Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • CARREFOUR POSITIVE

    439678463.jpgBravo décidément, Carrefour. Après avoir annoncé un plan massif de restructuration en Belgique la semaine dernière, le géant français de la distribution fait, cette semaine, parler de lui en France. Dans un dossier beaucoup moins médiatisé et pourtant tragique. Ce sont les suites d’un drame survenu fin décembre au supermarché Carrefour Part-Dieu, à Lyon. Un jeune homme, prénommé Michaël, avait trouvé la mort après avoir été surpris par les vigiles du supermarché en train de voler une canette de bière.Voir le lien çi-dessous

    http://azurcom.hautetfort.com/archive/2010/01/05/les-vigiles-de-carrefour-tuent.html

    On en était resté là. Avec le souvenir d’une affaire qui avait curieusement fait assez peu de bruit. N’avait en tout cas pas donné lieu, à moins que cela m'ait échappé, à des déclarations solennelles et apitoyées de Carrefour. Et puis, ce matin à la radio,j'ai entendu que ce groupe, en fait, soutenait totalement ces grosses brutes (assassins présumés). En effet, il a garanti aux juges de les réembaucher aussitôt leurs ennuis avec la justice terminés. Argument qu’a fait valoir leur avocat hier pour réclamer leur remise en liberté, qui a finalement été refusée.

    D’habitude, je trouve remarquable quand des gens, des associations et a fortiori des entreprises privées s’engagent en faveur de la réinsertion de détenus. Ce qui leur donne une chance de redémarrer dans la vie et leur permet de quitter des prisons qui ne sont jamais la meilleure solution – d’autant plus vu leur état notoirement si déplorable en France. Mais, dans ce cas précis,je trouve tout de même cela un peu léger. Comme une tentative de coup d’éponge vite passé sur un dérapage horrible. On dirait presque un «geste commercial».

    Que pense donc la famille de ce jeune Michaël de cette initiative de Carrefour? Et que pense-t-elle de cette révélation selon laquelle ces vigiles, en répertoriant leurs interventions, les catégorisaient en fonction de l’origine ethnique des personnes visées. On ne l’a pas encore dit, mais le jeune homme était d’origine antillaise.

    «Carrefour, le positif est de retour», dit le slogan publicitaire de la chaîne. C’est drôle comme on l’entend peu, en ce moment.

  • SEGO A LA COOPOL

     



    Segolène partout

    La Coopol, c'est le tout nouveau tout beau réseau social mis en place par le Parti Socialiste dans le but de rassembler "toutes celles et tous ceux qui veulent débattre et agir à gauche".

    C'est moderne - on y trouve tout un arsenal d'"outils d'organisation et de mobilisation politique pour échanger en ligne et agir sur le terrain" - et c'est plutôt réjouissant de voir un parti  s'adapter aux nouvelles techniques de communications.

    Le moins qu'on puisse dire c'est que les plus donneurs de leçons en matière de rénovation n'ont pas été les plus exemplaires. Loin s'en faut.

    Qu'on me dise donc ce que peut signifier un groupe intitulé : « Avec Ségolène, pour le mariage gay et lesbien » ?

    Peut-on faire plus fermé, plus excluant que ça ?

    Est ce que l'on peut s'engager en faveur du mariage gay et lesbien - cause plutôt très partagée à gauche - sans être toutefois particulièrement un fervent soutien de Ségolène ?

    Faut-il nécessairement en passer par la création du groupe : « Sans Ségolène, pour le mariage gay et lesbien » ?

  • LES VERDATRES

     

     

    On sait tous bien que les « primaires » sont des difficiles à gérer. On se promet le grand débat d’idées, on termine au scud et aux attaques personnelles. A droite, l’affaire Clearstream a montré qu’on pouvait se menacer de croc de boucher et de balancer des accusations de corruption par listings bancaires truqués.

    A gauche, ce n’est pas beaucoup plus simple. Les récentes déclarations de Cécile Duflot sur le désistement non automatique des listes Europe Ecologie en faveur du Parti Socialiste ont jeté un trouble, … inutile à mes yeux. Qu’a dit la secrétaire des Verts ? .

    En Poitou-Charentes, en Rhône-Alpes ou en Midi-Pyrénées, vous menacez de vous maintenir au second tour. Vous êtes vraiment prêts à faire perdre la gauche?

    Ce n’est pas une menace, c’est un rappel au PS que nous ne sommes pas des vassaux. Nous souhaitons battre la droite. Mais la question, c’est sur quel projet de transformation on fait gagner la gauche. Le 21 mars, cela ne peut pas se résumer à réélire des sortants ou à voter pour des ministres. On a besoin d’un changement face aux urgences écologiques et sociales.

    (source: JDD)

    1. Ce type de déclarations n'est pas sans importance.

    2. EE a envie de gouverner une ou deux régions. EE a envie de peser sur les programmes. Que faire si les présidents sortants sont sourds à tout dialogue avant le premier tour ?

    3. En Poitou Charentes, un maintien d’Europe Ecologie contre la liste de Ségolène Royal serait une erreur politique. Sego a ouvert sa liste à toutes et tous. Quitte à agacer son propre parti. Duflot n’a jamais aimé Royal depuis l’affaire de la taxe carbone. Françoise Coutant s’énerve contre l’hyperprésidentialisation de l’ex-candidate socialiste à la présidentielle.

  • VU DANS NICE MATIN

    Une famille décide de squatter un logement social aux Bréguières

    nm-photo-290392.jpg
     
     
    Photo : Vincent Rossotti(Nice-Matin)
    Les époux Garwachi espèrent que leur geste de désespoir aboutira à une solution.

    «Les Jardins des Bréguières », la résidence à caractère social du 410 chemin des Moyennes Bréguières compte cinq nouveaux occupants : Laetitia Garwachi, son mari, leurs deux enfants et le chat. Problème, leur dossier n'a jamais été retenu en commission d'attribution des logements. Et ce beau F3 en rez-de-jardin n'est pas pour eux. Ils l'occupent pourtant depuis dimanche avec meubles et décoration.

    Juridiquement, ce sont des squatters. Historiquement, ils sont sinistrés. Le 28 août 2009, le sol de l'appartement qu'ils louent au 34 rue James-Close s'affaisse soudainement. Chez la voisine d'en dessous, le plafond se fissure. Les pompiers évacuent tout le monde. Un arrêté de péril est signé par la mairie. Et le propriétaire, notaire à Colmar (68), est sommé de les reloger à ses frais. Ce qu'il fait en les installant dans l'appartement du dessus le temps d'effectuer les travaux.

    Aujourd'hui, c'est chose faite. Mais entre-temps, l'administration s'est aperçue que leur appartement d'origine ne dispose pas de fenêtre dans la chambre qu'occupaient les enfants. Et ça, la loi l'interdit. « Nous ne voulons pas retourner dans ce taudis », insistent les époux Garwachi. « Alors quand nous avons appris que ce F3 était libre ici, on est venu s'y installer. »

    Un huissier à la porte du squat

    Le répit a été de courte durée. La Sacema, gestionnaire de la résidence, a envoyé un huissier hier après-midi pour leur demander de quitter les lieux sous peine de faire appel aux forces de l'ordre. Finalement, c'est le Parti Socialiste local qui a débarqué à la rescousse pour éviter l'expulsion. La conseillère municipale Michèle Muratore a immédiatement téléphoné à Marguerite Blazy, présidente de la Sacema pour temporiser. « Bon, vous pouvez dormir ici cette nuit » annonce Michèle Muratore en raccrochant. « Mais demain, il faut que vous alliez voir une assistante sociale pour trouver une solution. »

    Jointe en soirée par téléphone, Marguerite Blazy « ne veut pas cautionner le squat ». Elle n'en dira pas plus, « faute d'avoir toutes les informations à sa disposition. »

    Pour Laetitia et son mari, pas question de quitter cet appart sans solution. « Cela fait trois ans qu'on a déposé une demande de logement social. La dernière fois, on nous a dit qu'on était prioritaire mais on ne nous propose toujours rien. »

    « Vous savez, il y a 1 600 demandes en attente...» glisse Michèle Muratore.

    Article copié sur Nice-Matin de ce jour

  • VOTER SOCIALISTE AU PREMIER TOUR

    Photo

    La campagne de caniveau de la droite, les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy sur fond de crise économique, la désespérance sociale qui gagne des couches de plus en plus larges de la population, tout cela n’encourage pas nos concitoyens à se porter vers les urnes.

    Les sondages qui semblent donner une légère avance deu P.S sur la droite, mais aussi un bon écart avec nos concurrents du 1er tour, peuvent encourager à nouveau une partie de notre électorat à disperser ses voix en pensant que cela ne prêtera pas à conséquence sur notre leadership à diriger les régions. Voter socialiste dès le 14 mars, c’est la garantie d’un large rassemblement à gauche victorieux le 21 mars. Humbles et sérieux, nous ne croyons qu’au vote et nous voulons le mériter. Alors  avant le 14 mars, nous allons redoubler nos actions et évènements de terrain, nous n’attendrons pas qu’on vienne à nous, c’est nous qui par le porte-à-porte, par notre présence dans les quartiers, les villes et les campagnes, allons continuer jusqu’au dernier jour à porter nos projets pour convaincre, qu’avec nos régions, on peut commencer, dès ce printemps, à changer la France. Et expliquer que ce vote doit être aussi une formidable expression populaire contre le grand tour de vis social que nous prépare Nicolas Sarkozy, en particulier sur les retraites. Un vote utile donc, y compris pour freiner le pouvoir dans ses projets antisociaux.

  • QUEL TALENT

     
    Sujet: page d'histoire dessinée...
      
    TRES INNOVATEUR. UNE NOUVELLE FACON D'ECRIRE L'HISTOIRE.
      
    LIRE LE TEXTE AVANT DE REGARDER LA VIDEO  
      
    Cette vidéo montre la gagnante du concours «Ukraine's Got  Talent", Kseniya Simonova, 24 ans, dessinant une série de scènes  sur une table de sable lumineux montrant comment les gens  ordinaires ont été touchés par l'invasion allemande pendant la  Seconde Guerre mondiale. Son talent, qui n'est certes pas ordinaire, est captivant.
      
    Les images, projetées sur un grand écran, ont porté des personnes aux larmes dans le public et elle a remporté le
     premier prix d'environ £ 75,000.  
    Elle commence par créer une scène montrant un couple assis se tenant les mains sur un banc, sous un ciel étoilé, mais des
     appareils de combat viennent oblitérer cette scène heureuse.
      
    La scène est remplacée par un visage de femme en pleurs,mais alors un bébé arrive et la femme sourit à nouveau. Une fois de plus la guerre est de retour; Miss Simonova jette du sable et le visage d'une jeune femme apparaît dans le chaos.
      
    Elle devient rapidement une veuve âgée, le visage ridé et triste, avant que l'image se transforme en un monument au soldat inconnu.
     Cette scène de plein air devient encadrée par une fenêtre, comme si le spectateur observe sur le monument de l'intérieur d'une maison.
     
    Dans la scène finale, une mère et l'enfant apparaissent à l'intérieur et un homme debout à l'extérieur, les mains pressées contre la vitre, en disant au revoir. 
    The Great Patriotic War comme on l'appelle en Ukraine, a engouffré près du quart de la population avec huit à 11 millions de morts sur une population de 42 millions.
     
    Kseniya Simonova dit:
     "Je trouve ça assez difficile de créer de l'art en utilisant du papier et des crayons ou des pinceaux, mais en  utilisant du sable et mes doigts, je me dépasse. L'art, surtout  quand la guerre est utilisée comme sujet, porte même quelques  membres du public aux larmes. Et il n'y a sûrement pas plus  grand compliment."
      
    Prenez le temps de regarder cette étonnante pièce d'art : http://www.youtube.com/watch_popup?v=vOhf3OvRXKg
     

  • DE QUOI QU'ON CAUSE ?

    jo_vancouver.jpg

    Parmi les (nombreuses) choses qui m’agacent on trouve, pêle-mêle, Laurence Parisot qui m’explique doucement que si nous étions moins payés au travail et mourions tôt après une courte retraite de misère les entreprises seraient compétitives, notre énervé énervant quand il parcourt le pays en faisant campagne pour un seul parti (le sien, alors qu'il est un peu censé nous représenter tous, bon, j'aime autant qu'il ne me représente pas, j'ai honte de lui), et enfin (j’en ai oublié beaucoup mais ça fera des sujets pour d’autres notes) les Jeux Olympiques !!!

    Non seulement on s'y  ai pris une gamelle quotidienne, mais le peu de choses que je voudrais voir à la télévision est masqué par ces rodomontades d’avant épreuve et les gémissements d’après épreuves.
    Je veux voir Barnaby ! J’en ai assez d’entendre gémir des champions qui se sont vautrés lamentablement et qui justifient leur gamelle avec des excuses de gamin du genre « je m’étais pété un cil juste avant de boucler mes skis, ça m’a déséquilibré » vous voyez le niveau et le genre…
    On m’a retiré le peu d’émissions que je regarde pour les remplacer par des épreuves perdues d’avance, sous des cieux gris, dans un climat déprimant, dans un pays où on se pèle huit mois sur douze et dont les participants qui devraient faire notre renommée passent plus de temps à plat ventre ou à quatre pattes que sur leurs patins ou leurs skis.
    Et en plus la télévision use du bon argent de la redevance pour payer des droits de retransmission monstrueux au lieu de diffuser des choses intéressantes, comme Arte par exemple.

    Vous savez bien, la seule chaîne avec 2% d’audience réelle et des scores soviétiques dans les sondages (ils ont bien raison d’avoir honte de regarder TF1 mais c’est pas beau de mentir, moi je m’en moque, je ne regarde jamais TF1 !).
    Il faut dire que c’est la seule chaîne à oser programmer à une heure de grande écoute un film japonais en VO avec un commentaire en voix off en polonais, sous-titré en hébreu et dont l’action principale consiste à regarder pousser un arbre…

  • LA BNP EST TROP BONNE

    La raison principale de la pauvreté d’Haïti est le paiement d’un dette monstrueuse payée depuis 1835 aux propriétaires français d’esclaves en “compensation” de leur affranchissement.

    Il a donc fallu attendre 175 ans et un tremblement de terre meurtrier pour qu’un chef d’État français daigne mettre fin à ce scandale, sans oublier de se donner le beau rôle.

    La juxtaposition fortuite  de cette nouvelle et de la divulgation des bonus de BNP Paribas est assez instructive et permet d’évaluer l’ordre de grandeur du geste : cette dette qui étranglait Haïtï depuis des lustres ne représente même pas le tiers  de ce qu’une seule banque française peut se permettre de lâcher à ses 4000 traders en un an…

    A ce compte-là, on se demande comment sur terre des gens peuvent encore mourir de faim…

    La BNP était depuis 1982 une banque publique. Puis Balladur, grand fossoyeur du secteur public devant l'eternel, la privatisa en 1993. En 2000, fusion avec la banque d’affair(ist)es Paribas. Enfin, suite à la fusion de l’an dernier avec la belge Fortis qui avait auparavant racheté la luxembourgeoise BGL, on peut désormais retrouver les armoiries verdoyantes de BNP-Paribas dans la plupart des villages du Luxembourg, ce paradis absolument pas fiscal !

    Mais ce n’est pas tout : si on lit cet excellent billet, on s’aperçoit que le chiffre de 500 millions de bonus n’est en fait qu’une avance, 500 autres millions étant provisionnés pour être distribués ultérieurement. Le but est de cacher la véritable somme aux yeux de l’opinion publique qui n’a pas les traders en odeur de sainteté.

    Ce qui nous fait la modique somme moyenne de 250 000 euros par trader (une vingtaine d’années de SMIC).

    Les actionnaires, eux, se partageront environ 2 milliards, excusez du peu… Quant à la piétaille des salariés “ordinaires” (genre secrétaires, informaticiens, comptables…), qui sont environ 40 000, la direction leur attribuera environ 1500 euros chacun. On a le sens des valeurs, chez BNP…

    Ah, j’oubliais, la BNP n’est pas chienne : dans un élan de générosité exceptionnel, et telle la rombière qui dépose une pièce jaune dans la gamelle d’un mendiant en prenant un air à la fois supérieur et dégoûté, BNP offre une obole d’1 million d’euros pour Haïti. Le bonus de quatre traders.

    Oh, vraiment, madame BNP, vous êtes trop bonne, fallait pas…