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AZURCOM - Page 242

  • SARKO MENTEUR ENCORE !

     

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     Nicolas Sarkozy a fait une spectaculaire déclaration, à propos des parrainages de Jean-Marie Le Pen et d’Olivier Besancenot. Ce dernier avait tiré la sonnette d’alarme, expliquant que sa candidature était « clairement en danger », se disant victime d'une "censure administrative" et redoutant de ne pas pouvoir se présenter. Dans le même temps, les soupçons sur un piratage du système informatique du Front National permettant de découvrir les promesses de parrainages déjà engrangées semblaient confirmées.

    D’où la déclaration de Nicolas Sarkozy affirmant lundi soir sur France 3 qu'il "se battrait" pour que ses concurrents à la présidentielle comme Olivier Besancenot ou Jean-Marie Le Pen aient leurs parrainages et puissent se présenter : "Moi je combats les idées de M. Le Pen, mais je me battrai pour que M. Besancenot comme M. Le Pen puissent défendre" les leurs, a dit Sarkozy. "La démocratie ne doit pas être confisquée par un petit nombre de gens".

    Magnifique déclaration. Nicolas Sarkozy qui aprés avoir sité Blum Jaurès ne se prendrait-il pas pour Voltaire dont on se souvient qu’il avait dit : "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire." ? Mais alors pourquoi le patron de l’UMP ne joignant pas le geste à la parole, n’a-t-il pas demandé aux maires de son parti de parrainer ces deux candidats ? Pourquoi s’est-il limité à un appel aux élus non-membres de formations politiques pour qu'ils apportent leurs parrainages aux candidats n'ayant pas encore réussi à obtenir les 500 signatures nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle ? C’est que tout ceci n’est que du théâtre visant à obtenir les suffrages frontistes. Sarkozy espère publiquement que Le Pen aura ses signatures, Besancenot se servant pour l’occasion que d’alibi d’équidistance.

    Mais, en fait, l’état-major du candidat UMP espère bien qu’il ne pourra pas se présenter, et que bon nombre de ses suffrages se porteront sur Sarkozy. Car, en ce moment, avec la montée de Bayrou qui mord sur son électorat, on se fait du souci à l’UMP, Sarkozy perdant quelques plumes, Ségolène Royal restant stable et François Bayrou connaissant une remontée rarement observée par les sondeurs.

  • LE PORTABLE

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    Le téléphone mobile va devenir probablement l’objet culte de la première moitié du XXI° siècle. Il s’est donné des allures utilitaires indispensables dans une société où la communication qui ne repose que sur les apparences et pas nécessairement sur l’essentiel. En fait, on en arrive à se demander comment on a pu survivre autant de temps sans se parler dans un appareil de plus en plus sophistiqué.

    Il suffit par exemple d’emprunter les transports en commun pour constater que, plus une seule personne ne peut se passer de ce contact supposé être dévolu aux urgences absolues. Vous remarquerez que certains le regardent compulsivement, déçus ou impatients, de ne pas être appelés. Ils sont inquiets, angoissés par le silence potentiel de cet " outil " réputé leur servir au lien social idéal. Un peu comme si le téléphone allait leur permettre de briser une solitude au cœur de la foule, ils guettent un appel comme des toxicomanes en état de manque.

    Vous n'aurez pas de mal à repérer, j’en suis certain, ces maniaques qui racontent leur vie privée à haute voix sans se soucier outre mesure des présences rapprochées. Vous apprenez où sont leurs gosses, ce que fera la belle-mère, quand aura lieu le rendez-vous amoureux ou mieux vous connaîtrez le diagnostic du médecin. La confidentialité des relations entre un être de chair et d’os et un interlocuteur que vous savez virtuel n’existe plus. Elle s’étale au grand jour et dure parfois de longues minutes avec un défilé de banalités désarmantes. Le mobile facilite l’art de ne rien dire, vertu essentielle de notre époque. L’intérêt du dialogue est souvent proportionnel au coté assourdissant de la sonnerie qui l'annonce.

    Il existe aussi la catégorie des discrets, des timides, des inhibés qui ne s’expriment que par onomatopées ou par un étrange jeu du ni oui, ni non. Ce sont les coincés d’une société permissive, du sans-gêne et des sans pudeur. Leur premier réflexe réside dans un sourire ennuyé et un regard implorant l’excuse que vous n’êtes pas censé accorder. Ils apparaissent comme des zombies au milieu d’une normalité représentée par des dizaines d’autres pratiquants sans foi ni loi. 

    Les enfants et les grands-mères font, sur ce sujet, cause commune. Ils consomment du forfait avec allégresse au nom de la sécurité que leur donne un mobile fidèle, les suivant partout et leur apportant la possibilité d’appeler au secours dans ces situations difficiles auxquelles pensent… leurs proches. Des études en Angleterre ont montré que le téléphone mobile avait supplanté la cigarette en tant que symbole du passage à l'âge adulte pour les jeunes adolescents. Il est également un moyen de rester dans le monde pour les gens du 3° âge. Combien d’achats sont effectués sur la seule base de l’insécurité potentielle d’une société réputée dangereuse ? L’alibi de l’urgence constitue en effet la couverture des achats effectués pour les plus jeunes et les moins jeunes. " S’il t’arrive quelque chose on pourra te joindre… " ou à l’inverse " s’il t’arrive quelque chose tu pourras nous joindre…

  • LES ARDENNES SINISTREES

    social - économie
    « Ville morte » pour sauver Porcher

    Mobilisation . Les commerçants ont baissé les rideaux,en solidarité avec les salariés de la fonderie menacée par les appétits d’un fonds de pension américain.

    Revin (Ardennes)

    « Sans usine, on est morts », lâche Bernard Lempereur, conseiller municipal.Il sait de quoi il parle, il a vu la commune se vider de ses habitants - Revin est passée de 10 000 à 8 000 habitants en une vingtaine d’années.Aujourdhui,c’est une des ultimes fonderies de la ville qui est défendue en rangs serrés : les salariés, leurs familles, les commerçants, les élus municipaux et régionaux,le député socialiste et tous les habitants de Revin veulent la sauver.A l’appel de l’intersyndicale FO-CGT-CFDT-CFTC-CGC, la vie s’est arrêtée quelques heures, toute la ville a retenu son souffle : opération « Ville morte ». Dans un décor de magasins aux rideaux baissés, un cortège de 300 personnes a serpenté toute la matinée dans Revin, jusqu’à atteindre la gare où ils ont bloqué les trains pendant deux heures. Rachetée il y a deux ans par un fonds de pension américain, la fonderie Porcher est la dernière en France spécialisée dans le secteur sanitaire, et en particulier, les baignoires. Le propriétaire, le groupe américain Idéal Standard, envisage de la liquider pour « habiller » les divisions les plus profitables avant une cession, de supprimer 60 emplois sur 280. Pour les salariés, c’est une « condamnation à mort à brève échéance ». « Peut-on accepter que l’avenir des salariés soit menacé pour satisfaire les appétits des actionnaires ? lance Daniel Blondeau, secrétaire départemental de FO au nom de l’intersyndicale. Peut-on accepter que les salariés de Porcher soient menacés de rejoindre les 1 814 chômeurs (14 %, le taux le plus fort des Ardennes) et les RMIstes du secteur de Revin ? Nous, nous disons Non ! » Dans la gare, Bernard Lempereur regarde les murs de sa boîte à lui, Electrolux, le fabricant de machines à laver. Il dit : « Nous, on a encore du travail, mais les pièces viennent toutes des pays à bas coûts, on ne fait plus que de l’assemblage. Et le groupe veut supprimer la moitié de ses usines comme la nôtre pour délocaliser en Pologne. »

  • CRISE DU LOGEMENT

    medium_sarkozyappartementel0.jpgComme beaucoup de français l'agité de Beauvau a des problèmes de logement

  • ACHATS DE WEEK-END

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    medium_A25.2.jpgLes sondages remontent en faveur du Nain de Beauvau et ne voulant pas etre pris au dépourvu si Sarko est élu je me suis préparé en allant acheter le matériel nécessaire(chaussures de marche,porte-voix) aux nombreuses manifestations à venir.Il me reste à me munir de toile rouge pour les banderolles,cornes de brume etc........

  • LA CONNERITUDE SEMAINE 9

     Les champions de la semaine 9

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    Les champions de la semaine: 

    Médaille d'or:Airbus pour sa destion désastreuse entrainant les licençiements de milliers d'employés:70 points

    Médaille d'argent:Le F.C Lens pour son élimination en coupe de France par un club de 4ème division:45 points

    Médaille de bronze:Moi pour avoir pris un P.V de 22€ pour avoir téléphoné en conduisant:22 points

  • UN LIVRE SUR LA POLOGNE

    Edmond Szélong, une œuvre sur la Pologne

    Edmond Szélong et son fils Alain viennent de sortir un livre qui s'intitule « Retour en Pologne ». Un ouvrage qui raconte la souffrance de ce peuple et qui permet à chacun de mieux le comprendre.

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    Edmond Szélong dédicaçant son livre
     

     


    EDMOND SZÉLONG,historien et auteur local qui habite à Sartnizon, vient de publier une troisième livre, en compagnie de son fils Alain.
    Cet ouvrage est le dernier-né d'une trilogie, dont le premier tome est sorti en 1999 et qui a valu à l'écrivain revinois de participer au Salon du Livre à Paris.
    Ainsi, après Ozarow, les racines polonaises, puis Polonais en France, c'est au tour de Retour en Pologne de séduire à la fois toute la communauté polonaise mais aussi tous ceux qui s'intéressent à ce pays qui a beaucoup souffert au cours de l'histoire et dont on parle peu, finalement.
    Edmond et son fils Alain ont l'art et la manière de raconter une histoire, en partant de la vie du père d'Edmond, Michel, né en 1903, qui a quitté la Pologne dans les années 30.
    Michel, héros de cette saga, a connu deux guerres et plusieurs crises, économiques et sociétales. A travers son histoire, c'est un peu celle du peuple polonais. Il fait partie de ces milliers d'immigrés, venus en France dans les années 30. Installé dans les Ardennes avec son épouse Monique, il s'adapte au nouveau pays, à la cité ouvrière, à l'usine.
    A la Libération, il fait le choix, comme tant d'autres, de rester dans le pays d'accueil.
    Mieux comprendre les Polonais
    Dans Retour en Pologne, le personnage principal nous ramène en 1961, en pleine guerre froide. Quand il retourne dans son pays natal pour des vacances, il y retrouve sa famille.
    Que va-t-il découvrir ? Que sont devenus leur village, leur famille ? Cet endroit où la première bombe a frappé en 1939 ? Une fois passée l'angoissante frontière et les contrôles humiliants, lui et son épouse retrouvent leur famille.
    Là, ils apprennent les terribles faits qui ont ensanglanté le village et le pays pendant la seconde guerre mondiale. Dans cette Pologne du début des années 60, sous tutelle soviétique, tout juste sortie d'une période de terreur communiste, ils partagent le quotidien d'une population confrontée aux pénuries, à la censure, aux suspicions, aux retards économiques.
    Le récit d'Edmond et d'Alain est bouleversant.
    Mais surtout, il permet de mieux comprendre la Pologne d'aujourd'hui et les choix qu'elle peut faire, en matière de politique étrangère. Un livre pour tous.

    Retour en Pologne, Editions Terre de nos racines, 19 €, 358 pages.

  • SANS COMMENTAIRES

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  • UN AMI DE TRENTE ANS

    Hortefeux, l'ami de trente ans qui balance

    Suite à la réorganisation de l'état-major de campagne de N. Sarkozy, Brice Hortefeux a quelque peu été écarté.

    Le Canard Enchaîné (21/02) nous livre ses propos teintés de ressentiment.

    Cécilia ?
    "Une foldingue qui isole Nicolas et finira par lui faire du tort."

    Claude Guéant ?
    "dépassé par les évènements dont la seule qualité est de supporter les caprices de Cécilia

  • CIRCUIT DE GUEUX

    Un Conservatoire Automobile pour le Circuit de Gueux

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     Les Amis du circuit de Gueux ont proposé l’idée de créer une structure culturelle destinée à l’histoire de l’ancien circuit de Reims-Gueux. Plusieurs projets ont été suggérés au travers d’articles de presse ou de mémoire d’étudiant. Nous pouvons nous remémorer en particulier le travail réalisé en 2000 par Eric Dhôtel alors élève architecte sur la captation de la lumière dans les bâtiments. Souvenez-vous, il avait présenté la maquette de son projet aux 12 Heures de Gueux 2005. Il s’agissait d’un immeuble futuriste situé derrière les paddocks sur la zone utilisée actuellement pour la concentration de véhicules anciens et sportifs des 12 Heures de Gueux. Le projet de piste voulant faire de cet emplacement un parking pour les visiteurs, il suffirait de déplacer l’infrastructure sur une terre mitoyenne. Eric Dhôtel envisageait dans sa thèse le déplacement sur les terres du circuit de Gueux du Musée automobiles de Reims Champagne qui est actuellement avenue Clemenceau à Reims. Le projet consisterait en la concrétisation de cette structure à des fins un peu différentes puisqu’il ne s’agirait pas d’un musée mais d’un conservatoire destiné à l’histoire du circuit de Reims-Gueux et à l’histoire régionale de l’automobile. Le conservatoire serait doté d’un fonds contenant d’une part des documents écrits et photographiques fournis par l’ACG, des mécènes ou des partenaires et d’autre part des pièces mécaniques automobiles fabriquées dans les centaines de fabriques sous-traitantes de la région. Le Conservatoire du circuit de Reims-Gueux bénéficierait de salles de conférence destinée au partage du savoir à la fois théorique et pratique au sein de formations en accueillant les écoliers, les collégiens, les lycéens, les étudiants et les employés de la branche automobile, d’une salle de lecture mise à disposition en particulier des historiens dont les sources de documentation sont souvent dispersées dans les réserves des archives publiques et dans les collections privées. Une grande salle d’exposition permettrait la présentation de matériel mécanique didactique comme des moteurs écorchés tels qu’ils étaient conçus au XXème siècle. L’industrie automobile est en pleine mutation et il est probable que la conception de l’auto de demain soit radicalement très différente faisant passer rapidement le moteur à explosion de votre voiture dans les musées. Soyons présents sur le front de la conservation historique. Des expositions thématiques et interactives pourraient mettre en valeur quelques véhicules caractéristiques d’une marque ou d’une époque, dans ce cas le Musée automobiles de Champagne-Ardenne serait un collaborateur privilégié par son fonds qui ne ferait que grandir en synergie avec la notoriété d’un tel conservatoire. Un office de tourisme matérialiserait les renseignements sur toute la région Champagne Ardenne. Un tel ensemble permettrait d’organiser des séances dédicaces d’auteurs ou de pilotes, des actions rétrospectives. La grande salle pourrait servir de galerie d’art afin d’exposer les artistes contemporains régionaux. Le Conservatoire public constituerait un atout touristique essentiel et un site incontournable pour notre région. Actuellement l’A.C.G. soumet ce projet à l‘approbation des collectivités locales qui sont les garantes de notre patrimoine et de notre culture. L’alternative en cas de renoncement pourrait être la création d’une fondation privée mais c’est une autre histoire. Gérard CUIF (avril 2006)