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Editori@l - Page 86

  • 500 CONNARDS

    965522855265ef3c42cca195e4df08ec.pngBeaucoup voyaient sans être entendus, dans l’ex-course Paris Dakar, une véritable atteinte à la dignité africaine. Tout ce fric dépensé pour traverser des zones où régnaient la famine et la misère avait un caractère ostentatoire pour le moins discutable. Le plaisir des uns résidant dans des chronos d’enfer sur des pistes improbables ou des traces dans des terres vierges contrastait avec le mépris que ce barnum pétrolier et mécanique. En prédisant qu’un jour ou un autre les Africains ne tolèreraient plus que l’on colonise leur territoire au nom de la " politique de civilisation " voulant que la technique écrase des " primitifs " avides de quelques euros.

  • LA LAICITE SELON SARKOZY


     
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    Il faut lire le discours de Nicolas Sarkozy, Président de la République, à l’Université de Mentouri à Constantine le mercredi 5 décembre 2007. Il est plein d’enseignements sur son rapport à la laïcité, et sur son interprétation de la loi de 1905 de séparation des églises et de l’Etat, loi républicaine s’il en est. Bref, il en dit long sur sa conception de la République.
      Passons sur la réaffirmation d’une certaine « religiosité » ou, plus précisément, de cette conviction profonde chez le Président de la République selon laquelle il n’y a pas de spiritualité sans Dieu. Au fond, il a déjà eu l’occasion d’exposer longuement tout cela dans son livre « la République, les religions, l’espérance » écrit il y a quelques années et dont j’avais rendu compte au Bureau National du Parti socialiste et dans les colonnes de l’ « Hebdo des socialistes».
      « Il n’est rien de plus fort que la volonté humaine lorsqu’elle est soutenue par une foi vivante » proclame-t-il à Mentouri…. Il n’y a rien de plus explicite comme négation de la force de la volonté des athées ou des agnostiques, des Camus, des Sartre ou autres….
      Mais c’est dans la confusion des genres que l’Homme d’Etat (en est-il un ?) réduit les civilisations aux religions : « Je suis venu vous dire que vous pouvez être fiers d’être des jeunes musulmans parce que la civilisation musulmane est une grande civilisation ».
      Pour Sarkozy, les jeunes ne peuvent être que musulmans, la civilisation n’est même pas arabe ou arabo-musulmane…..elle est réduite à la religion.
     A partir de cette vision incroyablement réductrice, on en arrive vite aux confusions les plus obscures où le racisme et l’opposition aux religions se rejoignent dans un amalgame invraisemblable: « La France ne transigera pas avec l’islamophobie. La France ne transigera pas avec l’antisémitisme. La France ne transigera pas avec le fanatisme. La France ne transigera pas avec l’intégrisme. Elle ne transigera avec aucune forme d’extrémisme, avec aucune forme de terrorisme. L’Algérie – je suis venu vous le dire – trouvera toujours la France à ses côtés lorsqu’il s’agira de combattre le terrorisme, l’extrémisme, l’intégrisme, l’islamophobie »…. dit le Président de la République. 
     Puis, plus loin : « Mais si nous voulons ensemble vaincre un jour l’islamophobie, l’antisémitisme, le racisme, le fanatisme, si nous voulons décourager le terrorisme, il ne faut pas que nous transigions non plus avec la justice. »
      Voilà l’invraisemblable amalgame : l’antisémitisme et le racisme qui restent, pour tous les humanistes, les maux les plus violents et les plus insupportables, le fanatisme et le terrorisme qui ne valent guère mieux, sont mis sur le même plan que la « phobie » d’une religion. Il dirait « arabophobie » qui est une forme de racisme, on pourrait comprendre.
      Mais « islamophobie » !
       Les mots ont un sens !! surtout quand c’est un Président de la République qui parle ! « Islamophobie »…. c’est tout le débat sur ce thème qui nous revient en mémoire, le procès de Charlie Hebdo et de Philippe Val, l’inquisition contre les auteurs des caricatures de Mahomet, le délit de blasphème réhabilité…..non, vraiment, on ne peut pas mettre l’antisémitisme et l’islamophobie sur un même plan. Et, j’ose le dire, c’est une forme de révisionnisme.
     Alors, toutes les barrières étant franchies, Sarkozy se laisse aller : « Je ne crois pas que les grandes religions soient un facteur d’obscurantisme. Je crois tout le contraire », puis, faisant référence au martyre du Père Christian, supérieur du Monastère de Tibhirine, s’adressant tel un visionnaire à son assassin pour lui donner rendez-vous au paradis : « Ce jour-là, le Père Christian a fait honneur à l’Algérie, à la France et à la foi universelle dans le monde des croyants ». Oui, le Président de la République française, république laïque s’il en est, se fait distributeur des honneurs de la foi universelle dans le monde des croyants ! Et il finit en apothéose : « Si chacun d’entre nous, Chrétiens, Musulmans, Juifs, nous allons au fond de nous-mêmes… » Oui, « nous », au nom desquels le Président Sarkozy parle, nous ne sommes pas les Français dans leur diversité et leur unité, nous ne sommes pas les européens, nous sommes les chrétiens !
     C’est le président de la République française qui le dit, niant plus de deux siècles de combat républicain…..
       
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    Jean Glavany
    Député des Hautes-Pyrénées
    Secrétaire national à la Laïcité

  • BONNE ANNEE

     

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    Cela fait 2008 ans que cela dure en hiver sous notre beau ciel de France,il fait froid meme parfois trés froid rien de bien nouveau.Alors les fracassés de la vie les sans abris ceux qui la nuit n'ont pas de lit avec un autre corps chaud pour se réchauffer n'ont pas de quoi se nourrir errent dans les rues ou sous des cartons.Dès les premiers sans-abris ramassés canés sur un trottoir ou dans un parking, c'est la foire aux bons sentiments qui s'enclenche.

    L'intègre Poivre et sa moumoute vont, jusqu'à la nausée, exhorter les bons citoyens à faire preuve de civisme entre rles restes de foie gras et de buche, en appelant le 115 pour que personne ne reste dehors. Sauf que le 115, quoiqu'en dise dame Boutin, est déja plein ras la gueule  et qu'un bon nombre de SDF passent des heures à composer le numéro magique  en se pelant dans la cabine avant de s'entendre répondre que désolé y a plus de place.

    Et quand il y en a de la place —un veilleur pour 42 personnes à Perpignan—, comment peut-on espérer éviter racket et violence, comment s'étonner qu'un bon nombre d'errants, les plus vieux souvent, préfèrent crever de froid que de se faire dépouilller dans ces jungles. Etre au chaud pour une, deux, trois nuits, dans la plus infecte des promiscuités, clodos, jeunes racailles en rupture de ban, routards, teufeurs, fous furieux ou non, immigrés clandestins, Polacks, Roumains, Russkofs, tout ce beau monde regroupé par clans, malheur à l'homme seul, au nouveau pauvre qui vient de déchoir, au petit vieux les lendemains de RMI, au pédé, au bouffon, à l'intello.

    L'absolu triomphe des camelots du rien qui nous gouvernent, leur morgue et leur mépris offrent un boulevard à l'écrivaillon taquin. Pourtant, il me répugne de tartiner sur les aventures de Mickey, Mickey et le pape, Mickey et sa meuf, Bolufer et son HLM pas cher, les Don Quichotte à la baille, ou le clodo frigorifié place de la Concorde à deux pas de l'Elysée... Le blogueux indigné devient à la longue presque aussi vilain que les affreux qu'il fait mine de dénoncer.

  • LA LAICITE

    Sarkozy sarkosi sarkosy sarkozi sarko cecilia president sarkostique bigard latran chanoine vatican 

     La déclaration la plus dangereuse pour la République Française depuis belle lurette a été prononcée à Rome par Nicolas Sarkozy. Elle n’a certes pas bouleversé les élites intellectuelles et est malheureusement passée quasiment inaperçue car éclipsée par la… non présence à ses cotés lors de son déplacement papal de la nouvelle Cendrillon hexagonale. En fait l’un des piliers si ce n’est " LE " pilier de base de notre système démocratique a pris un " sacré " (sic) coup de bulldozer sarkozyste. Cette laïcité sans laquelle on ne conçoit pas de République citoyenne a été secouée par une prise de position dramatiquement réactionnaire. Dommage que la Gauche soit demeurée, à mon avis beaucoup trop discrète sur ce thème. En effet aucun président de la République n’était allé aussi loin dans ses attaques à l’égard de ce qui fonde la liberté individuelle de conscience.

    Le discours rédigé par Henri Guaino (il convient désormais de savoir qui est le scénariste de cette tragédie politique) n’entre plus dans le cadre de la rupture, mais franchit le pas du négationnisme historique : celui de tous les crimes, des milliers de victimes du fait religieux partout dans le monde. En apostrophant la laïcité sur le thème du fanatisme, le Chef de l’Etat mêle dans un amalgame inacceptable les bourreaux et les victimes. Il a en effet déclaré avec un aplomb digne des pires religieux fanatiques "que s’il existe une morale humaine indépendante de la morale religieuse, la République a intérêt à ce qu’il existe aussi une réflexion morale inspirée des convictions religieuses. D’abord parce que la morale laïque risque toujours de s’épuiser ou de se changer en fanatisme quand elle n’est pas associée à une espérance qui comble l’aspiration à l’infini."
    Il faut oser le penser, l’écrire et le dire au nom de la France dans un église. D’autant que cette déclaration terriblement hostile aux principes de la laïcité s’accompagnait d’une seconde diatribe tout aussi critiquable : "la morale laïque risque toujours de se changer en fanatisme", lorsqu’on compte par milliers les… fanatiques religieux qui s’immolent au nom de leur Dieu avec des avions civils dans des tours américaines, qui se font sauter au milieu des foules innocentes, qui avilissent les femmes en les méprisant. Mais aussi en ignorant ostensiblement que des siècles d’Inquisition ont brûlé femmes adultères, penseurs et savants, érudits progressistes et écrivains impertinents. Les Livres Saints de tous bords sont rouges du sang des ennemis que l’on a massacrés pour entrer en terre promise, pour conquérir un empire religieux, pour imposer des rites importés, pour arriver au pouvoir par l’extermination commise au nom de Dieu, pour une vérité délivrée mais non avérée !
    C’est donc au nom de cette révision surréaliste de l’Histoire totalement méprisée que nous nous apprêtons désormais à changer la donne de la laïcité. D’une République qui, sagement, avait choisi de n’avoir… aucune religion depuis deux siècles, nous allons passer à une République qui, très dangereusement, embrassera toutes… les religions et leur donnera une importance symbolique.
  • LES ROIS MAGES

     
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    Si l’on effectue un bilan des vacances sarkoziennes  on constate objectivement que le déplacement est effectué en avion privé (Falcon prêté à nouveau par son pote Bolloré, le séjour dans un hôtel d’un copain (groupe Accor), le déplacement en Egypte d’un lieu à l’autre assuré par Bolloré, la villa est aimablement mise à disposition par un personnage clé de la politique au Moyen Orient qui recevra sans conséquences aucunes sur la politique française, le chef de la diplomatie, une journaliste influente et le nouveau couple présidentiel en lune de miel ! Peut on rêver mieux pour un feuilleton people ? Les Rois mages ont de l’avance sur la terre d’Egypte. le scénariste de l’info a de quoi se régaler !
    Outre "l'accompagnatrice", un de ses fils et sa fiancée ainsi, sans doute, que la mère de Nicolas Sarkozy, seront logés dans un palace de la fin du XIXe siècle de style victorien, au superbe jardin exotique, aujourd'hui géré par le groupe français… Accor (tiens donc !).
    . En fait, le président Sarkozy aurait souhaité retourner à l'hôtel Old Cataract d'Assouan,lieu choisi par le défunt président François Mitterrand pour son ultime réveillon de 1995, ce qui n'a pas été possible pour des questions d'organisation ce " rapprochement " aurait permis à Sarko de clouer le bec à des socialistes imprudents qui auraient osé un commentaire sur ces vacances d’un autre monde que les Françaises et les Français rêvent secrètement de fréquenter !  
     Il en est en revanche d’autres qui réécrivent sans cesse les épisodes de Noël et qui jouent le rôle des méchants dans un monde à l’eau de rose. Les urgentistes hospitaliers !
    Ils menacent de durcir en janvier une grève illimitée entamée hier et qui est actuellement sans conséquences pour les patients, pour obtenir la rémunération d'heures supplémentaires impayées depuis des années et davantage de moyens pour l'hôpital. Revoici le fameux problème des heures supplémentaires dont on rétorquera qu’il est lié à ce système basurde des 35 heures alors que ce sont surtout des " suppléments " liés à l’absence de personnel qualifié et au terrible numerus clausus médical qui a privé les " urgences " et l’anesthésie (métiers trop risqués) des possibles vocations.
    Les représentants des grévistes ont jugé "insuffisantes" des propositions faites lundi par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, au cours d'une visite aux urgences de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris.
    " Nous avons le service minimum, donc ça ne changera rien pour les patients pour l'instant ", a déclaré le président de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) Patrick Pelloux sur France Info. " Ca ne changera rien pour les malades parce qu'il n'y a aucun conflit social qui mériterait que l'on remette en cause la sécurité des malades ", a-t-il ajouté. Il avait toutefois prévenu que si rien n'avançait, ils iraient vers " une grève très dure à partir du 2 janvier, sans doute rejoints par les syndicats d'anesthésistes-réanimateurs "

  • MONSIEUR LE PRESIDENT

    Rassurez-vous,mon absence n'a été le fait que des couteaux d'Anasthasie Sarkozy qui ont cencuré mes envois aux adhérents de RESF,je prépare une lettre à notre trés grand Président dont voici un extrait:  

     

     

    Monsieur le Président

     

    J’ai fait une lettre que vous n’avez pas lu peut-etre mais que les services de la censure de Orange ont lu et de nouveau mon réseau internet a été suspendu. 3 jours

     

    Ma lettre concernée par votre censure à destination des adhérents RESF  décrivais les pratiques inhumaines de votre ministre Hortefeux voulant renvoyer hors de France des parents dont la seule faute étaient de ne pas avoir de papiers.et je me révoltais aussi que cet hiver des gens couchent encore dehors.malgrés vos promesses électorales.

     

    Maintenant je sais que vous avez parler des droits de l’homme avec Khadafi,vous employez les memes méthodes que lui

     

    Je ne vous demanderai pas pardon de ma trés grande faute certes j’aurai pu me repentir en  lisant la lettre de Guy Moquet écouter Mireille Mathieu ou raconter des histoires de Bigard c’est plus fort que moi je n’y arriverai pas.

      J’ai demandé et obtenu le rétablissement de ma ligne internet et prévenez vos gendarmes les mots sont mes seules armes et que je continuerai à denoncer l’injustice dont vous etes responsable.
  • CUBA

    Cuba : Pourquoi cet acharnement irrationnel ?

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    de Danielle Mitterand

    Oui nous sommes heureux avec mon équipe et de nombreux amis de la Fondation France Libertés de revenir à Cuba. Heureux de revoir nos partenaires et surtout curieux de voir comment le peuple cubain est en train de passer visiblement, sans heurts, le cap de la transition.

    Mémoires pour l’avenir 26 novembre 2007

    Mon cher Alfredo Guevara (Ancien ministre de la Culture) qui nous accueille à l’aéroport me le dit tout de suite "Tu es arrivée dans un moment exceptionnel, Danielle. Ici tout le monde discute, des cercles de réflexion politique sur ce que nous voulons faire après Fidel se mettent en place partout. Mais ce qu’il y a de formidable c’est que tous ceux qui veulent des changements et des améliorations veulent sauvegarder l’essentiel de notre socialisme".

    Nous sommes allés voir des coopératives de paysans dans la province de Cienfuegos. Nous financerons une partie de l’effort de rénovation de leur circuit d’adduction d’eau et d’assainissement avec le PNUD et de nombreuses villes françaises et syndicats regroupés au sein de "Cuba Coopération".

    Nous avons vu des centres touristiques sources possible de revenus pour le futur.

    Je me suis aussi entretenue avec le Président du Parlement, les responsables des régions, des Ministres, le Vice-président du Conseil d’Etat. Ils m’ont exposé, sans langue de bois, leurs difficultés, leurs erreurs, et leur projet.

    J’espérais pouvoir saluer un ami gravement malade qui a représenté une grande expérience de libération d’un peuple non seulement pour Cuba mais pour toute l’Amérique latine. Si aujourd’hui certains pays du continent se libèrent du brutal impérialisme américain (Combiens de morts, de torturés de disparus combien de souffrances, au Guatemala au Chili en Argentine au Nicaragua, au Paraguay, au Panama pour servir les intérêts financiers de la « United Fruit Co », de la « Anaconda Copper », de la « Union Carbide » ou du complexe militaro industriel américain), oui si donc aujourd’hui certains se libèrent de cette tutelle et de la doctrine de Monroe, ils le doivent en partie à la résistance de ce petit peuple têtu, et de cet homme, que la proximité d’un ennemi acharné, a enfermé dans une politique sécuritaire qui ne favorise pas la démocratie.

    Mais une crainte me préoccupe. Pourront-ils continuer à rester ce qu’ils sont ? Pauvres certes, selon les calculs de l’économie convenue, mais éduqués, avec un système de santé et une relative équité sociale que le monde peut leur envier. Il suffit d’aller en Colombie, le grand allié des USA, pour voir la différence entre un vrai gouvernement et la dictature sanglante des bandes armées.

    Je pense aux « Maquiladoras » de la frontière Mexique-USA qui sont également de véritables zones de non droits pour les travailleurs comme pour les femmes dont des centaines ont disparus dans des circonstances que la police mexicaine se garde bien d’élucider. Je pense au Nicaragua ou la pauvreté a fait des progrès hélas parallèles au retour du libéralisme.

    Bref je suis à la fois optimiste sur les capacités exceptionnelles du peuple cubain à affronter l’avenir mais inquiète sur ce que d’autres peuvent essayer de faire de cet avenir.

    Le Cuba qui doit continuer avec l’aide de la coopération internationale : celui où tout le monde a reçu une éducation, où la santé publique couvre tous les besoins aussi bien ceux des plus modestes, ou un ouragan comme Katrina n’a tué personne et ne mettra personne à la rue dans l’indifférence du gouvernement. Celui ou les enfants victimes de Tchernobyl pourront continuer à être soignés gratuitement, celui qui exportera ses médecins et ses intellectuels et pas ses ouvriers sans travail, celui qui restera soit disant pauvre car il saura que la croissance industrielle sans frein est une illusion funeste pour l’environnement et l’avenir de la planète. Celui où on peut marcher dans les rues sans crainte de se faire enlever contre rançon. Celui où dans les banlieues de La Havane les jeunes ne brûlent pas des centaines de voitures. Celui ou les enfants vont à l’école . Et son gouvernement qui a fait ce qu’il a pu, n’a certainement pas de leçons à recevoir de ceux qui passent tous les jours à Paris devant des hommes et des femmes couchés sur des cartons recroquevillés dans des embrasures de portes sans même leur jeter un regard .

    Oui, il y a des violations majeures à Cuba. Elles sont à Guantanamo, enclave américaine.

    ndlr:Merçi Madame et continuer!

  • JE SUIS CANDIDAT

    874ad7475dfab1972bf3e328717f95cb.jpgC’est désormais officiel je serai candidat aux élections cantonales,canton d'Antibes-Biot Paula Tolédo ma suppléante et je vais demander aux habitants de canton de m' accorder leur confiance.
    Je me lance donc dans deux campagnes simultanées municipales et cantonales sur guère plus de deux mois. J’essaie donc de mettre en place une organisation reposant sur le dialogue avec le maximum d’électrices et d’électeurs conformément à ma vision de la démocratie. Déjà  de nombreuses réunions diverses sont  programmées tant à Biot qu'à Antibes.
     J’ai pourtant beaucoup de mal à persuader mon entourage de l’utilité de ces rendez-vous dont on m’a prédit l’inutilité absolue puisque l’on y voit que des convaincus et encore en nombre limité. Les tracts sont noyés avec la publicité. L'accessibilité aux médias devient très limitée car les rédacteurs confondent objectivité et programme élus en place. Les marchés ne rapportent plus guère en raison du tort fait pas des apparitions électoralistes de dernière minute… On ne sait plus comment convaincre ! Il ne reste qu’un seul moyen efficace pour se tailler une part de notoriété : la pipolisation !
    La politique se délecte depuis quelques années maintenant de l’eau de rose. Elle ne survit qu’avec des secrets d’alcôve, des révélations croustillantes, des photos volées, des amis connus qui passent à la télé… car les débats d’idées n’intéressent plus guère le peuple ayant remplacé le triptyque " liberté, égalité, fraternité " par un autre plus " reposant " : " maison, gazon, télévision ! ".
    Comme je suis toujours marié avec la même femme depuis près de 4 décennies, comme je ne fréquente pas la "jet set", comme mes amis sont ouvriers, employés, artisans ou retraités, comme je ne suis jamais allé à Disneyland, comme je ne serai jamais invité de TF1 ou du Grand journal, je ne serai jamais pris au sérieux ! La campagne électorale va être bien triste car je vais m’épuiser à parler de développement durable, d’éducation, d’infrastructures, de vie culturelle ou sportive, d’aménagement du territoire ou de développement économique via le tourisme, d’emploi ou de fiscalité locale. Je le sens d’autant plus que je ne peux pas espérer etre accueilli au Port Vauban sur le yacht d'un " dictateur " fortuné mais infréquentable venant dépenser ses pétrodollars pour acheter des villas au Cap d'Antibes ou pour se marier !
     Il me reste à trouver le moyen de faire la une du quotidien "Nice-Matin Pravda " ou des magazines " Point de vue images d'Antibes". Peut-être qu’en entrant dans les salles  communales avec des danseuses nues ou en demandant à nos voisins Clayderman ou Annie Cordy de faire un gala en ma faveur et moi déguiser en Tata Yoyo j’aurais une audience accrue. Je cherche…

  • LE PERE NICOLAS

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    Noël approche. L'année s'achève et, avec elle, la première étape du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Chacun s'en souvient, le Ministre-candidat a mené une campagne basée sur la rupture et un contrat passé avec les Français.

    « Je crois, expliquait-il, dans son programme « Ensemble, tout devient possible » dans un état fort qui fait des choix…et plus que tout poursuit l'intérêt général ».

    Devenu Président, Nicolas Sarkozy peut se targuer d'avoir augmenté la dette publique tandis que les déficits battent tous les records.

    « Je veux, ajoutait-il alors, mener des politiques sociales ambitieuses ».

    Résultat, le choc de confiance s'est transformé pour le plus grand nombre en fardeau fiscal. En juillet dernier, aucun coup de pouce n'a été donné au SMIC. L'an prochain, les pensions de retraite, la prime pour l'emploi et les allocations familiales augmenteront moins qu'une inflation repartie à la hausse.

    « Je veux, poursuivait-il encore, être le candidat du pouvoir d'achat ». Or, les franchises fiscales taxent un peu plus les malades. Près de 800 000 personnes âgées aux revenus modestes vont désormais être assujetties à la redevance TV.

    Les Français qui avaient acheté leur logement avant le 21 août ont cru qu'ils allaient bénéficier d'une réduction d'impôt grâce à l'emprunt contracté pour leur logement. Finalement, ils en furent tous pour…leur frais.

    Cette année, alors que les impôts directs étaient plafonnés à 60% des revenus, 2 398 contribuables se sont partagés 121 millions d'euros, soit, pour chacun, un cadeau de 50 503 euros.

    En 2008, le plafond atteindra 50% et il intégrera la CSG et la CRDS. De ce fait, le chèque sera encore plus gros.

    Le projet de loi sur le pouvoir d'achat présenté la semaine dernière en Conseil des Ministres, ne comporte que des mesures limitées dans le temps, plafonnées dans leur montant, et, surtout, soumises à la seule bonne volonté des employeurs.

    A part ça, Nicolas Sarkozy s'apprête à nous souhaiter un joyeux Noël

  • A MEDITER

    Sur le www.nouvelobs.com on trouve  un article extrêmement intéressant et exclusif que je ne souhaite pas dénaturer mais reprendre en entier tellement il reflète la déconnection totale entre les affirmations actuelles du gouvernement et ce qui n’est plus un ressenti mais une réalité quotidienne. Il démontre en effet de manière indiscutable que la tromperie est manifeste sur le pouvoir d’achat et que ce ne sont pas les mesures proposées par Nicolas Sarkozy qui règleront le problème du pouvoir d’achat. C’est l’exemple des enquêtes claires, précises, efficaces que les médias devraient effectuer pour être crédibles. A lire et à méditer !  

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    " C’est le genre de ticket de caisse que les Leclerc, Carrefour, Auchan et autres Intermarché n’impriment jamais. Ils préfèrent nous abreuver de coupons de réduction et nous matraquer de publicité pour leurs promos à tout casser. La hausse des prix ? Pas vu, pas pris. Et pourtant, ce que n’affichent pas les caisses enregistreuses, Le Nouvel Observateur vous en donne ici un saisissant aperçu. Nous nous somme procurés les listing retraçant l’évolution des prix, dans un hyper, de plus de 250 produits de grandes marques parmi les plus vendus dans les grandes surfaces. Aucun doute : tout flambe ! Les steaks hachés (+ 42%), les coquillettes (+ 32%). Les filets de maquereau (+ 35%) L’eau de Volvic (+26%)... En trois ans, la hausse moyenne de ce "super Caddie"(*) s’établit à 11,5 %, une valse des étiquettes deux fois supérieure au taux d’inflation calculé par l’Insee pour la période. Plus spectaculaire encore : depuis 2000 (passage à l’Euro !), le grand panier de l’Obs s’est renchéri, en moyenne, à 29%. Et cela ne devrait pas s’arranger : invoquant - non sans raison - la flambée du cours de l’énergie et des matières premières, la plupart des grands groupes agro-alimentaire ont présenté, cet automne des tarifs rehaussés de 8% qui se traduiront, si rien ne change, par une nouvelle flambée des étiquettes. C’est l’incendie dans les Caddies. Ce relevé des prix pourra inspirer Nicolas Sarkozy, qui a réclamé, fin novembre, "un indice du pouvoir d’achat qui corresponde enfin à la vie quotidienne des Français, pour qu’ils aient le sentiment qu’on ne se moque pas d’eux". Président autoproclamé du "pouvoir d’achat", il veut jouer les pompiers. "Nous allons entamer une discussion avec la grande distribution pour obtenir la baisse des prix dans les grandes surfaces", promettait-il , la semaine dernière, sur TF1. Chargé de cet épineux dossier, le secrétaire d’Etat au commerce, Luc Chatel, défend ces jours-ci devant le Parlement un projet de loi visant à réformer les relations entre la grande distribution et ses fournisseurs. Dans le collimateur : la loi Galland. Depuis 1996, ce texte conçu pour protéger l’industrie des appétits de la grande distribution, établit un seuil de revente à perte : pas question de vendre un produit au dessous du tarif proposé par son fabricant. Seulement voilà, privé de négociation sur le prix d’achat de la marchandise (la "marge avant"), les centrales d’achats se rattrapent en facturant des "coopérations commerciales". Ces services (mises en avant des produits, impressions de catalogues, campagnes de promos…) facturés aux prix forts ont constitué les fameuses et faramineuses "marges arrières" que la loi Galland et son seuil de revente à perte interdisent de répercuter sur les prix à la consommation ! Nul besoin d’être grand clerc pour comprendre que ce mécanisme a alimenté une spirale inflationniste. Devant les exigences des centrales d’achats surpuissantes - Leclerc-Système U, Carrefour, Intermarché, Auchan et Casino- se partagent 85% du marché - les industriels n’ont guère eu d’autre issue que d’augmenter sans cesse leur prix à la sortie des usines.