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  • EXPULSION DE ROMS

    amnesty international

     

    Un an après la réunion interministérielle sur les gens du voyage et les Roms convoquée par le président de la République, le ministre de l’Intérieur ne répond toujours pas aux nombreuses sollicitations d’Amnesty International (AI).

    Le 21 juillet 2010, Nicolas Sarkozy annonçait cette réunion pour traiter les "problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms" et AI lui demandait de prendre plutôt des mesures pour combattre la discrimination contre les Roms.

    Faire changer les choses pour les Roms en France Signez

    Depuis un an, AI s’est adressée à plusieurs reprises aux ministres de l’Intérieur Brice Hortefeux et Claude Guéant pour rappeler ses vives préoccupations sur cette situation mais n’a pas reçu de réponse.

    amnesty international

    De nombreux militants d’AI ont également écrit au ministère de l’Intérieur pour lui faire part de leur opposition aux politiques et aux pratiques du gouvernement concernant les expulsions forcées des campements roms et ont exprimé en particulier leur inquiétude à l’idée que ces pratiques visaient les Roms en tant que groupe ethnique.

    Dans un courrier du 16 juin 2011 à un parlementaire européen, Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, a jugé que "les mesures d’éloignement n’ont pas été systématiquement établies sur la base d’un examen individuel de la situation de l’intéressé".

    Le Conseil d’État a annulé la circulaire du ministre du 5 août 2010 demandant le démantèlement des "campements illicites", "en priorité ceux des Roms", mais les autres textes sont toujours en vigueur.

    AI continue à demander des informations sur les mesures prises pour veiller à ce que les pratiques utilisées pour démanteler les "campements illicites" ne visent pas les Roms de façon disproportionnée, notamment sur les instructions spécifiques qui ont été adressées par le ministère aux préfets.

    AI exhorte enfin le ministre à veiller à ce que les autorités françaises ne soumettent pas des Roms à des expulsions forcées illégales et que les expulsions n’aient lieu qu’en dernier recours et dans le strict respect des garanties prévues par les normes européennes et internationales relatives aux droits humains.

    Documents à télécharger

    • Evacuation de campements roms en France
    • Le président PS de la région PACA, Michel Vauzelle, a de son côté déclaré qu’il était "honteux et inacceptable d’expulser ces Roms sans accompagnement".
  • LA PANIQUE

    La panique qui envahit les marchés financiers est pratiquement aussi grande que celle qui envahit les rues de l’Angleterre à la vitesse des émeutes. Quel rapport ?, me direz-vous. En reliant ces deux événements que nos commentateurs habituels ne sont pas pressés de relier, un lecteur du journal Le Monde y voit la faillite du modèle anglo-saxon qui repose sur deux piliers : le capitalisme et le communautarisme. Il n’a pas tort. Par contrecoup, la vision laïque et la devise républicaine de la France ne m’ont jamais paru aussi actuelles. Dommage que nos politiques, je parle de ceux qui ont vendu leur âme à l’Europe anglo-saxonne voulue par les traités de Maastricht et Lisbonne, ne s’en rendent pas compte !

  • SALAUDS DE PAUVRES

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    Hier j'écrivais que Xavier Bertrand avait annoncé, dimanche 7 août, la création d'un répertoire unique des allocataires sociaux, d'ici fin 2011, C'est selon lui "la meilleure façon de renforcer la lutte contre des fraudes sociales".

    Or , ce type de fichier existe déjà (ou presque). En janvier 2008, un fichier national unique des Caisses d’allocations familiales a été mis en place par l'intègtre... Eric Woerth. "Le but de ce fichier, qui regroupe les données départementales des 123 CAF de France, est notamment de lutter contre la fraude aux prestations sociales en croisant les données", expliquait-t-il .

     Woerth avait lancé en 2008 la Délégation nationale de lutte contre les fraudes. (DNLF). "Une « task force » dotée de « nouveaux instruments » informatiques et juridiques qui lui permettent, notamment, de croiser les fichiers CAF- Cnam - Cnav, pôle emploi-Unedic, Urssaf, Fisc et Douane". Pour le Figaro, qui consacrait à l’époque un article au sujet, les missions de la DNLF sont de "faire tomber les frontières administratives, développer les échanges d’informations et faciliter les croisements de fichiers".

    S’il est déjà possible de croiser les fichiers, pourquoi faut-il alors en créer un unique, sinon pour meubler l’actualité avec un effet d’annonce ?

  • SALAUDS DE PAUVRES

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     Après la proposition de Thierry Mariani, fondateur de "La Droite populaire", Xavier Bertrand a annoncé, dimanche 7 août, la création d'un répertoire unique des allocataires sociaux, d'ici fin 2011, C'est selon lui "la meilleure façon de renforcer la lutte contre des fraudes sociales".

    Si personne ne peut nier qu’il faut lutter contre toutes les fraudes,  qui peut croire , qu'au moment où le chômage atteint des niveaux extrêmement élevés dans notre pays, où la précarité touche notre population, que c’était l’urgence du moment ?

      Qui peut ainsi penser dans cette situation que l’urgence est de s’attaquer aux fraudeurs aux prestations sociales». Qui peut croire que les Conseils Généraux majoritairement présidés par les socialistes, confrontés aux paiements de ces prestations sociales et à l’explosion de celles-ci en raison de la crise et confrontés à des situations budgétaires difficiles, ne sont pas attentifs à tous les moyens pour lutter contre l’explosion budgétaire et donc à la lutte contre la fraude» a-t-il poursuivi.

    Alors que Xavier Bertrand et Thierry Mariani présentent le futur répertoire comme un véritable outil destiné à la traque des fraudeurs, le responsable Fraude de la CAF nuance : "Si on prend en compte le coût de la mise en place de ce répertoire, celui-ci ne va pas faire gagner ou économiser de l'argent aux caisses en contrôlant les abus".

    Les associations d'aides aux chômeurs, aux familles et de lutte contre la précarité déplorent d'autant plus l'énergie consacrée à la chasse aux fraudes. "Alors que la plupart des fraudes restent très anecdotiques, l'argent que l'on va dépenser pour faire la chasse à la fraude sera supérieur à ce qu'on va récupérer", déplore Patricia Augustin, responsable du secteur Famille et Prestation sociale à la Confédération syndicale des familles, une confédération nationale d'associations familiales.

    Les fraudes les plus coûteuses pas concernées

    Selon le rapport du député des Bouches-du-Rhône Dominique Tian sur l'ampleur des fraudes sociales, dont les conclusions ont été publiées le 22 juin, c'est la fraude aux prélèvements sociaux, par des cotisations non versées en raison du travail au noir, qui serait la plus lourde, avec un coût entre 8 et 15,8 milliards d'euros.

    La fraude aux prestations (sur les indemnités d'arrêts maladie, les allocations familiales, le RSA, etc), qui elle est traquée par le gouvernement et concernée par le répertoire, contrairement à la première, ne s'élèverait qu'à 2 ou 3 millions d'euros.

    La plupart du temps, ont relevé à la fois Daniel Buchet et Patricia Augustin, plus que des fraudeurs, ce sont des assurés qui ne bénéficient pas de toutes les prestations auxquelles ils ont droit que les contrôles de la CAF révèlent.

    Mener une chasse abusive contre la fraude n'a comme résultat qu'une "marginalisation aggravée" des personnes en difficulté sociale, fustige Patricia Augustin : "On les soupçonne et on les stigmatise alors qu'on devrait les aider à les réintégrer dans la société".

    "Il y a d'autres moyens de vérifier si les allocataires font de bonnes déclarations, comme à travers les déclarations de revenus, sur lesquelles les prestations sont calculées. La seule façon de frauder, c'est de faire de fausse déclaration", explique Patricia Augustin. Or les contrôles actuels de la CAF permettent déjà de contrôler ces fausses déclarations. "Le répertoire du gouvernement est très intrusif, alors qu'on pourrait s'en passer", conclut-elle.

    La part des fraudes intentionnelles est "très minoritaire", confirme Daniel Buchet. Si le répertoire pourra éventuellement servir à améliorer la fluidité des contacts entre les différents régimes, il n'apportera rien de nouveau et de très efficace dans la lutte contre les véritables fraudeurs, qui sont très peu conséquents, contrairement à tout ce qu'a pu affirmer Xavier Bertrand.

    Cette annonce vise à donner, une fois encore, des gages à la droite populaire, qui en avait fait un de ses thèmes favoris, et au-delà à l’électorat du Front national.

    Sous couvert de lutte contre les fraudes, la mesure vise à stigmatiser les plus démunis et les plus faibles comme autant de fraudeurs potentiels, tout en renforçant les instruments d’un contrôle social sans grand rapport avec l’idée de justice sociale, de justice tout court.

    Elle s’inscrit enfin dans une dynamique de multiplication de fichiers et dans une logique de leur interconnexion, lourde de périls pour les droits et les libertés tant individuels que collectifs.

     

  • CORNE DE L'AFRIQUE

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    Selon un recensement effectué par le Parisien auprès de dix associations humanitaires, la famine en Somalie ne mobilise pas les Français en ce qui concerne les dons financiers. En effet, au mercredi 3 août, seulement 9 millions d'euros ont été récoltés.

    La somme, si elle est déjà conséquente et ne peut être ignorée, est difficilement comparable aux 350 millions d'euros récoltés lors du tsunami de 2004 en Asie du Sud-est, et aux 150 millions d'euros reçus pendant le séisme d'Haïti en 2010.

    Plusieurs raisons sont avancées par le Parisien pour expliquer cette situation. Dans un premier temps, il est difficile pour les Français de se sentir concernés par un problème qui ne les touche pas directement, ou qui ne touche pas en premier lieu leurs compatriotes.

    Craintes de détournement

    En effet, les Français s'étaient très fortement mobilisés pour le tsunami de 2004 parce beaucoup d'entre eux avaient été victimes de la catastrophe. D'autre part, la situation politique sombre et les nombreux coups d'été qui ont lieu dans la zone ne facilitent pas la transparence d'éventuelles levées de fonds auprès des Français, qui craignent que leur argent soit détourné.

    Interviewé par le Parisien, Jacques Mallet, le dirigeant du réseau d'experts Recherches et Solidarité, explique que "pourtant, avec 10 ou 20 euros, on peut nourrir un enfant pendant trois mois en Afrique". Même son de cloche au Secours Populaire avec Julien Lauprêtre qui évoque "un devoir d'humanité" et qu'"on ne peut pas laisser mourir toute une population".

    En marge, l'Etat français a décidé de tripler son aide à la Somalie, qui passe de 10 millions d'euros à 30 millions d'euros.

    Le Nouvel Observateur

    POUR DONNER


                              Site internet d'Action Contre la Faim : www.actioncontrelafaim.org

    http://www.actioncontrelafaim.org/urgence-Somalie/

  • ROULEAUX DE PRINTEMPS

     Pour 4 personnes

     

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    24 crevettes roses cuites et décortiquées
    1 carotte
    1 citron vert
    150 g de germes de soja
    2 brins de menthe
    4 feuilles de laitue
    60 g de vermicelles de riz
    3 cuil. à soupe de sauce soja
    1 pointe de purée de piment

     

     Préparation

     

    1 Plongez les vermicelles 5 min dans de l’eau bouillante salée. Rincez-les, égouttez-les et épongez-les sur un linge.
    2 Pelez la carotte et râpez-la. Rincez la menthe et la laitue, essorez-les et ciselez-les. Eliminez les filaments marrons des germes de soja.
    3 Dans un saladier, mélangez le soja, les vermicelles, la carotte, la menthe, la laitue et 1 cuil. à soupe de sauce soja.
    4 Faites tremper les galettes de riz dans de l’eau froide pour les ramollir, posez-les à plat sur un linge.
    5 Répartissez la garniture sur les galettes, placez dessus 3 crevettes. Rabattez deux côtés sur la garniture, puis rouler sans serrer pour former les rouleaux.
    6 Mélangez la sauce soja restante avec le jus de citron et le piment. Servez les rouleaux de printemps accompagnés de cette sauce.

  • STADE DE REIMS : 2 ème

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    IL a fallu un coup de boule du grand Weber sur un centre de Collet, pour concrétiser la large domination stadiste.
    Deux matches, deux victoires : la saison rémoise ne pouvait mieux commencer.
    Vendredi soir deuxième match pour le stade et deuxième victoire contre Amiens  à Delaune, en Ligue 2, on ne retiendra que les trois points acquis. « On savait que ça allait être pénible, a reconnu Mickaël Tacalfred, face à un adversaire regroupé dans son camp. On a pris notre temps ».
    D'ailleurs, dans le camp champenois, un mot revenait en boucle : patience. « Nous étions prévenus. Ça n'allait pas être une partie de plaisir et ça s'est vérifié. On avait le ballon, mais on ne l'a pas toujours bien exploité », concédait Anthony Weber.
    Le Stade de Reims n'a pas pesé suffisamment en attaque pour se faire craindre d'un visiteur venu pour subir. Isolé entre les deux lignes de quatre formant le bloc bas érigé par Amiens, Romain Almafitano ne trouva pas les intervalles nécessaires à l'efficacité de son jeu de passes, et c'est toute la construction stadiste qui s'en trouva handicapée. « On aurait pu continuer encore longtemps à tourner autour de cette défense ».
    Moins fluide que six jours plus tôt à Lens, malgré les efforts du duo Bocundji Ca - Lucas Deaux dans la remontée du ballon, le jeu rémois souffrit surtout du manque d'efficacité de ses « extérieurs », Glombard et Tainmont, dans le jeu placé.
    Car dès la 14e minute, après une échauffourée dans la surface, Amiens s'était retrouvé en infériorité numérique. « Il a fallu rebâtir notre défense », rappela Ludovic Batelli.
    « Finalement, cette expulsion nous a autant handicapés que nos adversaires », répliqua Hubert Fournier.
    Il reste que ce genre de match « nous l'aurions perdu en début de saison dernière », confiait Anthony Weber.
    Le bon état d'esprit affiché depuis plusieurs mois, offre aux Stadistes des raisons de croire en un été ensoleillé. Il faut en effet remonter à la saison 2004-2005, sous l'ère de Ladislas Lozano, pour retrouver un départ aussi réussi .
    « On ne va pas s'enflammer, lâche Fournier. Attendons dix matches pour dresser un premier bilan ». Prudence est mère de sûreté .

    Prochain match des Rouges et Blanc à Monaco le 15 aout : J'y serai

    Largement inspiré de l'article de L'Union

  • UMP = FN

    Gilbert Garelli, conseiller municipal et délégué du parti présidentiel à La Colle-sur-Loup (06 ) a envoyé un mail aux militants .
     
     
    Le 1er août jour du début du ramadan, le conseiller municipal d' opposition UMP de la Colle-sur-Loup , a envoyé à ses « amis » politiques, un mail  ignoble  totalement déplacé .

    Caricature de l’« accent » arabe

    Dans ce courriel, cet ancien candidat aux municipales, mais aussi délégué UMP pour la circonscription à La Colle-sur-Loup, caricature l’accent « maghrébin », en évoquant tour à tour mosquée, foulard et programme du PS.

    « Afin di préparer la prochaine réunion UMP di la colle qui devrait si tenir li lundi 26 septembre salle Paillere, ji vous propose étudier le programme di PS (...), Ji vous propose aussi un voyage di pèlerinage pour li 15 août à la mosquée di Strasbourg qui vient d’ouvrir, mesdames prévoyez un foulard. Ji vous souhaite un bon ramadan ».


    En pièce jointe du mail, Gilbert Garelli ami de Lionel Luca proposait également d’étudier le programme socialiste... qui apparaissait écrit en arabe ! Et terminait par : « Je vous avais dit de lire de droite à gauche »...

    Les amis de Lionel Luca vont-ils porter plainte ?

  • BENOIST APPARU MENT

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    Dans tous les centres d'hébergement, à partir de 18h, on dit aux gens qu'il n'y a plus de place", a expliqué Fabienne Binot, du syndicat Sud Santé Sociaux. (Malika Elkord - Le Nouvel Observateur)

    L'hébergement d'urgence est le thermomètre de la crise du logement. Depuis plusieurs années, les clochards ne sont plus les seuls à appeler le Samu social. Familles, femmes battues, migrants travailleurs pauvres viennent grossir les rangs des demandeurs d'accueil, renvoyés de centres d'hébergement en hôtels de transit, souvent tenus par des marchands de sommeil.

    C'est ce glissement infernal que l'Etat, qui finance à 92% le Samu social, veut enrayer.  Il n’y a pas de femmes avec des enfants à la rue a dit  le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu dont l'objectif affiché est de  remettre dans le circuit du logement des "publics fragiles, mais pas déstructurés".

    FAUX

     Le virage est brutal. Les crédits alloués à l'hébergement d'urgence sont frappés d'une baisse de 25% cette année. Sur 115.000 places disponibles en France, 4.500 places d'hôtel vont être supprimées pour être remplacées par des locations. Le ministère compte sur les "solibails", ces logements privés que des associations sous-louent. Le but : faire des économies, puisque chaque nuit d'hôtel coûte 17 euros à l'Etat. Benoist Apparu promet de créer 300 nouveaux solibails par mois d'ici la fin de l'année.

    En attendant... Le 20 juillet, deux tiers des demandes d'hébergement n'ont pu être honorées dans 34 départements hors Paris, selon une étude de la Fédération nationale des Associations d'Accueil et de Réinsertion sociale pour le quotidien "La Croix". Dans la capitale, ce n'est guère mieux. La mairie va verser une subvention au Samu social pour loger une centaine de familles envoyées aux urgences. En Ile-de-France, il manque 13.000 places d'accueil.

    Devant cette situation, Xavier Emmanuelli, président du Samu social, a claqué la porte . Benoist Apparu a beau assurer qu'"on ouvre des locations avant de fermer des places d'hôtel", les associations s'inquiètent. "Que va-t-on faire des gens d'ici là ?" s'interroge Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL (Droit au Logement). "Avec ses calculs d'apothicaire, s'indigne-t-il, l'Etat condamne les gens à la rue." Lui qui avait mis tant d'espoirs dans la loi Dalo (Droit au Logement opposable) de 2007 est déçu. 20.000 familles reconnues prioritaires au regard des critères du texte sont toujours en attente. Le 2 août, les professionnels de l'urgence sociale se sont mis en grève. Benoist Apparu admet que la transition ne se fait pas sans heurts. Mais refuse de s'alarmer : "Après tout, 30.000 personnes à la rue, sur une population de 63 millions, c'est peu."

  • ENCORE 276 JOURS A TENIR

    Logement : Monsieur le Président, où sont passées vos promesses ?

    Charleville-Mézières, décembre 2006. Nicolas Sarkozy lance en pleine campagne présidentielle : "Je veux que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine".

    Paris, juillet 2011. Des centaines de familles sont contraintes de trouver refuge dans les services d'urgence des hôpitaux déjà débordés. Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, jette l'éponge après 18 ans de service.

    Le constat est amer. Le nombre de mal-logés, de sans-abris ne fait qu'augmenter. Seule une volonté politique déterminée permet de vaincre la misère sociale. La France a-t-elle baissé les bras ? Que répondre aux trois millions et demi de mal-logés ? Au plus de 100.000 personnes qui vivent "dans la rue" ou passent de foyers en chambres d'hôtel ?

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    Monsieur le Président, où sont vos promesses ?

    Associations, travailleurs sociaux, médecins, bénévoles ou simples citoyens, ne peuvent plus faire face. A des besoins grandissants, on répond par des budgets, déjà étriqués, amputés en 2011 de 41 millions d'euros. Vous préconisez des solutions pérennes. Mais où sont-elles ? Votre ministre du Logement affirme vouloir diminuer le nombre de places d'hôtels pour les remplacer par "des places de logements". Comment croire que cette nouvelle promesse ne restera pas, une fois de plus, lettre morte ?

    Donnez-nous des garanties ! Appliquez enfin le droit au logement opposable (DALO). Prenez des mesures pour mobiliser les bureaux et appartements laissés vacants à la faveur de la spéculation immobilière. Arrêtez de fermer des places d'hébergement d'urgence. Empêchez les expulsions sans solution de relogement. Sortons de cette logique purement financière. Cessons d'abandonner ainsi à la violence de la rue des milliers d'hommes et de femmes. N'attendez pas l'échéance présidentielle, monsieur Sarkozy, tenez enfin vos promesses.

    Signez la pétition