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AZURCOM - Page 4

  • LES 35 HEURES VUES PAR LE M.J.S

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    Je ne voudrais pas passer pour un vieux con et je conchie assez volontairement Macron en tant que défenseur du partage du travail surtout du mien
    Cela étant, quand je vois des jeunes trous du cul dire qu'ils se sont battus pour une cause, je rigole.

  • LES CARTONS DE TONTON

     

     


    Au cours de mon récent déménagement j'ai du mettre en carton tous mes livres dont 156 de François Mitterrand ou écrits sur François Miterrand parmi ceux ci, le dernier . Petit conseil d'une lecture politique d'été : "François Mitterrand", de l'historien Michel Winock, paru chez Gallimard en février dernier. Ce n'est pas une biographie fastidieuse, mais un portrait politique très sobre, qui va à l'essentiel. Le style est clair et agréable, les 393 pages se lisent facilement et assez vite. On n'apprend rien de nouveau sur François Mitterrand, mais les rappels de mémoire sont excellents et ,je m'étonne encore à oublier des éléments fondamentaux de l'histoire de la gauche, que je connais pourtant bien. C'est objectif, historique, pas polémique.

    Pour vous donner envie à la lecture, je vous propose cinq questions, pour tester vos connaissances sur le grand homme du socialisme français contemporain :

    1- Quel est le nom de la première organisation politique à laquelle a adhéré François Mitterrand ?

    2- A quel âge François Mitterrand est-il devenu socialiste ?

    3- En 1981, quelle a été la première sortie officielle de François Mitterrand, en tant que président de la République ?

    4- Quel est le nombre de banques et compagnies financières nationalisées en 1982 par François Mitterrand ?

    5- Quel homme politique a dit, le 09 février 1976 : "nous ne sommes pas le parti du poing levé. Nous sommes le parti de la main tendue, le parti de l'union. D'ailleurs, le poing levé n'est pas une tradition française. Je pense qu'on ne doit pas lever le poing" ?


    A questions précises, j'attends bien sûr des réponses précises. Le choix de ces questions a été motivé par le côté inattendu et surprenant des réponses, qui prêtent à réflexion.

  • WOINIC A 7 ANS

     

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    Woinic est le sanglier géant réalisé par le sculpteurardennais Éric Sleziak entre le 1er janvier 1983 et le 15 décembre 1991. Il s'agit du plus grand sanglier au monde, une œuvre monumentale en petits rectangles de fer soudés (10 cm × 10 cm) entre eux. Elle mesure 8,5 mètres de haut, 5 mètres de large et 14 mètres de long pour un poids de 50 tonnes. Onze années et plus de 12 000 heures de travail furent nécessaire à sa réalisation, ainsi que 430 bobines de fil et 325 bouteilles de gaz.

    Le nom Woinic est la contraction des prénoms des parents du sculpteur, Woidouche et Nicole. Il représente un sanglier, l'emblème du département français des Ardennes.

    Le prix de l'acquisition par le conseil général des Ardennes a été définitivement fixé à 600 000 euros hors taxes, soit tout juste 2,07 euros par Ardennais. À ce prix s'ajoutent les coûts de déplacement et d'installation sur sa plate-forme pivotante, pour un total avoisinant 200 000 euros hors taxes.

    Woinic a quitté l'atelier de Bognye sur Meuse de son créateur Éric Sléziak au bout de 15 ans d'attente, pour être implanté le 7 aout 2008 à 21h sur l'aire d'autoroute de l'A34, à 10 km au nord de Rethel et 30 km au sud de Charleville Mézière, près du hameau de Saulces aux Tournelles dans la commune de Saulces Monclin. Cette installation marquait le 8 aout 2008 , journée du département des Ardennes (08). Cette aire baptisée « aire des Ardennes » symbolisant la porte du département est ouverte depuis le 1er décembre 2009 .

  • RESPECTONS LE DROIT ET L ' HOMME

    Communiqué d'Amnesty International le 05/08/2015

    Une enfant de trois ans hissée au-dessus des barbelés pour tenter de rejoindre l’Angleterre. Une image qui à elle seule résume tout le drame des réfugiés aujourd’hui : obligés de se mettre en danger pour trouver une protection qu’aucun Etat n’est prêt à leur donner spontanément.

    Cette jeune fille s’appelle Isra et elle est Erythréenne. D’après les médias , accompagnée de sa mère, elle tenterait de rejoindre son père déjà présent en Angleterre depuis deux ans.

    Toutes les deux ont fui l’Érythrée, pays au sombre bilan en matière de droits humains. Avec le Soudan, l’Éthiopie ou la Syrie, c’est l’une des nationalités présentes à Calais.

    Le parcours que retracent les médias ressemble à celui de millions d’autres personnes à travers le monde qui ont tout quitté pour échapper à la guerre ou à la persécution.

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    Or, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’exil n’a jamais été aussi important.

    Plus de 50 millions de personnes ont dû abandonner leur foyer et parfois leurs proches pour se mettre en route, forcé de chercher refuge. Parmi elles, 17 millions ont même été obligées de quitter leur pays.

    Les pays qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés, à savoir les pays les moins riches, n’ont plus les capacités d’honorer, seuls, leurs obligations.

    Les conditions d’entrée sur les territoires se durcissent, les droits ne sont plus garantis, comme l’illustre la situation au Liban où un habitant sur quatre est réfugié de Syrie ou encore en Égypte où ces derniers sont plutôt indésirables.

    La dégradation de la situation sécuritaire dans nombre de pays de transit ou de premier refuge conduit malheureusement une partie de ces personnes à reprendre une deuxième et parfois une troisième fois leur migration forcée.

    L’Europe devient alors naturellement un autre territoire où chercher refuge.

    À CALAIS COMME AILLEURS, LA SOLIDARITÉ ET LA PROTECTION DOIVENT PASSER EN PREMIER

    A moins de perpétuer le cycle de l’échec de ces quinze dernières années, les gouvernements anglais et français doivent changer radicalement leur approche de la situation.

    Ériger des murs, renforcer la surveillance, nier les liens évidents qui peuvent exister entre certaines personnes présentes à Calais et le Royaume-Uni ne mènera nulle part, sauf à davantage de souffrances.

    Trop de personnes, y compris des enfants, depuis trop longtemps, risquent leur vie et leur intégrité pour être protégés. Ces personnes ont des droits. La France et le Royaume Uni sont tenus de les respecter.

    La France doit assurer l’accueil, y compris un hébergement digne, pour toute personne qui recherche une protection sur son territoire.

    Quant au Royaume Uni, qui tente de se défausser de ses responsabilités, il est obligé d’accepter sur son territoire les personnes qui, notamment quand il s’agit de la réunification familiale, ont le droit de s’y rendre.

    Les deux gouvernements doivent aussi s’entendre pour partager ensemble la responsabilité de protéger les réfugiés.

    C’est triste de devoir obliger les Etats à respecter les droits des personnes qui fuient la violence, la persécutions, les guerres. En Europe, nous avons un mémoire trop court. Il y a à peine 60 ans, c’était nous qui cherchait l’asile. Et si, c’était nous qui devait obliger notre fille à escalader des murs de barbelés ?

  • MALIK N 'AURA JAMAIS 88 ANS

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    Les politicien(ne)s amnésiques et les médias oublieux nous parlent de la mort de Charles Pasqua en collectionnant les anecdotes truculantes et en présentant ce  type corrompu jusqu'a la moelle sous un meilleurs aspect.

    Nous, nous n'oublions pas qu'à cause de lui, Malik n'aura jamais 88 ans !

  • SOUTIEN AUX MIGRANTS

    Une mobilisation en soutien aux migrants aura lieu
    samedi 20 juin à14 h  

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    à Menton au Pont San Ludovic
    (frontière Italienne, bord de mer).

    Voici la liste actuelle des dons nécessaires pour les migrants ainsi que les lieux de collecte (si vous avez connaissance d’autres lieux, merci de nous le faire savoir).

    URGENT : besoin également de petits sacs à dos (pour ranger leurs affaires) et de savons de mer (pour faire leur toilette dans l’eau de mer).

     CROIX-ROUGE / CROCE ROSSA : 16 avenue Dante Alighieri – Vintimille (cliquez ici pour le plan)

    Nourriture non périssable
    Hygiène (brosses à dents, rasoirs, crème à raser)
    Sous-vêtements hommes et femmes neufs
    Chaussettes hommes et femmes neuves
    Thé-café-lait – Gobelets
    Biscuits secs
    Sacs de couchage – Couvertures fines polaires

  • SITUATION DES MIGRANTS A MENTON

    Situation des migrants à Menton : la haine ou la fraternité ?

     

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    La xénophobie a été à ce point banalisée ces dernières années que dans la course électoraliste à l’échalote raciste, la surenchère est de mise. Quitte à piétiner une des valeurs fondatrices de la République : la fraternité.

     . Heureusement ce sont aujourd’hui les citoyens, anonymes et militants, ainsi que les associations, qui s’acharnent à apporter quelque réconfort à ces réfugiés, qui représentent l’honneur de la France et nous tenons en premier lieu à saluer leur courage et leur dévouement.

    Cette crise humanitaire sonne aussi comme un double échec : Celle d’une Union Européenne « forteresse », toujours prompte à s’ériger en donneuse de leçons de « droits de l’homme » pour mieux les piétiner et où la solidarité vaut pour les banques privées renflouées par milliards avec générosité mais surtout pas pour ceux que le malheur pousse sur ses rivages. Celle aussi de sa politique étrangère erratique, subordonnée aux intérêts des USA dans le cadre de l’OTAN, et qui n’aura pas peu contribué à plonger des pays dans le chaos dont l’afflux actuel de réfugiés n’est qu’une des conséquences. 

    Celle enfin de cette banalisation continue de la haine de l’autre dans l’espace républicain qui en amène certains, avec l’œil rivé sur les prochains scrutins, à faire que la France tourne le dos à son histoire et à ses valeurs, allant même jusqu’à remettre en cause le droit du sol, élément constitutif de la nation depuis la Renaissance.

    Combien faudra-t-il encore de morts en Méditerranée, combien de drames humains avant une prise de conscience collective des peuples et des États que la réponse durable à ces drames ne pourra être que globale et solidaire ?

    Quand cessera l’exploitation honteuse de ces situations de détresse à des fins démagogiques et électoralistes par ceux qui pensent que la peur de l’autre reste un filon inépuisable ? Comment prétendre combattre le racisme quand on le légitime dans l’espace républicain ?

     

    Aujourd’hui le premier devoir est celui de la solidarité et le premier exemple à donner devrait être celui de la dignité. Celle à laquelle s’accrochent ceux qui se voient ballotés d’une frontière à l’autre aujourd’hui.

    Valérie TOMASINI  -   Francis TUJAGUE

     

     

     

  • PASSE TON BAC D'ABORD

    Comme chaque année je me suis amusé depuis hier à me mettre dans la peau d'un  candidat en Littéraire, passant l'épreuve de philosophie . Voici les thèmes abordés

     Respecter tout être vivant , est ce un devoir moral


    Le problème de cette question, c'est que le respect n'a de valeur morale que pour et entre les êtres humains. Or, le sujet porte sur TOUT être vivant, quel qu'il soit. Je répondrais que ce respect est impossible, absurde et même dangereux, puisque bien des créatures vivantes sont inquiétantes ou périlleuses pour l'homme. Et puis, il n'y a de vrai respect que mutuel : j'ai beau respecter une fourmi ou une salade, elles ne me respectent pas, elles sont indifférentes à moi !

    Alors, sous quelles conditions le respect de tout être vivant peut être considéré comme un devoir moral ? D'abord, la fragilité et la mortalité des êtres vivants invitent à les respecter. Ensuite, le vivant animal est souvent susceptible de souffrance : là aussi, cette expérience tragique de la douleur incite à respecter ce qui vit, à y faire très attention. Enfin, chaque être vivant, quand on l'observe bien, est une merveille d'organisation et de beauté, qui forcent au respect, et même à l'admiration. Je conclurais en disant que respecter tout être vivant est un devoir parce c'est se préparer à respecter tout être humain.

    Suis-je ce que mon passé a fait de moi ?

    Question moins facile, qui interroge l'identité personnelle et ce qu'elle doit à son passé. On pouvait se référer à SAINT AUGUSTIN, qui a beaucoup réfléchi à la question du temps, mais aussi, dans un tout autre genre, à FREUD, le rôle capital de l'enfance dans la construction du psychisme. Si le passé est fondateur de mon être, il est aussi un carcan : je suis toujours beaucoup plus que mon passé, je suis une volonté qui va de l'avant. De ce point de vue, je suis ce que je suis beaucoup plus que ce que j'étais. Et ce qui donne toute sa valeur à un être humain, c'est ce qu'il compte devenir, ce qu'il s'efforce d'être en vue de l'avenir.

    Commentaire de texte de TOCQUEVILLE

    Il provenait d'un extrait de son ouvrage : De la démocratie en Amérique, du rôle que joue dans ce pays l'opinion beaucoup plus que la raison. "Il n'y a pas de société qui puisse prospérer sans croyances", mais quelles croyances ? voilà une idée qui était à développer et à soumettre à la critique : car il y a aussi des croyances dangereuses, qui peuvent faire basculer une société vers le pire. Mais une société au comportement rationnel et objectif est-elle concevable ? C'est ce qu'on pouvait mettre en débat.

     
     
    Ce commentaire portait sur la démocratie, sa valeur de vérité, sa rationalité. A noter que Spinoza, sur ce point, prend l'exacte contrepied de TOCQUEVILLE : l'un affirme que la démocratie repose sur la raison, l'autre sur les croyances.

    Sans doute parce que je suis plus tocquevillien que spinoziste, j'aurais soumis le texte à la critique : est-on certain qu' "il est presque impossible que la majorité d'une grande assemblée se mette d'accord sur une seule et même absurdité" ? L'histoire prouve hélas que non. La faute collective, l'aveuglement de masse existent. En revanche, il est une impossibilité que pourtant Spinoza défend et qui fait pécher son raisonnement : "seul est libre celui qui vit, de toute son âme, sous la seule conduite de la raison". C'est certainement une représentation idéale du citoyen en démocratie, mais très éloignée de la réalité.

    La conscience de l'individu n'est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ?
     
    Cette question pas facile avait cependant le mérite de s'adresser à des candidats de la série économique et sociale, qui pouvaient à ce titre puiser quelque inspiration dans leurs cours de sociologie et d'économie. La référence à la conscience de classe chez Karl MARX était pertinente, et pourquoi pas l'approche psychologique, en recourant à FREUD et son surmoi, notre conscience étant formée par notre éducation, depuis la plus petite enfance. Mais il était aussi indispensable de défendre l'autonomie de la conscience à l'égard des structures sociales : pour DESCARTES, ("je pense, donc je suis"), la conscience est souveraine, indépendante, elle ne doit absolument rien à la société.
     
    Ce sont , à mon avis deux sujets comparables La politique, c'est casse-gueule : les candidats sont enclins à s'enfermer dans l'actualité (alors que la philosophie est intemporelle), à reproduire des préjugés (les politiques, tous menteurs !) alors qu'on leur demande de prendre du recul, d'avoir un esprit critique. Le sujet sur l'art est beaucoup plus neutre, plus favorable à une réflexion ouverte et détachée.

    Cependant, la question comportait un petit piège : une oeuvre d'art a-t-elle TOUJOURS un sens ? Qui n'a pas saisi cette nuance dès le départ risquait un hors-sujet. Et puis, il fallait bien définir la notion de SENS : signification, compréhension, intentionnalité. Bref, l'oeuvre d'art est-elle nécessairement dépositaire d'un message, peut-elle se livrer à un commentaire, à une explication ?

    A première vue, la réponse est non : l'oeuvre d'art est faite pour être appréciée, admirée, contemplée, pas pour être comprise. Elle sollicite nos sens, pas notre intelligence. La peinture d'un bouquet de fleurs n'a strictement aucun sens : sa seule finalité est la beauté. Elles sont nombreuses, les oeuvres d'art qui nous livrent une part du réel, sans le charger ou le surcharger d'aucun sens particulier.

    Et pourtant, dans un second temps, on peut remarquer que bien des créations artistiques ont un sens caché, à décrypter. Par exemple, le tableau de PICASSO? Guernica? n'est pas seulement une belle peinture : c'est une dénonciation de la guerre, c'est une oeuvre pacifiste. On pouvait ainsi se référer à Emmanuel KANT, qui distingue l'oeuvre d'art agréable à regarder, qui n'a pas de sens par elle-même, et l'oeuvre d'art sublime, qui cherche à nous transmettre quelque chose (par exemple la joie ou la liberté dans les symphonies de BEETHOVEN).

    Je conclurai la dissertation en soutenant que l'oeuvre d'art a non seulement TOUJOURS un sens (l'artiste y met quelque chose de lui, ne serait-ce que son style), mais elle en offre plusieurs, car le spectateur peut la percevoir avec sa propre interprétation, y projeter de multiples désirs.

    La politique échappe-t-elle à l'exigence de vérité ?
    Au départ, oui, non pas parce que la politique est mensongère, mais parce qu'elle vise autre chose que la vérité : l'intérêt général, le bien commun. Il pouvait être judicieux de distinguer les moyens et les fins, faire appel à MACHIAVEL : la vérité n'est pas non plus un moyen en politique, qui exige plutôt de l'habileté, de la ruse, quand ce n'est pas de la dissimulation. Un scientifique ou un philosophe sont en quête de vérité : un politique est à la recherche du pouvoir. Y a-t-il d'ailleurs une vérité en politique ? Non, seulement des points de vue qui s'affrontent. Conclusion : la politique ne peut pas échapper à une tutelle à laquelle elle n'a jamais été soumise !

    Le texte de CICERON était parfait pour une classe scientifique, puisqu'il l'amenait à réfléchir sur la différence entre une prévision rationnelle et une prédiction hasardeuse, entre l'anticipation et la divination, entre le calcul et la superstition.
     
  • KERMESSE TRAGIQUE A PRUNELLI DI FIUMORBU

    Le motodidacte niçois Estrosi s’évertue d’accélérer dans son virage vers l’extrême-droite en employant des formules outrancières voulant que la France devait faire face à des « cinquièmes colonnes » islamistes et qu’une « troisième guerre mondiale » (sic) était déclarée à « la civilisation judéo-chrétienne » par « l’islamo-fascisme ».Il ajouté « La civilisation judéo-chrétienne dont nous sommes les héritiers aujourd’hui est menacée » Selon lui, « l’immense majorité des musulmans de France qui aujourd’hui placent les lois de la République au-dessus des lois religieuses » essaient « de nous trouver en refuge parce qu’ils se sentent menacés par ce que j’appelle l’islamo-fascisme ». Cet « islamo-fascisme » est « présent en Irak, en Syrie », mais aussi « ailleurs », et notamment en France, « à travers les cinquièmes colonnes et [leurs] réseaux infiltrés dans nos caves, dans nos garages, dans les lieux clandestins ». Jusque là rien de très nouveau sous le soleil niçois mais Morano a vite accentué le trait en s’attaquant aux « laïcards extrémistes » qui sous couvert de la laïcité voudraient mettre à mal nos traditions et notre culture ». « Bientôt est-ce que l’on va débaptiser nos rues et nos fêtes religieuses? Des propos qu traduisent parfaitement la montée d’un intégrisme idéologique similaire à celui des années entre 1930 et 1939 ! Lentement ce type de propos imprègnent les esprits des gens en difficultés ou mal dans leur peau.
    Les incidents se multiplient avec des conséquences inattendues et tous les barrages mis en place cèdent devant cette forme constante de propagande faite sur les médias télévisés ou les radios. On ressasse la haine avec le talent pédagogique des enseignants sachant que l’on arrive à ses fins qu’en répétant inlassablement des formules simplifiées à l’extrême. Une sorte de canevas mémotechnique qui marche à tous les niveaux. La preuve ?
    Des institutrices avaient préparé leurs élèves à chanter «Imagine» de John Lennon en plusieurs langues (français, corse, arabe, anglais et espagnol) à la kermesse de fin d’année de l’école prévue le 26 juin dans un petit village de l’ïle de Beauté. Une initiative pédagogique reposant sur la notion de laïcité intégrale et de respect de toutes les cultures à travers une chanson symbole. Plusieurs parents ont protesté contre ce projet et des menaces de perturber le déroulement de la kermesse ont été proférées contre les enseignantes.
    Outre les commentaires de portail de l’école, des coups de téléphone d’intimidation, des mises en garde sur l’intégrité physique des personnes ont été proférées au prétexte que l’arabe dans une kermesse n’avait pas lieu d’être. Les enseignants de l’école primaire de Prunelli-di-Fiumorbu, un village à forte communauté maghrébine sur la façade orientale de la Corse, ont déploré dans un communiqué «l’amalgame entre langue et religion ainsi que la désinformation véhiculée par certains parents». Faisant jouer leur «droit de retrait», ils n’ont pas assuré leur service et la kermesse a été annulée. Ils ont raison et il faut louer leur courage.« L’espace de neutralité dû aux élèves et la sécurité de personnes ne peuvent être garantis»,ont ajouté ces gens ayant en charge l’école républicaine. Ils ont affirmé «respecter les programmes d’enseignement inscrits dans les instructions officielles » et surtout tenter de pratiquer la tolérance, la mixité des cultures et le partage d’une œuvre commune. Le recteur d’académie, leur a apporté son soutien, stigmatisant cette «attitude inqualifiable contre les valeurs que représente l’école » mais comme la kermesse a été annulée tous les enfants seront privés du plaisir de communiquer un état d’esprit qui manque grandement à leurs… parents chargés de leur éducation.
    Les « laïcardise de Morano ont plus de courage que cette aboyeuse d’estrade ou de plateaux de télé qui lance des formules assassines pour imposer une vision déplorable du vivre ensemble. Si l’école républicaine est menacée alors qu’elle est déjà en permanence vilipendée par des parents cédant à la facilité on court vraiment à la perte de la République. La kermesse rassembleuse, festive pour les familles et les enfants restent souvent le creuset de la laïcité vivante…

    En Corse la connerie humaine en a décidé autrement en préférant le vide et donc l’échec.

  • PETITE PIQURE DE RAPPEL

    DECLARATION UNVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME

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    Article 2

    1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
    2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

    Article 3

    Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

    Article 4

    Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

    Article 5

    Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

    Article 6

    Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

    Article 7

    Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

    Article 8

    Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

    Article 9

    Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.