SAINT PIERRE C, SAINT THOMAS
Saint Thomas apporte l'hiver dans ses bras.
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Saint Thomas apporte l'hiver dans ses bras.
Voiçi la huitième partie d'un manuscrit envoyé par le soldat allemand Vandelow qui a combattu à Banogne pendant la 1ère guere accompagnant la lettre publiée par Azurcom le 3 novembre dernier
Effaré,je regardais autour de moi,et,voilà que l’église de Banogne se dressa à coté de moi,agrandie par l’obscurité et presque formidable ; Il me semblait que ses murs étaient agités d’une vie étrange,comme s’ils vibraient au son de l’orgue.Etait-ce donc toujours le « Sauve,sauve,la France » ou bien déjà une action de graces ? Mon cheval,s’étant remis en marche tout seul,je finis par m’assoupir de nouveau,d’un demi-sommeil trouble,agité de visions sinistres,où revenait toujours la mélodie de la litanie.Cettte mélodie devait d’ailleurs m’obséder encore pendant des années,chaque fois que mes pensées pour une raison quelconque retournaient à la grande guerre. Et voilà c’est tout.J’ai écrit ces souvenirs,pour la première fois en 1918,en m’efforçant de relater les faits tels qu’ils étaient gravés dans ma mémoire et de rendre le plus simplement et le plus fidèlement possible les sensations éprouvés pendant ces journées tragiques ou l’imminence de la décision pesait sur nos nerfs surexités.J’ai lieu de croire que le village de Banogne est sorti indemne de la guerre.Je me souviens en effet d’avoir lu au commencement de novembre 1918 dans les derniers communiqués de l’armée allemande,alors en pleine retraite,qu’il y avait eu des escarmouches plutot insignifiantes du coté de Banogne et Château-Porcien. J’espère donc que le jeune curé d’alors est toujours en vie et qu’il a été plus heureux que moi pendant ces dernières années qui,pour nous autres,ont été souvent plus pénibles que les années des guerre.Je souhaite le meme chose à l’organiste,qui était peut-etre déjà un vieillard en 1918.Si ces pages tombent sous leurs yeux,ils en tirent peut-etre une autre morale que j’en tire moi qui ne suis ni Français ni catholique et qui ne les ai point écrites »Od majorem gloriam » de l’église catholique,où une certaine canonisée à la suite de la guerre. Il est certain d’ailleurs,que les choses se seraient passées de la meme façon si monsieur le curé avait ce dimanche là montré une fois moins ardentes,et- monsieur l’organiste moins de verve dans son jeu.Mais peut-etre n’approuveront-ils pas à cette lecture qu’une petite émotion douce et un peu fière. Et ce n’est pas moi qui trouverais cela illégitime.Qu’ils me permettent de leur serrer les mains par delà les frontières que les hommes ont tracés entre les nations et entre les religions et qui seront effacés un jour par la main de Dieu
Transcrit le 6 octobre 1936..............
(A suivre)
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Noël approche. L'année s'achève et, avec elle, la première étape du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Chacun s'en souvient, le Ministre-candidat a mené une campagne basée sur la rupture et un contrat passé avec les Français.
« Je crois, expliquait-il, dans son programme « Ensemble, tout devient possible » dans un état fort qui fait des choix…et plus que tout poursuit l'intérêt général ».
Devenu Président, Nicolas Sarkozy peut se targuer d'avoir augmenté la dette publique tandis que les déficits battent tous les records.
« Je veux, ajoutait-il alors, mener des politiques sociales ambitieuses ».
Résultat, le choc de confiance s'est transformé pour le plus grand nombre en fardeau fiscal. En juillet dernier, aucun coup de pouce n'a été donné au SMIC. L'an prochain, les pensions de retraite, la prime pour l'emploi et les allocations familiales augmenteront moins qu'une inflation repartie à la hausse.
« Je veux, poursuivait-il encore, être le candidat du pouvoir d'achat ». Or, les franchises fiscales taxent un peu plus les malades. Près de 800 000 personnes âgées aux revenus modestes vont désormais être assujetties à la redevance TV.
Les Français qui avaient acheté leur logement avant le 21 août ont cru qu'ils allaient bénéficier d'une réduction d'impôt grâce à l'emprunt contracté pour leur logement. Finalement, ils en furent tous pour…leur frais.
Cette année, alors que les impôts directs étaient plafonnés à 60% des revenus, 2 398 contribuables se sont partagés 121 millions d'euros, soit, pour chacun, un cadeau de 50 503 euros.
En 2008, le plafond atteindra 50% et il intégrera la CSG et la CRDS. De ce fait, le chèque sera encore plus gros.
Le projet de loi sur le pouvoir d'achat présenté la semaine dernière en Conseil des Ministres, ne comporte que des mesures limitées dans le temps, plafonnées dans leur montant, et, surtout, soumises à la seule bonne volonté des employeurs.
A part ça, Nicolas Sarkozy s'apprête à nous souhaiter un joyeux Noël
Je dois dire que la nouvelle m'a profondément choqué. Selon l'Express, Nicolas Sarkozy s'est promené samedi avec Carla Bruni dans les allées de Disneyland Paris.
Comprenez-moi: ce qui m'a choqué n'est pas "avec Carla Bruni", c'est "dans les allées de Disneyland Paris" (j'ignorais qu'il y eût là des "allées").
Bon, certes, dans cet article de lExpress.fr, l'entrée en scène de Carla Bruni est aussi un sujet intéressant. Les médias se tortillent déjà -et nous avec
L'Express affirme que les deux personnalités se sont "laissés prendre au piège des photographes". C'est le mot "laissés" qui est important ici, puisqu'il annule le mot "piège". Il porte l'idée du consentement des victimes.
Le "couple" (on l'appelle déjà ainsi) sera cette semaine à la une de Point de vue, de Closer mais aussi de l'hebdomadaire Paris Match, que possède l'ami du Président, Jean-Luc Lagardère. Cela ne vaut-il pas tous les coups de tampon?
Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se seraient rencontrés lors d’un dîner chez le publicitaire Jacques Séguéla. Ils ont déjà été aperçus par des photographes dans les jardins du château de Versailles, en compagnie de la mère de la chanteuse.On peut noter une inquiétante dégradation du décor de l'idylle.
Après Versailles et Disneyland Paris, prochaine étape, la fete à Neuneu?
Sur le www.nouvelobs.com on trouve un article extrêmement intéressant et exclusif que je ne souhaite pas dénaturer mais reprendre en entier tellement il reflète la déconnection totale entre les affirmations actuelles du gouvernement et ce qui n’est plus un ressenti mais une réalité quotidienne. Il démontre en effet de manière indiscutable que la tromperie est manifeste sur le pouvoir d’achat et que ce ne sont pas les mesures proposées par Nicolas Sarkozy qui règleront le problème du pouvoir d’achat. C’est l’exemple des enquêtes claires, précises, efficaces que les médias devraient effectuer pour être crédibles. A lire et à méditer !
" C’est le genre de ticket de caisse que les Leclerc, Carrefour, Auchan et autres Intermarché n’impriment jamais. Ils préfèrent nous abreuver de coupons de réduction et nous matraquer de publicité pour leurs promos à tout casser. La hausse des prix ? Pas vu, pas pris. Et pourtant, ce que n’affichent pas les caisses enregistreuses, Le Nouvel Observateur vous en donne ici un saisissant aperçu. Nous nous somme procurés les listing retraçant l’évolution des prix, dans un hyper, de plus de 250 produits de grandes marques parmi les plus vendus dans les grandes surfaces. Aucun doute : tout flambe ! Les steaks hachés (+ 42%), les coquillettes (+ 32%). Les filets de maquereau (+ 35%) L’eau de Volvic (+26%)... En trois ans, la hausse moyenne de ce "super Caddie"(*) s’établit à 11,5 %, une valse des étiquettes deux fois supérieure au taux d’inflation calculé par l’Insee pour la période. Plus spectaculaire encore : depuis 2000 (passage à l’Euro !), le grand panier de l’Obs s’est renchéri, en moyenne, à 29%. Et cela ne devrait pas s’arranger : invoquant - non sans raison - la flambée du cours de l’énergie et des matières premières, la plupart des grands groupes agro-alimentaire ont présenté, cet automne des tarifs rehaussés de 8% qui se traduiront, si rien ne change, par une nouvelle flambée des étiquettes. C’est l’incendie dans les Caddies. Ce relevé des prix pourra inspirer Nicolas Sarkozy, qui a réclamé, fin novembre, "un indice du pouvoir d’achat qui corresponde enfin à la vie quotidienne des Français, pour qu’ils aient le sentiment qu’on ne se moque pas d’eux". Président autoproclamé du "pouvoir d’achat", il veut jouer les pompiers. "Nous allons entamer une discussion avec la grande distribution pour obtenir la baisse des prix dans les grandes surfaces", promettait-il , la semaine dernière, sur TF1. Chargé de cet épineux dossier, le secrétaire d’Etat au commerce, Luc Chatel, défend ces jours-ci devant le Parlement un projet de loi visant à réformer les relations entre la grande distribution et ses fournisseurs. Dans le collimateur : la loi Galland. Depuis 1996, ce texte conçu pour protéger l’industrie des appétits de la grande distribution, établit un seuil de revente à perte : pas question de vendre un produit au dessous du tarif proposé par son fabricant. Seulement voilà, privé de négociation sur le prix d’achat de la marchandise (la "marge avant"), les centrales d’achats se rattrapent en facturant des "coopérations commerciales". Ces services (mises en avant des produits, impressions de catalogues, campagnes de promos…) facturés aux prix forts ont constitué les fameuses et faramineuses "marges arrières" que la loi Galland et son seuil de revente à perte interdisent de répercuter sur les prix à la consommation ! Nul besoin d’être grand clerc pour comprendre que ce mécanisme a alimenté une spirale inflationniste. Devant les exigences des centrales d’achats surpuissantes - Leclerc-Système U, Carrefour, Intermarché, Auchan et Casino- se partagent 85% du marché - les industriels n’ont guère eu d’autre issue que d’augmenter sans cesse leur prix à la sortie des usines.
En ville, les prochaines élections cantonales ne font guère parler d’elles. D’autant plus que les prochaines tomberont en même temps que les municipales.
Qui connaît son conseiller général ? À cette question, peu d'Antibois semblent aujourd’hui avoir une réponse précise. Il est vrai qu’il n’est toujours pas facile de s’y retrouver. Si en zone rurale, il n’y a qu’un seul conseiller général,pour une ville importante,il en existe plusieurs,Antibes est divisé en 2 cantons,Nice en 13 avec parfois des subtilités de découpage qui laisse pantois.
Vous ajoutez à cela des cantons qui ne sont pas tous renouvelables en même temps, certains élus qui cumulent les fonctions de maire,(ou)député et conseiller général, le grand public n’a pas forcément une grande lisibilité, des élections qui tombent en même temps que les très populaires municipales les 9 et 16 mars prochain… et l’on arrive à ce sentiment diffus : personne ou presque, ne s’intéresse aux prochaines cantonales.
Pour ceux qui se présentent pour la première fois ou ceux qui repartent au combat, le plus dur va être de se faire une place dans une campagne totalement écrasée par les municipales.
« Un problème de visibilité »
Il faut essayer de se faire une place dans le concert des municipales et la seule façon d’exister, c’est de faire du terrain. Il existe une symbiose entre les municipales et les cantonales. Il faut aussi en profiter
C’est vrai,il y a un problème de visibilité en ville. Les gens ont comme repère leur maire, le président de la République. Ils ont parfois du mal avec les députés et les circonscriptions. Ils ne savent souvent pas ce qu’est un canton. C’est sans doute plus facile en zone rurale. A contrario,pourtant les conseillers généraux sont des interlocuteurs de terrain, que les associations savent souvent trouver pour l'obtension des subventions même en ville .
Il est à craindre que les prochaines élections cantonales ne soient cantonnées qu'à un rôle secondaire C’est un fait que le conseiller général urbain est moins identifiable, moins visible des habitants cela tient, à l’organisation administrative en France avec de nombreux niveaux de décision pas toujours faciles à comprendre pour le citoyen. Il y a peut-être aussi un peu un manque de connaissance du conseil général. Le nom déjà n’est pas très clair. Conseil départemental aurait été plus simple et aurait permis de mieux cerner l’institution.
Tout cela n’est pas insurmontable. Tout dépend de la pratique personnelle de chaque élu.
Il n’en demeure pas moins qu’il va être compliqué pour les différents candidats de passionner les électeurs dans les prochaines semaines autour de leur engagement.
Pour beaucoup, seule la bataille des municipales est belle.
Voiçi la septième partie d'un manuscrit envoyé par le soldat allemand Vandelow qui a combattu à Banogne pendant la 1ère guere accompagnant la lettre publiée par Azurcom le 3 novembre dernier
Exposés à un feu concentré venant des deux flancs,les grenadiers finissent par se réfugier dans les abris restés intacts pour laisser passer l’orage.Au soir,les survivants nous reviennent,déchirés,lamentables,ayant presque tous le corps et les yeux brulés par un gaz corrosif.Les français étaient-ils donc parvenus eux aussi à fabriquer le fameux »Gelbkreuz » qui fait des brulures internes,au contraire du gaz ordinaire qui lui n’agit que sur les voies respiratoires et duquel,on peut se garantir par un masque.Les rares prisonniers qu’on nous amena dans le courant de la journée,déclarèrent unanimement que tous les détails de notre plan,étaient connus depuis longtemps et qu’on attendait notre attaque depuis le veille.
Pris de désespoir,le commandant jette,à l’assaut du Mont Cornillet,le dernier de nos régiments.D’un élan superbe,les fusiliers enlèvent ce bastion réputé imprenable,mais ils se brisent à leur tour,un peu plus loin,contre des réserves fraiches de l’ennemi. A peine les débris de ladivision rassemblés à l’arrière,il fallut expédier une partie de l’infanterie,dans les camions automobiles,réunis en toute hate,vers un autre point du front,et bientôt,le bruit nous arrive,d’un désastre plus grave,survenu du coté de Château-Thierry où des divisions bavaroises venaient de fléchir devant les chars d’assaut des troupes fraiches venues de la foret de Compiègne.
C’était le commencement de la fin. Peu de temps plus tard,nous repassons par Banogne.Brisé de fatigue et rongé par la grippe »espagnole » que nous pensions soigner,les lazarets étant remplis de blessés et de victimes du gaz,nous avancions péniblement perdant nos casques sans meme nous en apercevoir.Arrivés à un carrefour,nous fumes tirés de notre torpeur par un arret brusque,la tete de la colonne ayant donné contre quelque obstacle.
Effaré,je regardais autour de moi,et,voilà ............
(A suivre............)