Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Editori@l - Page 87

  • LES CANTONNALES


    Sur 52 cantons que comptent les Alpes -Maritimes 26 sont renouvelables dont 1 à Antibes.Mais savez-vous seulement si le vôtre est concerné ?

    En ville, les prochaines élections cantonales ne font guère parler d’elles. D’autant plus que les prochaines tomberont en même temps que les municipales.

    Qui connaît son conseiller général ? À cette question, peu d'Antibois semblent aujourd’hui avoir une réponse précise. Il est vrai qu’il n’est toujours pas facile de s’y retrouver. Si en zone rurale, il n’y a qu’un seul conseiller général,pour une ville importante,il en existe plusieurs,Antibes est divisé en 2 cantons,Nice en 13 avec parfois des subtilités de découpage qui laisse pantois.
    Vous ajoutez à cela des cantons qui ne sont pas tous renouvelables en même temps, certains élus qui cumulent les fonctions de maire,(ou)député et conseiller général, le grand public n’a pas forcément une grande lisibilité, des élections qui tombent en même temps que les très populaires municipales les 9 et 16 mars prochain… et l’on arrive à ce sentiment diffus : personne ou presque, ne s’intéresse aux prochaines cantonales.

    Pour ceux qui se présentent pour la première fois ou ceux qui repartent au combat, le plus dur va être de se faire une place dans une campagne totalement écrasée par les municipales.

    « Un problème de visibilité »

    Il faut essayer de se faire une place dans le concert des municipales et la seule façon d’exister, c’est de faire du terrain. Il existe une symbiose entre les municipales et les cantonales. Il faut aussi en profiter 
      C’est vrai,il y a un problème de visibilité en ville. Les gens ont comme repère leur maire, le président de la République. Ils ont parfois du mal avec les députés et les circonscriptions. Ils ne savent souvent pas ce qu’est un canton. C’est sans doute plus facile en zone rurale. A contrario,pourtant  les conseillers généraux sont des interlocuteurs de terrain, que les associations savent souvent trouver pour l'obtension des subventions même en ville .

    Il est à craindre que les prochaines élections cantonales ne soient cantonnées qu'à un rôle secondaire C’est un fait que le conseiller général urbain est moins identifiable, moins visible des habitants cela tient, à l’organisation administrative en France avec de nombreux niveaux de décision pas toujours faciles à comprendre pour le citoyen. Il y a peut-être aussi un peu un manque de connaissance du conseil général. Le nom déjà n’est pas très clair. Conseil départemental aurait été plus simple et aurait permis de mieux cerner l’institution.
     Tout cela n’est pas insurmontable. Tout dépend de la pratique personnelle de chaque élu.

    Il n’en demeure pas moins qu’il va être compliqué pour les différents candidats de passionner les électeurs dans les prochaines semaines autour de leur engagement.

    Pour beaucoup, seule la bataille des municipales est belle.

  • ARITHMETIQUE ET POLITIQUE

    Ma_plus_belle_histoire__C_EST_VOUSSégolène Royal a donc plaidé pour la constitution d'une coalition allant de François Bayrou à… José Bové pour permettre à la gauche de l'emporter en 2012. Elle poursuit son offensive en annonçant : " La question des alliances, c'est une question majeure. Que ce soit en Amérique du sud, ou dans les pays d'Europe, plus aucun socialiste ne gouverne seul. Tous les socialistes, travaillistes et sociaux-démocrates sont dans des coalitions".
    L'ex-candidate a plaidé pour une coalition de François Bayrou à José Bové. " Il faut prendre dans chaque courant de pensée ce qu'il y a de meilleur: la radicalité, l'altermondialisme, le centre ", a-t-elle estimé.On retrouve la volonté de construire une majorité politique pouvant déboucher sur une majorité sociale.
    Elle révèle dans son livre avoir proposé entre les deux tours à François Bayrou de devenir son Premier ministre a affirmé ne pas avoir " improvisé " mais " regardé ce qu'ont dit les Français dans les urnes " au premier tour. Et certifié qu'elle aurait été élue si le centriste avait accepté la proposition.
    Ségolène Royal a estimé que cette question des alliances se posera lorsque le PS aura retrouvé sa place de " force centrale " de la gauche. " Il faut maintenant se remettre au travail pour réussir à rénover le PS ", a expliqué celle visera la tête du parti en 2008 avec l’espoir de ne plus être le PGCD mais bel et bien le PGCM. Un rêve que caresse tous les prétendants aux fonctions les plus élevées, un jour ou l’autre. Le problème c’est que la politique et l’arithmétique n’ont jamais fait bon ménage.

  • LES VASES COMMUNICANTS

     
        La loi Solidarité et Renouvellement Urbain oblige chaque collectivité, de plus de 1 500 habitants pour l' Ile-de-France et de plus de 3 500 habitants pour les autres régions, à atteindre ce quota de logements sociaux de son parc immobilier sur un délai de 20 ans, dans un objectif de mixité sociale. Or, des villes comme par exemple Neuilly-sur-Seine en Ile-de-France (dont notre cher Président a été maire de 1983 à 2002)ou Antibes rechignent toujours à construire du logement HLM, et continuent ainsi à afficher seulement entre 2,6 % et 5,5 % de logements sociaux. Rares sont les mairies de la majorité présidentielle qui affichent complet en la matière ! 
    On ne peut que regretter qu’en préambule à ses propositions Nicolas Sarkozy n’ait pas affiché une volonté réelle d’appliquer tout simplement la loi que ses amis ont tenté par tous les moyens de contourner ou de supprimer ! Actuellement des élus préfèrent faire payer à leurs contribuables le manque à gagner (les villes qui n’ont pas atteints les 20 % sont pénalisées sur la Dotation Globale de Fonctionnement de l’Etat) plutôt que d’accepter des locataires aux revenus moyens. Il ne faut pas se voiler la face : ce n’est pas autre chose qu’un calcul politique car ils répugnent à accueillir des populations réputées de… gauche car dotées de revenus modestes ! Tout le reste n’est qu’écran de fumée ! Nicolas Sarkozy s’est contenté de généralités mais aucune dépêche d’agence de presse ne parle de cet engagement que Ségolène Royal avait porté très fermement.
    Le chef de l’Etat n’a pas parlé des attaques brutales ou insidieuses dont sont victimes les maires qui construisent des logements sociaux dans leur commune. Recours au tribunal administratif répétés des voisins ou de collectifs " égoïstes " contre les permis de construire, déclarations fracassantes des oppositions de droite qui tiennent un discours totalement contradictoire avec celui de Nicolas Sarkozy. " On ne veut plus de logements car ils sont pour des cas sociaux. Ils génèrent de la délinquance et la venue d’immigrés…D’ailleurs on ne veut plus de nouveaux habitants car c’est une atteinte à notre cadre de vie. Envoyez les ailleurs ! ". Quel maire qui se bat pour imposer un programme de HLM n’a pas entendu ce type de propos et pire encore ? " La racaille arrive ! ". 
    Le meilleur moyen de perdre les élections c’est d’inscrire dans son programme un programme HLM ! C’est une triste réalité mais elle n’a pas échappée au Président de la République car il a tout fait pour éviter de parler de constructions massives obligatoires. C’est subtil mais il a inventé un système consistant à fournir des opportunités locatives en vidant… les appartements ou les maisons actuelles. On prend aux uns pour donner aux autres !
    Il a donc décidé de modifier l'attribution des HLM pour en faire profiter les ménages les plus modestes, quitte à faire… déménager les locataires dont les revenus auraient dépassé les plafonds. " Désormais, le dépassement des conditions de ressources se traduira par une hausse à proportion du loyer versé ", a déclaré le chef de l'Etat, en présence de la ministre du Logement Christine Boutin. Un tel examen permettra d'envisager " soit un maintien dans le logement, soit un relogement dans un logement plus adapté au sein du parc social, soit un parcours d'accession à la propriété ", a expliqué le président. " Le parc social doit accueillir en priorité ceux dont les revenus ne leur permettent pas d'être logés dans des conditions décentes par le libre jeu du marché ", a-t-il commenté. " Actuellement, 400.000 logements sociaux sont occupés par des ménages dépassant le plafond de ressources, ce qui équivaut à " quatre années de construction de logements sociaux ", selon M. Sarkozy.
    Le simplisme social se révèle être l'ennemi de la justice sociale, surtout quand il est inoculé de force, et d'en haut, à toute une société.
      Sur le papier, pas de quoi crier au loup. Dans la réalité, c'est beaucoup moins évident. Et sous couvert d'équité, la stratégie est peu glorieuse. Et surtout, peu imaginative. En quelques mots, il s'agit de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Et tant pis si le malheureux Pierre a construit toute sa vie, ses souvenirs et ses habitudes dans un même appartement qu'il veut évidemment conserver : il n'avait qu'à rester tout en bas de l'échelle des salaires. Il devra comprendre qu'il y a un million et demi de personnes qui attendent qu'il dégage...
     Une telle psychologie faussement moralisatrice est assez consternante, surtout quand elle émane d'hommes politiques qui ne sont pas vraiment dans le besoin, voire, pour certains ministres, régulièrement nourris, logés et blanchis par la République. Parallèle réducteur ? Oui, si tant de candeur outragée ne servait qu'à masquer l'insuffisance récurrente d'une réelle volonté politique pour développer le logement social. Une véritable carence d'État qui, de retards en retards, oblige les HLM à allonger les délais d'attente pour satisfaire les demandes.
     En attendant, on se consolera avec les félicitations du lobby bancaire, satisfait que la distribution des livrets A soit bientôt libérée. Une France de propriétaires est à ce prix, non ?

  • DEMOCRATIE

    Sarkozy sarkosi sarkosy sarkozi sarko cecilia president sarkostique kadhafi
    C’était au soir de son élection Sarkozy martelait dans son premier discours, avant de filer au Fouqet’s, que la France " sera du côté des opprimés tout autour du monde, car c’est son histoire ". Etait-ce l’ivresse de la victoire ou plus simplement les prémices du fameux " faire ce qu’il dit et dire ce qu’il fait " dont on nous rebat les oreilles. Au nom des 53 % obtenus il annonçait fièrement que la France n’allait plus transiger sur " les questions de démocratie, de respect des droits de l’homme et de bonne gouvernance ".
    A ceux qui lui reprochaient avec impudence d’avoir rencontré George Bush il rétorquait que c’était moins honteux " que de serrer la main de Poutine ", et il rappelait les dizaines de milliers de morts de la guerre en Tchétchénie. C’était avant que la lutte contre la maladie d’Alzheimer soit devenue une grande cause nationale ! Depuis Nicolas Sarkozy aura serré la main ou pris dans ses bras, dans le désordre, Bush, Chavez, Poutine, Kadhafi, Déby, Al-Assad, Hu Jintao... Ce qui se fait de mieux au  Panthéon de la démocratie !

  • ON NOUS REMET LA VIGNETTE

     Les mesures du Grenelle commencent à se faire jour. Ainsi, dans une quasi-indifférence médiatique, les députés ont adopté le principe de l’éco-pastille ou « bonus-malus écologique ». Le barème prévu envisage un malus allant de 200 à 2.600 euros, en fonction du degré de pollution des véhicules. Une nouvelle recette pour l’Etat, donc, qui devrait rapporter environ 460 millions d’euros, selon les prévisions du ministre du Budget, Eric Woerth. Voilà une application directe du Grenelle que les Français vont vite sentir passer alors que la question du pouvoir d’achat est omniprésente. Certains nous avait promis une écologie au service du pouvoir d’achat lors du grenelle ; pourtant ça n’en prend pas le chemin avec cette vignette rebaptisée « éco-pastille ». On espère au moins qu’elle portera bien son nom et qu’elle sera imprimée sur du papier recyclé

  • MAIRE DE NICE A 50%

    Emploi du temps. Lu dans Le Parisien,sous le titre: "Estrosi veut changer de ministère". Actuellement, Christian Estrosi est secrétaire d'État à l'Outre-mer, ce qui, dit-il, l'oblige à beaucoup de déplacements. Alors, il changerait bien de ministère, prendrait volontiers la Santé, ou le Développement durable, s'il était élu en mars maire de Nice. Mais comme il dit, c'est le président qui décide. Extraordinaire! Pour pouvoir mieux cumuler, changeons donc de ministère. La Santé et la mairie de Nice, voilà qui est compatible. La Santé deux tiers de temps, la mairie le reste. Ce n'est pas si important que cela, la Santé, dans un pays développé de soixante millions d'individus. Fastoche comme ministère,la canicule, c'est une fois tous les dix ans, faut ne pas exagérer quand même. , la leçon de tout cela, c'est qu'un ministre peut continuer à cumuler des tâches, des fonctions, des honneurs. Pourquoi donc, mais pourquoi donc, les citoyens français acceptent-ils ce type de comportements? Maire de Nice, c'est du 100%. Du 120%. Il y en a du travail. Si Christian Estrosi se dévoue pour Nice, chapeau, on le remplacera au gouvernement. Un peu de morale, que diable! On n'est pas en Libye, quand même

  • POUR 116€ T'AS PLUS RIEN

    Tropicalboy 

    Parmi les mesures prises par le gouvernement pour améliorer le pouvoir d'achat, les personnes âgées apprécieront la mesure concernant la redevance audiovisuelle dont la plupart des catégories à revenus modestes étaient exonérées. C'est dorénavant 116€ de redevance qu'il leur reviendra d'acquitter, ou bien de se passer de leur animateur préféré  

    Pour 2008, si on se réfère à la loi de finances,les personnes agées de plus de 65 ans s'acquitteront maintenant de 116 euros pour voir le droit de suivre les exploits de leur vedette préférée. Une décision qui améliorera fortement leur pouvoir d’achat de " petits retraités " sarkozystes si l’on en croît les analyses sociologiques faites après le vote aux présidentielles.

    Il est vrai que 116 euros ce n’est pas cher payé pour constater que Nicolas Sarkozy a été la personnalité la plus présente, en volume horaire, au troisième trimestre, dans les journaux télévisés des six grandes chaînes (TF1, France 2, France 3, Canal+, Arte et M6), selon l'étude trimestrielle de l'Institut national de l'audiovisuel publiée mardi.
    La palme revient à TF1 qui a consacré au total… 43 heures de ses journaux télévisés au président nouvellement élu, de juillet à septembre, qu'il soit invité en plateau, qu'il prononce une allocution, qu'il fasse une déclaration publique ou qu'il ait un entretien avec des journalistes. Viennent ensuite France 2 (39 heures), France 3 (36 heures), Canal+ (23 heures), M6 (12 heures) et Arte (10 heures). Au total, pour la modique somme de 116 euros ces retraités, sans trop de moyens pour se distraire, ont eu l’extraordinaire possibilité de contempler le maître des médias pendant au minimum… plus de 160 heures de prestation présidentielle soit pour un trimestre une moyenne de quasiment 10 minutes par jour ! Je trouve que c’est un exploit digne du livre des records que celui qui consiste à taxer de braves gens pour qu’ils puissent ainsi accéder à votre propagande systématique.
    Il faudra néanmoins attendre les chiffres de ce dernier trimestre et surtout du premier de 2008 pour savoir si les directeurs des chaînes financées par les téléspectateurs feront mieux ! Ce sera difficile. D’autant qu’il faut rappeler que ce temps de parole organisé n’est pas pris en compte pour la majorité présidentielle puisque le président qui harangue ses troupes dans un congrès de l’Ump est au-dessus des partis pris !
  • DASSAULT NE MANQUE PAS D'AIR

    ________________________________________________________________

    Le_Canard_encha_n_

     
    On découvre, grâce au Canard enchaîné  que, pour obtenir le calme dans les quartiers sensibles, Serge Dassault a trouvé la parade : faire couler le fric ! Le milliardaire, par ailleurs maire de Corbeil-Essonnes, aurait en effet versé un… demi-million d'euros sur le compte personnel d'un de ses conseillers municipaux, Samba Diagouraga qui est présenté par l'hebdomadaire comme " un jeune homme reconnu et respecté de tous dans la cité des Tarterêts ", déjà " condamné pour des peccadilles ".
    Un pactole de 500 000 € pour les bonnes œuvres de ce jeune homme chanceux qui pulvérise ainsi le salaire polémique de Nicolas Sarkozy ! On en arrive à croire que le Président de l’UIMM n’était qu’un plaisantin car l'argent, versé en 2006 en trois fois sur le compte de ce jeune de la cité des Tarterêts, aurait ensuite été retiré en chèque et en… espèces, à hauteur parfois de 100.000 € par retrait, selon le journal. Ces sommes servaient à des causes louables...
    En août 2007, le parquet de Paris a été saisi de l'affaire, après une enquête de l'organisme chargé de lutter contre le blanchiment d'argent.Mais l'affaire a été classée sans suite quelques mois plus tard. La justice a considéré, selon Le Canard enchaîné, que cet argent constituait des fonds privés, non constitutifs d'une infraction.
    De son côté, Serge Dassault, contacté par Le Canard enchaîné, assure que cet argent est un " prêt " destiné à financer des " actions humanitaires " et des " projets industriels " au Mali, et n'était pas au courant des retraits en liquide du conseiller municipal, entré en 2001 au conseil municipal. Rappelons que Pierre Bérégovoy s’est tiré une balle dans la tête pour 150 000 € prêtés par un ami !
    Le Canard
  • VILLIERS-LE-BEL

    AA 

    Entendu sur France-Inter hier dès 7 heures la police distribuait dans la commune des tracts où il était demandé à la population d'indiquer le nom des sauvageons qui avaient tiré sur les policiers au cours des dernières émeutes.Une récompense financière serait verser aux généreux collaborateurs.Pourquoi ne pas avoir demander sur ce dépliant si des citoyens avaient des informations à apporter sur les circonstances exactes de l'accident. 
    Dans les quartiers, il y a un travail de " salissement constant ", de culpabilisation soutenue des victimes par des manipulations médiatiques immédiates et irréversibles pour la suite. On leur trouve des circonstances aggravantes - le fait de rouler sans casque, de voler un autoradio, de traîner au pied des immeubles, de vivre d’une économie parallèle, de s’installer dans la violence- : toutes choses qui ne méritent pas la mort... Le mensonge, l'outrage, l'insulte se greffent mais demeurent dans les faits impunis. Ces constats détruisent irrémédiablement les valeurs de la République en laquelle plus personne ne croît réellement dans certains quartiers. Que veulent dire liberté, égalité et fraternité dans ces espaces où l’on parle de sécurité, de répression et d’exclusion !
    Ce qui a été aussi peu relevé par les politiques et les médias c’est la méthode utilisée pour karchériser Villiers le Bel. Silence télé et radio sur le déferlement de matériel et de personnels pour la " militarisation " du mode d'intervention de la police. La systématisation et l'arrogance technologique des forces de l'ordre qui se déploient dans les quartiers atteignent des niveaux inégalés. Hélicoptères, drones, caméras infrarouges, camions blindés ont été de sortie. Sans parler de la quantité, de la masse des moyens engagés, les effectifs déployés qui renvoient à des états de siège comme ils ont existés, en d’autres temps dans des pays sud-américains . On passe des simples opérations de police à des opérations de type militaire. Cela renvoie à des événements vieux de plusieurs d'années, dans les anciennes colonies ou dans des contextes politiques particuliers.
    On semble entrer dans une période de l'histoire de la société française, où la classe dominante ne doute plus un instant d'elle même (voir Dati ou Hortefeux). Il n'y a plus de contre-pouvoir réel et donc le rapport de force lui est favorable de manière écrasante dans tous les domaines – social, économique, culturel, philosophique, médiatique. Avec l'élection  de Sarkozy on va enfin percevoir la dureté de son projet pour nous tous. Mais il y a un aspect positif dans tous ça, c'est que les lignes de fracture, de division, s'éclaircissent. Les flous artistiques idéologiques n'ont plus besoin d 'être entretenus ils s’estompent face à la réalité des faits. Cela redevient presque bi-polaire mais sur les valeurs fondamentales de la République. 
    Aujourd'hui, on est Sarkozyste ou on est un voyou, un marginal, un profiteur. On est Sarkozyste ou on est un dangereux gauchiste, un ringard, un dépassé qui n'a rien compris à une modernité des idées d’extrême droite. Le réveil sera dur mais surtout tardif. Il serait à cet égard, très intéressant de comparer les discours et les événements de 1937 et de 2007 !
  • J'AI OUBLIE DE DIRE

    Cela pourait-etre le titre d'une chanson de son ami Johnny.J'ai recherché sur le site de la denière campagne de l'UMP ce que Sarko affirmait sur les retraites il y a environ 7mois.Délectez-vous 
     " J’augmenterai de 25 % le minimum vieillesse, je revaloriserai les petites retraites et les pensions de réversion pour que ces retraités vivent mieux. Ces mesures seront financées grâce aux économies que j’obtiendrai en réformant les régimes spéciaux de retraite. J’allouerai des droits sociaux et des droits à la retraite à ceux qui se consacrent à l’éducation de leurs enfants ou qui s’occupent d’une personne handicapée.
    Les droits des femmes sont fragiles et incomplets au moment de la retraite. Je veux parler de la pauvreté des femmes âgées. Parce que derrière la pudeur et la réticence à en parler, se cachent d’immenses injustices.
    L’injustice faite à celles qui ont travaillé toute leur vie aux côtés de leur mari et dont on a accepté pendant des années qu’elles n’acquièrent aucun droit propre à la retraite. L’injustice faite à celles qui subissent, dans le montant de leur retraite, les conséquences de carrières entrecoupées par les grossesses et l’éducation des enfants. Si nous devons réformer les régimes spéciaux de retraite, c’est pour pouvoir revaloriser ces petites retraites.
    L’injustice faite aux veuves, dont les pensions de réversion, si ce n’était l’intervention du minimum vieillesse, sont inférieures à 300 euros en moyenne. Quand un homme a travaillé toute sa vie, il doit pouvoir mourir dans la certitude que sa femme aura un minimum décent pour vivre. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Ce n’est pas une juste récompense du travail. J’augmenterai le taux des pensions de réversion. Quand un homme et une femme vivent ensemble, les cotisations retraites de l’un ne sont pas les siennes, mais celles du couple.
    L’injustice faites aux femmes qui se consacrent exclusivement à l’éducation de leurs enfants, qui n’ont pas recours aux crèches et aux services d’accueil de l’enfance, mais qui n’ont droit ni à une pension de retraite, ni même à une sécurité sociale indépendante de leur mari. Je donnerai des droits sociaux et des droits à la retraite aux mères de famille qui se consacrent exclusivement à l’éducation de leurs enfants ".
    Non non Ce n’était pas Ségolène Royal qui affirmait ceci  mais  Nicolas Sarkozy ! C’était beau c'était grand c'était généreux et prometteur ! Dommage.
    A suivre sur les promesses faites aux banlieues