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  • H5n1

    GRIPPE AVIAIRE

    H5N1 : la France va adapter
    son dispositif

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    L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments recommande au gouvernement de renforcer les mesures de surveillance et de protection des volailles après l'arrivée en Grande-Bretagne du virus H5N1.Nous devons etre reconnaissants envers notre président Chirac qui en vertu du principe de précaution a interdit à la dinde Alliot-Marie de se rendre en Angleterre la semaine dernière.Si elles avaient prévu de se rendre à Londres en ce moment Loana ou Mireille Mathieu devraient patienter vu le sort réservé aux volatiles actuellement.

     

  • QUAND LE P.S CONDAMNE L'UMP PASSE L'EPONGE

    C'est une sanction exemplaire que vient de prendre le Parti Socialiste aujourd'hui, à l'encontre du président PS de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche.

    Coupable d'avoir déclaré en novembre 2006 à propos de l'Equipe de France de football : "Dans cette équipe, il y a neuf 'blacks' sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls" et d'avoir ajouté :"J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks !", le sulfureux George Frêche a été définitivement exclu du parti socialiste par la Commission Nationale des Conflits du parti ce samedi 27 janvier 2007.

    Rappelons pour ceux qui trouverait la sanction trop lourde que ce cher homme n'en est pas à son coup d'essai ! Il a ainsi déclaré en février 2006 lors d'un rassemblement devant la Maison des Rapatriés (d'Algérie) de Montpellier qu'il regrettait la suppression de l’alinéa 2 de l’article 4 de la loi du 23 février 2006 qui soulignait le “ rôle positif ” de la colonisation, vantant longuement cette dernière.

    Il a ensuite pris à parti un représentant d'une association de harkis (algériens ayant combattu aux cotés des français lors de la guerre d'Algérie), l'accusant de faire parti "des harkis qui ont vocation à être cocus jusqu’à la fin des temps (...) Vous êtes des sous-hommes ! Vous n’avez rien du tout, vous n’avez aucun honneur !" ; "les harkis se sont fait égorger comme des porcs !". Il a été condamné par la justice ce jeudi 25 janvier 2007 à 15.000 euros d'amende pour "injures envers un groupe de personnes en raison de son appartenance ethnique, raciale ou religieuse".

    C'est donc une sanction exemplaire et courageuse qu'a pris le Parti Socialiste, n'hésitant pas à perdre le contrôle (théorique) de la Région Languedoc-Roussillon à quelques mois d'une échéance présidentielle nécessitant au contraire la réunion des forces.

    On n'en regrette qu'avec plus d'amertume le silence coupable de l'UMP qui n'a toujours pas exclu de ses rangs le député UMP du Nord Christian Vanneste, condamné en premier instance en janvier 2006 pour injures à caractère homophobe, et rejugé coupable en appel ce 25 janvier 2007 et condamné à 3.000 euros d'amende et 2.000 euros de dommages et intérêts aux associations s'étant porté partie civile.

    Il avait en effet déclaré en janvier 2004 que le comportement homosexuel était "évidemment une menace pour la survie de l'humanité", rajoutant qu'il était un comportement que l'on pouvait "parfaitement innhiber ou rééduquer" et que, "si on l'encourage, cela risque d'être très nocif pour la société" ! Il avait également traité quelques temps après les associations homosexuelles en général de "mouvements terroristes".

    Mais curieusement, Christian Vanneste, qui soutient par ailleurs bruyamment Nicolas Sarkozy, n'a jamais été inquiété pour ces déclarations et encore moins condamné, malgré les demandes d'exclusion émanant de certains membres de l'UMP, dont Jean-Luc Romero. Pis, il a même été réinvesti par l'UMP dans sa circonscription pour les législatives de 2007 !

    Deux poids, deux mesures ? La justice a tranché et condamné les deux fautifs, le PS assume ses responsabilités, mais pas l'UMP... Et si les électeurs prenaient les leurs vis-à-vis du parti de Nicolas Sarkozy

  • LA CONNERITUDE SEMAINE 5

     Les champions de la semaine 5

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    Les champions de la semaine:

    Médaille d'or:Sardou pour avoir réservé une page au journal Le Parisien pour y publier une de ses chansons reprenant le programme du Nain de Beauvau:60 points

    Médaille d'argent:Sarkozy superflic qui retrouve un scooter volé:55 points

    Médaille de bronze:Lucas député des Alpes Maritimes qui a déposé un amendement pour le maintien de la peine de mort en France:50 points

     

  • ACHEVONS LA PEINE DE MORT

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    Dans sa fameuse liste des 110 propositions lors de présidentielles de 1981 François Mitterrand avait rangé au beau milieu d’un inventaire de réformes à la Prévert, l’abolition de la peine de mort. Cette mesure allait totalement à contre courant de l’opinion et surtout elle n’avait pas l’heur de plaire à tous les militants de son propre parti. S’il y avait eu, en cette époque de conquête du pouvoir, des forums participatifs, cette décision courageuse n’aurait pas émergé comme prioritaire. Pire elle n’aurait été acceptée que par une minorité de participants malgré le talent incontestable de Robert Badinter. La guillotine garantissait la sécurité des Françaises et des Français. Du moins une majorité d’entre eux le pensait. Et l’affaire Grégory venant après celle de Ranucci avait exacerbé les esprits comme si la vengeance permettait d’oublier l’horreur indéniable des crimes. Si l’on avait prêté en 81 considération aux sondages le cinquantième rang des promesses mitterrandiennes n’aurait absolument pas été accordé à cette suppression de la peine dite capitale.
     Seule une volonté politique affirmée et maintenue (pour une fois) a servi une noble cause.
     
    Cet après-midi à Paris une manifestation à laquelle j’aurais aimé participer va rassembler quelques centaines de personnes et de rares personnalités (le courage manque) au départ de la Place de la Bastille afin de réclamer l’abolition totale, sur la planète, de la peine de mort. Elle conclura le sommet, qui a réuni 125 intervenants du monde entier - juristes, militants des droits de l'Homme et personnalité politiques-, en France depuis plusieurs jours. Cette France dans lequel le président a pris l'initiative de l'inscription de l'interdiction de la peine de mort dans la Constitution, une proposition qui sera soumise au vote du Parlement réuni en Congrès à Versailles juste avant la fin de la législature.
    Quelques lâches oublieront certainement de venir ce jour là ou s’arrangeront pour ne pas participer au scrutin mais un large consensus devrait exister pour cette modification constitutionnelle. Le Front national et l’extrême droite en général demeurent en effet les seuls à revendiquer ouvertement le rétablissement de l’exécution par décision de justice d’un criminel. Avec des nuances diverses il existe pourtant dans la population un courant également favorable à cette réhabilitation du principe de la loi du talion. Ce sentiment semble ancré dans les esprits depuis la nuit des temps. Et il est partagé par de nombreux pays ayant pourtant des cultures dmonde il n’y aura plus besoin de défiler dans les rues de Paris en partant symboliquement de la Bastille. Les crimes les plus horribles sont d’abord un échec pour la société car elle n’a pas su collectivement les prévenir. Elle a sans cesse chercher, de la manière la plus cruelle même en certaines époques, à les réprimer sans jamais parvenir à les éradiquer. Nul n’a été capable de démontrer de manière irréfutable que la peine de mort avait une influence réelle sur le comportement instantané d’un criminel.
    Je garde de mes lectures de jeunesse une émotion particulière lors de la découverte des livres de Caryl Chessman dont le fameux " Cellule 2455 couloir de la mort " qui témoignait non pas de l’hostilité philosophique à la peine capitale (alors la… chambre à gaz) mais à tout ce qui la précédait. C’est de ces moments passés à découvrir que vient mon aversion profonde contre tout acte de mort officiellement organisé. Elle ne variera pas au gré des faits divers ou des sondages.

  • LE DIABLE ROUGE

     

    Ce matin j'ai lu une pitrerie dans le plus pur style auquel personne ne peux croire en général  Régalez vous avec ces extraits:
    " Nous avons la conviction et la certitude que Ségolène ROYAL incarne le renouveau, la sincérité et l'engagement attendus par nos compatriotes.(...)" "Pour nous, Ségolène ROYAL est à même d'apporter les réponses tant attendues par les français (...)""Sa candidature a initié un vaste élan dans tout le pays, qu'il nous faut concrétiser dès à présent aux moyens des débats participatifs.(...)"

    Naturellement je n'ai pas l'intention de dire le contraire. Mais je demande en conscience qui peut être convaincu d'agir en lisant cette sorte d'hagiographie dans le style des années cinquante.

    . Ma participation à la campagne du Parti Socialiste est de fait singulière mais sincère il va de soi pour moi que je suis disponible pour mon parti, le Parti Socialiste. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre qui soit réellement utile. Je suis le diable rouge. Qui veut m'avoir à sa table m'accueille avec mon odeur de souffre, mes pieds fourchus, ma peau de bique, et les légions de diables qui m'entourent! Je ne ferai jamais un caniche crédible même si on me frise le poil.

    Il faut mieux perdre les élections que perdre son ame à contrario gardons notre ame et nous gagnerons les élections

  • AU CINEMA CE SOIR

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  • L'ECOLOGIE NEST QUE DE GAUCHE

    medium_Photo_050.jpgDans ma boite mail de ce soir, une déclaration de la LCR que je ne peux laisser sans commentaire.

    O. Besancenot se targue d’être plus écologique que tout autre candidat, car il manifeste contre l’EPR et les OGM et un pur révolutionnaire, car il ne signe pas la charte de Nicolas Hulot.

    Je ne partage pas l’opinion selon laquelle le combat écologique ne serait ni de droite, ni de gauche et transcenderait les clivages politiques. L’enjeu écologique est un enjeu de transformation de la société au même titre que les questions sociales. Je dirai même qu’il est urgent de croiser enjeux sociaux et enjeux écologiques ! Les politiques ultralibérales et productivistes qui font courir cet immense danger à la planète sont les mêmes que celles qui engagent les hommes et les femmes dans une régression sociale extrême.

    Nicolas Hulot a le mérite de ne pas avoir de phobies : pourquoi se braquer contre le nucléaire, les OGM et ne pas parler par exemple des dangers de l’industrie chimique ?

    J’ai toujours pensé que le nucléaire et les OGM étaient nés sous de mauvais auspices, l’énergie nucléaire sous ceux criminels de la bombe atomique, les OGM sous ceux du profiteur Mossanto. Mais ces tares de naissance ne les ont pas condamnés pour l’éternité !

    Les centrales nucléaires ne sont pas des bombes. En l’état actuel des techniques, c’est le moyen le plus efficace de produire de l’énergie sans contribuer au réchauffement climatique. Elles sont donc écologiques. La vigilance doit pourtant rester de mise sur les questions de la sécurité. Et le danger pourrait être de brader les centrales à la loi du profit, à minimiser l’entretien pour plus de rentabilité financière Et bien évidemment, il faut développer les énergies renouvelables. Mais avons-nous le droit, par pure phobie, nous, « pays riches », capables d’avoir des centrales nucléaires en toute sécurité, de dégager du gaz carbonique en brûlant gaz ou pétrole inutilement, alors que pour des pays en voie de développement, le recours à ces énergies plus polluantes est vital ?

    Quand aux OGM, l’utilisation actuellement faite est scandaleuse, par la main mise de grands groupes capitalistiques comme Mossanto sur les paysans du monde entier, par la commercialisation précipitée de produits dont la preuve de l’innocuité n’a pas été faite pour une plus grande rentabilité. Faut-il pour autant tuer la recherche ? Les mêmes qui manifestent contre les OGM se retrouvent parfois dans les actions du Téléthon, dont le but est de financer des recherches en génétique humaine pour soigner certains malades. La recherche en génétique végétale est elle plus dangereuse que la recherche en génétique humaine ?

    Alors, non aux phobies, à cette manie de résumer la lutte pour l’environnement à celle contre le nucléaire et les OGM, à cet entretien de craintes populaires, pour ne pas dire à cette manie de céder à la démagogie.

    Oui par contre pour affirmer que l’écologie ne peut être que de gauche : c’est la course au profit qui est une des principales causes de dégradation de l’environnement et il nous faut inventer un autre type de croissance, économe des ressources naturelles et répondant aux besoins sociaux de toutes les femmes et les hommes de la planète, pas seulement de quelques privilégiés

  • FABIUS PRESSE SEGOLENE

        

    « Le moment utile, c’est maintenant », a déclaré Laurent Fabius, hier, devant les siens.

     

     

    LES FABIUSIENS, jusqu’ici très silencieux, se sont retrouvés hier au déjeuner autour de Laurent Fabius. Et ils ont parlé, entre eux, d’une campagne électorale qui les in­quiète. Pour le bien de la candidate Ségolène Royal, disent-ils, ils veulent être des « loyaux actifs ». Leur référence : Pierre Mauroy. En 2002, pendant la campagne de Lionel Jospin, l’ancien premier ministre était intervenu pour rappeler au candidat qu’il lui fallait parler au peuple et qu’« ouvrier » n’était pas un gros mot. Les fabiusiens ont donc décidé qu’il fallait parler avant qu’il ne soit trop tard. Car février sera grignoté par les vacances scolaires et ensuite ce sera le temps de la campagne officielle.

     

    Ils voudraient que la candidate s’engage résolument à gauche. Fabius avait envisagé de parler hier soir devant le comité de campagne, mais il y a renoncé pour ne pas être accusé de semer le trouble dans un moment de doute. « C’est un endroit un peu compliqué pour se dire réellement les choses », expliquait un de ses lieutenants. Il fera tout de même connaître son point de vue au­jourd’hui, dans un texte qui sera mis en ligne sur son site Internet. Avant-hier, il a eu un contact téléphonique avec Royal, et ils sont convenus de tenir, ensemble, une réunion en Seine-Maritime, le fief de Fabius.

     

    Hier soir, c’est le jospiniste Jean Glavany, qui fut le directeur de campagne de Lionel Jospin en 2002, qui a conseillé à Royal de tirer les leçons du passé : il faut, a-t-il dit, préparer le premier tour en rassemblant son camp avant de s’occuper du second, et aussi ne pas se laisser enfermer dans les conseils des experts.

     

    Des sondages inquiétants

     

    Deux éléments nourrissent les inquiétudes fabiusiennes : l’attitude des enseignants et celle des classes populaires, qui, disent-ils, se détachent de la candidate socialiste. Ils craignent aussi qu’en maintenant son calendrier, la candidate ne fasse « monter les attentes » jusqu’au 11 février et que, du coup, elles ne soient déçues. « C’est comme Bubka », a expliqué Claude Bartolone, en référence au champion du saut à la perche, « on l’attendait tellement à 6 mètres que lorsqu’il arrivait seulement à 5,95 m, cela paraissait comme un échec ».

     

    Depuis lundi, un sondage Ipsos pour Le Point (1), à paraître de­main, circule sous le manteau. La candidate socialiste y enregistre un fort recul : elle recueille, au premier tour, 26 % d’intentions de vote, soit une baisse de trois points par rapport à la précédente livraison. Et comme dans le même sondage, le candidat UMP Nicolas Sarkozy ga­gne, lui, trois points à 35 %, le différentiel entre les deux candidats atteint les 9 points.

     

    Au deuxième tour, selon la même enquête, Sarkozy battrait Royal par 54 % à 46 %. Ce qui n’a pas manqué de créer l’inquiétude chez les socialistes. Dans un autre sondage publié hier, réalisé par l’Ifop pour Paris Match (2), Royal est en baisse de 0,5 point au premier tour avec 27,5 %, contre 31 % à Sarkozy, ­également en baisse de 2 points. Au deuxième tour, Sarkozy bat Royal par 52 % à 48 %.

     

    Les plus royalistes, comme le député de l’Ardèche Pascal Terrasse, s’agacent de cette tendance des députés PS à la « déclinologie ». « Ils ont attrapé le virus, c’est comme la gastro-entérite, c’est contagieux », se moquait-il hier dans les couloirs de l’Assemblée, tout en réclamant que la candidate « mette les troupes en avant : les généraux, et aussi les artilleurs ». Les sondages d’aujourd’hui « n’ont pas grande importance », explique Éric Besson, invitant ses camarades à la « patience » jusqu’au 11 février car dans une élection présidentielle, « les choses se cristallisent dans les trois dernières semaines ». « C’est préoccupant », estime en revanche Christian Ba­taille. « Cela veut dire qu’il faut faire de la politique tout de suite. Nous avons toujours le vent dans le dos mais il souffle un peu moins fort. Il ne faut pas que l’attente dure trop longtemps avec un débat dont on ne perçoit pas l’architecture politique et un certain nombre d’idées, comme l’arrêt de la centrale de Fessenheim, avancées un peu à la légère », explique ce député du Nord.

     

    Royal, elle, maintient son cap. " A ceux qui doutent de ma méthode, j’y arriverai"