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  • LA GAUCHE A GAGNE ET APRES

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    On ne boudera pas notre plaisir. Les résultats des élections régionales sont d’abord une bonne grosse claque dans la figure politique de Nicolas Sarkozy, Monarque tout puissant, monarque infaillible, monarque cloitré. Le sentir à se point impopulaire est une expérience réjouissante pour qui s’est promis de suivre sa chute, pas à pas, marche après marche, depuis ce funeste 6 mai 2007.

    Nicolas Sarkozy ne pouvait pas réussir.Il n’a pas fallu trois ans pour que la preuve soit faite que l’homme est incapable de tenir ses promesses sauf une, celle de rester coûte que coûte au pouvoir. Pour l’opposition, rien n’est fait, rien n’est réglé. Tout au plus peut on souligner quelques signes d’espoirs, comme la maîtrise des négociations de fusion pour le second tour. Le centre de gravité de cette élection s’est de nouveau déplacé vers les socialistes et  tuant la voie Modem. Cela a facilité évidemment les fusions de second tour. D’ici 2012, il faudra se souvenir des trois clés du succès ,en particulier à Antibes où avec moins de 4% au premier tour le représentant du Front de Gauche retrouve les "ors du palais régional" :

    (1) on se distingue mais ne s’insulte pas,

    (2) on change l’argumentaire:gauche et droite ce n'est pas pareil,

    (3) on prépare l’alliance sans attendre le second tour. « Les Français nous aiment unis » a rappelé Martine Aubry ce dimanche soir. Elle a raison.

    Au sein de l’opposition, il faudra se rappeler au soir du 21 mars : la défaite de Sarkozy est un objectif commun.

    Encore faudrait il que certains dirigeants de l’opposition s’en soucient

  • LE CATCH

     

    un-gala-de-catch-a-dreux_1229167473.jpgJe ne vais pas ce soir vous parler politique. Non que je ne puisse pas : mon blog n'est pas une émanation officielle du Parti socialiste, et je ne suis pas candidat pour le deuxième tour des régionales. Je ne tombe donc pas sous le coup de la réglementation en vigueur, qui impose le silence aux blogs de ce type. Mais il est de tradition de laisser l'électeur libre de ses réflexions en cette période. Il n'est plus temps de militer une veille de scrutin.

    Je vais donc vous parler d'autre chose. Mais de quoi ? Aucune hésitation : le retour du catch, après 40 ans d'absence. Le catch ! Moi aussi, ça me ramène 40 ans en arrière.

    Le catch, c'était les soirées avec mes parents ,ma grand mère et mon frère devant la télé en noir et blanc, et des drôles de noms que j'entendais prononcer : le Bourreau de Béthune, le Petit Prince, Cheri-Bibi. Il se disait autour de moi que les vainqueurs étaient désignés à l'avance, que tout ça était bidon mais bon à regarder. On me parlait aussi d'un catcheur qui avait bien tourné, qui était devenu un monsieur très respectable : Lino Ventura. Ça donnait au catch un côté sympa qu'il n'avait pas immédiatement.

    Et puis, le catch s'est effacé de notre société, je n'en ai plus guère entendu parler, il avait plutôt mauvaise presse. Pour moi, cette pratique était d'avant Mai 68, elle appartenait à ce que les années 50 et 60 pouvaient avoir de plus ringard. Ni sport, ni spectacle de cirque, le catch ne faisait pas très sérieux dans un monde qui se voulait moderne, évolué, émancipé. Il renvoyait aux jeux du cirque de l'Empire romain, une sorte de sauvagerie simulée donc dérisoire. Les catcheurs dotés de surnoms invraisemblables et de tenues ridicules, le grotesque de leurs parades, toute cette mise en scène me semblait appartenir à une société révolue, dépassée, condamnée. 

    J'ai assisté jeudi soir dans un grand Hotel de Nice à une réunion, comme à la télé de mon enfance. Si je m'attendais ! Avec quelques variantes : il y a  les lutteurs qui peuvent être à plusieurs,faire équipe ou  se battre entre eux puis refaire équipe pendant un même match .Ils ont toujours des noms ridicules il y a le Dédé du Sartoux,le Kosaque des Semboules  . Une société qui renoue avec le catch, ça a sûrement un sens. J'y réfléchirai.

    Voilà, mon billet est fait, et j'ai réussi à ne pas parler politique. Car le catch, ses combattants de pacotille, ses revirements pour l'épate, ses coups bas, ses victoires programmées n'ont bien sûr strictement rien à voir avec la politique.


    Bonne journée,et n'oubliez pas  d'aller voter. Portez-vous bien

  • FILLON=DOMENECH

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    Il y a quelque chose de Domenech chez François Fillon. Depuis lundi, il court les réunions publiques, affichant avec un aplomb inaltérable la certitude de l'entraîneur dont l'équipe aurait perdu 5-0 au match aller et qui continuerait de croire à la qualification au match retour. Comme Raymond, François a « vu de bonnes choses » sur le terrain. Ce sont les journalistes qui font du mauvais esprit.
     Pôvre garçon. Ne riez pas, c'est écrit sans condescendance, ni moquerie. Le Premier ministre fait preuve d'un courage respectable dans sa façon d'affronter une bataille perdue d'avance. Il n'hésite pas à mettre en péril une popularité toute neuve, pour rien ou presque, sinon pour défendre son honneur de chef, fût-il celui d'une armée en déroute.
     Dépenser autant d'énergie - ses cernes en témoignent - pour venir prêter une main secourable à vingt de ses ministres en plein naufrage électoral, c'est estimable. C'est épuisant, aussi, manifestement. Au point de faire, dans la précipitation, des erreurs contestables en se raccrochant à de vieilles et grosses ficelles qui ne résistent guère à l'usage tellement elles sont usées par de précédentes utilisations. L'immigration, avec la promesse d'une loi sur le voile intégral, avant le premier tour. La sécurité en danger, avec des larmes sur la police, avant le second. Des thèmes qui, croient les communicants de son camp, marchent à tous les coups.
     Ces artifices démagogiques prêtes à l'emploi ont déjà fait leurs preuves , mais elles nécessitent un minimum de doigté dans le maniement. Sinon, ils explosent à la figure. En voulant en faire un peu trop, le chef du gouvernement a déclaré mort le policier d'Epernay qui, heureusement, ne l'était pas. Pour s'excuser, il a élégamment invoqué une « erreur de communication » de son équipe. Ça fait désordre. On n'est pas mieux informé que ça à Matignon sur le sort d'un gardien de la paix  caillassé ? Cette information là, et le suivi de l'état de la victime, méritaient plus d'attention qu'une simple « communication ».
     Quand, le même jour, le président de la République utilise un meurtre commis par l'ETA pour réclamer une « vraie » perpétuité pour les assassinats de policiers tout en sachant pertinemment que ces crimes sont déjà les plus lourdement punis par les cours d'assises - il s'expose aux soupçons de « récupération » énoncés par les syndicats de policiers.
     

  • LE PRINTEMPS REVIENT:LES EXPULSIONS AUSSI

     

    ON ECRIT A AZURCOM:

    J'ai reçu cette vidéo, en faisant des recherches sur google, je suis tombé ici. Je me suis dit qu'elle y avait toute sa place :

    http://emailing.bddpunlimited.com/printemps/

  • AVEC SARKO:PLUS DE JUGE,PLUS DE JURES

    FRANCE : PLUS BESOIN DE JUGES, PLUS BESOIN DE JURÉS

     

     Nicolas Sarkozy a souhaité jeudi à Dammarie-les-Lys que la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine incompressible de trente ans soit appliquée de façon "systématique" aux meurtriers de membres des forces de l’ordre.

    France info

  • LES HOMMES BRICOLENT TOUJOURS

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    Où sont les hommes ? Apparemment il n’y a aucun rapport entre le taux élevé des abstentions et le bricolage ? 
    Si si j'en ai trouvé un du coté de la rue Biscarra à Nice.
     
    Il est parfois de doctes de pensées qui frisent l’arrogance. Dans un entretien paru dans « Causeur » de mars 2010,Elisabeth Badinter lâche cette phrase qui ne laisse pas de surprendre à propos des hommes : « Aujourd’hui, les voitures, on s’en moque, et plus personne ne bricole ». Cette phrase déboule après un argumentaire raisonné apportant la preuve que la répartition des tâches domestiques demeure encore aujourd’hui très inégale entre les hommes et les femmes. Ce qui est vrai. Mais en conclure que les hommes ne bricolent plus ce n'est pas vrai il suffit de regarder la liste de Michel Vauzelle dans le 06 pour les régionales du 2ème tour pour rassurer Elisabeth Badinter.

    Voici la liste :

    1. Patrick  Allemand (PS 06)

    2. Christine Mirauchaux (PS 06)

    3. André Aschiéri (EE 06)

    4. Anne-Julie Clary (PS 06)

    5. Gérard Piel (FG 06)

    6. Joëlle Faguer (EE 06)

    7. Ladislas Polski (MRC 06)

    8. Pascale Gérard (PS 06)

    9. Philippe Mussi (EE 06)

    10. Marie Tarbouriech (EE 05)

    11. Marc Orsatti (PS 06)

    12. Annabelle Jaeger (EE 06)

    13. Charles Laugier (PS 83)

    14. Naïma El Alaoui (FG 13)

    15. Ferdinand Richard (EE 13)


  • DROLE DE SIMILITUDE

    Le tricolore est très utilisé dans les logos, mais quand on voit ce que donne le rapprochement de certains logos, ça interpelle…

  • REECOUTONS FERRAT PLUTOT QUE BISCARRA*

     

    Jean-Ferrat.jpgCurieux et troublant spectacle de voir en ce moment les médias couvrant génereusement la disparition de Jean FERRAT,ces memes médias qui l’on si longtemps censuré,qui l’ont si longtemps ignoré,mais la presse servile ne pouvait manquer une nouvelle occasion de faire communier la France sur ces faits d’actualité  qu’elle affectionne tant , pour ce qu’ils charient de ferveur et de consensus bidon et tellement plus vendeur que la révolte sociale.

    Spectacle pitoyable des ces journalistes  incapables de ne citer qu’un poignée de chansons et victoire de l’information spectacle qui réussit à célebrer un militant communiste et anticolonialiste en le transformant pour les besoins de la grand messe en sympathique reveur buccolique grognon à ses heures.

    Reste le tour de force majeur:les obseques du chanteur ont été retransmises à la TV.Qu’en aurait pensé l’auteur "d’INTOX" ?

    Ce soir je pense à tous ce anonymes  pour qui FERRAT représente autre chose qu’une chansonnette sur ceux qui quittent un à un leurs pays,autre chose qu’un apres midi chez Drucker.

    Je pense à ceux pour qui FERRAT est cette présence qui a accompagné leurs luttes , imbriquées au désir de culture et de liberté,cette ombre portée du parcours de chacun, ce relais d’espoir qui a habité tant de gens dans les années 60 et 70.

    Je pense aussi à ceux comme moi qui sont trop jeunes pour le considerer comme un compagnon de route mais pour qui il aura pour toujours le parfum de l’enfance , de ces Dimanches matins ensoleillés où sur la platine familiale resonnait ces hymnes au bohneur quotidien et à la révolte de "Ma France" au "point du jour" en passant par "la liberté est en voyage"ou " A moi l’Afrique".

    Et puis FERRAT c’etait surtout des disques !Des disques dont chaque sortie etait un évenement : le nouveau FERRAT ! avec son cortège de discussions serrées comme apres la chanson "camarade" ou dans la maison familialle on s’etripait avec mon Père sur la nécéssité des chars russes à Prague. FERRAT c’est bien sur aussi  un haut parleur dans une manif qui crachotte "La Commune"

    Toutes ces histoires ,toute cette Histoire , la Presse qui, Ment n’en à cure et n’en soupsonne meme pas l’existence car cela releve de la Mémoire collective et seule l’Opinion publique l’intéresse.

    Laisson donc passer le minable petit tortillard de la commémoration?

    Laissons donc retomber le soufflet et plus tard ,un peu plus tard réecoutons FERRAT ,le Ferrat moins connu du début des années 60,le Ferrat qui ne chante pas forcement Aragon mais ouki ,Coulonges , Appolinaire ...

    Réecoutons Ferrat parce que c’est aussi notre histoire

    A écouter et réécouter "Camarade"

    * rue Biscarra:siège de la fédération P.S des Alpes Maritimes

  • A L'EAU

    Pétition : "Je signe pour le retour en gestion publique du service de l’eau"

    Pétition initiée par les membres de l’Association E.A.U (Elus, Association, Usagers).

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    Le service de l’eau est une compétence publique et communale, mais depuis des années, des municipalités ont accepté de déléguer ce service à des entreprises privées qui la transforment en marchandise.
    Nous, consommateurs, ne supportons plus que le prix des factures d’eau s’envole année après année. Nous, citoyens, n’acceptons plus le gaspillage ruineux d’une ressource fragile et vitale. Nous, élus, n’admettons plus l’opacité de la gestion déléguée au privé.

    L’eau est un bien commun de l’Humanité, sa gestion doit être publique et il faut payer le coût du service de l’eau potable (captage, épuration, canalisations...) au juste prix, dans le cadre d’une gestion durable et dans une totale transparence.

    Ces dernières années, un nombre important de municipalités ont pris la décision de revenir en gestion publique provoquant la baisse des prix, une gestion plus transparente et plus respectueuse de l’environnement.

    Dans les années qui viennent, la majorité des contrats signés entre les communes et les trois géants de l’eau Véolia, Suez et Bouygues arrivent à terme. En région Parisienne, par exemple, le contrat qui lie le SEDIF (qui regroupe 144 communes pour 4 millions de consommateurs) à Véolia est arrivé arrive à terme en 2010. La Ville de Paris, elle, a déjà engagé un processus de retour en gestion publique.

    Chez nous aussi, c’est possible !

  • JEAN FERRAT

    Mon vieux Ferrat est mort.

     

    Une immense tristesse s'est abattue sur moi hier quand j'ai appris que la mort de Jean Ferrat un an aprés Bashung. Aimer Ferrat, ça fait un peu ringard aujourd'hui. Je lui ai  rendu hommage en novembre dernier sur ce blog en faisant référence à sa chanson Ma France qui est pour moi l'hymne à l'identité nationale.Jean Ferrat a compté pour moi, particulièrement dans la formation de ma conscience politique. Et il nous quitte une veille d'élection ! Demain sera encore triste, quels que soient les résultats.

    Ferrat,était le chanteur officiel de mon enfance avec Montand et Gérard Philippe l'acteur de référence,quand on est fils de parents communistes c'était comme celà. Il parait qu'un caractère se forge dans les cinq premières années de l'existence, dont on ne se souvient de presque rien. Il m'en reste, moi, une chanson, "La Montagne", qui passait souvent à la radio de mes parents. Ce n'est pas ma chanson préférée, même si elle est très belle. Mais c'est à peu près tout ce qui me reste de mon enfance.

    Surtout, il y a mon adolescence, et le choc d'entendre des chansons politiques, de gauche, qui faisaient aimer la politique et qui faisaient aimer la gauche. Le fait que certaines de ces chansons aient été censurées (qui se souvient qu' "Un air de liberté" s'en prenait au gentil d'Ormesson ?) et Ferrat déclaré indésirable à la télé d'Etat (inconcevable aujourd'hui !) ne faisaient que renforcer ma sympathie pour le personnage et mon attirance pour ses chansons. En les écoutant en douce pour ne pas afficher mon admiration de social traite au chanteur référence, j'avais un peu l'impression de se livrer à un acte clandestin et contestataire ...

    Aujourd'hui, quand je les écoute à nouveau, je ne peux m'empêcher de me dire que quelques-unes de ces chansons ont politiquement vieilli (je pense en particulier aux "Bruits des bottes", qui m'a tant enchanté quand j'avais quinze ans). Au sommet, je mettrais  "Ma France", qui me fait toujours frissonner quand je l'entend. Sans oublier, bien sûr, les chansons de Ferrat qui abordait les questions de société : la vieillesse, les médias, la libération sexuelle (réécoutez "L'amour est cerise", c'est formidable !). Ferrat a même du réussir à faire aimer les chiens avec c'est son magnifique "Oural".

     On a cherché à m'embêter sur l'appartenance communiste de Ferrat, me sachant socialiste. Quelle ignorance ! Ferrat a été l'un des premiers à critiquer le PCF, à prendre ses distances, à une époque où le parti de Georges Marchais faisait 15 à 20%. Sa chanson "Le bilan" contestait le secrétaire général de l'époque, qui avait déclaré que le bilan des régimes soviétiques était "globalement positif". Il fallait oser (et dire ça, et le remettre en question) ! Non, le socialiste que je suis était parfaitement à l'aise dans l'univers politique de Jean Ferrat.

    Et puis, il y a le Ferrat qui nous a fait découvrir et aimer ("nous", ce sont les enfants des classes populaires) Aragon, le symbole de la grande culture, de l'impénétrable et inaccessible poésie. C'est là, pour moi, où il aura été le plus grand, où il aura effectué, dans mon jargon, une tâche d' "éducation populaire". Réécouter,la chanson-poème, qui déclenche en moi une incompréhensible émotion, "Un jour un jour", dont voici le refrain:
    Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
    Un jour de palme, un jour de feuillage au front
    Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
    Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche.

     Je ne saurais dire mieux pour rendre hommage à mon vieux Jean Ferrat.


    Triste début de journée.