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  • APERO GEANT

     

    J'ai organisé un apéro géant malgré l'interdiction

     Le préfet Alpes Maritimes soutient l'arrêté pris jeudi par le maire interdisant les apéritifs géants du 1er juin au 30 septembre. La police nationale est mobilisée« Nous soutiendrons le maire d'Antibes en mettant nos moyens au service de l'arrêté municipal réglementant les manifestations de type apéritif géant. Nous n'avons pas l'intention de leur faire la guerre. L'Etat n'est pas contre ces manifestations, mais à condition qu'il y ait une responsabilisation des organisateurs. Si l'apéro d'Antibes a lieu, le commissariat d'Antibes enverra sur place une ou deux patrouilles, plus s'il y a besoin. La police municipale sera aussi mobilisée », a précisé hier Claude Serra, sous-préfet de Grasse.

    L'apéro est donc bien « interdit », comme le stipulait l'arrêté municipal. « Il aurait dû être mieux cadré. C'est un peu la même chose que pour une rave party. Si on a des gens responsables face à nous, tout va bien, sinon...», insiste le sous-préfet de Grasse.

    Jean Leonetti, député-maire d'Antibes, a en effet signé jeudi soir, un arrêté réglementant les manifestations de type « apéritif géant ». Elles sont désormais interdites du 1er juin au 30 septembre de chaque année, et soumises à un règlement draconien hors de cette période Les organisateurs ne pourront plus être anonymes, comme c'est le cas pour l'actuel organisateur secret de l'apéro géant à Antibes sur Facebook.

    Aura-t-il finalement lieu, cet apéro ? Oui j'en ai organisé un voici la photo 

     

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  • LA BOUTIN DE LA REPUBLIQUE

     

     

    10062010Ils me font marrer, ces cathos indécrottables : toujours gênés de parler de leurs sousous, mais toujours prompts à saisir la première occase de s’en mettre plein les fouilles ! Un pater deux avés; 9500 euros (net ! Alors que pour un vulgaire salarié on parle toujours en brut !), de menus avantages en nature, qui s’ajoutent à ses petits boulots et fromages divers… Tout ça pour un rapport bidon… La République n’est pas chienne avec cette haute dignitaire du Vatican  où elle a failli devenir l’ambassadrice

    Comme elle est ridicule, la chouineuse du Pacs, prise la main dans le bénitier par le Canard ! Et ses dénégations, tellement pitoyables (extrait du journal de France 3) :

    C’est une mission importante et qui me demande un travail important. Donc, mettre en doute le sérieux et l’importance, même pour chacun d’entre nous, de cette mondialisation et de cette réflexion, provoque mon indignation.

     

    Brochette de ministres mal payés avec au centre

    la plus fervente lors de l'installation du nouveau pape

     

    Drapée dans son improbable dignité, elle est pathétique. Même ses petits camarades, peu pratiquants de la charité chrétienne, la laissent tomber comme une vieille chasuble.

    Le titre de son oeuvre:“La dimension sociale de la mondialisation” c'est beau comme du Barbelivien. Non mais franchement…. La mondialisation, c’est l’orchestration par une bande de margoulins sans scrupules de la compétition généralisée entre les travailleurs. Elle conduit à l’esclavage, pour le seul profit de l’oligarchie de ses instigateurs. Que Christine Boutin aille rendre visite aux armées de Chinoises ou d’Indiennes qui cousent pendant 80 heures par semaine et contre quelques bols de riz les nippes qui viendront garnir nos échoppes de consommateurs occidentaux repus. Qu’elle aille demander aux suicidés de Foxconn, aux esclaves des maquiladoras et autres sweat-shops, ou, plus près de chez nous, aux licenciés de Moulinex, d’Aubade ou de Majorette ce qu’ils pensent de la “dimension sociale de la mondialisation”.

    Bon sang, mais c’est bien sûr ! Le premier nom qui vient à l’esprit quand on parle de mondialisation, c’est évidemment Christine Boutin ! Elle a la formation, la connaissance, l’expérience, l’envergure intellectuelle

    Tiens, et si Sarkozy demandait à Kerviel de plancher sur la culture du palmier équatorial au Pôle Nord ? Ben quoi, c’est pas plus ridicule !

  • ALLEZ LA FRANCE

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    Allez, hissons le drapeau blanc ! Laissons tomber la bataille, perdue d'avance, contre le caractère de Raymond, et les offensives contre les stratégies de Domenech. Il n'est plus temps. On ne va tout de même pas entrer à reculons sur la pelouse de la coupe du monde.
     Ce matin, il faut tout oublier. Les matchs nuls et même vraiment nuls, la défaite navrante contre la Chine - 84e au classement mondial - les déceptions, l'absence de jeu, la main de Thierry Henry. On passera même l'éponge sur la communication anti-communicante de cette équipe de France qui semble avoir peur, désormais, de son public comme des journalistes de son pays. Chut ! N'allons pas les déconcentrer... Ça pourrait nuire à l'inspiration spectaculaire dont les Bleus ont fait preuve dans leurs rencontres de préparation.
     Oui, soyons amnésiques et laissons, comme on dit, « la magie opérer ». Pour une fois, ce n'est pas un cliché mais du premier degré puisque, après tout, un bon résultat relèvera plus d'une sorte de miracle que de la rationalité sportive. Jamais les Français n'auront cultivé une telle ironie désabusée à l'égard de leur équipe nationale. Ils comptent parmi les peuples les moins mobilisés (62 % tout de même) par l'événement. Même le président de la République, audacieux mais tout de même pas téméraire, a exclu de descendre en Afrique du Sud avant la fin du premier tour... C'est plus prudent, en effet. En ces temps de crise, le foot est devenu une matière sensible. Très, très politique. Imaginez, les répercussions d'une élimination sur un moral des ménages déjà à la cave.
     Face aux doutes soulevés par un onze tricolore si peu enthousiasmant, ce sera donc une question de foi. Il faut avoir envie d'y croire, et d'y croire encore au nom du rêve que fait rouler, rouler, rouler le ballon rond au cours de ces 90 minutes de temps suspendu. Ce mois de compétition, c'est, tous les quatre ans, une communion universelle qui parvient à dépasser l'actualité de la planète. Un moment religieux qui aura cette année une dimension particulière parce qu'il a lieu sur le continent berceau de l'humanité. L'Afrique, enfin sur la marche la plus haute du podium, c'est un juste retour des choses. Une reconnaissance émouvante. Et tant pis si la nation arc-en-ciel est encore une démocratie balbutiante voire inquiétante.
     Tout à l'heure, au coup d'envoi, Mandela sera là. Quelques minutes seulement, mais elles auront valeur d'éternité. Quand bien même l'apparition de cet homme plus grand que lui-même ne durerait qu'un battement de cils, le coeur de tous les hommes épris d'idéal vibrera au souffle de la liberté

  • TOUCHE PAS A MON PORTE

     

     

    Sanctionné pour sa chronique du 20 mai dans laquelle il mettait en scène Villepin insultant Sarkozy ("j'encule Sarkozy"), Didier Porte a été écarté de la Matinale de France Inter, et pourrait également perdre sa place de bouffon au Fou du Roi. Demorand et son orchestre, Thomas Legrand, Bernard Guetta, Philippe Lefébure, aux ordres de Val, ont publiquement lynché leur collègue sur le plateau du Grand Journal de Canal+, alors que Porte était absent et que le matin même ils n'avaient rien trouvé à redire. Mais les auditeurs de France Inter manifestent un soutien massif à l'humoriste. Une pétition vient d'être lancée ici : http://petition.harrycow.fr.

    Je n'ai pas aimé cette chronique quand je l'ai entendu en direct ,elle ne m'a pas fait rire  , et si je signe et  mets cette pétition en ligne c'est pour sauvegarder la liberté d'expression.Comme dit Didier Porte Sarko on t'enc....

    Si Didier Porte quitte la matinale de France Inter il ne va plus rester que Chevalier et Laspalès et les spots MatMut comme humoristevalinter_large

     

  • ENCORE DES CADEAUX POUR L'ECOLE PRIVEE

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    Tout le monde connaît l'état dramatique dans laquelle les dernières réformes du gouvernement plonge l'éducation nationale :

    - Diminution des postes

    - Non remplacement par des enseignants titulaires ceux qui partent à la retraite.

    - Absence de formation des professeurs stagiaires placés dès la sortie des concours à plein temps devant les élèves.

    - Réduction des budgets...

     

    Pourtant malgré les vaches maigres, l'état fait des cadeaux fiscaux inacceptables aux écoles privées. Les parents de la "fondation pour l'école", institution privée hors contrat vient d'être reconnue d'utilité publique ce qui permettra aux parents de déduire de leurs impôts jusqu'à 75 % des frais. Une fois encore les plus pauvres financent les privilèges des plus riches. Voici la question au gouvernement présentée par Michel Delaunay, député de Gironde, au gouvernement :

      Notre question concerne la reconnaissance d'utilité publique à la « Fondation pour l'Ecole » , dont l’objet est le financement de l’école privée hors contrat et sa défiscalisation (à hauteur de 75% pour les assujettis à l'ISF et 60% pour tous les donateurs).

    Cette reconnaissance, par décret du Ministère de l’Intérieur en date du 18 mars 2008, vient en contradiction de la loi et des principes de notre République :

    1- Elle constitue une transgression de la laïcité qui veut que l’Etat ne favorise aucun culte ; l'ensemble des écoles privées hors contrat créées et/ou financées par la Fondation, sont des écoles catholiques et certaines relèvent de mouvances intégristes (à l’exemple de l'école Saint Projet à Bordeaux dont les dérives ont été révélées par l'émission "Les Infiltrés").

    2- Il s'agit d'une contravention à la loi Debré qui précise que l'Etat n’apporte pas de financement aux établissements privés hors contrat.
    La défiscalisation constitue un financement de fait.

    3- Elle constitue un cadeau fiscal considérable alors que le décret a été pris au cœur de la crise (mars 2008) et que l’on réduit drastiquement le financement de l’école publique.

    4- Notons enfin que le décret a été pris de manière subreptice le jour même de la composition du gouvernement de François Fillon qui polarisait l’attention des médias et du public.

    Cette reconnaissance d’intérêt public ne sert en réalité que des intérêts privés et elle constitue un danger au regard des dérives de certains établissements.

  • RAMA YADE DEMAGO

     




    Rama Yade est une ministre populaire. Elle ne fait rien pourtant d'extraordinaire. C'est pourquoi elle est populaire. Elle a compris la clé de la réussite en politique : ne surtout rien faire, attendre que le succès vienne. Agir, c'est mécontenter, s'attirer des adversaires. Autant donc ne pas agir. Il y a un roi fainéant dans tout ambitieux politique. Mais pas question de laisser transparaître cette vérité : il faut quand même de temps en temps faire croire qu'on agit, sans prendre de risques. Comment ? En parlant (c'est moins compromettant qu'agir), en tenant des propos sur lesquels tout le monde tombera d'accord.

    C'est ce que Rama Yade vient de faire en critiquant l'hébergement de notre équipe de football. A leur niveau, étant donné l'événement, l'hôtel de luxe est une banalité. Les choses se sont toujours passées ainsi. L'usage n'est pas personnel mais professionnel, l'argent public n'est pas concerné. La "polémique" n'a donc pas lieu d'être. Yade pourtant la déclenche. Pourquoi ? Elle veut plaire, s'attirer l'approbation du plus grand nombre, elle tape donc sur un hôtel de luxe. Qui ira défendre ce genre d'établissement ?

    Et puis, Rama Yade a un oeil sur les sondages, qui révèlent que seule une bonne moitié des Français s'intéresse au Mondial. Ça laisse une grosse marge pour se faire apprécier. Et les vacances et résidences luxueuses de son patron le chef de l'Etat, elle en dit quoi ? Depuis que le monde est monde et que la politique est la politique, ce comportement porte un nom, la démagogie, et il est détestable. Mais c'est aujourd'hui la mode : s'en prendre aux signes extérieurs de richesse ou de pouvoir, voiture de fonction, logement de fonction, hôtel des Bleus.
     Il y a quelques semaines à l’occasion de l’affaire Zaya, Rama Yade avait eu des mots très durs pour les footballeurs incriminés « un joueur mis en examen ne peut être sélectionné, il ne faut pas salir le maillot de l’équipe de France ».
    Pas de footballeur mis en examen mais un ministre raciste qui est  condamné doit toujours faire être titulaire de l'équipe gouvernementale
  • HORTEFEUX:DEMISSION

    Brice Hortefeux a été condamné, vendredi 4 juin, à 750 euros d’amende et 2 000 euros de dommages et intérêts pour injure raciale pour les propos qu’il a tenus lors d’une conversation en 2009 avec un militant UMP d’origine maghrébine.

    Je ne suis pas du genre à demander la démission de qui que ce soit au moindre désaccord ou problème. Quand il s'agit d'un élu, la durée de son mandat doit être respectée. Et puis, personne n'est parfait ; il suffit de se corriger pour ne pas avoir à démissionner. Sauf quand les principes sont en cause. Dans l'affaire Hortefeux, c'est le cas.

    Un ministre doit être exemplaire. Non pas politiquement, c'est impossible. Mais juridiquement, car c'est indispensable. Les citoyens attendent avec raison de la rectitude de la part de ceux qui nous gouvernent, je ne fais pas de morale,je me situe plutôt au niveau du droit, de la règle et de la loi.

    Un ministre de l'Intérieur est chargé de faire respecter l'ordre, dont la Justice est l'un des principaux moyens. Se voir condamné pour injure raciale, c'est contrevenir à l'ordre qu'on est par ailleurs chargé de défendre, c'est entrer en contradiction avec sa mission. Dans une autre démocratie que la France, un ministre démissionnerait pour moins que ça.

    Jospin avait imposé à son gouvernement une règle très claire : un ministre qui doit s'expliquer devant la Justice doit laisser son portefeuille le temps de l'instruction. DSK en a fait les frais, puis a été blanchi. Hortefeux a fait appel : qu'il démissionne jusqu'au verdict final. Ministre n'est pas un métier comme un autre : on n'y a pas droit à certaines erreurs.

  • LA COUPE DU MONDE EN AFRIQUE...SANS LES AFRICAINS

     

    mascor.jpgDans une semaine, ce sera la coupe du monde de football. Autant dire que pendant un mois, la Terre va s'arrêter de tourner. Un ravissement pour les uns, calvaire pour les autres. Mais cette fois-ci, plus que les autres, le moment est spécial : pour la première fois, un pays d'Afrique organise un évènement planétaire d'envergure.

    A évènement particulier, communication et bourrage de mou à outrance. Pendant un mois, on ne comptera les reportages glorifiant la chance que représente pour l'Afrique du sud l'organisation de la coupe du monde, les images d'Epinal montrant une foule en liesse, un pays en plein essor vont se multiplier. Dans un mois, l'Afrique du sud sera pour des millions de personnes un pays idyllique, où les tensions du passé s'apaisent.

    Sauf évidemment que la réalité est toute autre. A l'instar des Jeux Olympiques en Chine qui devaient favoriser les droits de l'homme, la coupe du monde sud-africaine ne changera en rien le quotidien miséreux de millions d'africains. Elle ne leur apportera même que des frustrations, puisque sauf exception, ils ne pourront pas participer à ce qui devrait être leur fête.

    En effet, 2 % seulement des billets pour les matches ont été vendus à des Africains, autochtones compris. La pauvreté des populations, mais aussi les difficultés de transports et l'inflation honteuse des prix font que les Africains ne participeront à leur coupe du monde.

    Mais ce n'est pas tout. les populations locales ne verront pas non plus les retombées économiques tant espérées. En ces temps de crise, il va être très compliqué pour l'Afrique du Sud de rentabiliser l'évènement. Mais surtout, tout est organisé pour que les sponsors qui investissent des milliards Coca Cola et Adidas puissent eux faire des bénéfices. L'exemple le plus significatif : les vendeuses de saucisses et autres spécialités locales sont priées de ne pas se tenir à moins d'un kilomètre des stades, afin de laisser la place libre aux stands de Coca Cola et consorts.

    Il ne s'agit en aucun cas de la première coupe du monde en Afrique comme on veut nous le vendre, mais de la première coupe européenne délocalisée en Afrique. La colonisation prend toujours de nouvelles formes, et risque une fois de plus de ne fabriquer que de la colère et de la rancoeur.

  • L'EAU N'EST PAS UNE MARCHANDISE

    «Soyez porteurs d'eau»: c'est le message qu'adresse Danielle Mitterrand aux socialistes. Le PS s'associe à la campagne que mène sa Fondation France-Libertés pour faire reconnaître l'accès à l'eau comme un droit.

    La fondation a crée avec le designer Philippe Starck une «feuille d'eau», petite bouteille que chacun peut se procurer au prix de 5 euros sur le site de France-Libertés. Les bénéfices seront reversés à la Fondation France-Libertés.

    Le 5 juin, jour de la journée mondiale de l'environnement, des manifestations sont prévues pour faire parler de l'eau. Cent élus Porteurs d'eau se réuniront le 5 juin à 11h30 sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris autour de Danielle Mitterrand et Bertrand Delanoë. Une marche des élus pour l'eau sera ensuite organisée jusqu'au Pont des arts à Paris.
    La fondation organise ensuite un rendez-vous sur le Pont des arts de 13h à 18h pour devenir Porteur d'eau et participer à la campagne en se faisant photographier avec la feuille d'eau entre autres. Deux studios photos seront installés sur place. Une distribution de feuilles d'eau sera aussi organisée.

    Aujourd’hui dans le monde, 34.000 personnes meurent chaque jour du manque d’eau potable, 1,5 milliard de personnes n’y ont pas accès et 9 pays se partagent 60% des réserves mondiales d’eau.

    Le PS invite ses membres à participer et relayer cette campagne auprès des citoyens.

    A cette occasion, le PS a rencontré Danielle Mitterrand, qui a évoqué pour nous la campagne que mène sa fondation: