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  • ENCORE 539 JOURS A TENIR

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    Voiçi la phrase du jour 539 avant NSD (Nicolas Sarkozy dehors) prononcée par le Nain à Colombey les deux Eglises mardi dernier :

    "Qui ne se souvient parmi les gens de ma génération , de cette soirée du 9 novembre 1970 où la France apprit que le général De Gaulle venait de mourir"

    Personne puisque la  mort de De Gaulle a été annonçée le lendemain matin à 10h 

  • LA COMPOSITION DU GOUVERNEMENT

    Exclusif : la composition du nouveau gouvernement !

     

    Eh oui ! Chers lecteurs ! je me décarcasse pour vous ! En exclusivité et en avant-première, je suis en mesure de vous donner la composition du nouveau gouvernement :

    Premier ministre : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre de l'économie : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre de l'environnement : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre de l'intérieur : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre de la santé : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre du travail : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre de la défense : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre de la culture : Mr Louis Sarkozy(ben oui, Mr Nicolas Sarkozy ne peut pas tout faire, et comme la culture, c'est pas son truc

    Ministre des sports : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre des transports : Mr Nicolas Sarkozy

    Notons cependant qu'il ya aussi quelques créations de ministères :

    Ministre chargé de liquider les retraites : Mr Guillaume Sarkozy

    Ministre chargé des programmes télévisés : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre chargé de l'équipe de France de football : Mr Nicolas Sarkozy

    Ministre chargé de l'établissement public de la Défense : Mr Jean Sarkozy.

    Ministre chargé de la surveillance des journalistes : Mr Nicolas Sarkozy

  • ANTI-GAULLISTE PRIMAIRE

     

    bal-tragique-a-colombey.jpg Le jour de l'annonce de sa mort, Hara Kiri-le journal bete et méchant- avait sorti cette UNE culte . Qu'a fait De Gaulle ? Je vais  faire un résumé rapide  du Gaullisme :

    On va vous rappeler des trucs si vous n'avez pas le courage de rechercher, sachez que tout ça se trouve dans Wikipédia, des archives publiques et des ouvrages. Et que nul gaulliste n'a fait de procès en diffamation contre ceux qui ont répété ça. Et bien sûr on ne trouve pas ça dans les livres d'histoires.

    1/ De Gaulle et sa bande avaient des accointances avec la droite nationale avant 1939, c'est à dire ce qui a donné Pétain et autres saloperies.

    2/ En 1946,1947 les gaullistes ont lutté voire comploté contre l'établissement de la 4e république. Ejecté du pouvoir en 1945, il entame une traversée du désert où tout était possible pourvu qu’il puisse revenir au pouvoir. Pendant plus d’une décennie, de Gaulle a travaillé à la destruction d’un régime fragile mais démocratique.De Gaulle était déjà dans son délire de chef qui dirige tout. Les électeurs ne l'ont pas suivi. 

    3/ En 1956 aux élections législatives, les dernières de la 4e République, le parti gaulliste ou ce qui en restait (républicains sociaux) obtient le score mirifique de 1,8% . Oui, 1,8% vous avez bien lu, Sarkozy a encore du chemin à faire pour égaler ce score de référence.

    3/ En 1958, opération Résurrection : On effraye le monde politique et le pays, la Corse subit une opération aéroportée de parachutistes . On annonce que ceux-ci vont ensuite sauter sur Paris et établir une dictature militaire. Tout ça est dirigé par des gaullistes,Massu en tête qui ont avoué fièrement, seul un choc violent pouvait permettre l'arrivée du grand Homme, comme chef de l'état. Une fois ceci-fait De Gaulle sans aucun mandat électif se présente à l'Assemblé Nationale celui-ci n'aura pas de mal à effrayer l'assemblée élue de 1956 et obtiendra 100 fois plus de députés en 1958, et une nouvelle constitution.. taillée sur mesure pour le sauveur de la république... Avec cette célèbre formule, pied de nez à l'histoire: « Pourquoi voulez-vous qu’à soixante-sept ans, je commence une carrière de dictateur ? ». Nul besoin, il suffit de faire peur, et de créer une peur suffisamment forte pour que le système crée lui même sa propre évolution autoritaire : la 5e république.

    4/ La réforme de la constitution proposée par De Gaulle ensuite, était tout simplement l'adaptation de la constitution pensée par Pétain pendant la Guerre : celui-ci voulait transformer le sénat en assemblée comportant des représentants des corporations...  

     Une partie de la France va entretenir le "culte de la personnalité" tant décrié à cette époque lorsqu'il s'agissait du "camarade MAO" ....
    Le Général de Gaulle, pardon le Colonel, en effet le grade de général lui avait été attribué à titre temporaire ... puis retiré par le gouvernement de Vichy... Le Général pour beaucoup est "le sauveur" de la FRANCE.. c'est oublié un peu vite le rôle de la Résistance

    Le gaullisme est une suite de mensonges

    Dernier Président du conseil autoproclamé de la IV ème Répubique il sera élu  Président de la V ème République en décembre 1958 avec 78 % des voix... ( à cette époque le Président était élu avec les voix des "grands électeurs" soit "80 000" personnes !!).
    Il se fera entendre sur la scène politique internationale... quand à la "politique intérieure".... seule la venue du "" nouveau franc - si ça vous rappelle quelque chose - sera la mesure du renouveau de la France... A savoir, les riches devenaient plus riches et les pauvres plus pauvres ( ça vous rappelle encore quelque chose ? )
    Une volonté de créer une "Europe" allant de la FRANCE à l' OURAL, exception faite de la GRANDE BRETAGNE, qu'il jugeait trop ""alliée"" avec les Américains.

    L'ordre et la discipline , c'était un militaire , et le fait d'avoir un Préfet de police utilisant les méthodes du gouvernement de Vichy Maurice Papon... n'étonnera personne !
    "" Je vous ai compris "" dira-t-il en Algérie, sans jamais prononcer les mots "intégrer" ou "Algérie Française" pour expliquer son point de vue,est certainement la phrase politique la plus stupide de l'histoire de notre pays plus tard il expliquera :
    "" L'intégration est une utopie, ouvrir la porte à l'immigration massive aurait pour effet que mon village devienne " COLOMBEY-Les-Deux- MOSQUEES" !"

    Imaginez aujourd'hui une phrase de ce type prononcé par l'un de nos hommes politiques

    Avec Papon à l'intérieur, la répression s'installe...Le général ne voulant pas arrêter cette guerre qui, il le savait, débouchera sur son indépendance, a contibué à la mort de nombreux français et selon l'historien Remi Kauffer à un accroissement de l'usage de la torture..
    Entre 1958 et 1961, il y aura environ 500 assassinats politiques !!
    100000 harkis abandonnés en Algérie sont éxecutés

    En 1961 Maurice Papon reçoit des mains du Général de GAULLE la croix de commandeur de la légion d'honneur !!

    Le 17 octobre 1961, une manifestation pacifique sera réprimée brutalement..


    Le 8 février 1962 une manifestation contre "l' O.A.S.", sera réprimé également.. Huit manifestants seront tués, victimes de brutalités policières. c'était au métro Charonne
    En 1968, le général appuiera Maurice PAPON pour le poste de trésorier de " l' U.D.R."..

    EN 1969 le Général ayant cessé ses fonctions, voyage il rend une "visite de courtoisie" au général-dictateur FRANCO... déclarant "regretter de ne pas l'avoir fait plus tôt" !!! (...).
     

  • LA BATAILLE DE TROP

    11 novembre 1918 : Vrigne-Meuse, la bataille de trop

    Par J.-D. M.

    (Article paru dans Libération, avec photos et carte )

    "Ce fut la dernière bataille et la bataille de trop. Au matin du 11 novembre 1918, dans les heures qui précédèrent l'armistice, des soldats français furent tués dans un combat inutile, à Vrigne-Meuse, dans les Ardennes. « Ils sont morts pour rien » assure aujourd'hui le petit-fils de l'officier qui les commandait alors. Cet homme sait de quoi il parle. Lui-même est général à la retraite et il a récemment exhumé les carnets de guerre de son aïeul, le chef de bataillon Charles de Menditte (1) dans leur propriété du Pays basque. Le général Fauveau a entrepris de faire toute la lumière sur cet épisode, non seulement oublié, mais volontairement caché par l'administration militaire durant de longues années. Il le fait sans polémique, dans l'admiration d'un grand-père contraint d'obéir à des ordres insensés et avec le souci de rétablir les faits. Il rend ainsi un dernier hommage à ces morts du 415ème régiment d'infanterie, en particulier au dernier soldat tombé, un quart d'heure avant que les armes ne se taisent, un certain Augustin Trébuchon.

    Fauveau Nous sommes le 8 novembre 1918, dans le département des Ardennes. Devant nous, la Meuse, qui coule ici de l'est vers l'ouest entre Sedan et Charleville-Mézières. Les hommes de la 163 ème division d'infanterie sont épuisés : ils se battent depuis deux semaines et viennent de repousser les Allemands d'une centaine de kilomètres vers le nord. Ils s'installent comme ils peuvent dans les villages à moitié abandonnés par la population.

    La guerre vit ses dernières heures. La veille, le jeudi 7 novembre à 20 heures, une délégation allemande a franchi, dans quatre voitures, les lignes françaises dans le nord de l'Aisne pour aller négocier les termes de l'armistice à Rethondes. L'information a circulé dans la troupe. « C'est-y vrai, mon général, que c'est la paix ?» demande un poilu au général Boichut, en tournée d'inspection dans le secteur de la Meuse. Pas encore.

    Le samedi 9 novembre, vers 20h00, les ordres arrivent du Corps d'armée. « Franchir le Meuse. Occuper le village de Vrigne-Meuse. Opération à exécuter d'urgence et sans se laisser arrêter par la nuit ». Pour l'état-major, il s'agit de ne pas relâcher la pression sur l'ennemi, afin de négocier les conditions d'armistice en position de force. Pour les hommes, que les sous-officiers viennent réveiller dans les granges transformées en dortoir, c'est une autre histoire. « Debout ! On part! Rassemblement dans cinq minutes. Il faut passer la Meuse ».

    La Meuse ? Gonflée par les pluies, elle est à cet endroit large de 70 mètres et le débit est fort. « Elle déborde, elle roule, elle est en furie » raconte un témoin. Les ponts ont été détruits et les sapeurs du Génie vont devoir profiter de la nuit et du brouillard pour installer une passerelle de planches, en prenant appui sur une écluse. Aucune reconnaissance n'a été effectuée sur l'autre rive pour savoir si les Allemands y sont et combien. A cause du mauvais temps, l'aviation ne peut pas voler. Absence de renseignement et manoeuvre précipitée : les conditions du désastre sont réunies.

    Un peu après 8 heures le dimanche matin, environ 700 hommes ont franchi la rivière et une ligne téléphonique est installée. Leur chef, Charles de Menditte est allé entendre la messe. Il a rejoint son poste de commandement au sud de la rivière, au village de Dom-le-Mesnil.

    Cette guerre, Charles de Berterèche de Menditte, il ne l'a découvre pas. Officier de carrière, il a d'abord servi au Tonkin (Vietnam) et a été très grièvement blessé à la jambe gauche en septembre 1914. Rétabli, on l'envoie comme instructeur dans l'armée roumaine, ce qui lui vaut, au retour, de traverser la Russie en pleine révolution. En 1918, à 49 ans, il est à nouveau affecté dans un régiment de ligne, avec lequel il participe aux derniers combats de la Grande Guerre.

    Vers 10 heures 30, le brouillard se lève sur les rives de la Meuse. Les Allemands sont là, juste en face sur les hauteurs à quelques centaines de mètres. Les Français sont en contre-bas, étalés sur trois kilomètres, entre la rivière et la voie ferrée. L'hécatombe commence. L'artillerie d'abord, puis en début d'après-midi, les premières contre-attaques des fusiliers et des grenadiers de la Garde impériale allemande. Un sous-lieutenant français raconte : « Les mitrailleuses se déchaînent. Au tac-tac sec et saccadé des Hotchkiss, les Maxim répondent avec un pouf-pour sourd et lent. Et les fusils-mitrailleurs mêlaient leurs teuf-teuf à ce concert meurtrier ». Dans l'après-midi, l'aviation française effectuent une reconnaissance qui permet à l'artillerie, restée en arrière, d'ouvrir le feu sur les Allemands. A 18 heures, la nuit tombe sans que les combats ne cessent tout à fait. On fait un premier bilan: 57 tués et 133 blessés, selon les chiffres dont nous disposons aujourd'hui, et qui sont, nous allons le voir, sujets à caution.

    Pour le demi-millier d'hommes coincés sur la rive nord de la Meuse, enterrés dans leur trous par un temps humide et glacial, la journée du lundi 11 novembre s'annonce mal. « Vers 6 heures 30, raconte Charles de Menditte, circule le bruit de l'armistice. A 8 heures 30, l'avis est officiel. Pendant ce temps, on continue à tirer sur le front du régiment et les obus allemands tombent sur Dom-le-Mesnil ». Le message du maréchal Ferdinand Foch, commandant des troupes alliées, a été diffusé le matin à 5h15. Il stipule que « les hostilités sont arrêtées sur tout le front à partir du 11 novembre, 11 heures (heure française) ».

    A Vrigne-Meuse, il n'est toujours pas 11 heures et les combats se poursuivent. « 10 heures 45: les obus tombent encore. 10 heures 57 : la mitrailleuse tire encore » note scrupuleusement le chef de bataillon de Menditte. Vers 10 heures 50, le soldat de première classe Augustin Trébuchon, estafette de la 9ème compagnie, est tué d'une balle dans la tête alors qu'il porte un message à son capitaine. Trébuchon est le dernier poilu tué (2) sur le front occidental.

    Il faut aller consulter sa fiche individuelle sur le site officiel « Mémoire des hommes » où tous les morts pour la France sont recensés. On y apprend qu'il est mort le 10 novembre. C'est également le cas sur sa fiche d'état-civil à la mairie de Malzieu-Forain en Lozère. La date est fausse. Volontairement. Car les autorités militaires ont choisi d'effacer des mémoires les derniers combats du 11 novembre au matin. « Comme si cela n'avait pas eu lieu » constate le général Fauveau. Qui en a décidé ? On l'ignore précisément, malgré les recherches effectuées au Service Historique de la Défense. Il n'était tout simplement pas possible de mourir pour la France le jour de l'armistice, le jour de la victoire. Nul ne sait donc combien d'hommes ont été tués dans les quelques heures qui ont précédés le cessez-le-feu, puisque ils ont été comptabilisés avec leurs camarades tombés la veille. On se souvient simplement d'Augustin Trébuchon, « tué à l'ennemi » à l'âge de quarante ans, après plus de quatre années de guerre.

    On se souvient aussi du soldat Delalucque, qui eu l'honneur de sonner au clairon le cessez-le-feu de la dernière bataille. Et pourtant, lui aussi a été oublié, caché, presque censuré. La légende veut que l'armistice ait été sonné par le caporal Pierre Sellier, originaire du Territoire de Belfort, dont le clairon repose toujours au Musée de l'Armée. Or, Sellier a sonné le cessez-le-feu, le 7 novembre au soir, pour permettre aux plénipotentiaires allemands de traverser les lignes françaises à Haudroy (Aisne). Bonne mère, la République lui attribua même la Légion d'honneur pour ce fait d'armes.

    Delalucque, lui, eut de la peine à sonner « Cessez-le-feu ». Il ne se souvenait plus des notes et le lieutenant Bonneval dû les lui rappeler. Selon les ordres, il enchaîna aussitôt « Levez-vous », « Garde-à-vous », « Au drapeau ». C'était fini. Les hommes sortirent de leurs tranchées et les Allemands, juste en face, firent de même. Les Français avaient explicitement reçu l'ordre de ne pas fraterniser avec l'ennemi. Les recommandations officielles étaient les suivantes ; « Les hommes mettent leur mouchoir au bout du fusil et crient en choeur et de toutes leurs forces « Vive la France », puis chantent la Marseillaise ».

    L'heure était à la gloire. Vrigne-Meuse et son combat inutile ? Côté Français, on compte 99 morts et 190 blessés au sein de la 163 ème division d'infanterie. Il ne fallait pas en parler. On ne laissa même pas le temps aux hommes du 415ème régiment d'infanterie d'enterrer leurs morts. Puis ils tombèrent dans l'oubli. Leur chef – qui commandait par intérim – fut envoyé au Liban et en Syrie. Le « 415 » ne fut pas représenté au grand défilé de la victoire du 14 juillet 1919. Dix ans plus tard, en avril 1929, un monument aux morts fut enfin inauguré sur les lieux des combats, en présence d'anciens combattants. Puis ce fut tout. A la veille de la seconde guerre mondiale, paru un ouvrage, rédigé par un certain colonel Grasset, qui tira un instant cet épisode de l'oubli. C'était alors pour vanter « tout ce qu'on peut oser avec une troupe vaillante et manoeuvrière, même peu de temps avant que cesse la guerre implacable qu'elle menait depuis plus de quatre ans ». Il fut couronné par l'Académie française."

     

    1. Alain Fauveau « Le vagabond de la Grande Guerre » Geste éditions, 2008. Lire également la Revue historique des Armées, numéro 251, 2008 et la revue Le Casoar, publié par la Saint-Cyrienne, avril 2008.

    2. Pas le dernier mort, car des milliers d'hommes mourront encore des suites de leurs blessures.

  • LA CASTAFIORE LAGARDE

    Les Bijoux de la Castafiore

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    Je voudrais revenir sur l'affaire des bijoux de Mme Lagarde. Je voudrais apporter ma pierre (précieuse) à l'édifice.

    Ces 2 photos résument bien "l'affaire". A droite, la photo originale (avec les bijoux), à gauche la photo retouchée (les bijoux ont disparu).

    (En plus, il s'agit d'un vulgaire montage, la photo n'a pas été prise dans le 12e, mais en Allemagne lors d'un sommet franco-allemand !)

     

    On voit le micro de la chaîne allemande :

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    Le décryptage complet, l'analyse, les détails, c'est sur le blog d'Alexis Corbière ici.

     

     

    Mais ce que je vais vous RÉVÉLER maintenant, il n'y a qu'ici que vous le lirez. Sur ce blog. C'est une information exclusive que vous ne trouverez nulle part ailleurs.

    C'est ma touche personnelle, ma petite info à moi que je réserve en exclusivité mondiale à mes chers lecteurs et trices, c'est-à-dire VOUS.

    Voilà.

     

    Dans un Fig-Mag d'il y a un an (10 octobre 2009), les bijoux n'avaient pas été effacés.

     

     

    Ici, les boucles d'oreilles :

     

     

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    Et là, la bague :

     

     

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    On efface les bijoux dans "Les Nouvelles du 12e", mais pas dans Le Figaro.

     

    Conclusion : dans "Les Nouvelles du 16e", les bijoux n'auraient jamais été squizzés.

     

     

    PS : pourquoi elle se présente pas dans le 16e, Christine ? Dans le 12e, c'est rien que des bobos de gauche (et non pas des grandes bourgeoises...).

    Dans le 16e, elle serait beaucoup plus couleur locale...

     

  • REMANIEMENT :SARKOZY EGALE DOMENCH

    Le remaniement qui tord encore un peu plus la constitution.

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    Il y a beaucoup de Domenech chez Sarkozy. L’expression hautaine, l’arrogance injustifiée ou la certitude que l’impopularité est une preuve de leur supériorité rapprochent les deux hommes qui partagent également les mêmes carences en management et la tendance lourde à s’en prendre à la presse à chaque échec également.

      Il faut bien reconnaître que Nicolas Sarkozy a déjà fait fort dans le rôle de celui qui bafoue sans vergogne la constitution. Rappelons, si besoin est, qu'il s'agit du texte fondateur, celui sur lequel se base tous les autres et dont le président de la République est en principe le garant. Avec l'annonce du remaniement et la façon dont on procède à ce dernier, on vient de franchir un nouveau palier dans les atteintes à la République.

    Déjà, il y a le procédé qui consiste à annoncer que l'on va changer en profondeur le gouvernement 6 mois à l'avance, sans donner de date butoir précise. On se retrouve avec des ministres aux abonnés absents tétanisés par la peur de perdre leur poste, et toute une pléiade de courtisans prêts à tout pour le leur prendre. Concrètement, cela donne le pire de l'action politique avec toute la surenchère sécuritaire qu'il y a eu cet été, chacun y allant de sa petite proposition, dans l'espoir de bien montrer à quel point il est inféodé au président. A l'inverse, on se retrouve avec un gouvernement incapable de gérer la pénurie d'essence, et d'admettre même qu'il y a pénurie, au risque de devoir s'exposer.

    Tout cela est ridicule, mais malheureusement, nous n'avions pas touché le fond, puisque depuis quelques jours, Nicolas Sarkozy organise une compétition stupide pour le poste de premier ministre, obligeant l'actuel titulaire à faire une déclaration d'allégeance. A l'évidence nous sommes bien dans des comportements de cour, et non plus dans un fonctionnement républicain. D'autant plus qu'à ce stade, il s'agit d'un fonctionnement contraire à l'esprit de la constitution.

    En effet, en agissant ainsi, Nicolas Sarkozy laisse entendre qu'il a déjà choisi tous les prochains ministres. Or, que disent les textes ? Que le président de la République nomme les ministres sur proposition du premier ministre. A l'évidence ce dernier n'a rien proposé, puisqu'il n'est pas nommé.

    Ce qu'il faut donc retenir de cet épisode, c'est que le premier ministre ne sert effectivement plus à rien (ça on le savait), mais les ministres non plus. D'ailleurs, le seul remaniement qui ait vraiment de l'importance, et dont curieusement personne ne parle, et celui qu'il y a au cabinet du président de la République. Or, ces personnes là travaillent dans l'ombre et ne tiennent leur légitimité de personne.

    Depuis l’annonce présidentielle, plus personne ne bosse et, tels les Bleus dans leur bunker de Krysna, les clans s’affrontent pour la composition de l’équipe et les avantages afférents. Un désastre de l’avis même des plus grands admirateurs du Président. Si si, il y en a.

    Par exemple (et par gourmandise), je ne résiste pas au plaisir de vous livrer la liste (authentique) des papiers Sylvie Pierre-Brossolette du Point dont je me suis inspiré pour rédiger cet article :


    19/09/2010
    Le dangereux pari de Nicolas Sarkozy

    24/09/2010
    Nicolas Sarkozy, à quitte ou double

    03/10/2010
    Sarkozy veut être le candidat de l'anti-établissement

    08/10/2010 (mon préféré !)
    RÉFORME DES RETRAITES - Nicolas Sarkozy redore son blason de réformateur

    14/10/2010
    Sarkozy ou la stratégie du funambule

    23/10/2010
    La semaine où tout a basculé pour Nicolas Sarkozy

    31/10/2010
    Comment Sarkozy peut rebondir

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  • MITTERRAND A LA PEINE

    Cela faisait longtemps qu’on ne s’en était pas pris à François Mitterrand, à sa personnalité, son passé, sa politique, à ses secrets et à ses lumières ! Jacques Attali nous a rappelé que François Mitterrand n’avait rien de commun avec notre actuel président.

    MitterrandPresident.jpgLa recherche historique – surtout, par pitié, pas de Maison de l’histoire de France ! - n’est pas à blâmer qui maintenant se penche sur l’action de François Mitterrand garde des Sceaux sous la IVe République. On sait que lors de ce qu’on appelait pudiquement « les événements d’Algérie », il y eut 45 guillotinés dont la grâce fut refusée par ce ministre de la Justice (Nouvel Observateur, le Monde, Marianne 2).

    François Mitterrand, sur le plateau de l’émission Cartes sur table, déclarait, le 16 mars 1981 : « dans ma conscience profonde… je suis contre la peine de mort ». Alain Duhamel, comme c’était la fin de l’émission, n’a pas pu le confronter à sa pratique ministérielle ancienne (lefigaro.fr, TVmag.com). L’aurait-il fait que François Mitterrand aurait su, je n’en doute pas, comment lui répondre.

    Libre à chacun de comparer ce passé lié à la guerre d’Algérie avec cette protestation courageuse d’humanisme dans un moment où les sondages établissaient qu’une majorité de Français était favorable au maintien de la peine de mort. Son attitude a démontré que l’audace de la vérité vaut toujours mieux que l’opportunisme de la prudence. Libre à chacun de tirer les conclusions que son adhésion ou non à cette figure éclatante de notre vie nationale autorisera.

    Ce qui me choque en revanche, c’est la manière condescendante et, pour tout dire, indigne avec laquelle les serviteurs du présent viennent offenser un combattant d’hier. On n’est pas loin de mettre en cause la sincérité de l’itinéraire moral et intellectuel de Mitterrand, qui l’a fait passer d’une approbation de la peine de mort au nom de l’Etat, de ses nécessités et de sa raison – je ne discute pas la validité de ces justifications, je constate leur existence – à une détestation absolue et argumentée de celle-ci. Sa « conscience abolitionniste » serait « un mythe » et le paradoxe revient à lui imputer, dans l’expression de cette dénonciation éthique personnelle, la faute d’un opportunisme politique qu’il a précisément mis à mal.

    Derrière ce procès qui porte au paroxysme la commodité des jugements rétrospectifs et des condamnations faciles, il me semble que deux idées fausses égarent.

    D’une part, je ne suis pas persuadé que François Mitterrand, contrairement à ce que soutient François Malye, co-auteur de l’enquête : François Mitterrand et la guerre d’Algérie, « ne pouvait pas devenir socialiste sans être abolitionniste parce que cela fait partie du costume ». Pour qui s’est intéressé au parcours de nombre de personnalités socialistes, derrière les abstractions et les idéaux affichés (et encore !), le réalisme n’a pas toujours fait défaut. Sans être obligé d’évoquer le sentiment populaire qui est un puissant stimulant pour l’oubli de ses convictions partisanes ou philosophiques, je n’ai jamais perçu qu’avant Robert Badinter et l’obligation faite à la gauche de sanctifier l’abolition, socialisme et peine de mort étaient forcément contradictoires. On aurait pu le souhaiter au nom de l’humanisme généreux dont cette famille politique s’estimait propriétaire mais rien ne le garantissait, ni que la contradiction soit préjudiciable à qui aurait manifesté une ambition politique prête à tout. Rien donc ne contraignait François Mitterrand à cette importante évolution, que lui-même. Le refus de la mort institutionnalisée d’autrui ne ressortit pas de l’idéologie mais des « tripes », de « la conscience profonde » qui n’a rien à voir avec le socialisme mais tout avec soi.

     

     

    medium_tonton.2.jpg"J'ai l'honneur,au nom du gouvernement de la République,de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort"

    Robert Badinter le 17 Septembre 1981

     

     

    D’autre part, je n’ai jamais cru aux vertus intangibles, jamais secouées par les événements, le poids des choses et la dureté de l’Histoire. Une morale, cela s’invente, se construit, se forge son histoire. Cela part souvent du pire pour découvrir, longtemps après parfois, les terres du meilleur. Je trouve plus riche une démarche qui erre puis retrouve son chemin que l’airain moral immuable, imperméable à ce qui bouge et vit autour de lui. J’ajoute qu’il y a infiniment plus de portée dans une arrivée qui a connu tous les affres d’un voyage et qui par conséquent sait en parler, en décrire les embûches et en glorifier l’aboutissement que dans un surplace incapable de voir plus loin que lui-même et confit dans son assurance immobile et autarcique. J’aime que François Mitterrand, sur beaucoup de plans et notamment celui de la peine de mort, n’ait pas été un être quiet et exemplaire de toute éternité mais qu’il ait proposé aux Français, en même temps que porté en soi, une intelligence et une sensibilité en mouvement, une histoire. La nôtre sans doute aussi, accordée à beaucoup de nos nuances et variations.

    Au fond, François Mitterrand n’a pas cessé d’effectuer des voyages intimes. Si sa fin a pactisé avec son origine, il s’est, entre-temps, quitté, rejoint, il a rompu avec lui-même mais a gardé des fidélités essentielles. Son passé, il n’a pas cherché à l’oublier mais à le dépasser. Quel dommage qu’on ne l’ait pas interrogé sur ce qu’il avait été et ce qu’il était devenu ! Il aurait été éblouissant. Rien de son destin multiple, de son être riche et ambigu ne lui était étranger.

    Il aurait eu réponse à tout.

    Philippe Bilger pour son blog « justice au singulier »

  • LE COMPTE EST BON

    58726558.jpg萨科齐!我忍你很久了!!

    炒蛋鸡虽然炒蛋,但还是爱自己的祖国的,绝不容许这家伙藐视咱祖国!!

    法国总统萨科齐不顾中方反复耐心的工作和多次严正交涉,6日执意同窜访欧洲的达赖喇嘛见面,此举极不明智,严重伤害了中国人民的感情,对中法关系也造成损害。

  • ENTENDU ICI ET ICI

     

    Raler contre les actionnaires, c’est trop facile. C’est quand même eux qui mettent leurs billes dans l’affaire, faudrait pas l’oublier, ça, hein. On leur doit au minimum le respect. Et puis si tu le rémunères pas, l’actionnaire, ben y va voir ailleurs, moi je dis. Et je ferais pareil à sa place, pas toi ? Et pis y veulent quoi, ces syndicalistes : le communisme, c’est ça ?

    Pôle-Emploi vient d’annoncer… 1800 suppressions d’emplois ! Voilà une bonne nouvelle. Ça coûte bonbon aux contribuables, et il faut bien reconnaître que les chômeurs sont souvent des feignasses, qui bossent au noir à côté, et qu’on ne pourra pas les entretenir indéfiniment ! Ça va même sûrement les encourager à chercher du boulot pour de vrai, moi je dis, au lieu d’aller mendigoter et attendre que l’État-providence fasse tout pour eux. Tant que tu bosses, au moins, t’as ta fierté, et on peut rien se reprocher. C’est vrai, quoi, on pouvait peut-être se permettre ça avant, mais c’est fini maintenant. Ils voudraient quoi, tous ces assistés ? Que Standard & Poors nous enlève notre AAA ? Ah ah ah ! J’te dis pas la cata, ça ferait flamber la dette, et au final on serait obligé de faire comme en Angleterre, supprimer des millions de fonctionnaires, mettre la retraite à 70 ans et supprimer la Sécu. C’est ça qu’on veut ? Nan, on n’a pas le choix, moi je dis.

    Tiens, y’en a même qui ralent contre la façon que Sarko il reçoit le président chinois !  M’enfin, y sont fous, ou quoi ? T’as vu tous les contrats qui ont été signés ? Airbus, Total, Areva… La fine fleur de l’industrie française ! Y voient pas tous les emplois que ça crée ? C’est bien beau de raler contre Sarko, mais il faut voir ce qu’il y a derrière ! D’ailleurs c’est un malin, t’as vu comment il a eu les syndicalistes et ces abrutis de manifestants ? On peut dire du mal de Sarko, mais faut reconnaître qu’il se démène pour la France. Et c’est pas un idiot, tout ce qu’il fait, il l’a pensé ! Et puis entre nous, tu crois qu’avec Ségolène ça aurait été mieux ? Ah ah ah !

    Dilem

    Quoi, les droits de l’homme, le prix Nobel en prison ? Non mais réfléchis 5 minutes : qu’est-ce que t’en as à faire d’un niakwé en taule dans son pays ? S’il avait bossé, comme les autres, ça ne lui serait pas arrivé ! Pass'que que c’est pas des feignasses, les Chinetoques, faudrait pas croire, on ferait bien d’en prendre de la graine chez nous.  Et puis les chinois, vaut mieux les avoir comme potes, bientôt c’est eux qui commanderont, et plus les Amerloques. Voilà où ça va les mener, leur sécu et leur social. C’est Bush qu’avait raison, au fond. Moi je dis, il faut supprimer le code du travail, chacun bosse comme y veut. Ma retraite, je me la ferai moi-même, les autres, qu’ils se débrouillent! Si je veux bosser 80 heures par semaine jusqu’à 80 ans pour payer un écran plat à mes gosses, j’ai droit de le faire, non ?

    Toute façon, c’qui nous faut, c’est moins de règlements, moins d’impôts, moins de charges, c’est pas compliqué à comprendre, pourtant. Tu te crèves  pour toi et ta famille, et il faudrait donner le pognon que t’as gagné aux impôts, pour en faire cadeau à des feignasses qu’en foutent pas une et qu’attendent que ça leur tombe tout rôti dans le bec ! Sans compter les étrangers qui viennent chez nous pour la sécu et les allocs et y construire des mosquées…  Va pas chercher plus loin, pourquoi tu crois qu’Obama a été battu ? Sarko c’est pas un fou, il a bien compris, et il ne fera pas la même chose en France. Et si y sont pas contents, les gauchistes n’ont qu’à aller à Cuba ou en Corée du Nord voir si c’est mieux, moi je dis.

    Merci de votre attention. Je viens de passer un quart d’heure dans la peau d’un gros con libéral. Toute ressemblance avec des conversations existantes ou ayant existé ne serait pas totalement fortuite ni involontaire. Cet exercice est intéressant, et pas difficile du tout, tant l’argumentation est familière car omniprésente, que ce soit dans l’entourage ou dans les médias. C’est incroyablement confortable et reposant pour l’esprit. Au lieu de se ronger les sangs à trouver des moyens de combattre l’injustice, il suffit au contraire de l’admettre et de la justifier. Je vais peut-être me convertir, tiens…

  • LES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES

          Ne pas se réjouir des contrats en dizaines de milliards signés, ou à signer, dans le cadre de la visite du président chinois Hu Jintao en France serait grotesque.

     On ne peut pas en dire autant des droits de l'homme, Paris ne reprochera pas leurs turpitudes, et leurs crimes, aux signataires de chèques établis en chiffres astronomiques. Et tant pis pour le prix Nobel de la paix Liu Xiaobao qui croupit en prison...

    Samedi à 11 heures à Carros 
    Amnesty International est à l’origine du rassemblement prévu samedi, de 11 heures à midi à l’angle des rues l’Eusières et l’Aspre. Le président chinois a en effet manifesté le souhait de visiter le site de Schneider Electric implanté sur la rive Ouest du Var.