Avant mise en scène(Lire l'ardoise)
René on t'a reconnu
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Avant mise en scène(Lire l'ardoise)
René on t'a reconnu
Aquarelle réalisée par Madame Annette Léger
Il existe,sur les hauteurs de Recouvrance-hameau de la commune de Banogne-Recouvrance en bordure de l'ancien chemin de Liesse la petite chapelle de Notre Dame de Recouvrance.Une merveilleuse aventure humaine entoure l’histoire de cette chapelle depuis son origine.Elle a été construite en1610,peut-etre pour remplacer un édifice plus ancien,puis rénovée en 1851 aux frais de Monsieur Warnier-Poncelet,agriculteur retraité de Banogne.Le 8 aout 1654 Louis XIV venant de Rethel pour se rendre à Liesse s'arreta à la Chapelle en compagnie de sa mère ,la reine et du cardinal Mazarin.
Elle abritait une statue en bois datant vraissemblablement du XIV ème siècle dédiée à Notre Dame de Recouvrance représentant la Vierge souriante et couronnée portant l’Enfant Jésus qui cache ses deux mains dans le corsage de sa mère encadrée par deux anges agenouillés.C’est cette statue que l’on invoquait pour recouvrer la santé,la foi qui a donné le nom au village mais aussi à d’autres lieux,quartiers,rues et à une commune du Territoire de Belfort et non l’inverse.
Placée sur la dernière ligne de défense allemande,la Hunding Stellung,qui passe par Saint Quentin le Petit,Banogne et Herpy,la chapelle est entièrement détruite en Octobre 1918 au cours des violents combats. Les habitants de retour d’exode après la guerre ne retrouveront que ruines de leur village mais aussi de leur chapelle dont seules restaient la croix extérieure en métal et à quelque mètre la statue miraculeusement intacte,mais les anges avaient disparus. Ce batiment ne fut pas reconstruit après la 1ère guerre mondiale,d’autre priorité sans doute,et déjà s’annonçait le deuxième conflit mondial mais la chapelle était toujours présente dans l’esprit des villageois qui l’avait connu et où on célébrait la messe de l’Assomption. Joseph Grimpret qui était enfant de chœur et avait servi la messe dans cette chapelle avant 1914 fit une description précise de l’édifice à Jean-Luc Guillaume son petit fils ;
dimension :un carré d’environ 2 mx2m
lieux :entre les 4 tilleuls
matériaux :un mur en pierres du pays(craie) un toit à 4 pentes couvert d ‘ardoises
une porte d’entrée en bois avec des barreaux bois de 5 cm d'épaisseur en partie haute orientée vers Liesse
au sol,de la tomette rouge
à l’intérieur un autel,face à la porte,sur lequel reposait la statue
à l’extérieur 1ou 2 marches pour y accéder.
Cette Chapelle était si petite que seul le pretre officiant pouvait y entrer pour célébrer l'office,l'enfant de choeur devait rester à l'extérieur.
Eté 1998 lorsque les paroisses du Porcien se regroupèrent sous le nom de Paroisse de Liesse une procession fut organisée depuis l’église de Banogne jusqu’à Recouvrance sur une partie du Chemin de Liesse et une messe concélébrée par les abbées Marguet,vicaire episcopal Couvreur et Bardet en lieux et place de la chapelle d'où les pèlerins du Rethelois et du Porcien appercevaient au loin les tours de la cathédrale de Laon et s’arretaient autrefois pour prier Notre Dame de Recouvrance,certainement la dernière étape avant d’atteindre Liesse.
La statue en tete du cortège,quittait l’église de Banogne qui l’abritait et retrouvait pour la première fois depuis 1918 l’ombre de ses tilleuls. Cette meme année à l’occasion d’un anniversaire familial commun Jean-Luc Guillaume et son oncle Daniel Grimpret,fils de Joseph suggèrent a leurs hotes d’apporter en guise de cadeau une obole pour reconstruire la chapelle. A cette équipe de maitrise d’œuvre autoconstituée se joignent Robert Dumesnil à l’époque Maire de la commune Dominique Journet et plusieurs habitants qui apportent bénévolement leurs bras leurs volontés du matériel,ou leurs compétences professionnelles, Jean-Marie Destrumelle est maçon, Claude Mulot menuisier
L'équipe sans quoi rien n'aurait été possible
David Destrumelle,Claude Mulot,J.M Destrumelle,Dominique Journet
Robert Dumesnil,Daniel Grimpret,J.L Guillaume
Les travaux débutaient fin 2000 et se terminaient en 2001,les blocs de craies nécessaire pour la construction des murs étaient récupéres sur d'anciens batiments locaux,les ardoises ont été données par Mme Cury,le carrelage fourni par Jean-Michel Guillaume.
(A suivre............)
BONNE ANNEE A TOUS !
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La neige de la saint-André fait beaucoup de mal au blé.
Neige de Saint-André, peut cent jours durer.
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Tirer un penalty, c’est flirter avec le risque. Si les filets tremblent, le moment qui suit est d’une grande satisfaction. Mais si le ballon ne franchit pas la ligne de but, le revers que vient d’essuyer le tireur peut être lourd à assumer selon le contexte du match. D’ailleurs, ne dit-on pas du tireur, qu’il est celui qui « prend ses responsabilités » ? Le côté irrémédiable de la décision théâtralise le moment. Véritable coup de théâtre, lorsqu’il est sifflé en plein match, ou rituel angoissant quand deux équipes n’arrivent pas à se départager, le tir au but ne laisse de place qu’à ce fameux face à face. Un moment d’autant plus sacralisé qu’il met en scène deux protagonistes épiés de tous, au milieu d’un long silence.
Si la relative petite distance (9,15 m) qui sépare le point de penalty du but, ne laisse guère de chances au gardien, la pression se trouve justement du côté du tireur. Car il est en principe, plus facile de marquer un tir au but pour un attaquant, que de l’arrêter pour un gardien. Le portier a donc plus à gagner qu’à perdre : s’il prend le but, c’est normal dit-on, mais si par bonheur il choisit le bon côté et stoppe le ballon, il devient aussitôt le héros du match. Alors oui, c’est bien d’un duel psychologique qu’il s’agit. Un brin d’hésitation au moment de poser son ballon ou pendant la course d’élan et le pied à de grandes chances de trembler... Si le penalty marque les esprits quand on le manque, il est aussi une bonne expérience à connaître pour apprendre à accepter la défaite. On y puise dedans, toute la philosophie du football. « On gagne ensemble, on perd ensemble » aiment à dire éducateurs et capitaines. Et si le tireur rate son penalty, c’est toute l’équipe qui le rate. Et puis, au regard de ce que l’histoire du foot raconte dans ses pages de légendes, on comprend que la séance de tirs aux buts a ceci de particulier, qu’elle entretient le mythe du héros malheureux.En 1982 au cours du match France-Brésil en quart de finale de la coupe du monde Zico,Socrates et Platini trois des meilleurs joueurs du monde du moment ratèrent leurs pénalties tous les plus grands ou presque, ont échoué au moins une fois dans cet exercice, et ce,meme après avoir éclaboussé la rencontre de toute leur classe.