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Actualité - Page 28

  • IMPITOYABLE CALENDRIER

    Encore quelques jours et ça y est. L’année s’achève. Rangée, comme un bouquin aux pages froissées, dans l’étagère de nos souvenirs.

    Promesses jamais tenues. Rencontres. Déceptions. Solitude. Chagrins. Voilà quelques mots. Quelques larmes. Quelques sourires. Et puis la vie continue. La vie continue toujours malgré nous. Malgré les autres. Malgré tout.

    On entrouvre déjà le livre parfumé de l’année nouvelle.
    Celle qui désormais portera en elle tous nos espoirs d‘une vie meilleure. Et on se dit que cette fois ci ce sera la bonne. Et on esquisse un sourire triste. Pour mieux cacher nos incroyances. Parce qu’au plus profond de nous on sait que rien ne changera. C’est juste une année qui s’en va. Une nouvelle qui va naitre. L’impitoyable calendrier du temps qui tourne une page de plus.

    Rien d’autre.

    Armando Ribeiro

  • ENCORE 130 JOURS A TENIR

    LA VUVUZELA D'OR

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    Je voulais attribuer cette année La Vuvuzela d'Or à la personalité locale qui a l'instar de cette instrument diffusait des sons monocordes et stidents sur tout et n'importe quoi .

    Malheureusement par manque d'humour -j'y reviendrais -ou par menaces -Lionel Lucas-deux ou trois personnes qui pouvaient prétendre à ce trophée se sont mis hors jeu et manqueraient cruellement au palmares . Dommage

     La Vuvuzela d'Or aurait traquer les mensonges, omissions et calculs erronés des politiciens locaux. Si l’échantillon n’a pas valeur statistique, ma sélection 2011 aurait révélé  toutefois comme une tendance : une avalanche de n’importe quoi sur les chiffres et les paroles en n’hésitant pas à pratiquer l’approximation ou l’exagération manifeste .

    Dommage .

     

     

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

    Appel d'Amnesty International

    amnesty international

     

     

     

     

    Environ 200 000 hommes, femmes et enfants vivent enfermés dans l’un des six camps pour prisonniers politiques de Corée du Nord. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.


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    Les nouvelles autorités nord-coréennes ont l’opportunité de rompre avec le bilan désastreux de l’ère Kim Jong Il. Un premier pas immédiat doit consister à fermer l’ensemble des camps de prisonniers politiques, notamment celui de Yodok, et à libérer les quelque 200 000 hommes, femmes et enfants qui y vivent dans des conditions inhumaines. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.

    50 000 PRISONNIERS DU CAMP YODOK -CORÉE DU NORD
    Leur existence est niée, l’ensemble de leurs droits bafoué

    Leur histoire

    Le ressortissant nord-coréen Oh Kil-man a demandé l’asile politique au Danemark en 1986. Pour le punir, sa femme et ses deux filles sont envoyées à Yodok en 1987. Il reçoit des lettres de leur part en 1988 et 1989, des photos en 1991. Il est le seul à avoir jamais reçu ce type d’information de la part de prisonniers de camps. À la suite de leur transfert dans la zone de contrôle total de Yodok, Oh Kil-man n’a plus jamais reçu d’informations à leur sujet.

    Environ 50 000 hommes, femmes et enfants sont actuellement détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques dans le camp de Yodok, l’un des six camps pour prisonniers politiques du pays. Les prisonniers sont torturés et forcés à travailler dans des conditions dangereuses. Manque de nourriture, passages à tabac, soins médicaux inappropriés et conditions de vie insalubres sont à l’origine de nombreux décès en détention. Des exécutions y ont lieu.

    POUR EN SAVOIR PLUS, LIRE l'article "Corée du Nord : fermez les camps de prisonniers politiques maintenant"

    Le gouvernement nord-coréen nie leur existence pourtant avérée par des photos satellite et des témoignages recueillis par Amnesty International. Parmi les prisonniers, il y a des personnes critiquant la famille dirigeante, ou s’adonnant à des activités "antigouvernementales", comme regarder des émissions télévisées sud-coréennes.

    Des proches de personnes soupçonnées d’infractions sont envoyés à Yodok, selon le principe de la "culpabilité par association". Tous les camps possèdent des zones de contrôle total, d’où les prisonniers ne sont jamais libérés sauf exceptions. Les enfants qui y naissent y sont emprisonnés à vie.

    SIGNEZ LA PETITION CI-DESSOUS ADRESSEE AUX AUTORITES NORD COREENNES :

     

    Aux autorités nord-coréennes

    Le Camp Yodok est l’un des camps de prisonniers politiques dans votre pays. Des dizaines de milliers de personnes sont retenues dans ce camp, dont certaines emprisonnées sans jugement ou à la suite de jugements inéquitables basés sur des confessions obtenues sous la torture.

    Il arrive que des membres de la famille des prisonniers soient également envoyés à Yodok, car considérés "coupables par association". Hommes, femmes et enfants sont soumis à du travail forcé dans des conditions dangereuses. Les prisonniers sont fréquemment soumis à la torture et à d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants. Beaucoup meurent en prison ou peu après avoir été libérés. Par ailleurs, les gardiens infligent des punitions sévères et des exécutions ont lieu à Yodok. Elles sont en général administrées par des pelotons d’exécution ou par pendaison.

    Je vous appelle à la reconnaissance officielle de l’existence du camp Yodok et à sa fermeture, de même qu’à la fermeture de tous les camps de prisonniers politiques dans le pays.

    Je vous exhorte aussi à libérer immédiatement tous les prisonniers d’opinion, y compris leurs parents.

    Veuillez agréer l’expression de ma haute considération.

     

    Corée du Nord : fermeture immédiate des camps de prisonniers politiques

    Signez la pétition en ligne en cliquant sur ce lien

     
  • QUE FAIT LA POLICE

    amnesty international

    Dans son rapport "France : notre vie est en suspens. Les familles des personnes mortes aux mains de la police attendent que justice soit faite", Amnesty International se penche sur le cas de cinq personnes décédées, entre 2004 et 2009, aux mains de la police sans que la lumière soit faite sur les circonstances ayant entraîné leur mort.

    Abou Bakari Tandia, Lamine Dieng, Abdelhakim Ajimi, Ali Ziri, Mohamed Boukrourou ; ces cinq personnes sont mortes entre 2004 et 2009 au cours d’interpellations qui ont mal tournées.

    • Abou Bakari Tandia, Malien de 38 ans, décédé en garde à vue en décembre 2004, à Courbevoie ;
    • Lamine Dieng, Français d'origine sénégalaise âgé de 25 ans, décédé en juin 2007, à Paris ;
    • Abdelhakim Ajimi, Tunisien de 22 ans, décédé pendant son arrestation en mai 2008, à Grasse ;
    • Ali Ziri, Algérien de 69 ans, décédé en juin 2009, à Argenteuil ;
    • Mohamed Boukrourou, Marocain de 41 ans, décédé pendant son arrestation en novembre 2009, à Valentigney.

    Dans toutes ces affaires, les agents mis en cause sont à la connaissance d’Amnesty International (AI), toujours en fonction et les proches des victimes maintenus dans l’expectative et en souffrance du fait de la lenteur de la procédure et le peu d’informations dont elles disposent sur les faits qui ont causé la mort de leur proche.

    Des collectifs de soutien travaillent d’arrache-pied pour continuer à sensibiliser et mobiliser à la mémoire des personnes disparues et batailler pour que la justice soit rendue et les victimes reconnues.

    Pour Amnesty International, ces 5 affaires particulièrement dramatiques sont symptomatiques des dysfonctionnements qu’AI pointe du doigt dans son travail de recherche depuis 6 ans en France : usage disproportionné de la force, tendance à interpeller davantage les personnes étrangères et d’origine étrangère, manque d’impartialité des enquêtes, réticences des procureurs à poursuivre des agents de la force publique, sanctions sans commune mesure avec la gravité des faits, dégradation des relations de forces de l’ordre avec les citoyens.

    Amnesty International a conscience que les policiers travaillent dans des conditions difficiles et font un métier parfois dangereux  pour faire respecter la loi et maintenir l’ordre public. Cependant, ce faisant, ils doivent eux-mêmes se situer strictement dans le cadre des lois. Tout manquement à la déontologie doit faire l’objet d’une enquête impartiale et des responsabilités doivent être engagées pour permettre aux proches d’obtenir justice.

    Dans une lettre ouverte adressée aux ministères de l’Intérieur et de la Justice, les cinq présidents d’Amnesty International en France, Tunisie, Algérie, Maroc, Sénégal et Mali, pays dont sont originaires les victimes, demandent que des enquêtes impartiales et exhaustives soient menées.



    LIRE AUSSI

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

     

    amnesty international

     
     
    Bonjour à tous,
    Démarrons ensemble la semaine sur l’actualité des droits humains qui demeure préoccupante encore dans trop de pays du monde….
    *une mobilisation mondiale très importante pour mettre fin aux exécutions au Bélarus ,
    *l’Inde qui persiste à ne pas poursuivre des policiers ayant commis des homicides,
    *leZimbabwe qui s’acharne sur des défenseurs des droits humains,
    *la Chine qui doit libérer Liu Xiaobo et les autres militants des droits d l’homme emprisonnés,
    *la Roumanie, qui comme la Lituanie, doit faire la lumière sur les prisons secrètes de la CIA qu’elle a hébergées,
    *les Etats unis qui ont envoyé des armes aux forces égyptiennes pendant la révolte populaire…
    Nous espérons que ces informations pourront être dirigées vers le public le plus large et vous remercions pour toutes vos contributions en ce sens.
    Restant à votre disposition, bien cordialement
     
      
     

    Bélarus.

    Plus de 250 000 personnes appellent le Bélarus à mettre fin aux exécutions.

    Amnesty International et les organisations biélorusses de défense des droits humains Viasna et le Comité Helsinki du Bélarus ont trouvé porte close lorsqu'elles ont voulu remettre au président Alexandre Loukachenko une pétition mondiale appelant à mettre fin aux exécutions dans le pays.

    Les membres d'Amnesty International de par le monde et les organisations biélorusses avaient recueilli plus de 250 000 signatures dans le monde entier. La pétition, à l'origine une initiative locale, est devenue l'objet d'un vaste travail d'Amnesty International dans le cadre de sa campagne contre la peine de mort à l'occasion de son 50e anniversaire.

    « Cette pétition adresse un message fort au président biélorusse : des citoyens du monde entier demandent que le Bélarus mette fin aux exécutions, a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     

    Zimbabwe.

    Il faut libérer les militants des droits humains arrêtés au Zimbabwe.

    Amnesty International considère les trois défenseurs des droits humains zimbabwéens arrêtés en début de semaine comme des prisonniers d'opinion et demande leur libération immédiate et inconditionnelle, a déclaré l'organisation jeudi 8 décembre.

    Ces trois personnes travaillent pour le Projet de surveillance des médias pour le Zimbabwe, qui encourage la liberté d'expression et un journalisme responsable. Arrêtées lundi 5 décembre à Gwanda, dans la province du Matabeleland-Sud, elles attendent une décision de justice qui devrait être rendue le 9 décembre concernant leur demande de mise en liberté sous caution. Elles sont actuellement détenues au centre de détention provisoire de Gwanda.

    « Les militants placés en détention ont été arrêtés uniquement en raison de leur action légitime en faveur de la liberté d'expression et d'une réforme des médias au Zimbabwe », a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d'Amnesty International. « Nous considérons ces personnes comme des prisonniers d'opinion et nous demandons leur libération immédiate et inconditionnelle. »
     

    Inde.

    La justice n'est toujours pas rendue pour des homicides commis par la police au Gujarat.

    Amnesty International considère l'ordre donné jeudi 1er décembre par la haute cour du Gujarat au Bureau central d'enquêtes (CBI) de procéder à des investigations sur les homicides par balle de quatre suspects « terroristes » en 2004 comme un bon début :

    « La décision rendue aujourd'hui par la haute cour offre une lueur d'espoir aux familles d'Ishrat Jehan et de Javed Shaikh, qui mènent une bataille juridique depuis sept ans », a souligné Ramesh Gopalakrishnan, chargé de recherches sur l'Asie du Sud à Amnesty International.

    Les circonstances de la mort d'Ishrat Jehan et de Javed Shaikh, abattus par des policiers, feront l'objet d'une enquête du CBI.

    Cependant, Amnesty International demande qu'une enquête approfondie soit menée sur 31 homicides commis par des policiers dans l'État du Gujarat entre 2002 et 2006.

    « L'ouverture d'enquêtes sur quelques cas sélectionnés, alors que tant d'autres ne sont pas pris en considération, montre que l'impunité continue de régner au Gujarat. Il faut que les autorités enquêtent sur les 31 homicides illégaux commis par la police entre 2002 et 2006, que les responsable présumés de ces actes soient traduits en justice et que l'état de droit soit rétabli », a ajouté Ramesh Gopalakrishnan.

     

    Chine.

    Le lauréat du prix Nobel de la paix Liu Xiaobo et d'autres militants chinois doivent être libérés.

    La Chine doit libérer le lauréat du prix Nobel de la paix Liu Xiaobo et les autres personnes emprisonnées en raison de leurs opinions dissidentes, a déclaré Amnesty International jeudi 8 décembre – un an après l'attribution de cette récompense au militant chinois.

    Liu Xiaobo est resté en prison depuis qu'il a reçu ce prix en son absence le 10 décembre 2010, tandis que son épouse Liu Xia est illégalement assignée à domicile.

    Dans le même temps, d'autres détracteurs des autorités tels que Liu Xianbin, militant chevronné en faveur de la démocratie, ont également été condamnés à de longues peines d'emprisonnement pour avoir exprimés leurs opinions, sur la base de la même fausse accusation d'« incitation à la subversion de l'État ».

    « Le sort réservé à Liu Xiaobo et Liu Xia est symptomatique de l'empressement croissant du gouvernement chinois à éradiquer l'opposition par tous les moyens nécessaires, a souligné Catherine Baber, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

     

    Roumanie.

    La Roumanie doit faire toute la lumière sur les prisons secrètes.

    Les autorités roumaines doivent rouvrir l'enquête sur les centres de détention secrets gérés par l'Agence centrale du renseignement (CIA) sur son territoire, a déclaré Amnesty International jeudi 8 décembre après qu'un quotidien allemand a divulgué de nouveaux éléments de preuve sur les prisons secrètes.

    Le Süddeutsche Zeitung a en effet publié le 8 décembre de nouveaux éléments convaincants selon lesquels la CIA a transféré et torturé des « terroristes présumés » dans des États européens, dont la Roumanie, au cours des années qui ont suivi les attentats terroristes du 11 septembre.

    « Depuis plusieurs années, nous exhortons le gouvernement roumain à faire toute la lumière sur sa participation aux programmes de " restitution " et de détention secrète conduits par la CIA, a indiqué Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     

    Etats-Unis.

    Les États-Unis ont envoyé à plusieurs reprises des armes aux forces de sécurité égyptiennes.

    Des données recueillies par Amnesty International montrent que les États-Unis ont transféré à plusieurs reprises du matériel d'armement vers l'Égypte malgré la répression violente des forces de sécurité à l'encontre des manifestants.

    Une cargaison pour le ministère égyptien de l'Intérieur comportant au moins sept tonnes de « munitions fumigènes » – catégorie dans laquelle figurent des produits chimiques irritants et des agents antiémeutes tels que les gaz lacrymogènes – est arrivée des États-Unis le 26 novembre.

    Elle faisait partie d'au moins trois livraisons d'armement à l'Égypte par la société américaine Combined Systems, Inc. depuis la répression brutale des manifestants de la « révolution du 25 janvier ».

    « Les livraisons d'armes provenant des États-Unis aux forces de sécurité égyptiennes doivent cesser tant qu'il ne sera pas établi avec certitude que les gaz lacrymogènes et les autres munitions, armes ou autres équipements ne sont pas liés au bain de sang dans les rues d'Égypte », a déclaré Brian Wood, responsable des recherches sur le contrôle des armes au sein d'Amnesty International.
  • MALIK OUSSEKINE

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     Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986 à Paris, en plein conflit gouvernement-étudiants, Malik Oussekine, 22 ans, était matraqué à mort dans le hall d'un immeuble parisien, au 20, rue Monsieur-le-Prince, où il s'était refugié, par deux "voltigeurs motoportés".

     

    Français d'origine algérienne, étudiant sans histoire à l'Ecole supérieure des professions immobilières (ESPI), il était d'une santé fragile à cause de déficiences rénales, devant être dialysé trois fois par semaine.

     

    Le jeune homme s'était tenu à l'écart du mouvement estudiantin. Les étudiants dénonçaient un projet de loi instaurant, selon eux, la sélection à l'entrée de l'université. Ce jour-là, cependant, selon ses amis, Malik voulait aller voir une manif.

     

    Seul témoin du drame, Paul Bayzelon, fonctionnaire au ministère des Finances, habitant l'immeuble du 20 rue Monsieur le Prince (6ème arrondissement), a raconté: "Je rentrais chez moi. Au moment de refermer la porte après avoir composé le code, je vois le visage affolé d'un jeune homme. Je le fais passer et je veux refermer la porte".

     

    "Une violence incroyable"

     

    "Deux policiers s'engouffrent dans le hall, a-t-il poursuivi, se précipitent sur le type réfugié au fond et le frappent avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. La victime se contentait de crier: 'je n'ai rien fait, je n'ai rien fait' ".

     

    Paul Bayzelon a dit avoir voulu s'interposer mais s'être fait lui aussi matraquer jusqu'au moment où il a sorti sa carte de fonctionnaire. Les policiers, présents dans le quartier pour disperser la manifestation, sont alors partis mais Malik Oussekine était mort.

     

    Le lendemain, Alain Devaquet, ministre délégué à l'Enseignement supérieur et auteur du projet de loi polémique, présentait sa démission, cependant que les étudiants défilaient en silence portant des pancartes "Ils ont tué Malik".

     

    Le lundi 8 décembre, après de nouvelles manifestations, le Premier ministre Jacques Chirac annonçait le retrait du texte.

     

    La présidentielle de 1988

     

    Robert Pandraud, ministre délégué à la Sécurité,le Sarkozy de l'époque,devait dire: "Si j'avais un fils sous dialyse, je l'empêcherais d'aller faire le con la nuit".

     

    Les deux voltigeurs, le brigadier Jean Schmitt, 53 ans à l'époque des faits, et le gardien Christophe Garcia, 26 ans, sont passés trois ans plus tard devant la Cour d'Assises de Paris pour "coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Ils ont été condamnés en janvier 1990 à 5 ans et 2 ans de prison avec sursis.

     

    Dans son  livre "La tragédie du président", le journaliste Franz-Olivier Giesbert décrit Jacques Chirac comme particulièrement sensible aux mouvements de la jeunesse depuis l'affaire Malik Oussekine, dont il pense, selon l'auteur, qu'elle lui a coûté son élection à la présidentielle de 1988
  • VU DANS NICE MATIN

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    C'était une maison délabrée. Fermée. Murée. Au 640 route de Nice dans le quartier d'Azurville. Au mois d'octobre, les grandes manœuvres ont commencé pour transformer la bâtisse en six logements sociaux de type PLAI (prêt locatif aidé d'intégration, soit pour les plus faibles revenus). Le maître d'ouvrage est Habitat et humanisme (1). La livraison est prévue pour fin mai 2012. Certains voient ce projet d'un mauvais œil dans le quartier. Et pourtant, il faut bien que tout le monde se loge…(2)

    « L'idée est venue il y a trois ans lors de la Semaine de la solidarité internationale. Christian Chauvel avait invité Bernard Devert, le président d'Habitat et humanisme pour une conférence. Au cours du débat, un SDF avait pris la parole en disant qu'il en avait marre de la langue de bois des politiques, car après cette soirée, lui et d'autres allaient retrouver la rue » explique Jean-Pierre Cochart, administrateur de l'association au niveau départemental et responsable au niveau d'Antibes (par ailleurs aussi secrétaire de la section locale du PS).Bernard Devert reprend alors le micro et lance l'idée d'en créer sur Antibes avec l'appui des pouvoirs publics.

    Ce qui était parti à la cantonade mue en une quête de terrains ou de lieux disponibles pour concrétiser le projet.

    Jean-Pierre Cochart et son équipe jettent leur dévolu sur cette maison pour le réaliser en partie (la Casa a aussi été pilote dans cette histoire). « Nous l'avons rachetée à la DDE qui l'avait expropriée pour le projet d'alignement de la N7. Celui-ci a été abandonné d'où cette opportunité ».

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    Trois studios et trois deux-pièces

    L'achat se fait à 100 000 e, avec sa transformation, on passe à un budget de 360 000 e. Une somme réunie grâce à des participations du conseil général, du conseil régional, de la Casa, de la caisse des dépôts pour l'emprunt et 25 % de fonds propres.

    Les six logements se répartissent comme suit : trois studios et trois deux-pièces (de 20 à 45 m2). Les loyers iront de 6 à 9 e le m2.

    Pour obtenir un logement ici comme ailleurs, il faut passer par la plateforme de la Casa.

    Situés en bordure d'une route très fréquentée, « Quelques aménagements sont nécessaires comme le renforcement de l'isolation des vitrages et la ventilation. Par ailleurs, les appartements devront être accessibles aux handicapés et la terrasse va devenir un logement tout comme le garage » précise Christophe Arbeit, l'architecte et maître d'œuvre.

    En parlant de stationnement, il n'y en aura pas. Une dérogation a été donnée, vue la configuration des lieux.

    Sophie rambure

    srambure@nicematin.fr

    1. Créée en 1985 par Bernard Devert, professionnel du logement devenu prêtre, l'association Habitat et Humanisme est composée d'une Fédération reconnue d'utilité publique. Habitat et Humanisme permet aux personnes seules et aux familles en difficulté : d'accéder à un logement décent à loyer modéré, et de bénéficier d'un accompagnement de proximité favorisant une véritable insertion.

    Habitat et Humanisme dispose pour ses actions d'une société foncière et d'une fondation.

    2. Antibes est à 6,6 % de logements sociaux contre 20 % qu'exige la loi.

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

     

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    Libye.

    La CPI doit dissiper les zones d'ombre entourant le procès de Saif al Islam Kadhafi

    Il faut que la Cour pénale internationale (CPI) mette fin à l'incertitude concernant le lieu où Saif al Islam Kadhafi doit être jugé, a déclaré Amnesty International jeudi 24 novembre après que le procureur de la Cour ait estimé que la Libye est en mesure de le traduire en justice sur son territoire.

    Luis Moreno-Ocampo, le procureur de la CPI, a affirmé mercredi 23 novembre que Saif al Islam Kadhafi, fils du défunt dirigeant libyen, qui a été capturé, ne devait pas nécessairement être poursuivi par la CPI et qu'il pourrait être jugé dans son pays par un tribunal libyen. La CPI a déclaré qu'il appartenait aux seuls juges de la CPI, et non pas au procureur, de se prononcer à ce propos.

    « À l'heure actuelle, la capacité de la justice libyenne à garantir un procès équitable sans requérir la peine de mort suscite de sérieux doutes », a déclaré Marek Marczyñski, de la Campagne d'Amnesty International pour la Justice internationale.
     

    Indonésie.

    Une sanction dérisoire a été prononcée pour des violences policières en Papouasie.

    Que huit policiers indonésiens impliqués dans une violente opération de répression ayant fait trois morts parmi des manifestants pacifiques aient simplement reçu un avertissement écrit montre qu'en Indonésie la police n'est toujours pas tenue de rendre des comptes en matière de droits humains, a déclaré Amnesty International mercredi 23 novembre.

    Ces avertissements ont été émis mardi 22 novembre, à l'issue d'une audience disciplinaire interne au cours de laquelle il a été établi que les policiers n'avaient pas respecté le Code de discipline de la police.

    L'après-midi du 19 octobre 2011, des unités de la police et de l'armée ont dispersé avec violence les participants au troisième Congrès du peuple papou, rassemblement nationaliste pacifique organisé à Abepura, dans la province de Papouasie.

    Les corps sans vie de Demianus Daniel, Yakobus Samonsabara et Max Asa Yeuw ont été retrouvés à proximité de l'endroit où se tenait le congrès.

    « Ces avertissements constituent une sanction dérisoire, a déclaré Sam Zarifi directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International. Ils ne prennent pas en compte la responsabilité des policiers dans la mort de ces trois personnes ni le fait qu'ils ont eu recours à une force excessive et injustifiée contre un rassemblement pacifique. »
     

    Bahreïn.

    Un rapport critique venant d'être rendu public doit impulser un «tournant» sur le terrain des droits humains.

    Mercredi 23 novembre, Amnesty International a exhorté le gouvernement bahreïnite à engager des réformes essentielles, après qu'un rapport indépendant très complet rédigé par des experts internationaux eut condamné le recours à la torture et à une « force excessive » lors des actions de protestation de cette année.

    Le rapport de la commission d'enquête indépendante de Bahreïn, rendu public le 23 novembre alors que Manama vient de nouveau d'être le théâtre de manifestations, se montre très critique quant à la réaction des autorités face aux manifestations en février et mars, et condamne également les autres violations commises dans les mois qui ont suivi.

    Il couvre des centaines de cas d'abus et contient des recommandations sérieuses en faveur de la protection des droits humains et de la réalisation du droit des victimes à recevoir justice et réparations.

    « Nous espérons que le gouvernement bahreïnite verra ce rapport historique comme un tournant dans sa manière de réagir aux violations des droits humains, et qu'il utilisera les recommandations émises pour jeter les bases d'une réforme ambitieuse », a déclaré Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
     

    Cambodge.

    Les femmes touchées de plein fouet par une vague d'expulsions forcées.

    Les femmes cambodgiennes sont de plus en plus en première ligne de la bataille contre une vague d'expulsions forcées dans leur pays, a souligné Amnesty International jeudi 24 novembre dans un nouveau rapport qui exhorte les autorités à mettre fin à cette pratique.
    Ce document, intitulé Eviction and resistance in Cambodia: Five women tell their stories, décrit en détails, par le biais de témoignages directs, les histoires de Hong, Mai, Sophal, Heap et Vanny, cinq femmes qui ont été confrontées ou continuent de résister à une expulsion forcée de leur domicile et de leur terrain.

    « Au Cambodge, les femmes sont en première ligne du combat contre les expulsions forcées. Beaucoup ont pris la tête de la lutte de leur communauté pour la justice, se mettant en danger pour défendre leur entourage, a indiqué Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Afrique du Sud.

    L'adoption du projet de loi sur les documents secrets marque une « journée sombre » pour la liberté d'expression.

    L'adoption par le Parlement sud-africain du projet de loi draconien sur les documents secrets, qui menace d'envoyer en prison les journalistes et les lanceurs d'alerte enquêtant sur les agissements répréhensibles de l'État, est très inquiétante pour le pays, a déclaré Amnesty International ce 22 novembre.

    Le projet de loi a été approuvé par le Parlement à une majorité écrasante, avec 229 voix pour et 107 contre. Il expose les journalistes publiant des informations que les autorités de l'État veulent garder secrètes au risque d'être condamnés à des peines allant jusqu'à 25 ans d'emprisonnement.

    Des militants habillés en noir ont manifesté dans tout le pays contre ce projet de loi. À Johannesburg, des manifestants se sont rassemblés devant le siège du Congrès national africain (ANC), au pouvoir, pour défendre « le droit de savoir ».

    « C'est une journée sombre pour la liberté d'expression en Afrique du Sud. Ce projet de loi irrémédiablement vicié, qui est en totale contradiction avec la Constitution sud-africaine, nous renvoie directement au temps des restrictions à la liberté d'expression sous le régime de l'apartheid », a déclaré Noel Kututwa, directeur adjoint du programme Afrique d'Amnesty International.
     

    Italie.

    Des décrets introduisant des discriminations à l'égard des Roms ont été déclarés illégaux.

    Amnesty International demande aux autorités italiennes de mettre fin aux mesures discriminatoires contre les Roms, après que les décrets d'« Urgence Nomades » aient été déclarés illégaux par le plus haut tribunal administratif du pays.

    Le Conseil d'État italien s'est prononcé en faveur de la fin de l'application de l'« Urgence Nomades », qui s'est soldée par de graves violations des droits fondamentaux des populations roms depuis son introduction il y a trois ans.

    « Mettre fin à l'" Urgence Nomades " est un pas dans la bonne direction - il s'agissait d'une procédure illégale, qui n'aurait jamais dû être lancée », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     
     

    Brésil.

    Amnesty International nomme un directeur pour son nouveau bureau au Brésil.

    Amnesty International a annoncé lundi 21 novembre la nomination d'Atila Roque à la tête du nouveau bureau de l'organisation au Brésil.

    « Nous sommes très enthousiasmés par l'ouverture de notre nouveau bureau au Brésil à un moment clé de son histoire et par le fait que quelqu'un d'aussi expérimenté et talentueux qu'Atila Roque dirige le travail d'Amnesty International dans ce pays, a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International.

    « Notre présence permanente dans ce pays nous permettra d'ajouter nos efforts à ceux du mouvement local très dynamique de défense des droits humains afin que les droits humains de tous les Brésiliens soient respectés et que le Brésil soit mieux sensibilisé aux questions internationales relatives aux droits humains. »
     

    Ethiopie.

    L'Éthiopie doit cesser de se servir de la législation antiterroriste pour étouffer la contestation pacifique.

    Le gouvernement éthiopien doit arrêter d'invoquer une loi antiterroriste à la définition trop large contre des journalistes et des militants politiques non violents, ont déclaré Human Rights Watch et Amnesty International lundi 21 novembre.

    Jeudi 10 novembre 2011, 24 personnes ont été inculpées d'infractions à caractère terroriste. Leur procès doit reprendre mercredi 23 novembre 2011. Six journalistes et deux membres du parti d'opposition Unité pour la démocratie et la justice figurent parmi les accusés. Seize de ces 24 personnes sont jugées par contumace. Plusieurs autres procès de journalistes et de militants de l'opposition sont en cours.

    « Le gouvernement éthiopien se sert de sa loi contre le terrorisme, qui est rédigée en termes vagues, afin d'écraser la contestation pacifique », a dénoncé Rona Peligal, directrice adjointe de la division Afrique de Human Rights Watch.
     

    Égypte.

    Les dirigeants militaires ont « anéanti » les espoirs des manifestants de la Révolution du 25 janvier.

    Les dirigeants militaires de l'Égypte n'ont absolument pas tenu les promesses faites aux Égyptiens en matière de respect des droits humains et se sont rendus responsables d'une longue liste de violations de ces droits qui, dans certains cas, ont surpassé le bilan de Hosni Moubarak, écrit Amnesty International mardi 22 novembre dans un nouveau rapport.

    Dans ce rapport intitulé Broken Promises: Egypt's Military Rulers Erode Human Rights, l'organisation rend compte du bilan déplorable en matière de droits humains du Conseil suprême des forces armées, à la tête du pays depuis la chute de l'ancien président Hosni Moubarak au mois de février.

    Ce document est publié alors que l'Égypte a connu plusieurs journées sanglantes, au cours desquelles un certain nombre de personnes sont mortes et des centaines ont été blessées, lorsque l'armée et les forces de sécurité ont violemment dispersé les manifestants hostiles au Conseil suprême des forces armées rassemblés place Tahrir, au Caire.

    « En faisant comparaître des milliers de civils devant les tribunaux militaires, en réprimant les manifestations pacifiques et en élargissant le champ d'application de la législation d'urgence, le Conseil suprême des forces armées perpétue la tradition du régime répressif que les manifestants du 25 janvier ont combattu si durement, a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
     

    Libye.

    Il faut que Saif al Islam Kadhafi soit transféré à la Cour pénale internationale.

    Le Conseil national de transition doit transférer Saif al Islam Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI) pour qu'elle ouvre une enquête, a déclaré Amnesty International samedi 19 novembre à l'annonce que le fils du colonel avait été capturé près de la frontière avec le Niger.

    « Si les informations selon lesquelles Saif al Islam Kadhafi a été capturé par les autorités libyennes sont confirmées, il faut qu'il soit remis à la CPI, et ses droits et sa sécurité doivent être garantis », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
     

    Malaisie.

    De nouvelles détentions montrent un revirement quant aux promesses de réforme.

    Le gouvernement malaisien doit mettre fin aux détentions relevant de la Loi relative à la sécurité intérieure, a déclaré Amnesty International jeudi 17 novembre, après que les autorités ont indiqué avoir utilisé cette loi pour placer 13 personnes en détention cette semaine.

    La police a arrêté ces personnes les 13 et 14 novembre à Tawau, une ville de l'État du Sabah, dans l'est de la Malaisie. Sept d'entre elles sont malaisiennes et les six autres sont étrangères.

    La Loi relative à la sécurité intérieure, qui autorise la détention illimitée sans inculpation ni jugement, est utilisée pour emprisonner des détracteurs du gouvernement et des responsables politiques de l'opposition, ainsi que des extrémistes présumés.

    Ces arrestations sont les premières depuis que le Premier ministre, Najib Razak, a annoncé en septembre que son gouvernement abrogerait cette loi et la remplacerait pas une nouvelle législation en matière de sécurité.

    « Le gouvernement malaisien a vidé de tout sens son projet d'abandonner la Loi relative à la sécurité intérieure en l'utilisant pour placer à nouveau des personnes en détention, a souligné Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
  • IL EST CINQ HEURES..........

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    Il est cinq heures

    Madrid s'éveille

    Madrid s'éveille

    Dans la rue y'a les indignés

    La droite est à l'Assemblée

    Il est cinq heures

    Madrid s'éveille

    Madrid s'éveille