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Editori@l - Page 84

  • OUADDOU

    Tous derrière Ouaddou


    Tous derrière Ouaddou












    Victime d’insultes raciales de la part d’un « supporter » dans les travées de Saint-Symphorien, Abdes Ouaddou est monté répondre dans la tribune avant de porter plainte. En espérant de lourdes sanctions... 

     

    On entendra encore qu’« il aurait dû se contrôler », qu’« il est payé cher pour ne pas réagir » ou qu’« il doit être habitué à ce genre de choses »… Toujours est-il qu’Abdes Ouaddou, l’homme, le père, et pas le joueur, n’a pas supporté une énième insulte raciste tombée des tribunes de Saint-Symphorien. Il a donc craqué. Pourtant, en Grèce à l’Olympiakos, il avait touché du doigt ce que la pression populaire et les excès des supporters signifiaient dans un des clubs les plus bouillants d’Europe. Et s’il n’y était pas resté, ce n’était pas par crainte des agissements des fans mais pour retrouver la France qu’il aime tant avec sa famille. Plutôt que de donner priorité à l’argent, il avait décidé de rejoindre avec femme et enfant le pays avant de signer à Valenciennes.

    La France, Abdes Ouaddou l’a toujours aimée même si c’est à Londres, ville cosmopolite par excellence, qu’il a peut-être le moins ressenti la différence lors de son passage à Fulham. Le Marocain, père de famille attentif, ne pouvait plus supporter toute cette pression samedi et a donc décidé de franchir le Rubicon séparant le terrain de Saint-Symphorien des tribunes pour aller répondre verbalement à un malotru qui l’avait insulté. Puis il a porté plainte auprès des forces de police, désireux de poursuivre sur le terrain judiciaire cette ténébreuse affaire qui aura sans doute des conséquences sportives. Car après l’affaire « Bastia-Kébé », nul doute que le FC Metz ne se réjouira pas longtemps de ses trois points pris samedi, même s’il sera toujours difficile pour un club de stopper à l’entrée les imbéciles de tous poils.

    Les supporters messins, loin d’être tous racistes, pourront se plaindre, comme les Bastiais, en affirmant qu’il y a bien d’autres terrains où les joueurs sont insultés sans que cela n’enflamme l’opinion. Mais est-ce une raison pour taire ce qu’il s’est passé ? Pour ne pas donner suite à ce comportement ? Après son club qui le soutient dans ses démarches judiciaires, il est nécessaire d’être derrière Abdes Ouaddou dans cette épreuve qu’on sait douloureuse pour lui. Car le racisme ne peut plus être toléré dans une enceinte. Pourquoi construire de nouveaux stades, bâtis comme des lieux de vie, comme le demandent Frédéric Thiriez et la LFP, si ce n’est pas pour pouvoir y emmener ses enfants de peur d’être confrontés à cette violence verbale intolérable ? Pour toutes ces raisons,on n'a qu'une chose à dire aujourd'hui :nous sommes tous des Ouaddou !

     

  • LES MAUVAIS ELEVES

    Comment motiver les mauvais élèves du HLM?

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    L'heure est à l'évaluation: après les profs et les ministres, c'est au tour des maires d'être notés pour leur action en matière de logement social. Dans son rapport annuel, la fondation Abbé Pierre a décerné mercredi matin bons et mauvais points aux municipalités pour leur respect de la loi SRU.

    Adoptée en décembre 2000 à l'initiative du gouvernement Jospin, la "loi de solidarité et renouvellement urbains", contraint les communes rattachées à une agglomération de plus de 50.000 habitants à atteindre au moins 20% de logements sociaux d'ici 2020.

    Or plus de la moitié dérogent à leurs objectifs pour la période 2002-2006, à l'instar de Neuilly-sur-Seine: de longue date, le fief de Nicolas Sarkozy tient lieu d'exemple canonique en la matière. Avec seulement 2,6% de logements sociaux, la ville reste un des pires élève. Mais, parce qu'elle a rempli une (infime) partie de ses engagements -181 logements sur les 1324 promis sur cinq ans-, la ville des Hauts de Seine ne termine que deuxième du "classement du déshonneur".

     

    LES MAUVAIS ÉLÈVES
    1. Saint-Maur-des-Fossés
    2. Neuilly
    3. Hyères
    4. Toulon
    5. Nice
    LES BONS ÉLÈVES
    1. Montauban
    2. Annecy
    3. Dijon
    4. Versailles
    5. Paris

    C'est une autre ville d'Ile-de-France, Saint-Maur-des-Fossés, qui lui ravit la palme, n'ayant livré que trente nouveaux logements en cinq ans au lieu des 1236 promis.

    Saint-Maur a préféré débourser 1,4 million d'euros d'amende en 2007 plutôt que d'agrandir son parc social, qui ne représente pas plus de 6% du total. Cette pénalité prévue par la loi SRU n'aura donc pas suffi à faire plier la mairie. Mais ces amendes ne sont pas les seuls outils à la disposition des pouvoirs publics pour lutter contre la pénurie de logements sociaux.

  • ELECTIONS SANS ILLUSIONS

    Au fil de l'accélération de la campagne, la Gauche et son électorat sentent que la victoire, non seulement est possible, mais probable dans bien des villes. Un succès lié aux femmes et aux hommes engagés, aux priorités données, mais également à un rejet des neuf premiers mois du mandat présidentiel.

    En 1995, Jacques Chirac avait dévissé dans les sondages après que les Français se soient rendus compte que la réduction de la fracture sociale n'était qu'un slogan. La chute de popularité de Nicolas Sarkozy est, elle, à rapprocher du rendez-vous manqué sur le pouvoir d'achat.

    Malgré tout, si la baisse du nombre d'opinions favorables s'explique, elle surprend par son importance et l'extension du mécontentement à toutes les couches de la population.

    Cette cristallisation s'explique également par les chiffres publiés semaine après semaine et dont le dernier bat en brèche les prévisions gouvernementales en matière de croissance.

    Les 2,25 % annoncés ne sont pas atteints. La France se contentera donc de 1,9 % et de ce fait, l'Etat encaissera moins de recettes. Le déficit public continuera de croître pour atteindre 2,7 % du produit intérieur brut.

    De plus, en ce début d'année, la situation ne s'améliore guère et la faiblesse de la croissance enregistrée au dernier trimestre (0,3 %) est à mettre en parallèle avec le déficit record de la balance commerciale, avec la baisse des dotations d'Etat, la réduction des politiques publiques et les compétences transférées aux collectivités locales sans moyens supplémentaires.

    En cela, les orientations nationales influent sur les politiques municipales et cantonales. Voilà pourquoi les élections de mars revêtent déjà une double dimension

  • MA CAMPAGNE ELECTORALE

    Sur le terrain... et pas ailleurs...

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         Réunions d'appartement ou réunions de quartier, porte-à-porte ou allées des marchés comme aujourd'hui, je n'ai qu'un seul mode : le terrain, qu'une seule méthode : la rencontre. Si j'ajoute que j'imprime ce rythme de campagne aussi bien à Antibes qu'à Biot alors ce n'est plus une manière de faire, c'est simplement la marque de mon engagement.

     

         De ces multiples rencontres, un constat revient sans cesse, toujours le même, comme un cri d'abattement de tous ceux qui désespèrent de trouver un écho à leurs paroles. Et ce constat est d'autant plus dur qu'il est à l'unisson : dans nos territoires, les difficultés pour trouver un logement, pour décrocher un travail, pour faire face à la vie chère ou tout simplement pour se déplacer se font ressentir encore plus fort qu'ailleurs et ce, quelque soit son âge, son quartier ou sa condition.

     Reste que je ne multiplie pas les échanges pour tenir une liste des choses qui vont mal. Au contraire, de ce cri, je veux faire un programme, je veux en faire mes priorités.

    Permettre l'accès au logement par une meilleure offre locative ; renforcer les actions en faveur de l'emploi - en particulier auprès des jeunes et des entrepreneurs en favorisant les rapports avec les interlocuteurs financiers ; mettre en oeuvre une politique active de solidarité entre les générations ; améliorer les transports en commun  pour permettre à tous ceux d'entre nous qui travaillent à Nice

     Aller à votre rencontre, ou mieux vous voir venir à ma rencontre, me redonne chaque jour le souffle nécessaire pour dénoncer et me battre contre ce constat à propos duquel le gouvernement ne fait que trop la sourde oreille.

    Parce que trop souvent, les habitants de nos territoires ne sont pas entendus, je  souhaite avant tout être le porte-parole de notre canton au Conseil Général.

    Car pour moi, la proximité ne doit pas durer  le temps d'une campagne. C'est un engagement. Etre proche, cela veut dire être en contact mais être le relais de nos problèmes quotidiens, c'est-à-dire, être à la fois dans l'écoute et le retour.

    Etre conseiller général, c'est, bien sûr, savoir entendre les problèmes quotidiens du canton. Mais cela veut dire aussi les prendre en compte et tout faire pour agir et essayer de les régler.

     

    Alors certes la campagne est brève, cela fait partie des règles du jeu. Mais ma campagne est intense : ça, cela fait partie de ma façon de m'engager.

     

  • CHARONNE

     

    L’hommage aux victimes de Charonne

     
    Paris, février 1962. La perspective d’une fin de la guerre d’Algérie semble s’être éloignée depuis la suspension des pourparlers de paix, le 28 juillet 1961, entre le GPRA. (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) et le gouvernement français. Cependant, dans les arcanes du pouvoir, tout le monde s’accorde à dire que la seule issue possible est l’indépendance de l’Algérie. S’accrochant désespérément à leur rêve d’une Algérie française, les fascistes de l’OAS. (Organisation Armée Secrète), multiplient les attentats en Algérie et en Métropole. Cette stratégie de la terreur vise à mettre la pression sur le gouvernement français, qui se dit de plus en plus favorable à de nouvelles négociations avec le GPRA.

    Face à ce “péril brun”, les milieux de gauche se mobilisent autour du Comité Audin (Comité d’intellectuels luttant pour faire la lumière sur la disparition de Maurice Audin, militant du Parti Communiste Algérien), du PCF,de la C.G.T de l’UNEF, et du PSU. Dans les universités, des journées de grève sont organisées avec succès, ce qui pousse de Gaulle à déclarer: “Le peuple n’a pas à se préoccuper du problème de l’OAS; c’est aux forces de l’ordre d’agir”. Cependant, les forces de l’ordre ne sont pas aussi zélées dans leur lutte contre le terrorisme de l’OAS que dans la répression des sympathisants de la cause algérienne. Le 7 février 1962, dix attentats sont commis, à Paris, par l’OAS. Les cibles sont des universitaires, des élus du PCF, des officiers, des journalistes ainsi que le Ministre de la Culture, André Malraux. La bombe qui visait ce dernier blesse grièvement une enfant de quatre ans, Delphine Renard, qui perdra un œil et sera défigurée.

    Cette vague d’attentats pousse la gauche à organiser un rassemblement, le 8 février 1962, place de la Bastille à Paris. Or, suite à l’état d’urgence décrété le 21 avril 1961, un arrêté préfectoral interdit toute manifestation sur la voie publique. Cependant, selon certains historiens (dont le Professeur Brunet), le préfet de Paris de l’époque, Maurice Papon, avait envisagé de tolérer la manifestation du 8 février. C’est le Général de Gaulle lui même qui se serait opposé à ce que le rassemblement ait lieu, après l’avoir qualifié de “communiste”, ce qui, dans sa bouche, signifiait clairement “subversif”, voire “dangereux”. De plus, l’interdiction de cette manifestation flattait l’aile droite de ses partisans, en montrant que de Gaulle ne jouait pas le jeu des communistes dans la solution du conflit algérien.

    Le jour de la manifestation, les consignes sont claires: il ne faut tolérer aucun rassemblement et “faire preuve d’énergie” dans la dispersion des manifestants. Cette “énergie”, les policiers dépêchés sur place vont la fournir de façon dramatique. Le quadrillage de la manifestation est parfait; c’est en direction d’une véritable toile d’araignée policière que se dirigent les manifestants, à partir de 18h00. 2845 CRS, gendarmes mobiles et policiers sont organisés en cinq divisions entourant le quartier de la Bastille, de la gare de Lyon aux métros Filles du Calvaire et Saint Ambroise, et de la rue Saint Antoine au boulevard Voltaire.

    Côté manifestants, on souhaite un rassemblement pacifique; un communiqué radio précise, le 8 février, que “les manifestants sont invités à observer le plus grand calme”. En outre, les organisateurs prennent la décision de ne pas défiler, estimant que la police ne chargerait pas un rassemblement statique.

    A l’heure du rassemblement, les manifestants se heurtent aux forces de l’ordre. Certains sont reflués sur la rive gauche, alors que, sur la rive droite, la tension monte peu à peu. En effet, quelques affrontements se déclenchent boulevard Beaumarchais. La réponse policière est terrible. On matraque des manifestants, des passants, les hommes, les femmes et personnes âgées, jusque dans les cafés et les stations de métro. L’acharnement est tellement aveugle que même des policiers en civil seront blessés.

    Mais c’est boulevard Voltaire et rue de Charonne que la répression est la plus violente. Alors que les organisateurs donnent le signal de dispersion, les forces de l’ordre, commandées par le Commissaire Yser, chargent le cortège. En effet, sur ordre de la salle de commandement, c’est-à-dire du Préfet Papon, il faut “disperser énergiquement” les manifestants. Les policiers chargent avec une telle brutalité et de façon si soudaine, qu’un mouvement de panique s’empare des manifestants, qui tentent de fuir vers la station de métro la plus proche.

    Les premières cibles des forces de l’ordre sont des élus communistes, qu’ils frappent à la tête. Puis, c’est au tour des manifestants qui, portés par la foule, trébuchent dans les escaliers du métro et s’entassent les uns sur les autres. Au lieu d’aider les gens qui suffoquent, les policiers les frappent, les insultent, et n’hésitent pas à jeter sur eux les grilles d’acier qu’ils trouvent au pied des arbres, ou encore des grilles d’aération. Le bilan de cette agression fut de huit morts, dont un manifestant de quinze ans. Sept d’entre eux sont morts par étouffement, un des suites de blessures à la tête. Tous étaient communistes.

    Au lendemain du drame, la presse, de façon unanime, stigmatise la responsabilité des forces de l’ordre. Le Ministre de l’Intérieur, Roger Frey, rejette quant à lui toute la responsabilité sur le Parti Communiste, qu’il accuse d’avoir tenu la manifestation malgré l’interdiction officielle. Au passage, le ministre assimile les manifestants aux fascistes de l’OAS, car ce sont là, explique-t-il, “deux ennemis de l’intérieur”. De son côté, la population française est largement choquée par ce déchaînement de répression: entre 500 000 et un million de parisiens assistèrent aux funérailles des victimes.

    Cet épisode de la vie politique française témoigne une fois de plus de l’amnésie historique de l’État français, sur certains sujets. Pendant des années, le drame du 8 février 1962 sera relégué aux oubliettes de l’histoire officielle. Il faudra attendre quatre décennies pour voir la réouverture des dossiers sur la guerre d’Algérie, le début d’une prudente autocritique de la part de l’État, et pour que la lumière commence à se faire sur les événements qui ont coûté la vie aux huit victimes de cette terrible journée.

  • ESTOSI ET LE FALCON

     Le Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes  doit être irréprochable"

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    L'affaire du Falcon 900 affrété par Christian Estrosi pour différer son départ pour Washington et se rendre à une sauterie à l'Elysée est lamentable et emblématique du fait que toute cette équipe autour de Sarkozy est en train de perdre contact avec la réalité.

    Au moment où des sacrifices sont demandés aux français les plus modestes, et où le gouvernement auquel appartient monsieur Estrosi ne cesse de répéter que les caisses sont vides, je laisse les électeurs des Alpes Maritimes juger de la moralité d'une telle dépense.

    C’est un avant-goût de ce qui se passera demain si Christian Estrosi et son équipe refont main basse sur le département.

     Il faut mettre fin au système et à ce type de pratiques. Les élus doivent être irréprochables pour rétablir l'image de notre département en France et à l'étranger. C'est pour cette raison que  je réaffirme : tout euro dépensé doit être un euro utile. On en est bien loin dans cette affaire.

  • JE SUIS DANS LA MAJORITE

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    Depuis hier je suis dans la majorité,non pas gouvernementale,rassurez-vous,mais dans cette majorité de 52% des Français qui estiment que l'action de Sarkozy va dans le mauvais sens. C'est vrai que je pensais cela déjà quand son action se limitait à un ministère. Donc quand, au soir du 6 mai, j'ai admis sans difficulté que j'étais dans la minorité qui se trompait sur les aptitudes de Nicolas Sarkozy pour conduire le pays dans des choix et des actions permettant au plus grand nombre de vivre mieux. Avec d'autres minoritaires nous nous interrogions pour évaluer le temps que nous aurions à patienter pour devenir majoritaires. En gros, il suffisait de neuf mois. En neuf mois, en plusieurs centaines d'actions, de déclarations, de déplacements au moins 5% des Français ont eu le courage de revoir leur appréciation de mai 2007. Si 5% ne l'oublient pas les 9 et 16 mars prochains, nous risquons d'avoir de belles surprises dans nos communes et nos départements

  • CONTRE LE CLIENTELISTE DE LA DROITE

    Ce sera mon thème de Campagne  


     
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    Ensemble, tout devient possible" disait le slogan du candidat Sarkozy. Maintenant quela droite est au pouvoir, la question prégnante est : tout est possible, mais pour qui au juste ? Pour les classes moyennes et populaires, ne rêvons pas. L'hyper-président et ses obligés font une politique de classe, voire clientéliste en direction des fers de lance de la droite "bling-bling". La loi du profit pour les plus riches, la loi de la jungle pour les autres, telle est la ligne de fracture instaurée par la majorité de droite.
     
     
     
    Certains me trouveront excessif alors que je me crois objectif et mesuré en dressant ce constat. Hier, j'ai entendu Éric Woerth, ministre du Budget et des Comptes publics, confirmer hier que le gouvernement prévoyait une forte augmentation de la TVA dès les élections locales du mois de mars passées. 
     
     
     
    Cette décision inique s’appuye, selon le ministre, sur le rapport Attali (rebaptisé Attila). L’agenda aurait été fixé par le Président de la République lui-même, Eric Woerth  indiquant que la TVA dite « sociale » ( TVA sociale, concept aussi fumeux que paradoxal et injuste) entrerait en vigueur d’ici à la fin du semestre, soit après les élections municipales et cantonales, comme par hasard !
     
     
     
    La déclaration du ministre du Budget valide complètement les nombreuses mises en garde du Parti Socialiste et atteste de l’imminence de l’adoption d’un plan de rigueur pour financer les 15 milliards d’euros de cadeaux fiscaux et équilibrer un budget bâti sur des hypothèses de croissances irréalistes. Plan de rigueur qui s'abattra sur qui ? Dois-je vous laisser deviner ?
     
     
     
    À la veille des élections, les masques tombent. Les choix de l’UMP sont clairs : d’un côté, 15 milliards de cadeaux fiscaux pour les plus aisés ; de l’autre, une hausse de TVA, de la CSG, du CRDS et la mise en place des franchises médicales pour tous les ménages, une baisse du pouvoir d’achat pour les 13 millions de retraités, …. 
     
     
     
    C’est donc bien la majorité des Français, celle qui rame pour joindre les deux bouts ou pour garder la tête hors de l'eau, qui paiera les cadeaux faits à la minorité la plus aisée puisque l'heure de l'addition a bientôt sonné.
     
     
     
    Je pense, à l'instar de mes camarades du Parti Socialiste, qu'il est urgent d’agir en faveur de la revalorisation du pouvoir d’achat des catégories moyennes et populaires. 
     
     
     
    Nous réclamons d’une part l’annulation du paquet fiscal aussi injuste qu’inutile, et d’autre part l’utilisation des marges de manœuvres ainsi dégagées pour mettre en place des mesures d’urgence en faveur du pouvoir d’achat (revalorisation immédiate de 5 % des petites retraites, rattrapage des traitements de la fonction publique, chèque transport, diminution de la TVA sur les produits de première nécessité, respect de la loi sur le logement social).
     
     
     
    Devant le rouleau compresseur libéral que l'UMP et ses affidés dirigent droit sur les petites gens, ne restons pas immobiles, tels les lapins face aux phares d'une automobile ! 
     
     
     
    Si le coeur vous en dit, faîtes comme moi : 
     
    Les 9 et 16 mars prochains
    , avant de payer la note, 
    Réglez vos comptes avec la droite, votez à Gauche !
     

  • DIT C'EST QUOI UNE BANQUE

     Qu'est ce qu'une banque ?C'est une société qui n'a pas un sou, qui emprunte de l'argent pour le re-prêter, et, au passage, prend sa petite commission. Elle transforme de l'argent que vous déposez à vue, au jour le jour, en des prêts à 20, 30 ans ou plus. Elle transforme l'instant en de la durée. Mais une banque doit-elle spéculer ? On peut imaginer que son travail de spéculation soit marginal, et en tout cas totalement séparé de la gestion paisible en bonne mère de famille des économies des bons pères de familles. Et qu'elle n'utilise pas les économies des épargnants pour spéculer. Or aujourd'hui, la spéculation représente (je parle de la Société Générale) près de la moitié de ses profits ! Or, à la différence du joueur du Casino, qui sait au fond, qu'il ne gagnera pas, la Banque elle, croit qu'elle domine le risque, Voilà sa grande candeur, sa naïveté, et sa faute majeure, ses dirigeants croient qu'elle domine le risque par ses techniques de prévision, ses modèles mathématiques et ses nouveaux produits financiers. Elle construit donc une gigantesque industrie du risque, une industrie financière, elle fabrique du risque pour tuer le risque, elle chasse par la porte le risque qui revient par la fenêtre. A qui profite la spéculation ? Aux spéculateurs. D'abord et surtout aux spéculateurs

    Inspiré par Bernard Maris

  • LA PHRASE DU JOUR

    Vous n’avez pas fini de lire cette phrase aussi brève que limpide : " rien ne sera annoncé avant les municipales et les cantonales ". Elle va servir de ligne de conduite au gouvernement. Si les municipales et les cantonales sont favorables, un tsunami de réformes libérales va déferler avant les vacances sur le pays. Il est certain que tout signe tangible, même mince, de succès pour les candidats ou candidates " cachés " de l’Ump constituera un prétexte pour accentuer l’implosion du système social actuel