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Editori@l - Page 85

  • UMP STE GENERALE MEME COMBAT

    L'UMP fait perdre 5 milliards à la Société ...Générale

    soci_t__g_n_rale_embrouilleJérôme Kerviel, salarié de la banque Société Générale, était aussi sur une liste UMP aux élections municipales en 2001(Information de France Inter ce matin).

    Malgré un poste loin d'être au sommet de la pyramide de décision, Kerviel a réussi à faire perdre 4,9 milliards d'euros à sa banque (et sans doute à beaucoup d'actionnaires !).

    La SG veut nous faire croire qu'il a agi seul. Ainsi un "simple trader" (A 100 000 euros par an tout de même !) peut jouer avec 40 millliards d'euros (C'est la somme minimale estimée qu'il aurait positionnée pour arriver à une telle perte...) sans que personne ne s'en rende compte, et ceci pendant des années !!

    La SG est soit vraiment TRES TRES riche, soit vraiment TRES TRES mal gérée. L'un OU l'autre, ou, l'un ET l'autre !

    Quand on pense que le gouvernement Sarkozy / Fillon a du mal à trouver 1 milliard pour les banlieues, et recherche 1,5 milliards pour honorer l'ânerie de Sarkozy de supprimer la pub sur les chaînes publiques !

    5 milliards envolés ! Merci l'UMP !

    Kerviel candidat UMP :

    Finalement, après une minutieuse recherche, Jérôme Kerviel était bien sur la liste UMP de Thierry Mavic en 2001 à Pont-L'Abbé dans le Finistère ! ( La preuve ici : Pressez vous, elle peut disparaitre ! On ne sait jamais...)

    Après le numéro 1 : Sarkozy qui a fait perdre 15 milliards d'euros à la France grâce à son programme fiscal vite voté en 2007, le numéro 2 est Jérôme Kerviel avec seulement 4,9 milliards de perte.

    Quel sera le prochain UMP de cette liste ? Réponse au fil des événements économiques...

  • QUI VA BANQUER?

    Lorsqu’il y a eu le vif débat sur la privatisation par la gauche et la droite des banques publiques d’antan, on a eu droit aux cris perçants des adeptes de la loi du marché et du profit. « On vous le garantit, la gestion totalement privée de ces entités sera infiniment plus sérieuse, plus efficace, plus utile que celle de l4Etat dont ce n’est pas le rôle ! ». C’est une réalité, on constate en effet que la Caisse des Dépôts après le Crédit Lyonnais a effectué des placements hasardeux et des erreurs graves de gestion. Que ce soit pour la première dans l’affaire des actions EADS ou pour l’autre dans ses aventures américaines, les contribuables ont été obligés de mettre largement la main à la poche (directement ou indirectement) pour compenser des disparitions massives d’actifs.

    Le Crédit Lyonnais fut la banque la plus puissante d’Europe. Elle avait le pouvoir de dire oui. Le fleuron de tout le système bancaire français, elle faisait des envieux à n’en plus finir : l’opulence était son image de marque, sa générosité en faisait le dernier salon où trouver un financement, et surtout pour une affaire douteuse.
    Et quelques 100 milliards de francs de pertes plus tard, une nouvelle banque privatisée a fait son entrée à la bourse de Paris. Voilà l’histoire du Lyonnais vite résumée à un trou abyssal. Mais derrière, des milliers de salariés meurtris, des contribuables contraints de passer à la caisse par la faute de quelques dirigeants inconséquents, des millions de clients apeurés par la fuite en avant, voyant filer leur argent au grès de la découverte vertigineuse des scandales, jusqu’à l’incendie dévastateur du siège central.
    En 1994 le bilan de la banque doit passer après les cessions de 1 500 milliards à 1 000 milliards de francs. Qui trinque ? Le personnel puisqu’en quinze ans, le Crédit lyonnais perd 15 000 emplois. On verra qui paiera à la Société Générale dans quelques mois !

  • PLUS PERSONNE N'EST UMP

    Nouveau retour en arrière signé Nicolas Sarkozy. En contradiction avec ses déclarations précédentes, le président de la République annonce ne plus vouloir se mêler des… municipales. Il y a encore quelques jours, il assurait pourtant vouloir s’engager dans la bataille de mars, en faire un scrutin d'ordre national. " Je n'ai pas à me mêler de la campagne municipale, à Pau ou ailleurs (...). Je ne veux pas me mêler du détail des municipales dans chacune des villes de France, ce n'est pas mon travail (...). Je ne vais pas m'engager sur chacun des combats municipaux", a martelé le chef de l'Etat, aujourd’hui lors de son déplacement à Pau.
    Le 8 janvier dernier, pourtant, lors de sa conférence de presse, le chef de l'Etat avait lancé qu'il s'engagerait "parce que le concept même d'élection dépolitisée est absurde". "Je devrais rester comme le ravi de la crèche et attendre que mes adversaires se mobilisent!", s'était-il exclamé. "Je m'engagerai" pour "mobiliser notre électorat " avait-t-il aussi assuré. Quelques indiscrétions démontrent en effet que bien des candidats, dont Alain juppé  n’était pas particulièrement ravi que l’on fasse des municipales un " test national " et d’ailleurs il n’a jamais été question que son " ami " de quelques jours passe dans le centre ville de Bordeaux en sa compagnie. Vous ne verrez pas beaucoup d’images de leur rencontre comme si elles pouvaient être exploitées par des adversaires ravis de la présidence de fait de son comité de soutien.
    Mais depuis la donne politique a changé. Trois sondages successifs montrent une forte érosion de la cote de confiance de Nicolas Sarkozy (l'un d'eux le place même derrière son premier ministre François Fillon), et deux autres sondages ont montré qu'une grande majorité de Français considèrent que les municipales sont avant tout "locales." A la tête de l’Etat, le doute semble avoir pris place aux côtés des certitudes sarkozystes et on va donc faire profil bas pour se défausser sur les copains du gouvernement (MAM hier en a pris plein les dents sur le retour de la police de proximité !) ou plus sûrement sur l’UMP.

  • ATHEISME ET COMMUNAUTARISME

    Quand le communautarisme est fort:

     c'est que le monde va mal

     Un grand merci au petit Nicolas (petit dans tous les sens du terme) qui entretien volontairement la haine intercommunautaire.

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    Rappel : la deuxième "religion" de France, c'est l'athéisme !

    J'ai trouvé un site sympa sur l'athéisme, qui l'explique sans être offensant. 

     http://atheisme.free.fr/index.html

     ou encore, qui ne parle pas que de religion, mais qui n'a pas un cerveau disponible pour le coca-cola :

    http://jmgilbert.hautetfort.com/
  • LA CROISSANCE OUBLIEE

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    L'avant-dernier livre de Patrick Artus, un des économistes français les plus respectés, était intitulé : " Le capitalisme est en train de s'autodétruire ". Son dernier livre porte un titre prémonitoire : " les Incendiaires ". Les " incendiaires " en question sont les banquiers centraux. Il doit vraiment y avoir quelque chose de pourri dans notre système pour que Joseph Stiglitz, prix Nobel américain d'économie, ose, lui, titrer son dernier un ouvrage " Quand le capitalisme perd la tête ".

     Ces constats de Michel Rocard sont d’un autre niveau que les incantations du Chef de l’Etat français et plus encore les déclarations d’ajustements conjoncturelles sur la croissance de son Ministre de l’Economie et des Finances.

    Son analyse est encore plus pessimiste quand il évoque l’immensité de la dette fédérale américaine qu’il accuse d’être au cœur du problème. Ce passage d'un équilibre à un déséquilibre massif, généralisé, tient au changement de la répartition du produit national brut, entre les " salaires " (salaires et revenus de protection versés par la Sécurité sociale) et les " profits " (bénéfices industriels, honoraires des professions libérales, rémunérations "directes" sur le marché). Ce mouvement est très sensible en France mais on l'observe aussi aux Etats-Unis et dans l'ensemble des pays européens, y compris les pays de l'Est rejoints à toute allure par le capitalisme.
     En gros, les salaires sont passés de 71% du PIB en 1981, selon Michel Rocard, à seulement 60% en 2005. Près de 11 points de chute !
    Aujourd'hui, en France, si le produit intérieur brut avait conservé le même partage qu'en 1981, les ménages, selon Rocard, auraient dépensé en salaires et revenus de Sécurité sociale 130 milliards d'euros de plus. Affectés à la consommation, ces 130 milliards auraient donné au moins 1 point de plus de croissance chaque année. Et nous aurions eu en France un demi million de chômeurs de moins. Le capitalisme a perdu la tête en cherchant par n’importe quel moyen à accroître ses profits sans se soucier qu’il détruisait les salariés productifs et surtout consommateurs des biens et services qu’il faut vendre pour justement survivre. C’est le serpent qui se mord la queue ! A partir du moment où l’on ne prend en compte que la satisfaction de l’actionnaire on tue celles et ceux qui lui permettent de l’obtenir. Ainsi s’engage une course sans fin pour diminuer la part des " salaires " dans les charges des entreprises… en allant chercher ailleurs la même productivité dans un contexte social non contrôlé !
  • RESPECTER NOTRE MER

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    On devrait apprendre à tous les enfants à respecter la mer. L'infini leur joue des tours : ils finissent par la croire invulnérable, et ils ont tort. Elle est puissante, c'est vrai. Elle se venge, parfois. Il lui arrive d'être injuste, c'est entendu. Mais elle est fragile. Et quand ils sont devenus grands, les adultes oublient de la protéger.
     On devrait apprendre à tous les enfants à respecter la mer et un procès comme celui de l'Erika n'aurait pas lieu d'être : les crimes de l'inconscience écologique n'existeraient plus et l'humanité aurait un fardeau de moins à porter. Ce rêve, hélas, est comme l'écume. Il se dissipe dans la noire réalité des intérêts pétroliers qui, jusqu'au bout, ont tenté de défendre l'indéfendable, renonçant même à réparer les dégâts de l'inconséquence de leur management.
     Le verdict de l'Erika est profondément moral parce qu'il s'en prend à une impunité qui insulte les générations à venir. Il apporte aussi un rayon d'optimisme au moment où la planète bleue s'interroge sur son devenir. Sur sa survie.
     Les peines prononcées hier montrent à quel point les mentalités ont changé en l'espace de quelques mois.

     Il y a trente ans, les ravages de l'Amoco Cadiz sur les côtes bretonnes étaient pratiquement niés comme s'ils devaient passer en pertes et profits des péripéties de la Terre. Certaines communes attendent toujours les indemnisations arrachées pourtant au terme d'une longue lutte à Chicago. Quant au désastre provoqué par l'Exxon Valdez en Alaska en 1989, il n'a jamais été pris en compte à sa juste mesure...
     Aucune décision de justice ne pourra effacer les multiples blessures infligées année après année aux océans. Mais les condamnations  sonnent comme un avertissement universel. La négligence et le cynisme ne sont plus sûrs de l'emporter en jouant sur d'interminables arguties juridiques. Pour nombre de villages atlantiques, en particulier en Bretagne, c'est une revanche contre des décennies de mépris. Il faudrait une belle tempête pour fêter cet événement force 10.

  • LA POLICE DE QUOI?

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    Merci à Enzo

     Michèle Alliot-Marie a annoncé, la création « d'unités territoriales de quartiers » au sein de la police de Seine-Saint-Denis. Ce « dispositif expérimental » (sic) débutera « dès le mois de mars », a-t-elle précisé lors d'un déplacement dans ce département. Elle considère que ces nouvelles unités permettront « d'assurer une présence visible et dissuasive et d'identifier et d'interpeller les délinquants ». Jean Pierre Chevènement doit rechercher fébrilement ses discours… car il ne devrait pas y avoir grande différence entre cette déclaration et celles de MAM ! Alors vite un pas fictif en arrière : « il ne s'agit pas de refaire des postes de police de proximité » a vite précisé le Ministre actuel de l’Intérieur dont on murmure de plus en plus qu’elle irait au printemps faire du surf sur la Côte basque !
    Chacune des unités sera composée d'une dizaine de volontaires d'au moins deux ans d'ancienneté « seront sur le terrain pour faire respecter l'autorité de l'Etat et la loi, là où il le faut et à l'heure où il le faut » a-t-elle assuré. « L'effectif total atteindra en mai 30 volontaires sélectionnés », a précisé la ministre qui ne fait que dire le contraire de ce qu’avait déclaré son mentor actuel !
    Leur action portera sur trois périmètres géographiques : « plusieurs quartiers de Clichy/Montfermeil dont le Chêne pointu, le Bois du temple et les Bosquets, le Franc-Moisin, Bel-air, à Saint-Denis, et les 4000 à la Courneuve », a-t-elle dit. Bien entendu on ne remettra pas les mêmes policiers perdant ainsi plusieurs années de travail concret sur le terrain puisqu’ils ont été virés et renvoyés ailleurs !
    A la question de savoir s'il s'agit du retour de la police de proximité supprimée par le premier gouvernement Raffarin, alors que Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie répond que « ce qui compte, ce n'est pas le nom, c'est le contenu ». Pas question d’avouer que des prédécesseurs socialistes aient pu obtenir des résultats. Elle ne veut pas d’une police de proximité mais, subtilité terrible « d’une police qui soit prêt des gens ! »

  • TRAVAILLER + QUI DISAIT

    EFG
     
    EFG
    On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling.

     

    On se souvient de l'augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarkozy. Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence". Du moins avait-il osé le prétendre - mais n'est-il pas celui-qui-ose-tout ? La bonne blague ! En fait de transparence, on a d'abord eu droit à la valse des chiffres : la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis du député socialiste René Dosière, que l'augmentation était en réalité de 206% ! Le Président lui-même, pris la main dans le sac, en flagrant délit d'enrichissement personnel non justifié - il est déjà logé, blanchi et nourri dans le luxe inouï de notre monarchie républicaine -, avait tenté de noyer le poisson. De son explication embrouillée ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Et que les Français ne le savaient pas et qu'il fallait désormais que tout se sache. On ne voit pas du tout la pertinence de l'argument mais passons. Ce qu'avait oublié de nous dire Sarko-la-transparence à ce moment-là, c'est que lui-même, depuis le 6 mai, avait demandé - et évidemment obtenu - de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur !
    canard_double_augmentation_sarkoLa bombe explose dans l'édition du Canard enchaîné, relayée par Politique.net. Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre. Or il a demandé à ce que cette rémunération soit prolongée jusqu'au 1er janvier, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ? Sans doute faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche , inénarrable conseiller de Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme "un petit cadre moyen". Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7500 euros nets ? La droite qui voudrait réconcilier les Français avec l'argent n'a aucune idée de la réalité du pays, aveuglée par son fol appât du gain: nouvelle illustration après celle donnée par Jean-François Copé, alors ministre du budget, pour qui les classes moyennes émargeaient à 4000 euros nets par mois ! Le même Copé qui cumule avec ses rémunérations d'élus un salaire d'avocat dans un cabinet d'affaires...

     

    Pour revenir enfin au sujet, en résumé, Nicolas Sarkozy, l'homme qui reprochait à son prédécesseur de toucher en catimini ses retraites en plus de son salaire de Président, justifiant ainsi sa propre augmentation, touche depuis le 6 mai non 7500 euros, rémunération normale du Président, mais 11 500 euros nets, en ayant conservé son salaire de ministre de l'Intérieur - qu'il n'est plus depuis fin mars. En toute opacité : qui l'eût su sans la révélation du Canard ? Ajoutons qu'il ne s'agit pas de divagations de la part du palmipède puisque l'Élysée a... confirmé l'information ! "Ensemble, tout devient possible" : là-dessus au moins, Sarkozy ne mentait pas.

  • LE SARKO-SHOW

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    Merci à Snut


     

    Pendant près de deux heures, le Président de la République s'est livré à un exercice qu'il affectionne : la conférence de presse version longue ou plutôt version "Nicolas Comedy Club" avec le gouvernement muet, attentif et sagement installé au premier rang.
     Je partage le constat de François Hollande, Premier secrétaire du Parti Socialiste, quand il affirme que "Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. (...) Il a disserté philosophie et civilisation pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d'achat, de la vie chère, des salaires et de l'emploi".
     
    Le long propos présidentiel de son ton péremptoire a eu au moins un mérite : celui de révéler l'absence de résultat depuis huit mois, le défaut de propositions immédiates l'absence criante de toute amélioration concrète pour la vie de nos concitoyens. 
      Bien sûr, l'hyper-président a tenté de dessiner les contours bien flous de sa "politique de civilisation", tout en se préservant de trop déraper si l'on peut dire les choses ansi. Le modèle néo-conservateur américain transpirait à chaque élément présenté par Nicolas Sarkozy, comme par exemple au sujet de la diversité.
     SOS Racisme s'est inquiété de la volonté du président Nicolas Sarkozy de faire figurer "le respect de la diversité" dans le préambule de la Constitution, y voyant des "logiques de discrimination positive basées sur la référence ethnique". Pas très républicain tout ça ...
      "Nous nous inquiétons de la volonté exprimée par Nicolas Sarkozy de modifier le préambule de la Constitution afin d'y faire désormais figurer le +respect de la diversité+", écrit le président de SOS, Dominique Sopo.
      Et je passe sur la façon dont Sarkozy a rembarré Laurent Joffrin qui interrogeait le président sur sa dérive monarchique et sa volonté affichée de concentrer les pouvoirs ou sur le zêle avec lequel Ivan Levaï a ciré les pompes du créateur d'un nouveau genre.
      Le temps n’est plus au verbe, aux proclamations, aux coups de menton péremptoires et à l’autojustification. Après 8 mois de présidence et près de 6 ans de politique conduite par la même majorité, notre pays n’attend pas un discours de campagne, mais des résultats.
     Le Sarko-Show ne m'a évidemment pas convaincu et même au contraire m'incite à mener une campagne électorale offensive afin de m'opposer de toutes mes forces au projet ulta-libéral et réactionnaire cette droite

  • AVEC CARREFOUR ON POSITIVE

    b16afd9f81f265cadfb2be6c70448418.gifA lire cette interview de  José  Luis Duran, patron de Carrefour, dans le JDD  du 25 novembre dernier.  Avec ces  petits extraits :

     

    " propres, moins chères que les marques nationales C'est en nous donnant la possibilité de négocier avec les industriels que l'on peut agir sur les prix, comme nous le faisons pour nos produits à marques."

    Plus loin :

    "Je constate que nos marges nettes sont en moyenne de 3 % contre 10 % pour les industriels. Un rééquilibrage est nécessaire. A titre d'exemple, nos marges sont quasi nulles sur les ventes de carburant."


    Ensuite, je vous conseille cet article de l'Expansion, intitulé "Carrefour au centre d'une entente sur le prix des jouets de Noël".

     

      C'est une opération "promotionnelle" entre 2001 et 2004, intitulée "Carrefour rembourse 10 fois la différence", qui a déclenché l'enquête sur les jouets, à la demande du ministère de l'Economie. Cette opération incitait en fait les consommateurs à faire "gratuitement la police pour le compte" de Carrefour, souligne le Conseil, en leur faisant miroiter un gain au cas où il trouverait moins cher chez un concurrent. Circonstance  agravante, l’opération publicitaire "avait pour objectif de présenter l’enseigne comme ayant une politique de prix agressive, alors qu'il s'agissait au contraire de faire contribuer les clients à "à l’alignement des prix des jouets sur le prix plus élevé de Carrefour".

     

    Concrètement, en effet, le n°1 français de la distribution cherchait à limiter au maximum les remboursements. Il a donc instauré « un système de remontée des informations relatives aux demandes de remboursement et a systématiquement pris contact avec les fournisseurs concernés pour qu’ils règlent les problèmes de prix moins chers constatés chez ses concurrents », explique le Conseil.

    C'est quoi, déjà, le slogan de Carrefour?