A MITERRAND
Gérard Jaquet
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LES LAVOIRS EN PICARDIE
CES LAVOIRS, CES VESTIGES DU PATRIMOINE,
CES TRAITS D'UNION ENTRE PASSÉ ET AVENIR.
« Construisez-nous des lavoirs, des vrais, avec un toit, des murs, une cheminée » réclamaient à la fin du XIXe siècle les femmes de Thiérache. Cent ans plus tard, les lave-linge automatiques équipent la quasi totalité des foyers.Depuis longtemps déjà, les lavoirs, témoins de nombreux savoir-faire, ont perdu de leur utilité. Les habitants les oublient. Les communes hésitent, puis renoncent, à les restaurer.
Désormais désertés, implantés près des points d'eau, ces bâtiments du quotidien voient maintenant la seule végétation les envahir. Ces symboles, trait d'union, entre passé et avenir, étaient irrémédiablement menacés.Dans le département de l'Aisne la Communauté de communes des Trois-Rivières a entamé plus qu'un plan de sauvetage, un programme de valorisation. Grâce à « Interreg » et aux fonds européens mobilisés avec ceux des Conseils général et régional, les lavoirs de Beaumé, Iviers, Jeantes, Origny, Wimy et Watigny, le moulin d'Ohis et le local moto-pompe d'Any-Martin-Rieux sont non seulement sauvés, mais au cœur d'une originale valorisation touristique.
Dans l'antique bâtiment arnésien voué à la démolition et désormais réhabilité, les élus communautaires ont donc pu mesurer l'importance de ces chantiers en majorité confiés à des entreprises locales. Décidée en 1892 par le Conseil municipal, le local attendra 1921, 4 000 F., et les « Sauveteurs d'Any » pour abriter la pompe qui servira jusqu'en 1958.Chargé de cette opération, Yves Boudry souligna l'importance de l'engagement communautaire avant de détailler les opérations de valorisation, l'exposition qui accompagne, le livret au fil de l'eau et les cartes postales qui l'accompagne.
Quant à Jean-Jacques Thomas, au-delà des 243 000 €. consacrés à cette opération, il souhaita que les habitants se réapproprient ces lieux de vie, que les communes les entretiennent et que chacun contribue à transmettre ce qu'il a reçu en héritage. Sans vision passéiste, mais, au contraire, dans une valorisation touristique moderne.Une autre réussite de restauration:le lavoir de Perles (02)
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IL A COURRU TOUT L'ETE IL RAMERA L'AUTOMNE VENU
Kerleroux - Le Canard EnchaînéNicolas Sarkozy a franchi le cap des 100 jours à l’Elysée et,c’est incontestable qu’un nouveau style de gouvernance est né depuis son installation le 16 mai dernier au Palais.
Nous avons assisté à une mise en scène à la Kennedy avec femme et enfants pour son investiture,puis il y a eu
Le concert Polnareff à la place de l’interview du 14 juillet
Les vacances à Malte et aux Etats Unis payées par ses riches amis.
Dans les prochains jours attendons nous à assister de sa part si une nécessité médiatique se fait jour
A un saut à l’élastique depuis le pont de l’Alma
A l’ouverture de la chasse si les chasseurs manifestent un mécontentement en l’absence de gibier
Il donnera la composition de l’équipe de France de foot pour rencontrer l’Italie
Assistera à la Coupe du monde de rugby toujours prêt à remplacer un tireur défailIant
Fera du ski nautique du patin à roulettes ou du skate-board
Jouera du violoncelle pour rendre hommage à Rostro
Inspectera tous les congélateurs du territoire à la recherche de viande ayant dépassé la limite de vie
Remplacera un enfant de chœur ou le bedot aux obsèques de Raymond Barre.
Pas une seule heure d’un seul jour le nom de Nicolas Sarkozy n’est prononçé des centaines de fois dans les radios.
Amusez-vous à compter le nombre de fois où son nom est cité dans un seul journal télévisé.
Mais chasser le naturel,le mécontentement va revenir au galop quand il va falloir s’attaquer à une nouvelle réforme des retraites,au nouveau contrat de travail,à une augmentation inévitable de la T.V.A consécutive à un manque de croissance ou rééquilibrer les comptes pour 2012 .
Il ne va plus courir mais ramer cela ne suffira pas à effacer les bourrelets de graisse enlevés par l’artifice électronique de la Pravda-Match.
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BANOGNE RECOUVRANCE rue du Thour
Banogne Rue du Thour(Merçi Lily)Tout reproduction meme partielle de ce document est interdite sans accord de son auteur ou d'azurcom -
VERS UNE AUTRE GAUCHE PLURIELLE
J'ai rédigé plusieurs notes où j'exprimais mon opposition à d'hasardeuses tractations avec les centristes, préférant voir le Parti Socialiste s'allier durablement avec toutes les forces de Gauche et les écologistes. Je suis heureux de constater que d'éminents élus socialistes dont des bretons partagent mon avis.
L'ancien maire de Quimper et actuel président de la délégation socialiste française au Parlement Européen Bernard Poignant et le premier secrétaire fédéral du Finistère récemment élu à l'Assemblée nationale Jean-Jacques Urvoas viennent de plaider en faveur d'un "contrat d'avenir" qui définisse une "coalition durable" pour l'ensemble des élections entre le Parti Socialiste et Les Verts.
C'est à l'occasion de leur vsite conjointe aux universités d'été des verts qui se tiennent à Quimper que l'eurodéputé proche de Lionel Jospin et le député ami de DSK ont formulé ce souhait d'édifier une nouvelle alliance politique des forces de progrès.
Ils ont tous deux appelé au rassemblement du parti écologiste et des socialistes dont les élus locaux gèrent "ensemble la quasi-totalité des régions et des milliers de communes".
Evoquant ce qui différencie les deux formations politiques, ils ont estimé que les "divergences sont devenues plus techniques que stratégiques", considérant qu'il ne s'agit pas globalment d'une différence de lignes mais de solutions différentes pour atteindre les mêmes buts. "Une discussion sur le choix des moyens" pour aboutir à des "objectifs communs" est par conséquent nécessaire et doit être rapidement d'actualité.
Bernard Poignant et Jean-Jacques Urvoas nous invitent à ouvrir ce débat, en déclarant que "le temps est venu d'ouvrir un nouveau cycle à gauche, celui d'une coalition durable".
Sans plaider toutefois en faveur de "la naissance d'un parti de toute la gauche", les deux élus de Bretagne proposent de "travailler à un +contrat d'avenir+ qui soit un socle d'engagements communs valable pour l'ensemble des élections".
Ils ont conclu leur déclaration par cette remarque opportune : "La Gauche témoignerait ainsi de son unité tout en laissant à chacune de ses composantes le moyen de manifester son autonomie".
De là à se prendre à rêver d'une nouvelle Gauche plurielle, il n'y a qu'un pas. Après ce premier geste, beaucoup d'efforts resteront à accomplir sur la route de l'union autour d'un projet de transformation sociale à la fois populaire et novateur.
Paraphrasant Emile Zola, je concluerais en pensant que "la vérité [politique] est en marche et rien ne l'arrêtera -
L'HISTOIRE D'UN VILLAGE
Premières vacances juillet 1949 à Banogne-Recouvrance(08)
J’ai toujours eu le désir de connaître l’histoire de Banogne-Recouvrance,mon ambition:la faire connaitre.C’est le village ardennais qui a vu naitre travailler et mourir mon père dont il a été maire durant 24 ans et maréchal-ferrant c’est le village de mes premières vacances chez ma grand-mère dans la maison où vit actuellement mon frère à quelques pas de celle occupée par ma mère.
Vouloir retracer l’histoire de ce village ardennais en quelques textes relève plutot d’une gageure et peut meme paraître prétentieux,pourtant c’est ce que je vais essayer de faire en tirant le maximum des documents retrouvés aujourd’hui et demain et particulièrement retracer la vie du village depuis la Belle Epoque jusqu’à nos jours .
La Belle Epoque commence vers 1890 et se termine en 1914 c’est la naissance de nouvelles techniques qui provoquent dans les campagnes une nouvelle façon de vivre mais aussi la fin de certaines traditions et sonner le glas de nombreux petits métiers tout au long de ce siècle naissant.
A travers des photos je vais essayer de présenter un reflet aussi fidèle que possible de la physionomie du village et de ses habitants et souhaite faire revivre d’émouvants souvenirs sans pour autant donner la nostalgie d’un temps révolu.
Pour comprendre la vie de cette période il faut posséder un minimum de références historiques et documents je les diffuserai sur le net via mon site azurcom au fur et mesure de mes recherches sans ordre chronologique mais susceptible d’etre sans cesse amendés.Ce livre est ouvert accessible mais jamais refermé.
Tout reproduction meme partielle de ce document est interdite sans accord de son auteur -
LA RECOUVRANCE
Ci-dessous La Recouvrance : réplique d'une goélette de 1817 qui a été construite par le chantier du Guip sur le port de commerce de Brest (longueur coque : 25m, encombrement : 42m), sa mise à l'eau a eu lieu en 1992.
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LE RETOUR
Les vacances sont terminées je vais de nouveau débloguer .J’ai passé huit jours dans un village des Ardennes Les vraies vacances sont celles qui donnent enfin une dimension correcte au temps ordinaire. Celui que l’on ne voit jamais passer quand il vous conduit de rendez-vous en rendez-vous, de souci en souci, de rencontre en rencontre mais qui du jour au lendemain n’a plus la même vitesse. Celui que l’on vous impose sur un rythme ne tenant jamais compte de vos envies, de vos forces et de votre rythme n’existe plus. Je ne connais pas d’autre valeur réelle à ces périodes où l’on est censé récupérer de semaines et de semaines de contraintes diverses et variées.. Les Ardennes, demeurent, un merveilleux département aux multiples facettes climatiques, économiques, sociales.Au sud du département de grandes exploitations agricoles tenues par des empereurs terriens sacralisés par le type de leur 4x4 au nord anciens prolétaires de la Vallée de la Meuse accrochés à ce socialisme historique qui les a toujours défendus en passant par ces éleveurs préoccupés par les quotas laitiers et la santé de leurs paisibles vaches de la Thiérache ardennaise. On trouve le panel complet d’une France sarkoziste épanouie. L’Ardennais et L’Union font chaque jour cause commune pour donner une information dite locale qui tourne autour d’un lien social en voie de disparition car sans grand retentissement en dehors des villages. Impossible de ne pas ressentir en se penchant sur cette lecture le formidable décalage existant entre cette traduction de la réalité locale et le besoin de sensationnel qui alimente les étranges lucarnes télévisuelles.