L'eau, c'est l'or bleu... La France ne manque pas d'eau et ne manquera pas d'eau, elle est un véritable château d'eau, dont pourra profiter éventuellement notre voisin l'Espagne. Ainsi, Barcelone envisage de faire venir de l'eau par bateaux-citernes. Cependant, l'eau française est polluée : 50 à 60% de la nappe phréatique est polluée par les pesticides et les nitrates, bien au-delà des normes européennes. 75% des rivières sont polluées par les pesticides. Responsable : l'agriculture – rappelons que la France, premier pays agricole d'Europe, est aussi le second utilisateur de pesticides dans le monde. L'agriculture consomme 75% de l'eau française (alors que la population agricole représente moins de 2,5% de la population active française) mais n'assume que 4% de son coût. Les consommateurs, les ménages en paient 82%, l'industrie 14%.
Des prix faramineux, des pertes colossales
Le prix de l'eau a deux grandes composantes : la distribution et la dépollution d'une part, la collecte et le traitement des eaux usées d'autre part. Trois grandes compagnies privées distribuent l'eau en France, Véolia, Suez et la SAUR. Véolia c'est l'ancienne Vivendi-environnement, et on se souvient des déboires de Jean-Marie Messier qui utilisait la rente de l'eau, le prix payé par les usagers, pour faire des galipettes cinématographiques outre-atlantique. Or ces compagnies privées coûtent cher...
A tel point que certains envisagent de revenir à une gestion municipale de l'eau . C'est le cas de Paris. Bertrand Delanoë a décidé de remunicipaliser la distribution de l'eau à Paris, de ne pas renouveler à Véolia et Suez leurs concessions. Pourquoi ? Non seulement parce que le prix de l'eau est trop élevé, mais parce que les entreprises privées entretiennent mal le réseau (on estime que le taux de perte à Paris est colossal, dans certains secteurs, c'est 20% d'eau perdue !). Dans les villes où l'on est revenu à une gestion municipale de l'eau, les prix ont baissé. A Neuchâteau, à Castres, on a constaté une baisse des prix de 20%. Et surtout la rente de l'eau est utilisée pour l'eau ! On est sûr que ce que rapporte l'eau va à l'amélioration de la distribution, ce qui n'est pas le cas avec les entreprises privées qui entretiennent ou entretenaient des danseuses ici ou là, dans les télés par exemple.Il s'agirait ainsi, une fois n'est pas coutume, de s'approcher avec bénéfice du modèle américain, un exemple de gestion publique de l'eau.
La phrase du jour : «Faire boire un âne qui n'a pas soif». Avez-vous essayé de faire boire un âne qui n'a pas soif ? C'est la phrase qui traduit l'échec des politiques monétaires aujourd'hui...
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L'EAU DOIT ETRE MUNICIPALE
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L'OEIL DE SARKO
Nicolas Princen a gagné en notoriété sur la Toile ce qu'il n'avait jamais acquis en plusieurs mois de campagne présidentielle. Responsable de Libre court, une des web-télés militantes de Nicolas Sarkozy avant son élection à la présidence de la République, le jeune homme, âgé de 24 ans, normalien et ancien d'HEC, a rejoint, lundi 17 mars, le service communication de l'Elysée, dirigé par Franck Louvrier, avec pour mission de "veiller à tout ce qui est dit sur Nicolas Sarkozy sur Internet".
Une vidéo, dénichée sur la web- télé Libre court, enregistrée pendant la campagne de 2007 et où l'on voit M. Princen lancer, face à la caméra, un appel aux internautes - "Soyez créatifs, exprimez-vous sur la France, sur Nicolas Sarkozy" - a ainsi donné lieu à différentes versions détournées dans le but de dénoncer le projet élyséen.
"AGENT CYBER-RENIFLEUR"
Voici venir "l'agent cyber-renifleur du président Sarkozy", peut-on lire sur centpapiers.com. Un peu plus loin sur le Web, on parle de l'"oeil de Moscou" version Sarkozy, le "mouchard" ou encore le "chérif".
Plusieurs internautes, à l'instar de Fanette316, affichent leurs doutes : "Faire croire que depuis l'arrivée de M. Princen le Net est surveillé... alors qu'il l'est depuis sa naissance !" A l'Elysée, on assure toutefois que, "jusqu'à présent, les blogs et forums de discussion ne faisaient l'objet d'aucune veille".Ce qui est faux par trois fois Azurcom a été coupé aprés des articles sur la lutte des sans papiers.
Dans la même veine, le créateur du blog politique Ma vie en Narcisse, Luc Mandret, annonce qu'il a ajouté le "M. Buzz" de l'Elysée dans ses contacts Facebook : "Comme cela, tu auras automatiquement les notifications des nouveaux articles de mon blog, ce sera plus pratique pour toi", écrit-il à destination de Nicolas Princen.
Je vais en faire autant...
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L'APPEL DU 19 MARS
Je ne pensais pas que le président pouvait avoir besoin que sa femme prenne sa défense, mais c'est pourtant ce qui se passe aujourd'hui avec la tribune libre écrite par Carla Bruni herself dans le journal Le Monde où elle revient en détail sur l'affaire du SMS et nous propose sa vision de la liberté de la presse en citant les grands auteurs.
"La liberté exige d'avoir le sens des responsabilités, tout comme la transparence exige l'honnêteté, sans quoi, comme le dit Gad Elmaleh (dans La vérité si je mens) : "C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres" !
Ca laisse réveur
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LA LUTTE CONTINUE
Amis lectrices et lecteurs habituels ou occasionnels de AZURCOM je vous dois quelques explications sur mes interruptions des chroniques. En effet vous ne savez peut-être pas toutes et tous que j'ai mené de front une double campagne électorale des municipales et des cantonales. Je dois à la vérité d'écrire que ce fut compliqué, au cours de ces deux derniers mois, de mener de front l'écriture d'une chronique quotidienne et les nécessités des échéances électorales!
Cette période est terminée et...mal terminée!
J'ai en effet été battu sur la liste des minicipales d'Antibes au premier tour de scrutin de liste avec 11,72 % des suffrages exprimésEn ce qui concerne les cantonales Antibes-Biot j'ai obtenu 14,86% des suffrages exprimés au premier tour face au candidat de droite à 60%
Amis lecteurs et amies lectrices AZURCOM, va essayer de continuer malgré tout afin de vous démontrer qu'il est encore possible de se battre contre l'opinion dominante et d'être suivi par des amis... électrices ou électeurs. Les deux étant parfois les mêmes!Je me permets aussi de regretter une péripétie de cette période électorale où un de mes colleurs d'affiches s'est fait agressé par des militants du P.C local qui lui a necessité une I.T.T de 10 joursNous entrons dans une époque formidable ! Mais j'ai certainement l'esprit tordu mais vous, vous le savez en me faisant confiance chaque jour!
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JE REVIENS
Pas le gout à écrire,les élections sont passées,je vais mettre en ligne les résultats et passer à autre chose.Je vais poursuivre mes articles sur Banogne,mes bulletins d'humeur ,parler de tout et rien .
A de suite.Portez-vous bien!
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A DIFFUSER
Voilà quelques semaines, un contrôle de vitesse a eu lieu sur une voie express aux alentours de Nantes.
> > Une Porsche Cayenne roulait au delà de la vitesse autorisée et s'est donc fait arrêter par un motard. Le chauffeur de ce bolide était M. David DOUILLET.
> > Les forces de l'ordre lui ont demandé de présenter ses papiers et carte grise. M. DOUILLET était très mal à l'aise et ne souhaitait pas montrer la carte grise.....
> > Accrochez-vous bien.....
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> > La carte grise était au nom de "L'opération pièces jaunes" !!!!!
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> > C'est totalement écoeurant et tous ces "soit-disant" bénévoles devraient, avant de donner des conseils aux autres et solliciter des dons...., se regarder dans une glace et songer à investir les "dons" dans des causes plus nobles, certainement plus utiles et moins voyant !!!
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> > Après avoir lu cette information totalement révoltante...., n'hésitez pas à la diffuser très, très largement.... D'autant que l'opération pièces jaunes bat son plein en ce moment !!!!
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DIALOGUE POLITIQUE
La banalisation des injures va finir par tuer le débat démocratique.
D’ailleurs c’est l’avis de Mme de Panafieu qui a traité son rival, inaccessible pour elle, de " tocard ". Elle a pourtant fait donc un mea culpa, un peu spécial : "C'est une insulte, 'tocard' ?", demande-t-elle innocemment au journaliste de LCI. "Ca va là, ça suffit, on est trop murés, (...) 'tocard', c'est sympa !", affirme-t-elle. "'Cette salope', ça vous avait choqué?", lui a demandé le journaliste, évoquant l'insulte dite par Patrick Devedjan (UMP) à l'encontre de Anne-Marie Comparini (alors à l'UDF). "Oui, c'est grossier, il ne faut pas aller jusqu'à la grossièreté". "Mais 'tocard', c'est sympa", persiste Françoise de Panafieu. Le journaliste tente alors de lui faire prononcer des excuses: "Surtout que vous savez qu'il ne l'est pas..." Mais c'est raté. "Je m'en fous, surtout", répond Françoise de Panafieu.C’est vraiment con mais je ne pas du tout envie de croiser ces gens là sur ma route. Le débat politique mériterait autre chose que ce florilège de… personnes sectaires qui se débattent face à une opinion publique qui ne se fie qu’aux grandes gueules des plateaux télévisés pour juger de leur avenir.. "Tu me salis", a enchaîné le badaud. "Casse-toi alors, pauvre con", a merveilleusement répliqué le président. Digne du porteur de l’idéologie libérale.
Le 6 novembre, une autre algarade avait déjà suscité de nombreuses réactions chez les internautes : elle avait opposé le président à un marin-pêcheur du Guilvinec, "Juju", Julien Guillamet, 21 ans qui, perché sur une terrasse de la criée de ce port breton, l'avait invectivé. Nicolas Sarkozy lui avait demandé de descendre s'expliquer. "Si je descends, je te mets un coup de boule", avait répliqué le jeune homme, sautant une barrière avant d'être arrêté par les services de sécurité. Deux exemples qui ont fait progressé le dialogue social. -
JE NE RENCONTRE PLUS DE SARKOZYSTES HEUREUX
La question du pouvoir d'achat vient de supplanter l'emploi comme première préoccupation des électeurs rencontrés au cours de ma campagne électorale. A Lyon, Dominique Perben a beau vouloir « défoncer le PS », l'ancien Garde des Sceaux apparaît bien isolé. Dans de nombreuses villes, des proches du Chef de l'Etat en sont à dissimuler le plus possible leur appartenance.
Certains préfèrent même afficher Bernadette Chirac dont l'époux ne va pas tarder à apparaître comme un dangereux gauchiste.
A Valbonne, le candidat de l'UMP pris de panique à l'idée que les électeurs puissent lui faire payer le soutien sans faille apporté à Nicolas Sarkozy et à sa politique aurait retiré de sa permanence électorale les photos où il plastronnait aux cotés de son leader, comme d'autres, il est subitement devenu amnésique.
Leur parti, c'est la ville ou le Canton mais surtout plus l'UMP ou le Nouveau Centre,coûte que coûte, ils veulent faire oublier leur engagement, leur soutien inconditionnel au CPE, au CNE, à la loi Fillon contre les retraites, à la loi Douste-Blazy contre l'assurance-maladie.
Pourtant, les apolitiques d'aujourd'hui sont bien les Sarkozystes d'hier
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VICTOR AVAIT RAISON
Toute ressemblance ....
Ci-dessous un texte sous forme d'entretien avec Victor Hugo.
Certes les questions ont été ajoutées, mais le texte, lui, n'a pas été modifié. Tout est extrait d'un livre de Victor Hugo : "Napoléon le petit" ; ouvrage que l'on trouve facilement libre de droits avec tout bon moteur de recherche.
Toute ressemblance avec un personnage contemporain ne serait que vraiment fortuite ...
ENTRETIEN AVEC VICTOR HUGO
Victor Hugo : Depuis des mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue… Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît, dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là… Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.
Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu’on est en droit de l’attendre d’un élu à la magistrature suprême ?
Victor Hugo : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier… On ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent…Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n’est plus question d’être un grand peuple, d’être un puissant peuple, d’être une nation libre, d’être un foyer lumineux ; la France n’y voit plus clair. Voilà un succès.
Et la liberté de la presse dans tout çà ? -
LA CARTE SCOLAIRE
Lorsque l’on parle en réunion publique des cantonales du bouleversement dangereux que va provoquer la disparition masquée de la carte scolaire, il paraît que c’est de la mauvaise foi. Il n’y aurait rien à redire à cette mesure dont on sait qu’elle avait bénéficié d’un consensus lors des élections présidentielles. Sauf que la menace se précise avec la préparation de la rentrée et que l’on sent se profiler le massacre des postes dans certains établissements dont on sait que les fuites vont se multiplier vers d’autres qui vont craquer aux entournures. En fait il y aura des déçus de la carte scolaire de tous les cotés car au moment où il prétend libéraliser le choix des familles (je préfèrerai préparer la marchandisation) une mesure va dans le sens d’une normalisation des lycées et des collèges.Un vent de fronde souffle en effet après l’annonce des " dotations horaires globales " - les postes et les heures supplémentaires - attribuées à la rentrée 2008. L’inquiétude touche particulièrement les établissements d’éducation prioritaire (les ZEP) qui ont déjà perdu des effectifs avec l’assouplissement de la carte scolaire l’an dernier et qui craignent d’être " fuis " et ghettoïsés avec sa suppression cette année.Vendredi dernier, une intersyndicale de l’Ile de France - comprenant la FSU, la CFDT, la CGT, Sud - a appelé à une grève pour protester contre les 1 400 suppressions de postes d’enseignants dans les académies de Paris, Créteil et Versailles. Mais le mouvement touche aussi la province. La crainte d’appauvrir les plus pauvres va se répandre logiquement dans sur le territoire. D’autant que cette fracture qui va s’amplifier ne profitera pas aux plus " riches ". En fait il faut que le ministère rende des comptes à Bercy et sucre la bagatelle de 11 800 postes. La grande lessive va débuter dès le début avril mais rassurez vous pour le ministre de l’Education, c’est une question d’arrière-garde." Il faut arrêter ce serinage sur les moyens "Je suis certain de ce que j’affirme : dans quelques années ce ne sont plus des écoles que l’on fermera mais des collèges et des lycées entiers car l’absence de carte scolaire va générer un phénomène irrémédiable : moins un établissement aura d’élèves, moins il aura de dotation globale et donc moins il sera performant. Comme il est question d’évaluer les profs non plus sur leur pédagogie mais sur… les résultats de leurs élèves, la fuite va être également parmi le personnel enseignant. La sélection " naturelle " va vite s’opérer par la création de ghettos exactement sur le modèle américain.