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AZURCOM - Page 153

  • 1er PRIX PAR ANTICIPATION

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    A la nouvelle répondit d'abord la surprise. Lui succéda un étonnement un peu désagréable. Et finalement le sentiment diffus qu'une erreur venait d'être commise. Le choix de Barack Obama pour recevoir le prix Nobel de la paix m'a donné l'impression étrange de vivre l'Histoire en accéléré, comme si l'on dépassait à toute vitesse ce qui n'était pas encore arrivé.
     

    Trop tôt ! Nombreux sont les admirateurs du président des Etats-Unis à éprouver cette réticence devant une consécration pour le moins prématurée. Obama n'est qu'au temps paradoxal de son rêve pour l'Amérique. Si le ton de ses discours met en évidence l'ambition de son dessein, il ne révèle encore que peu de manifestes de bonnes intentions. La cruauté de la réalité peut se charger de mettre en pièces les élans les plus généreux et de modifier la trajectoire des premiers mois de la présidence.
     Comment récompenser une page blanche ou presque ? A-t-on jamais vu un Nobel de littérature décerné à un auteur à la seule lecture d'une introduction époustouflante et, pour le reste, sur la foi d'un brouillon? En faisant d'un prologue une consécration, la vénérable institution prend le risque d'être trahie prochainement par les événements,elle a déjà honoré des chefs d'Etat ou des diplomates en exercice, certes. Mais ils avaient parcouru un long chemin pour convaincre leur propre camp de faire taire les armes.
     En 1973, Henry Kissinger et Le Duc Tho avaient essayé, sans trop d'illusion, de préfigurer la fin de la guerre du Vietnam et enclencher le retrait des troupes américaines. En 1978, Menahem Begin et Anouar El Sadate avaient eu le courage de signer une paix qui semblait impossible entre deux ennemis irréductibles, et le président Carter avait joué un rôle décisif dans la finalisation, à Camp David, du processus commencé par le voyage du président égyptien à Jérusalem. En 1994, Yitzhak Rabin et Yasser Arafat avaient chacun pris d'énormes risques pour réconcilier leurs peuples. Tous ces personnages furent rattrapés par le destin mais tous avaient fait avancer le cours de la paix.
     Barack Obama, lui, ne peut encore se prévaloir d'aucun bilan. Il est, en revanche, le chef d'un pays deux fois en guerre et à chaque fois qu'il devra utiliser la force, c'est sa distinction qui sera décrédibilisée par ses actes. Ce n'est pas lui rendre service, en vérité, que de lui mettre une charge supplémentaire sur les épaules. Relever l'Amérique, en pleine crise, de huit années de « bushisme » était déjà une gageure. Le faire avec un drapeau blanc dans une main,la bannière étoilée dans l'autre et les armes en bandoulière relève du funuambule au moment où il s'interroge sur la nécessité d'envoyer 40 000 GI de plus en Afghanistan.

     

  • MINISTRE CA SE TAIT OU CA DEMISSIONNE

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    C'est l'histoire d'un télescopage tragique entre un itinéraire personnel et une fonction publique. Le premier n'appartient qu'à celui qui l'accomplit, et à lui seul. La seconde est forcément collective. Si les deux veulent cohabiter, il faut des conditions préalables. Et lorsqu'elles ne peuvent être remplies, alors il faut savoir en tirer les conséquences.
     Un éditori@l n'a pas vocation à porter un jugement sur les détours d'une vie. Celui-là ne le fera donc pas. Il est toujours gênant de voir un homme contraint de justifier ses comportements devant une camera inquisitoriale. Et franchement insupportable de l'écouter raconter sa honte, dos au mur, comme le ferait un prévenu.
     Les dix minutes d'interview de Frédéric Mitterrand, hier soir, dans le journal de TF1 ont donc été particulièrement pénibles. Le ministre de la Culture a raconté les enfers troubles de sa propre existence avec un courage qui mérite un certain respect. Après tout, jamais, avant lui, un membre du gouvernement n'avait livré autant de sa propre intimité sur un plateau de télévision !
     Hélas, il était hors-sujet. Nul ne fera l'amalgame odieux entre homosexualité et pédophilie, comme il l'a craint. On se doute qu'il n'est pas un promoteur avéré d'un tourisme sexuel auquel il dit avoir cédé comme un alcoolique cède à la tentation de l'alcool. Dont acte. Qu'il se rassure, on le croira sur parole. Le problème est ailleurs. A la limite, il est plus simple. Et se résume en une formule : un ministre n'est pas tout à fait un homme comme les autres. Sa charge lui impose d'être, autant que possible, exemplaire. C'est dur, c'est sévère, c'est exigeant, et cela peut sembler injuste, même, mais personne n'est obligé de devenir ministre !
     Le Frédéric Mitterrand écrivain n'avait aucun compte à rendre sur sa nuit thaïlandaise - à chacun ses fantasmes - et personne ne lui en a demandé. Le Frédéric Mitterrand ministre ne peut pas se soustraire, lui, à la critique sur ses actes car le personnage public, y compris dans sa dimension privée, n'engage pas que lui-même. La polémique est donc légitime.
     Payer pour avoir des relations sexuelles avec une personne, fût-elle majeure, ce n'est pas anodin. Deux minutes à Patpong, la rue chaude de Bangkok, suffisent pour comprendre que les prostitués, garçon ou fille, étiquetés avec des numéros, n'ont pas choisi leur destin et qu'ils ne sont pas libres. Prétendre le contraire serait mentir.
     On ne fera pas la morale à Frédéric Mitterrand - chaque vie est un combat difficile - mais certaines expériences présentes ou passées ne sont pas conciliables avec l'appartenance à une équipe gouvernementale défendant des thèmes moralisateurs. Ni avec une majorité qui a puni le racolage passif, et imposé aux prostitué(e)s une relégation de fait. On a voulu faire un coup en nomment Frédéric Mitterrand rue de Valois. Du coup, on l'expose à des coups.

     

  • LA DETTE DES ETAS UNIS

    C’est un chiffre inquiétant que vient de publier la Banque centrale américaine : en trois mois, la dette publique des Etats-Unis a augmenté de 520 milliards. En un an, elle a bondi de 2.000 Mds, soit 14 % du PIB. 2.000 milliards, c’est la totalité des réserves de change de la Chine. En un an, les Etats-Unis ont “brulé” l’équivalent de toutes les réserves accumulées par la Chine en vingt ans…

    Quant à la Chine elle-même, c’est peu dire que son économie est instable : “88 % de la croissance vient de l’investissement. Jamais, dans aucun pays, on n’a vu une croissance aussi déséquilibrée” explique Stephen Roach, Chef-économiste de Morgan Stanley. La consommation stagne. Les exportations ne redécollent pas. 37 millions d’emplois ont été détruits en six mois… Pour éviter un effondrement de la croissance, le gouvernement chinois a ouvert tout grand les vannes du budget et du crédit. A court terme, cette politique a permis d’éviter un effondrement de l’économie et une explosion sociale mais personne ne pense que cette relance peut être durable.


     “Le rétablissement chinois n’est ni stable, ni solide, ni équilibré” admettait le 10 septembre le Premier Ministre, Wen Jiabao. Le même jour, Xu Xionian, Professeur à la China Europe International Business School, affirmait : “Pour apaiser sa soif, la Chine a bu du poison.”

     

    Quoiqu’en disent les adeptes de la méthode Coué, la crise n’est pas finie. Loin de là !

     

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  • FEDERIC LEFEBVRE EST DEVENU FOU

    Je cherchais juste à écrire un article sur la votation mais je tombe sur un article de Mediapart ou Frédéric Lefebvre parle de la «manipulation» de la «votation citoyenne» du 3 octobre 2009 La Poste : l’UMP crie à la manipulation - surtitré «2,2 millions de votants, 90 % de non» - qui vaut son pesant de cacahuètes… Vraiment, ne plus être député, ça lui est monté au ciboulot.

    Il est complètement déchaîné, il faut être atteint d’un délire de persécution gravissime pour imaginer de telles choses… Le problème étant toutefois que «mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose». Excusez du peu mais je vous livre crûment ses citations. Ecartez les enfants, sait on jamais, si jamais la connerie était aussi contagieuse que la grippe «Hache 1, Haine 1» principe de précaution oblige ! A ma connaissance, aucun «masque» quand bien même serait-il le plus hermétique ne permettrait de se préserver de pareil fléau.

    Voici donc du Frédéric Lefebvre dans le texte… Il parle de «manipulation» – comment le guérir de sa paranoïa ? – et de «farce» d’où son étrange humour à l’emporte-cerveau : certains auraient voté «22 ou 23 fois» et «Louis de Funès et Marlon Brando» ont participé au scrutin. Aux dernières nouvelles, Ducon-la-Joie aussi !

    Serait-il allé voter pour être si bien renseigné sur le déroulement de la votation ? que non point… cela sort tout armé de son cerveau bien mal en point. Perso, j’ai tenu un bureau de vote et contrairement à ses élucubrations, je peux garantir qu’il y avait des listes d’émargement avec tous les renseignements : identité, adresse, teléphone, etc… Cela peut parfaitement être vérifié si besoin est. Je proclame que les organisateurs de cette votation n'ont pas laissé des «zozos» s’occuper du scrutin.

    Le pronostic des psychiatres doit sûrement être très réservé sur l’issue de cet accès de démence. Outre, la «Kamizole» de force, je suggère le port d’un entonnoir sur la tête, il paraît que cela soulage aussi sûrement qu’une dose massive d’Haldol.

  • A LIRE

    Besancenot, l'idiot utile du sarkozysme ?  

    Certains articles de Marianne2 ont parfois évoqué la convergence d'intérêts entre le Président et le leader du NPA. Renaud Dély, vient, dans un livre de théoriser cette intuition. Non seulement Sarkozy et le postier sont d'accord pour cogner sur le PS, mais, du vélo au PSG en passant par Michel Drucker, les symboles qu'ils déploient pour séduire le peuple sont souvent les mêmes. Curieuses coïncidences, non ?



    Besancenot, l'idiot utile du sarkozysme ?
    L’un court, l’autre pédale. Et les deux avancent vite, très vite, quitte à bousculer l’ordre établi de leurs camps respectifs. Nicolas et Olivier sont deux grands communicants, fort bien conseillés en la matière et qui savent l’un comme l’autre à quel point la politique est aujourd’hui devenue un grand son et lumière, une affaire d’images et de propos, de paroles et musique.

    Comme beaucoup d’autres responsables politiques, de droite comme de gauche, d’extrême droite comme d’extrême gauche, Olivier Besancenot a observé Nicolas Sarkozy, ses techniques de com, sa méthode, ses trucs et ses références. Si l’on met à part le « cas Arlette » (Laguiller), qui a réussi à faire d’un gimmick ringardissime – son inimitable « Travailleurs, travailleuses ! » – une éblouissante trouvaille de communication, Olivier Besancenot est le premier leader d’extrême gauche à importer la dimension communicante de l’action politique au sein d’un militantisme révolutionnaire d’ordinaire fort peu ludique, à peaufiner cette approche, et même à en faire une priorité de sa stratégie politique.

    Et, pour y parvenir, le facteur de Neuilly s’est converti en un tour de main à une révolution d’inspiration authentiquement sarkozyste qui repose sur un axiome simple : pour toucher le peuple, tous les canaux sont bons, du canapé rouge de Michel Drucker au micro des « Grosses têtes » de Philippe Bouvard ! […]

    Ballon rond et petite reine

    Le PSG ! Voilà justement l’une des passions que Nicolas Sarkozy partage avec… Olivier Besancenot.
    Avant d’être à l’Elysée, le premier fréquentait assidûment la tribune présidentielle du stade de la porte de Saint-Cloud, il y emmenait son petit dernier, Louis, le fils qu’il a eu avec Cécilia, et s’affichait fièrement, comme un bon papa, avec son rejeton sur les genoux et une écharpe rouge et bleue autour du cou. Et le chef de l’Etat continue de temps à autre à aller supporter le PSG et à se glisser dans les vestiaires après le match, ce qui lui valut par exemple, au printemps 2009, de subir une blague douteuse de Ludovic Giuly. De petite taille, le joueur parisien, espiègle, s’est collé au président et lui a lancé : « Je voulais vérifier si vous étiez aussi petit que moi ! » Nicolas Sarkozy a eu du mal à sourire, d’autant que le boute-en-train du vestiaire est (un peu) plus grand que le chef de l’Etat…

    Olivier Besancenot revendique, lui aussi, d’être un grand supporteur de l’équipe de la capitale. Envers et contre tout, envers et contre tous. Car ce n’est pas rien que de se revendiquer fan du PSG ! Cela vous donne un côté canaille, un rien gavroche (justement le nom d’un groupe de supporteurs historiques du club), c’est l’assurance que vous êtes un garçon mal élevé, rebelle et indifférent à l’image que les autres ont de vous. Être supporteur du PSG, c’est un label qui vaut tous les certificats de mauvaise conduite. […] Car le football est bel et bien devenu un outil incontournable du combat politique. C’est une médiation aujourd’hui indispensable à quiconque prétend élargir son audience.
     
    Au vu de la dimension planétaire de ce sport, de sa puissance émotionnelle et de son impact économique, financier et tout bonnement médiatique, c’est à la fois un moyen de toucher le public le plus large possible et de s’adresser directement, sans intermédiaire, à chaque individu. Méthode de séduction d’autant plus efficace que l’amour du foot relève d’une fibre quasi enfantine propre à attendrir les cœurs les plus inflexibles. Sarkozy comme Besancenot exhibent donc leur passion du ballon rond dès qu’ils en ont l’occasion, le porte-parole du NPA se débrouillant par exemple pour glisser quelques « parties de foot avec des copains » au milieu de ses campagnes électorales. […]

    Olivier Besancenot, lui, ne met pas en scène son penchant pour le Tour. Il n’en a pas besoin. Il est le Tour. Combien de fois le leader d’extrême gauche a-t-il été suivi par une caméra de télévision pédalant dans les rues de Neuilly pour aller porter le courrier aux bourgeois et nantis de l’ouest parisien ? Rituelle, l’image est quasiment devenue un passage obligé de tous les portraits consacrés au porte-parole du NPA. Et celui-ci s’y est toujours plié de fort bonne grâce. Car Besancenot et ses conseillers savent à quel point cette image-là lui est profitable.

    Mieux que d’en faire le Bernard Hinault – ou le si tendre et donc si populaire « Poupou » – de la cause révolutionnaire, voir pédaler Besancenot le pli entre les dents, c’est renvoyer l’électeur à une autre image célébrissime inscrite dans la mémoire nationale, un instantané qui relève de l’imaginaire tricolore, du patrimoine républicain : Besancenot sur son vélo, c’est Jacques Tati dans Jour de fête ! Cette madeleine-là réveille le souvenir de toute une liturgie laïque, c’est une histoire en noir et blanc, celle de nos grands-parents, qui parle à la fois à tous du pays et à chacun d’entre nous de nos ancêtres, familles et lignées.

    Elle illustre une certaine idée de la France, immuable, rurale et éternelle, qui se transmet de génération en génération, et que l’on retrouve aussi bien dans les racines du pompidolisme que sur le clocher du village de l’affiche « La force tranquille » de François Mitterrand, en 1981, ou, plus récemment, dans ces grandes figures de l’histoire de France, de Péguy à Jaurès, récitées par Nicolas Sarkozy à l’occasion de ses meetings de la campagne présidentielle de 2007.

    Le facteur du NPA s’applique tellement à annexer la bicyclette, à la fois emblème et totem, que dès les trois premières lignes de son livre Révolution il dégaine une métaphore osée : « La vie est devant nous, le monde à portée de main. Nous pouvons le changer. Mon “petit vélo” à moi, c’est faire la révolution, c’est-à-dire renverser la société capitaliste avant qu’elle nous écrase.  » […]


    Or l’un comme l’autre, Nicolas Sarkozy comme Olivier Besancenot, sont d’abord deux créatures médiatiques, deux boulimiques du son et de l’image qui vont jusqu’à rivaliser sur le site communautaire Facebook. Si le profil du chef de l’Etat y détient, de loin, la pole position parmi les responsables politiques français avec, à la date du 5 août 2009, 122 926 fans – il faut dire qu’une partie des services de l’Elysée se consacre à faire triompher cette cause-là aussi… –, c’est justement le leader du NPA qui arrive en deuxième position avec 17 614 supporteurs, loin, très loin devant Ségolène Royal ou François Fillon. A défaut de changer le réel, au moins la révolution triomphe-t-elle dans le monde virtuel.

    Dans un registre plus terre à terre, il y a longtemps que Nicolas Sarkozy ne se fait plus prier pour se jeter sur tous les micros et caméras qui passent, quels que soient leur nature, valeur et prestige plus ou moins douteux. Pour le chef de l’Etat, le 20 heures de TF1 vaudra toujours mieux que le 19/20 de France 3 et les « Sacrée soirée » d’antan de Jean-Pierre Foucault pèseront toujours plus lourd que « Les dossiers de l’écran » tout simplement parce que ces émissions-là permettent de toucher un public beaucoup plus large. Olivier Besancenot a fini par se rallier à cette philosophie de la communication fort peu révolutionnaire mais diablement efficace.
    Des « Grosses têtes » de l’increvable Philippe Bouvard sur RTL à « Vivement dimanche » du non moins endurant Michel Drucker sur France 2, en passant par les talk-shows de Christine Bravo, Laurent Ruquier, Patrick Sébastien ou Daniela Lumbroso, il n’a raté aucun des passages obligés du PAF que s’infligent les vedettes grand public en mal de succès. Cette vedettisation a beau avoir provoqué quelques réticences au sein de la LCR, Olivier Besancenot est chaque fois allé un peu plus loin, repoussant les limites de l’effeuillage télévisuel tant qu’il y voyait un moyen de faire avancer sa cause.

    Besancenot, l’idiot utile du sarkozysme, de Renaud Dely, Bourin éditeur, 162 p., 19 €.


  • REFERENDUM SUR LA POSTE/RESULTATS D'ANTIBES

    1865 citoyens sont venus déposer un bulletin de vote dans les urnes à Antibes.
    Ils sont 1773  à avoir exprimé leur attachement au Service Public en votant Non.
    Ils sont77 à avoir exprimé leur attachement à la Démocratie en votant Oui. Merci à eux.
    On a compté 5 bulletins blancs et nuls.
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    Le succès de la démarche initiée par toute la gauche témoigne d'une chose : si le Président de la République s'entête dans sa politique de casse, démonstration est faite une fois de plus qu'il gouverne contre la volonté du peuple. En République, le peuple est souverain
    .

  • UNE CHRONIQUE DE CLEMENTINE AUTAIN

    Roman Polanski, le viol, la justice et nous (chronique France Culture)

    Alors qu’un hommage devait lui être rendu au Festival du cinéma de Zurich, le grand cinéaste Roman Polanski vient d’être arrêté, samedi soir, à sa descente d’avion et placé en détention provisoire, « sous mandat d’arrêt américain ». A l’âge de 76 ans, l’artiste est rattrapé par son histoire. Il y a trente ans, il fut accusé aux Etats-Unis d’avoir eu des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans. Alors qu’elle venait pour une séance photo que Polanski réalisait pour un magazine, la jeune fille a déclaré avoir été victime de viol et droguée avant les faits. Polanski a alors plaidé coupable devant la justice mais en niant la contrainte – donc le viol - et le fait de l’avoir droguée. Il fut arrêté six semaines puis relâché avant la sentence. Mais Polanski n’a pas attendu le résultat du procès, qu’il estime inéquitable : il fuit alors les Etats-Unis, part pour Londres puis s’installe à Paris.

    Ces dernières années, le procureur du Comté de Los Angeles avait déjà fait plusieurs tentatives pour exécuter le mandat d’arrêt de 1978, quand Polanski voyageait dans des pays ayant passé un traité d’extradition avec les Etats-Unis. C’est le cas de la Suisse. Et les délits sexuels contre les mineurs sont imprescriptibles aux Etats-Unis et en Suisse. Alors c’est vrai qu’il est troublant que l’arrestation se soit produite au moment de ce Festival de Zurich alors que Polanski possède un chalet en Suisse et y passe une bonne partie de ses vacances. Mais j’avoue ressentir un certain malaise devant la manière dont est traité l’événement. Que des artistes, notamment ceux qui sont proches de Polanski, clament à corps et à cris qu’il doit être relâché me paraît logique et légitime. Que les Français qui l’aiment soient stupéfaits, en colère et émus, je le comprends tout autant. En revanche, le traitement médiatique épouse sans réserves la défense du cinéaste et banalise du coup le viol sur mineure : la victime, c’est Polanski. Les termes employés sont révélateurs : il est rarement question de viol mais « d’affaire de mœurs », « d’atteinte sexuelle ».

    Je ne sais évidemment pas ce qui s’est passé mais ce qui est en cause est suffisamment grave pour ne pas être balayé d’un revers de manche. Elle avait 13 ans, il en avait 43 : il est permis d’être sceptique devant l’hypothèse d’un consentement. Et là où je tombe de ma chaise, c’est quand le ministre français de la culture se croit en droit de juger. Pour Frédéric Mitterrand, c’est – je cite - « une histoire ancienne, qui n’a pas vraiment de sens ». Si elle n’en a pas pour le ministre, elle en a en tout cas pour la justice car, des deux côtés de l’Atlantique, le viol est un crime. Mais ces temps-ci, le pouvoir politique prend l’habitude de désigner par avance les coupables et les innocents… Le ministre s’en prend également à « l’Amérique qui fait peur », celle qui « montre ici son vrai visage ». Rien de moins. Un Internaute commentait hier sur la toile : « le piratage, c’est mal ; le viol, c’est pas grave ». Ce qui est aussi choquant dans ce traitement médiatico-politique, c’est que la défense de Polanski se fait au nom de son talent et de sa notoriété.

     Frédéric Mitterrand le défend parce qu’il est un « cinéaste de dimension internationale ». La nouvelle directrice générale de l’UNESCO, Irina Bukova, a également déclaré - je cite : « je ne sais pas le détail mais c’est choquant (…) il s’agit d’une personnalité mondialement connue ». Jack Lang veut que « la liberté soit rendue à ce grand créateur européen ». Les artistes célèbres devraient-ils donc échapper aux règles de droit valables pour le commun des mortels ? Nous ferions mieux de questionner les choix politiques sur lesquels reposent le droit et les fonctionnements internationaux de la justice. C’est là que devrait se situer le débat, pour réinterroger ou réaffirmer le bienfondé des règles de l’extradition et de la prescriptibilité des viols sur mineurs. Roman Polanski mérite sans doute un soutien plus musclé, mieux argumenté, qui ne masque pas la gravité des faits en cause.
     

  • LA POSTE

    d20090721_1.jpegLa Poste a été, des siècles durant, un facteur d’unification de notre territoire, elle est aujourd’hui la victime d’une privatisation. Jadis, la droite française n’aurait pas imaginé livrer les bureaux de Poste à la loi du marché, elle n’aurait, même dans sa frange la plus réactionnaire, pas développé l’idée de liquider ce facteur essentiel d’unité nationale qui fait que le territoire français est un et que, quelque soit, l’endroit où l’on se trouve, on peut expédier une lettre ou un colis pour le même tarif.
     
    Cette décision revient à lâcher les zones rurales, à les priver d’un des derniers services publics encore présents dans nos petites villes et nos villages. Les dirigeants de La Poste continuent d’ailleurs, opiniâtrement leur besogne de liquidation des bureaux ruraux… C’est, peu à peu, l’euthanasie des zones rurales que cette politique du tout marché et de la privatisation entraîne.

    Car cette privatisation aura des conséquences. Quid du devenir des habitants des zones rurales, et particulièrement des plus âgés, lorsqu’il faudra aller expédier ou récupérer un courrier, ou lorsqu’ils voudront s’occuper de leur CCP ? Un centre d’appel basé à 1000 km sera-t-il la seule réponse à leurs éventuelles questions ? Derrière les mots que le gouvernement avance, il y a des femmes et des hommes, qui chaque jour voient reculer l’Etat et la République. Derrière les slogans et la communication, il y a des territoires délaissés, des zones rurales purement et simplement abandonnées… Avec ses agences postales, la direction de La Poste a inventé le « service public Potemkine » : les horaires d’ouverture, à la sauvette, contraindront les citoyens à aller ailleurs et justifieront les fermetures à venir.

    L’affaire de La Poste le démontre : Le Sarkozysme, c’est la vente à la découpe de la France !  A qui profite le crime ? A qui profite cette liquidation d’un service public essentiel, d’une institution multiséculaire et que la monomanie libérale du gouvernement va livrer aux intérêts privés ? A moins que ce ne soit qu’affaire d’aveuglement et d’inconséquence, auquel cas nous sommes également renseignés sur le degré de légèreté de nos gouvernants.


  • POUR LE RETRAIT DE LA LOI CARLE

    1/ URGENT : Document à envoyer par mail à vos parlementaires

    Pour le retrait de la loi Carle - Pour l’abrogation de l’article 89 –
    Pour un débat sur les rapports public/privé

    Pétition: http://ecoledeproximite.lautre.net/petition
    Dossier de presse: http://ecoledeproximite.lautre.net/petition-document/dossier_presse.pdf

    Madame, Monsieur
                    Le 25 janvier 1910, Jaurès, dans un célèbre discours devant les députés opposait l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905  à la demande du parti clérical d'instituer la "répartition proportionnelle scolaire", c'est à dire le financement de l'enseignement privé par les finances publiques selon le nombre d'élèves. Constants dans leur fidélité  à ce principe laïque, les élus socialistes se sont opposés aux lois Marie, Barangé, Debré, Pompidou, Guermeur qui ont installé cette répartition proportionnelle, que certains nomment aujourd'hui " parité public/privé". Le concept de « parité » entre école publique ou privée n’a aucun fondement juridique. Exclusivement concept politique, il participe, de fait, au démantèlement du service public qui seul supporte toutes les contraintes afférentes. Le privé, lui, revendique des subsides publics au non de sa « parité » et récuse au nom de sa « liberté » les obligations correspondantes.
                    Le 28 septembre 2009, l'Assemblée Nationale va délibérer sur un projet de loi "Carle" qui constitue un pas nouveau dans la destruction du service public de l’enseignement et constitue une menace pour l'existence des écoles des communes rurales et une fuite discriminatoire de la banlieue vers la ville. Certains disent que « Nanterre paiera pour Neuilly ». Cette loi, en substituant au rapport école commune, né des lois Ferry, une relation usager commune, sur fond libéral, est un  nouveau pas vers la privatisation de l'école laïque par l’immixtion du "chèque éducation".

    Les principes constitutionnels fondamentaux d’organisation du service public sont battus en brèche par l’inscription, pour la première fois, dans la loi, d’un principe de « parité » entre l’institution Ecole publique laïque et une entreprise privée d’éducation à caractère confessionnel.

    Jamais, non plus, le législateur n’a considéré que la « liberté d’enseignement » implique un financement public obligatoire. C’est justement au nom de ce principe de « liberté d’enseignement » que les tenants récusent les contraintes d’accord préalable de la commune. Ces obligations ne sont imposables qu’à la seule école publique qui assume, elle, les obligations de service public : égalité devant l’accueil, continuité, gratuité et laïcité.

    Le financement des élèves du public hors commune, sous condition et accord a priori, résulte de l’obligation constitutionnelle d’organiser le service public laïque d’éducation en tout lieu.

    Dans tous les autres services publics, celui de la santé en particulier, le Parti socialiste ne compare, ne confond ni ne cautionne une quelconque « parité » entre public et privé.

                    Nous ne doutons pas que dans la continuité de l'engagement de Jaurès et de ses successeurs, les députés socialistes votent non au projet de loi CARLE.

    Mais aussi, pour rester fidèles à ces valeurs, et pour réaffirmer leurs engagement sans faille auprès de l’Ecole laïque, publique, garante du vivre ensemble parce qu’ouverte à toutes et tous, ils doivent s'engager à signer, en cas probable d'adoption par la majorité actuelle de ce projet, un recours devant le conseil constitutionnel.

    Compte tenu de tous ces principes mis à mal dans la loi Carle, ce recours constitutionnel s’impose.Toute autre démarche serait un renoncement aux principes qui ont toujours guidé au-delà de leurs différences tous les laïques de ce pays.

    Veuillez agréer l'expression de nos sentiments cordiaux, républicains et laïques 


    Plus d'information
     Télécharger les documents ci dessous:

     Mail type à copier puis à envoyer aux parlementaires au format .pdf (100 ko)
     Télécharger la liste des adresses mails des parlementaires (900 ko) 
    Télécharger la liste des parlementaires et leur position (280 ko)

  • LUNDI 28 SEPTEMBRE

    LES INFOS DU JOUR

     

    aujourd_hui

    LUNDI 28 SEPTEMBRE 2009

    bonne_fete_a

    VENCESLAS

    Il naquit vers 907 en bohème, où régnait son père et y mourut le 28 septembre 929, assassiné par son frère qui convoitait le trône sur lequel Venceslas avait succédé à leur père.

     

     

    et_aussi__

    Aunemond - Aunemonde - Comgal - Eustochie - Francisque - Ismidon - Jacobo - Kongal - Lioba - Liocha - Ljuben - Loona - Louba - Salonius - Venceslas - Wenceslas - Wenzel - Yoba

     

     

    meteo

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    DICTON_DU_JOUR

    "Septembre en sa tournure,

    de mars fait la figure"

     

     

    anniver

    - 1987 : naissance de Hilary Duff à Houston USA, actrice et chanteuse pop américaine.
    - 1982 : naissance de Nolwenn Leroy à St Renan (Finistère), chanteuse télé.
    - 1968 : naissance de Mika Hakkinen (Finlande), pilote de Formule1.
    - 1945 : naissance de Marielle Goitschel à Sainte Maxime (Var), skieuse française "gaulliste"
    - 1942 : naissance de Pierre Clémenti acteur et réalisateur français (mort le 27 décembre 1999)
    - 1934 : naissance de Brigitte Bardot à Paris, actrice et chanteuse française. Elle apparaît pour
        la 1er fois dans le magasine "Elle" alors qu'elle n'a que quinze ans.
    - 1930 : naissance de Lucien Mias (Lozère), rugbyman français
    - 1841 : naissance de Georges Clemenceau (Vendée), homme politique français
       (mort le 24 novembre 1929).
    - 1924 : naissance de Marcello Mastroianni à Fontana Liri "Italie", acteur italien "Nuit blanche".
       (mort le 19 décembre 1996).
    - 1924 : naissance de Pierre Aigrain physicien français (mort le 30 octobre 2002).
    - 1887 : naissance de Avery Brundage, athlète américain, président du Comité Olympique
         International de 1952 à 1972. (mort le 8 mai 1975).
    - 1852 : naissance de Henri Moissan, pharmacien, chimiste français, prix Nobel de chimie
         en 1905 (mort le 20 février 1907).
    - 1803 : naissance de Prosper Mérimée, auteur français "Carmen" - "La chambre bleue"...
       membre de l'Académie française en 1844 (mort le 23 septembre 1870).

     

     

    ils_nous_ont_quit

    - 2007 : décès de René Desmaison, grande figure de l'alpinisme avec 114 premières
       (né en 1930) dans le Périgord.
    - 2005 : décès de Pol Bury peintre et sculpteur Belge (né le 26 avril 1922).
    - 1994 : décès de Pierre Sabbagh époux de Catherine Langeais speakerine de l'ORTF,
        journaliste, télévision (né le 18 juillet 1918).
    - 1991 : décès de Dewey Davis, dit Miles Davis, trompettiste de jazz, (né le 25 mai 1926).
    - 1973 : décès de Fernand Raynaud, fantaisiste français, (né le 19 mai 1926).
    - 1970 : décès de Gamal Abdel Nasser, premier ministre, gouverneur militaire de l'Egypte.
        Président de la République, il nationalise le canal de Suez, ce qui provoque la crise de
       Suez en 1956, et la guerre contre Israël (né le 15 janvier 1918).
    - 1970 : décès de John Dos Passos écrivain et peintre américain (né le 14 janvier 1896).
    - 1966 : décès de André Breton,écrivain, poète fondateur du mouvement surréaliste
        (né le 19 février 1896).
    - 1964 : décès de Harpo Marx, acteur comique américain (né le 23 novembre 1888).
    - 1962 : décès de Roger Nimier écrivain, romancier, journaliste et scénariste français
       (né le 31 octobre 1925 à Paris).
    - 1953 : décès Edwin Powell Hubble, physicien américain (né en 1889).
    - 1895 : décès de Louis Pasteur à Saint Cloud, biologiste et chimiste français
        (né le 27 décembre 1822 à Dôle "Jura").
    - 1891 : décès de Herman Melville, poète et romancier américain, auteur de Moby Dick,
        (né le 1 août 1819).
    - 1841 : décès de Fernand Marcos, ancien Président des Philippines.

     

     

    even

    - 2007 : L'euro dépasse pour la première fois les 1,4260 dollar.
    - 2006 Lionel Jospin, ancien Premier ministre français, ne sera pad candidat à l'investiture
        socialiste pour l'élection présidentielle prévue en avril-mai 2006
    - 2003 : Gigantesque panne d'électricité en Italie.
    - 2000 : Début de la seconde Intifada à Jérusalem après la visite d'Ariel Sharon, affrontement
        entre Palestiniens et forces de cécurité israéliennes.
    - 1999 : Huit tonnes d'explosifs dérobés par un commando de l' ETA à Plévin (Côte d'Armor).
    - 1998 : Allemagne Gerhard Schröder et son parti "SPD" remporte les élections législatives.
    - 1993 : Georges Marchais annonce son intention de mettre un terme à ses fonctions à la tête
       du parti. Numéro un du PC depuis 1970.
    - 1992 : Naissance de la chaîne culturel Franco-Allemande de télévision "Arte"
    - 1958 : Naissance de la Ve République les français approuvent à 82,6% la Constitution que
       leur propose le général de Gaulle.
    - 1987 : Accident radioactif à Goiana (Brésil), 4 morts et 244 irradiés.
    - 1985 : Inauguration du musée Picasso à Paris.
    - 1973 : Mort de Fernand Reynaud dans un  accident de la route près de Clermont-Ferrand.
    - 1965 : Le volcan "Taal" aux Philippines entre en éruption (190 morts)
    - 1958 : Adoption par référendum du projet de constitution de la Ve République.
    - 1950 : Admission de l' Indonésie aux Nations-unies.
    - 1939 : L'Union Soviétique et l'Allemagne s'entendent sur le partage de la Pologne.
    - 1922 : Marche sur Rome de Mussolini et ses "Chemises noires".
    - 1920 : En France les premiers poste de radio TSF sont en vente.

     

     

    bonne_journee