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Actualité - Page 30

  • 17 OCTOBRE 1961

     

    Le 17 octobre 1961 : une tache noire dans l'histoire commune de la France et de l'Algérie

    180PX-~1.JPGLe 17 octobre 1961 est une date qui restera dramatiquement gravée dans la mémoire commune des peuples algériens et français.

    En 1961, la guerre d’Algérie était dans sa 7e année, et l’indépendance de l’Algérie était éminente.

    Alors que tous les progressistes s’attendaient à une issue positive du conflit, les antirépublicains, les colonialistes actifs et les tenants de l’Algérie Française organisés dans l’OAS pratiquaient une politique de terreur.

    Soucieux de ces contraintes, le FLN sollicite l’aide des républicains et des démocrates pour concrétiser cette issue positive débouchant sur la fin pacifique de cet violence et l’indépendance du peuple algérien.

    En octobre, à l’appel du FLN (Front de libération nationale), des milliers de Français et d’algériens de la « métropole » participaient à une manifestation pacifique contre le couvre-feu raciste, décrété quelques jours plus tôt par le préfet de police « le célèbre Papon ». A travers cette manifestation qui était surtout un appel pour la paix en Algérie, les algériens voulu défendre leur dignité d’être humain, l’égalité citoyenne et leur liberté.

    Ce 17 octobre 1961 il pleuvait. Tous ces hommes, ces femmes et ces enfants, qui vivaient dans des bidonvilles autour de la capitale ou entassé dans une pièce à quatre ou cinq, sans aucun droit à la citoyenneté, étaient nombreux à manifester. Ils avaient mis leurs plus beaux habits, car leurs intentions étaient pacifiques.

    La répression policière fut terrible et brutale….

    Il y eu de nombreux morts. Combien ? On ne le saura jamais exactement…plusieurs centaines sans aucun doute. Certains furent précipités et noyés dans la Seine, d’autres jamais identifiés, disparus jamais retrouvés.

    Des milliers furent parqués, entassés au palais des sports, la plupart blessés et ensanglantés. Le Gouvernement, la préfecture cachent la vérité et signalent seulement deux morts. Les faits dramatiques sitôt connus, la CGT, mais également des partis politiques, et d’autres mouvements comme le Secours populaire organisent la riposte et la solidarité. La lutte pour la paix en Algérie et pour la démocratie va alors connaître un nouveau développement. L’OAS (organisation armée secrète) organise des attentats meurtriers à Paris et dans les grandes villes. Le gouvernement interdit les manifestations anti-fascistes. Le 7 février 1962 la police toujours dirigée par Papon frappe au métro Charonne, 9 manifestant seront tués

    50 ans après, il est encore temps d’effacer cette tache noire de notre histoire, en valorisant la reconnaissance de cette commémoration citoyenne et républicaine

    A lire :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_17_octobre_1961

    http://www.rue89.com/2011/09/27/17-octobre-1961-lalgerie-la-revolution-arabe-qui-ne-passe-pas-pour-sarkozy-223999

  • IL Y AVAIT DES ELECTIONS AU CAMEROUN

     Mais on connaissait le résultat avant l'ouverture des urnes

    Je suis de près la vie politique du Cameroun, depuis Ahidjo jusqu'à Biya. Ce dernier, 78 ans et bon catholique, détient le record de longévité de l'Afrique francophone, 30 années de règne sans partage et qui se permet d'être élu avec des scores staliniens, (en 1984 avec 99% des voix) à tel point qu'en 2004, Chirac l'a félicité au nom de la France avant de connaître le score. En 2008, il casse la constitution qui l'empêchait de se représenter.

    Ce monsieur à une particularité, il préside son pays par intermittence, en effet, il vit plus longtemps à l'étranger que chez lui, par exemple à Genève 44 jours d'affilé, laps de temps avant que le pouvoir soit considéré comme vacant par la constitution ! Il ne peut donc pas convoquer régulièrement son Conseil des ministres dans le cas contraire il va jusqu'à ignorer le nom de l'un d'eux. Mieux encore il a nommé un préfet lequel, le pauvre était mort depuis 6 mois. Depuis 20 ans il n'a jamais mis les pieds à Douala, capitale économique du pays  et ignore les instances africaines dont il est le Doyen.

    N'ayons pas peur des mots, Biya est un despote comme les autres, en plus marrant. Pour le lecteur, mais pour le Camerounais, il en va tout autrement. Au Cameroun dont le sous-sol est une réserve naturelle d'eau, moins de 30 % de ses habitants ont l'eau potable, malgré le pétrole et les richesses minières le pays est dans la misère 131e pays à l'indice de développement de l'ONU, une personne sur quatre vit avec moins de 1,1 € par jour. Mais le pays compte 200.000 fonctionnaires, une administration pléthorique où fleurit bien sûr la corruption, bref, tout va à veau-l'eau au Cameroun, l'économie nationale et les libertés individuelles. Comme ses collègues qui sont eux poursuivit,-Paul Biya échapperait-il à ce procès?- pour détournement de fonds publics, il ne compte pas ; en 2009 il dépense 900.000 € pour emmener son entourage à la Baule.

    Un Président qui a toujours obtenu la bienveillance de l'Elysée . Sa longévité politique, outre son despotisme, est basée sur un réseau d'entreprises étrangères avec en tête , les françaises : jeux et PMU (grande importance la-bas), des banques, télécoms avec Orange, plantations avec Bolloré-mon-copain et bien entendu le pétrole où Total fait la loi. Sans parler de l'affaire d'ELF où il fut prouvé que Biya touchait personnellement des commissions.

    L'Elysée devant les atteintes manifestes aux droits de l'Homme au Cameroun se tait, même lorsqu'il s'agit de bi-nationaux. Le sort de l'une incarcéré depuis 2010, dont les motifs d'inculpation, les conditions d'arrestation et d'incarcération peuvent paraître suspects, ont alerté une juge d'instruction française qui conduit une procédure. Le parquet s'y oppose et le défenseur de la victime de dire : » Ce pouvoir ne tolère pas qu'on enquête sur un chef d'Etat étranger » et de poser la question « les ordres viennent d'où ? ».[Le Canard Enchaînés].

    Ce dimanche, M. Biya, qui brigue un sixième mandat, a face à lui 22 autres candidats dont son opposant historique John Fru Ndi, quelque 7 millions de Camerounais étaient attendus dans les 24.000 bureaux de vote pour élire leur président lors d'un scrutin à un seul tour. La campagne électorale s'est terminée dans une relative indifférence. Mais, les ressortissants américains sont invités à se montrer vigilants dans les prochains mois selon l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun avec ce motif : l’élection présidentielle dont les résultats devant être publiés autour du 24 octobre, il existerait des risques élevés de « tensions politiques ».

    Certains observateurs assurent qu'il n'y aura pas de soulèvement, car le peuple camerounais a abdiqué, le taux de participation très faible l'atteste. Ce qui est sûr c'est que la poigne de l'armée et de la police étoufferait la plus petite émeute comme elle l'a fait en 2008, ceci expliquant cela

    Pourtant, prédisant une surprise "historique", un candidat de l'opposition, Anicet Ekane, a évoqué la révolution tunisienne de janvier qui a fait tomber le président Ben Ali après 23 ans au pouvoir après une révolte populaire sans précédent.

    Je me pose toujours la même question, le « Printemps arabe » peut-il fleurir l'Afrique ? Ne serait-ce qu'en lui permettant d'acquérir une vraie démocratie chargée de juger et condamner ses prédateurs dans un premier temps et remettre l'administration et le pays d'aplomb à l'instar de la Cisjordanie, qui malgré la pression inacceptable et intolérable d'Israël, prouve au monde entier que cela est possible. Les pays anciens colonisateurs iront-ils jusqu'à les aider plus encore. ? Le FMI peut-il encore le faire ? Quant aux nouveaux, je parle de la Chine, qui peu à peu s'installe doucement sur le continent dans le négoce et le bâtiment, espérons qu'il participeront à son essor économique.

     

  • LA PIECE D'A COTE

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    Vous voyez, tout est bien

    La mort n'est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté.

    Je suis moi, vous êtes vous,
    Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
    Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
    Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait,
    N'employez pas un ton solennel ou triste,
    Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
    Priez, souriez, pensez à moi,
    Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été,
    Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre,
    La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié,
    Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas
    coupé, simplement parce que je suis hors de votre vue.
    Je vous attends. Je ne suis pas loin,
    Juste de l'autre côté du chemin.
    Vous voyez, tout est bien.

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

    logo.gifAprès quatre heures d’une insoutenable attente, teintées d'espoir et d'angoisse, Troy Davis a été exécuté à 5h08 (heure de Paris). En effet, trois minutes après l’heure d’exécution prévue, la Cour suprême des Etats-Unis a décidé de se donner un délai pour examiner le recours des avocats de Troy Davis. Recours qu’elle a rejeté sans motivations.

    Un sentiment de révolte profond nous habite à ce jour, à la hauteur de cette souffrance barbare infligée à Troy Davis, sa famille, ses proches, et à l’ensemble des personnes mobilisées pour lui à travers le monde; à la hauteur de l'inhumanité vécue cette nuit. A la hauteur enfin, de notre engagement sans faille, pour sauver Troy Davis de la mort, depuis bientôt 5 ans. Cela a failli réussir. Par trois fois déjà son exécution avait été reportée. Notre engagement pour Troy n'a pas été vain. Au contraire, il a permis de sensibiliser des millions de personnes à travers le monde, de rappeler la cruauté de ce châtiment, de faire vaciller les certitudes, de faire réfléchir un grand nombre de partisans de la peine de mort, aux Etats-Unis notamment.

    La dernière semaine de mobilisation a été à travers le monde une immense boule de neige qui n’a fait que s’accroitre à mesure que les revers et décisions iniques s’accumulaient. A chaque fois, loin de céder à l’abattement, la mobilisation n’a fait que s’amplifier, au point que Troy Davis est aujourd’hui connu du plus grand nombre en France, aux Etats-Unis, et que les prises de position pour stopper son exécution se sont multipliées jusqu'à la dernière minute.

    A Paris, suite à notre appel la veille, plusieurs centaines de personnes se sont jointes au rassemblement que nous organisions, en présence de personnalités, d’élus et des associations abolitionnistes françaises, le 21 septembre. A Marseille, Toulouse, Lille, les militants d’AI ont tout aussi spontanément décidé d’organiser des rassemblements.

    Troy Davis, il en était pleinement conscient, a contribué de manière décisive au combat pour l’abolition. Car le combat de Troy et de sa famille était un combat pour l’abolition et la justice.

    Notre soutien et mobilisation ont aussi et surtout été une source de réconfort palpable, toujours présente, toujours vivante, pour Troy, Martina, Kim (ses soeurs), De'jaun (son neveu): ils l'ont dit et répété maintes et maintes fois, dans les moments de désespoir et de stress, mais aussi dans les moments d'espoir qui ont jalonné notre chemin commun.

    La chaleur que nous leur avons transmise, ils nous l’ont rendue par la force, le courage, l’absolue dignité dont ils ont fait preuve, dans les moments les plus noirs comme dans les phases d’espoir.
    Troy, comme toujours, est parti dignement : ses derniers mots à la famille du policier ont été : « Je ne suis pas celui qui a commis le crime. Je n’avais pas d’arme. Continuez à chercher la vérité ».

    Il a enfin transmis tout son amour à ses proches, et ses soutiens à travers le monde, et délivré par le biais d’un membre d’AIUSA, qui l’a rencontré mardi dernier, le message suivant : Le combat pour la justice ne s'arrête pas avec moi: ce combat est pour tous les Troy Davis avant moi, et ceux qui viendront après moi. Je me sens bien, je prie et je suis en paix. Mais je n'arrêterai de me battre qu'à mon dernier souffle".

    Pour lui, pour sa famille, pour tous les condamnés à mort qui nous sont moins familiers mais exposés à la même souffrance, à la même cruauté, nous devons poursuivre avec d’autant plus d’énergie notre combat pour l’abolition, partout, toujours.
    Amicalement,
    Geneviève Garrigos
  • TROY DAVIS:ULTIME RECOURS

     

    Troy Davis USA Peine de mort

     

    Troy Davis

    08/09/2011]

     

    En 1991, Troy Anthony Davis est condamné à mort pour le meurtre de Mark Allen MacPhail, policier abattu le 19 août 1989 à Savannah, État de Géorgie. Depuis le début de son inculpation Troy Davis a reconnu s’être trouvé sur les lieux au moment des faits, mais a nié être l’auteur du crime. Il n’y a aucune preuve matérielle à son encontre.

    Les éléments à charge reposaient entièrement sur les déclarations de témoins, dont sept sur neuf sont revenus, au cours des années, sur leur déposition. De procédure en procédure, son exécution a été reportée in extremis à 3 reprises. L’affaire Troy Davis souligne tous les obstacles judiciaires que les condamnés à mort doivent surmonter aux Etats-Unis pour obtenir gain de cause auprès des cours d’appel. Plusieurs centaines de milliers de citoyens dans le monde ont déjà appelé les autorités américaines à commuer la condamnation à mort de Troy Davis et à rouvrir un procès.


    La date d’exécution est fixée au 21 septembre 2011.
    C’est maintenant, ultime recours, au Comité des grâces de décider si Troy Davis doit vivre ou mourir.

    Plus que jamais il faut continuer à faire pression pour que Troy Davis ne soit pas exécuté.

    SIGNEZ la pétition ci-dessous au plus vite !

    http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Peine-de-mort/Actions/N-executez-pas-Troy-Davis-ULTIME-APPEL-3367

  • CANTINES SCOLAIRES :SERVICE PUBLIC ?

     

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    Cantine scolaire : stop aux décisions illégales !

    Régulièrement, la Fédération des conseils des parents d'élèves (FCPE) est alertée par des parents se voyant refuser l'accès à la cantine pour leurs enfants. Certaines municipalités n'hésitent pas à demander attestation d'employeur et bulletins de paie pour s'assurer que les parents ne sont pas en mesure de prendre en charge leurs enfants à midi. A chaque fois que la FCPE a été saisie de cas de ce genre, l'action a été portée devant la justice et le «tribunal administratif a tranché en faveur des parents d'élèves mécontents», assure la fédération. Le premier jugement, du tribunal administratif de Versailles, date de 1993. [Lire le PDF ici]

    Est-ce un service public et donc un droit opposable?

    C'est toute la question. Sur ce point, un flou juridique demeure. Selon la FCPE, il n'y a pas l'ombre d'un doute. «L'égalité de tous devant les services publics est un droit», martèle Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE. «Les choses sont claires: la restauration scolaire doit être accessible à tout enfant dont les parents en font la demande», dit-il, citant plusieurs arrêts de tribunaux administratifs.

    A défaut de texte législatif, la question est réglée au cas par cas par les juges. Si certains classent la cantine dans la catégorie «service public» (et donc principe d'égalité entre les usagers), d'autres considèrent qu'il s'agit d'un service municipal facultatif, sans aucune obligation de satisfaire toutes les demandes. «Dans tous les cas, la situation des parents n'est pas un critère acceptable», assure Jacques Pelissard, le président de l'Association des maires de France qui entend mettre sur pied une réunion de travail sur le sujet, pour «ensuite faire des propositions au Parlement».
     
    Depuis la rentrée la FCPE est encore interpellée par des parents d’élèves qui ne peuvent pas inscrire leurs enfants au restaurant scolaire, au motif qu’ils ne peuvent justifier d’un emploi salarié ou ne peuvent produire des documents justificatifs, tels qu’attestations d’employeurs, de Pôle emploi ou de feuilles de paye…


    Il n’est plus tolérable que des municipalités continuent d’importuner parents et enfants alors que l’égalité de tous devant les services publics est un droit comme le rappellent tous les jugements des tribunaux administratifs et le conseil d'Etat ! La restauration scolaire doit être accessible à tout enfant dont les parents en font la demande.
    Après avoir écrit aux ministres de l’Intérieur pour les écoles primaires et de l’Education nationale pour le secondaire afin qu’ils demandent aux préfets et aux inspecteurs d'académie d’exercer leur contrôle de légalité sur les décisions et les règlements intérieurs, la FCPE encourage les parents d’élèves à refuser ces situations abusives et à contacter ses conseils départementaux pour qu'ils les accompagnent dans leurs démarches.
    La FCPE appelle les parlementaires à déposer une proposition de loi pour garantir dans la loi ce droit reconnu par les tribunaux.

    Contact presse : Laurence Guillermou, tél. 01 43 57 16 16

     

     La discrimination doit cesser !

    Le scandale de la restriction de l’accès aux cantines scolaires des enfants de chômeurs doit immédiatement cesser.

    Les refus qu’opposent certaines collectivités gérées par l’UMP aux enfants dont les deux parents ne travaillent pas sont illégaux. La jurisprudence est constante et confirmée par le Conseil d'Etat : une situation personnelle particulière ne peut constituer un prétexte pour interdire l'accès à un restaurant scolaire. Pourtant, Bordeaux, Thonon-les-Bains, Épône – et près de 70 autres municipalités – continuent de mener une politique discriminatoire en s’affranchissant du droit.

    Il est indigne d’ajouter au drame de la perte d’un emploi l'humiliation de l’exclusion. La restauration scolaire est un service public, qui participe pleinement de l’éducation à la nutrition et la santé. En interdire l’accès aux plus démuni est un abus de pouvoir inacceptable, d’autant que pour bien des enfants, ce repas du midi constitue le seul repas équilibré et complet de la journée.

    Le Parti socialiste s'engage en faveur de l’inscription pérenne d’un « droit à la restauration scolaire ». Les cantines doivent être accessibles à tous les enfants. Dans l'immédiat, il s'associe aux initiatives prises pour défendre ce droit.

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

    Sri Lanka.

    L'enquête sur le conflit armé est totalement insuffisante.

    Selon un nouveau rapport d'Amnesty International, l'enquête du gouvernement sri-lankais sur la guerre civile qui a déchiré le pays est défaillante et ne permet pas de déterminer les responsabilités des uns et des autres pour les atrocités commises.
    Selon un nouveau rapport d'Amnesty International, l'enquête du gouvernement sri-lankais sur la guerre civile qui a déchiré le pays est défaillante et ne permet pas de déterminer les responsabilités des uns et des autres pour les atrocités commises.

    Intitulé When will they get justice?, le rapport de l'organisation pointe les lacunes de l'enquête de la Commission enseignements et réconciliation (LLRC). Celle-ci n'a pas pris en compte, notamment, les allégations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité visant tant les forces gouvernementales que les Tigres libérateurs de l'Eelam tamoul (LTTE).

    « Depuis près de deux ans, le gouvernement sri-lankais se sert de la LLRC pour empêcher l'ouverture d'une enquête internationale indépendante, a déclaré Sam Zarifi, directeur d'Amnesty International pour l'Asie-Pacifique. Les autorités la décrivent comme un mécanisme fiable pour établir les responsabilités, rendre la justice et promouvoir la réconciliation. En réalité, ce mécanisme est totalement bancal tant au niveau de son mandat et de sa composition que de son fonctionnement. »
     

    Océanie.

    Il faut prendre des mesures afin de protéger les femmes vulnérables contre les violences.

    Les dirigeants des États de l'Océanie qui se réunissent à Auckland mardi 6 septembre doivent prendre de toute urgence des mesures afin d'éradiquer la violence endémique dont les femmes sont victimes dans la région, a déclaré Amnesty International mardi 6 septembre.
    Les dirigeants des États de l'Océanie qui se réunissent à Auckland mardi 6 septembre doivent prendre de toute urgence des mesures afin d'éradiquer la violence endémique dont les femmes sont victimes dans la région, a déclaré Amnesty International mardi 6 septembre.

    Le taux de violence contre les femmes est l'un des plus élevés au monde ; deux habitantes sur trois des îles du Pacifique sont en effet victimes de violences.

    « Une majorité de femmes subissent des agressions dans le Pacifique. Il est choquant de constater qu'il existe très peu de mécanismes chargés de les protéger », a indiqué Patrick Holmes, directeur général d'Amnesty International Aotearoa Nouvelle-Zélande.

    Amnesty International invite les dirigeants réunis à Auckland dans le cadre du Forum des îles du Pacifique (PIF) à faire appliquer les lois existantes destinées à prévenir la violence contre les femmes et à veiller à ce que policiers et procureurs enquêtent sur ces agissements et poursuivent les auteurs présumés en justice.
     

    Sierra Leone.

    Les femmes enceintes sont privées de soins médicaux vitaux.

    Plus d'un an après le lancement du Programme de gratuité des soins, les femmes et les jeunes filles enceintes en Sierra Leone continuent de faire face à de graves difficultés pour accéder aux soins et aux médicaments vitaux lors de la grossesse et de l'accouchement, a déclaré Amnesty International mardi 6 septembre.

    Aux termes de ce Programme, toutes les femmes enceintes et les femmes allaitantes doivent bénéficier de soins gratuits dans les centres gérés par le gouvernement. Cependant, le nouveau rapport d'Amnesty International intitulé At a Crossroads: Sierra Leone's Free Health Care Policy révèle que l'on demande bien souvent à ces femmes de payer les médicaments, qu'elles ne sont pas en mesure d'acheter.

    « Le système de santé demeure défaillant à plusieurs égards, a indiqué Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d'Amnesty International.
     
     

    Chili.

    Il faut une enquête impartiale sur la mort d'un jeune manifestant.

    Les autorités chiliennes doivent nommer un juge civil pour enquêter sur les allégations mettant la police en cause dans la mort d'un adolescent des suites d'une blessure par balle la semaine dernière au cours des manifestations à Santiago, a déclaré Amnesty International jeudi 1er septembre.

    Manuel Gutiérrez, un lycéen de 16 ans, est mort dans la soirée du 25 août après avoir été blessé par balle à la poitrine alors qu'il participait à une manifestation en faveur de réformes gouvernementales.

    Des experts en balistique ont conclu que l'auteur du coup de feu mortel était un brigadier de police ayant affirmé dans un premier temps qu'il avait tiré en l'air pour rétablir l'ordre.

    « Les autorités chiliennes doivent aller jusqu'au fond des événements qui ont conduit à la mort de cet adolescent, a souligné Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d'Amnesty International.
     
     

    Somalie.

    Le tribunal militaire du gouvernement fédéral de transition doit mettre fin aux procès iniques et aux exécutions.

    Le gouvernement fédéral de transition devrait veiller à ce que sa justice militaire respecte les normes les plus élémentaires d'équité des procès et mette immédiatement fin aux exécutions, ont déclaré Amnesty International et Human Rights Watch vendredi 2 septembre. Le gouvernement devrait également interdire à la justice militaire de juger des civils, ont ajouté les deux organisations. Il faut que les partenaires internationaux du gouvernement fédéral de transition s'opposent fermement à ces graves violations des droits humains à la veille de la réunion de consultation qui doit avoir lieu à Mogadiscio.

    Les procès instruits actuellement par la justice militaire à Mogadiscio suscitent de vives inquiétudes en matière de respect des droits humains, ont déclaré Amnesty International et Human Rights Watch. Le tribunal militaire fonctionne en l'absence de toute garantie de respect des normes élémentaires d'équité. Le 22 août 2011, deux soldats des forces gouvernementales reconnus coupables de meurtre par la justice militaire ont été exécutés sans avoir pu interjeter appel de leur condamnation comme le prévoit le droit international. Le 29 août, le tribunal a condamné à mort deux accusés soupçonnés d'avoir voulu vendre des munitions à al Shabaab, le groupe islamiste armé qui contrôle une grande partie du pays. Des sources ont indiqué que l'un des accusés était une civile, à laquelle le tribunal avait posé une seule question lors de la courte audience qui a eu lieu, et que cette femme ne bénéficiait pas de l'assistance d'un avocat.

    « Les procès iniques et les exécutions ne résoudront pas le climat d'impunité qui règne en Somalie, quelle que soit l'efficacité politique que le gouvernement fédéral de transition peut leur trouver, a déclaré Daniel Bekele, directeur de Human Rights Watch pour l'Afrique. Le respect des droits humains, et en particulier des principes d'équité de la justice, sont essentiels pour pouvoir aller de l'avant. »
     

    Macédoine.

    Il est temps que les victimes de crimes de guerre reçoivent justice.

    Amnesty International appelle les autorités macédoniennes à revenir immédiatement sur une décision parlementaire qui aura pour effet de priver de justice, de vérité et de réparations les victimes du conflit armé de 2001 dans l'ancienne république yougoslave.
    Amnesty International appelle les autorités macédoniennes à revenir immédiatement sur une décision parlementaire qui aura pour effet de priver de justice, de vérité et de réparations les victimes du conflit armé de 2001 dans l'ancienne république yougoslave.

    Le Parlement macédonien a décidé le 19 juillet 2011 d'appliquer la Loi d'amnistie de 2002 à toutes les affaires que le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (le Tribunal) a confiées à la Macédoine pour qu'elle les juge.

    Cette décision mettra fin aux enquêtes et aux poursuites dans quatre affaires de crimes de guerre - affaires dites « de la direction de l'Armée de libération nationale (UÇK) », « des ouvriers de Mavrovo », « de la retenue d'eau de Lipkovo » et de « Neprošteno » - renvoyées devant la justice de la Macédoine en 2008.

    « Cette décision du Parlement est contraire au droit international et privera les victimes et leurs proches de toute possibilité d'obtenir justice, a déclaré Sian Jones, spécialiste de la péninsule des Balkans à Amnesty International.
     
     

    Éthiopie.

    Des dirigeants de l'opposition arrêtés après avoir rencontré Amnesty International.

    Deux responsables de l'opposition éthiopienne ont été appréhendés après avoir rencontré une délégation d'Amnesty International qui a plus tard été expulsée du pays, a déclaré l'organisation mercredi 31 août.
    Deux responsables de l'opposition éthiopienne ont été appréhendés après avoir rencontré une délégation d'Amnesty International qui a plus tard été expulsée du pays, a déclaré l'organisation mercredi 31 août.

    Un des deux hommes a été accusé d'infractions à caractère terroriste, tandis que les charges retenues contre l'autre homme ne sont pas connues.

    « Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que l'arrestation de ces deux hommes ait eu lieu quelques jours à peine après qu'ils aient parlé avec nos délégués. Malgré les dénégations du gouvernement éthiopien, nous craignons que leur arrestation ne soit pas une coïncidence et résulte de leur rencontre avec Amnesty International », a déclaré
    Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.
     
     

    Libye.

    Des détenus meurent asphyxiés, entassés dans des conteneurs métalliques.

    Amnesty International a découvert que dans le nord-ouest de la Libye les forces pro-Kadhafi ont laissé 19 personnes mourir asphyxiées, enfermées dans des conteneurs en métal, dans la chaleur accablante de juin.

    Trois survivants ont raconté comment des soldats fidèles à Kadhafi les ont torturés avant de les emprisonner jusqu'au 6 juin, avec 26 autres personnes, dans deux conteneurs de transport maritime sur un chantier à Khoms, à 120 kilomètres à l'est de Tripoli.

    Les détenus ont enduré des températures de plus de 40° et ont dû boire leur sueur et leur urine lorsque le peu d'eau qu'ils avaient a pris fin. Ignorant leurs appels à l'aide, leurs geôliers leur criaient : « Taisez-vous, espèces de rats ! ».

    C'est la première fois qu'il est fait état de cet épisode, la ville de Khoms ayant été inaccessible aux médias indépendants jusqu'à ce que le Conseil national de transition (CNT) en prenne le contrôle, le 21 août.

    « Il est évident que ce groupe de personnes, composé essentiellement de civils, a subi un traitement révoltant et inhumain », a déclaré Diana Eltahawy, chercheuse d'Amnesty International pour l'Afrique du Nord, actuellement en mission en Libye.
     

    Bolivie.

    D'anciens hauts responsables condamnés pour un massacre.

    La condamnation, en Bolivie, de sept anciens hauts responsables pour le rôle qu'ils ont joué dans la mort de dizaines de personnes lors de manifestations contre le gouvernement en 2003 est un grand pas pour la justice, a déclaré Amnesty International mercredi 31 août.

    Mardi 30 août, la Cour suprême de Bolivie, à Sucre, a condamné cinq anciens officiers militaires de haut rang et deux anciens ministres pour la part qu'ils ont prise dans les événements dits d'« Octobre noir », qui ont fait 67 morts et 400 blessés lors de manifestations qui ont eu lieu à El Alto, près de La Paz, fin 2003.

    Lors de ces événements, des soldats ont ouvert le feu sur des foules sans arme durant des manifestations déclenchées par l'opposition pour protester contre un projet de gazoduc devant servir à exporter du gaz naturel à travers le Chili voisin.

    « Ces condamnations représentent une victoire importante pour les familles de personnes blessées ou tuées, qui ont attendu près de huit ans que justice soit rendue après les événements tragiques dits d'“Octobre noir” », a déclaré Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d'Amnesty International.
     

    Sri Lanka.

    Des lois répressives toujours en vigueur malgré la fin de l'état d'urgence.

    Le gouvernement sri-lankais doit faire suivre l'annulation de l'état d'urgence de l'abrogation de lois répressives telles que la Loi relative à la prévention du terrorisme (PTA), a déclaré Amnesty International vendredi 26 août.

    Quelques jours plus tôt, le président sri-lankais, Mahinda Rajapaksa, avait promis de lever l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis près de trois décennies.

    « Cela fait longtemps que la société civile sri-lankaise et Amnesty International demandent la levée des lois d'exception ; nous nous félicitons donc que le gouvernement se soit engagé à les abroger », a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.

    « Des centaines de personnes maintenues en détention en vertu de ces textes doivent être libérées immédiatement ou inculpées par une véritable instance juridique d'une infraction dûment reconnue. »

    Le gouvernement sri-lankais continue à invoquer des textes répressifs tels que la PTA, qui permet aux autorités d'arrêter des personnes de manière arbitraire et de les maintenir en détention sans jugement, notamment dans des lieux qui ne sont pas officiellement reconnus comme des centres de détention.

    La police et les forces de sécurité sri-lankaises font régulièrement fi des règles et procédures internationales ayant pour but de protéger les droits des personnes placées en détention.
     
     

    Roumanie.

    La Roumanie s'apprête à expulser de force des centaines de Roms de chez eux.

    Des centaines de Roms pourraient se retrouver sans domicile : les autorités roumaines semblent en effet sur le point de démolir leurs logements à Baia Mare, une ville située dans le nord-ouest du pays.

    Le maire de Baia Mare a expliqué à un journal local que le projet de destruction des logements de centaines de Roms sans papiers d'identité vivant dans la ville serait mené à bien la semaine du 29 août « au plus tard ».

    Les familles Roms affirment ne pas avoir été informées officiellement de ce projet.

    « Une fois encore, les autorités roumaines font ouvertement preuve de discrimination envers les membres de la communauté rom », a déclaré Jezerca Tigani, directrice adjointe du programme Europe d'Amnesty International.
     

    Syrie.

    Révélations sur la forte augmentation du nombre de morts en détention en Syrie.

    Au moins 88 personnes seraient mortes en détention en Syrie au cours des cinq mois de répression sanglante contre les manifestations en faveur de la réforme, révèle Amnesty International dans un nouveau rapport diffusé le 30 août.

    Ce document, intitulé Deadly detention: Deaths in custody amid popular protest in Syria, fait état de morts en détention qui auraient eu lieu entre le mois d'avril et la mi-août à la suite d'arrestations de masse.

    Les 88 décès en question représentent une forte augmentation du nombre de morts en détention en Syrie. Ces dernières années, Amnesty International enregistrait normalement environ cinq morts en détention par an dans ce pays.

    « Le nombre de morts survenant derrière les barreaux atteint d'énormes proportions, et semble être une extension du mépris brutal pour la vie affiché quotidiennement dans les rues syriennes », a déclaré Neil Sammonds, spécialiste de la Syrie à Amnesty International.
     
     

    Libye.

    Amnesty International est inquiète pour des personnes détenues par les forces opposées au colonel Kadhafi.

     
    Des hommes soupçonnés d'avoir combattu pour Mouammar Kadhafi, en particulier des Libyens noirs et des personnes originaires d'Afrique subsaharienne, risquent fort de faire l'objet d'abus aux mains des forces hostiles au colonel, a déclaré Amnesty International mardi 30 août après avoir vu des Libyens noirs être pris pour cible à Tripoli lundi 29.
    Des hommes soupçonnés d'avoir combattu pour Mouammar Kadhafi, en particulier des Libyens noirs et des personnes originaires d'Afrique subsaharienne, risquent fort de faire l'objet d'abus aux mains des forces hostiles au colonel, a déclaré Amnesty International mardi 30 août après avoir vu des Libyens noirs être pris pour cible à Tripoli lundi 29.

    Une délégation d'Amnesty International en visite à l'hôpital central de Tripoli a vu trois révolutionnaires thuwwar - nom sous lequel les combattants de l'opposition sont connus - traîner un patient noir originaire de la ville de Tawargha (ouest du pays) hors de son lit et l'arrêter. Ces hommes étaient vêtus en civil.

    Les thuwwar ont déclaré que cet homme serait emmené à Misratah pour y être interrogé, ajoutant que les interrogateurs de Tripoli « laissent les tueurs en liberté ».

    Deux autres Libyens noirs recevant des soins à l'hôpital pour des blessures par balle se sont vu prévenir par les forces opposées au colonel Kadhafi que « leur tour allait venir ».

    La délégation a également vu un groupe de thuwwar frapper un homme devant l'hôpital. Cet homme, en détresse, criait « Je ne suis pas membre de la cinquième colonne », nom sous lequel les loyalistes sous l'espace d'une heure,
    « En l'espace d'une heure, Amnesty International a vu un homme se faire frapper et un autre être traîné hors de son lit d'hôpital vers un lieu inconnu », a résumé Claudio Cordone, directeur général d'Amnesty International
     

     

    Soudan.

    Des civils du Kordofan méridional racontent l'horreur des frappes aériennes.

    Les forces armées du Soudan bombardent sans distinction des zones peuplées de civils situées dans la région des monts Nouba, dans le Kordofan méridional, et empêchent l'aide humanitaire d'atteindre les personnes déplacées désespérées, ont déclaré Human Rights Watch et Amnesty International mardi 30 août.

    Au cours d'une mission d'une semaine dans la région, des chercheurs des deux organisations ont enquêté sur 13 frappes aériennes ayant touché les régions de Kauda, Delami et Kurchi. Ces bombardements ont tué au moins 26 civils et en ont blessé 45 autres depuis le milieu du mois de juin. Les chercheurs ont également vu des avions du gouvernement voler en cercles au-dessus de zones habitées par des civils et les bombarder, obligeant ainsi les habitants à se réfugier dans les montagnes et dans des grottes.

    « La campagne incessante de bombardements tue et mutile des civils, hommes, femmes et enfants, déplace des dizaines de milliers de personnes, les mettant ainsi dans une situation où elles ont désespérément besoin d'aide, et empêche des communautés entières de planter des cultures et de nourrir leurs enfants », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique de Human Rights Watch.

    « Le gouvernement soudanais est littéralement en train de commettre des meurtres en toute impunité et essaie d'empêcher le monde extérieur de s'en rendre compte », a déclaré Donatella Rovera, conseillère d'Amnesty International en matière de réaction aux crises. « La communauté internationale, et plus particulièrement le Conseil de sécurité des Nations unies, doit cesser de détourner le regard et doit agir pour mettre fin à cette situation. »
     

  • REPOS 1 SEMAINE

    Je suis du coté de La Rochelle

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  • SOUTIEN A YANNICK NOAH

    yannick noah 

    Le Parti socialiste veut dire son émotion et son indignation alors que Yannick Noah vient à nouveau de recevoir des menaces de mort alors qu’il se produisait en spectacle à Arcachon.

     Déjà en avril dernier, les menaces qui lui étaient adressées avaient un caractère ouvertement raciste et prenaient les formes chères aux plus extrémistes des militants de l’ultra-droite.

     Les socialistes demandent que les enquêtes en cours apportent toutes les réponses aux questions qui se posent sur les coupables de tels actes et leurs inspirateurs.

     Le Parti socialiste apporte à Yannick Noah son soutien et sa solidarité. Il salue son engagement inlassable et courageux pour l’égalité, la fraternité entre toutes et tous dans notre pays

     

  • STADE DE REIMS 1ère

    stade de reims

    Samedi aprés-midi j'ai regardé assis sur mon canapé devant mon téléviseur un Stade de Reims rigoureux et serein, qui a créé la première surprise de la saison en faisant chuter logiquement un des favoris à la montée en league 1 le R.C Lens sur leur pelouse nordique .

     Plus mobiles, plus entreprenants, plus collectifs, les Stadistes ont largement dominé la première période , malgré une erreur d'arbitrage leur faveur , les visiteurs ont fait preuve d'une plus grande maîtrise tactique. Même si, en fin de partie, ils n'ont pu garder le ballon comme ils l'espéraient, les Rémois n'ont jamais été vraiment en danger, tant la maladresse nordiste fut affligeante.
    Enfin, le Stade a tout de même inscrit deux buts sur le terrain d'un prétendant déclaré , et c'est déjà un exploit en soi pour une équipe qui n'avait marqué que trois fois lors de ses quatre matches de préparation .

     Lens est tombé dans son propre piège. A trop vouloir acculer d'entrée sa proie rémoise comme il le fit une semaine plus tôt en Coupe de la Ligue face à Clermont (3-0), il se désorganisa progressivement. Plus calmes, voire plus matures dans le jeu, les Rémois trouvaient facilement la parade aux attaques précipitées et stéréotypées des Lensois.


    « On ne va pas s'enflammer »

     Le remuant Tainmont, sans doute revigoré par l'air du Pas-de-Calais, a fait terriblement souffrir son vis-à-vis, incitant Garcia à modifier un dispositif défensif en souffrance.

    Avec deux buts de retard à la pause et en dépit d'un sursaut d'orgueil, Lens montra vite son impuissance à renverser le cours d'un match qu'il n'avait, en fait, jamais contrôlé.

     Surtaout ne va pas s'enflammer, face à Amiens,vendredi prochain à Reims ce sera un autre environnement, un autre défi, un autre match . Gros problème il n'y a pas de banc les jeunes remplaçants sont encore faibles

    Mais il est des victoires qui valent beaucoup plus que trois points.

    azurcom,

     

    Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note STADE DE REIMS 1ère :

     

    "J'adore vous lire très souvent. Vos arguments et informations sont systématiquement délicieux. Très bon post. Merci beaucoup pour les informations et liens. Je partage entièrement votre point de vue. Un enorme merci donc Continuez à écrire sur votre site Internet."

     

    Ce commentaire a été posté par electricien.