Je viens à l'instant de voir le président de la République à la télévision. Je veux tout de suite vous faire part de mes réactions, avant que les multiples commentaires ne viennent influencer ma réflexion. Mon sentiment le plus puissant, c'est que j'ai trouvé François Hollande égal à lui-même, et ce n'est pas dans ma bouche un moindre compliment. La France a besoin de stabilité (il a parlé à la fin d'"apaisement"), de continuité dans l'action : en bientôt un an d'exercice du pouvoir, Hollande ne s'est pas déjugé, est resté fidèle à son style et à ses engagements de campagne, et c'est pour moi ce qu'il y a de plus important.
Nous vivons dans un monde totalement soumis aux aléas de l'actualité, où il est tentant de faire des "coups" à chaque instant. François Hollande n'est pas là-dedans. Président normal, oui, et je dirais maintenant : président sérieux, qui sait que la réussite s'obtient dans la durée, qu'il faut procéder par étapes et tenir bon dans le cap qu'on s'est donné. Trop longtemps, la gauche a rêvé la rupture et ignoré la continuité : pourtant, en politique, elle seule compte.
Son impopularité ? Mais elle aussi, finalement, est normale , car cette politique prend à revers tant d'habitudes, de préjugés, de préventions au sein même de la gauche qu'il est normal que pour un temps l'impopularité se fasse ressentir.
Car que retiendra-t-on de l'intervention de ce soir en matière économique et sociale ? Que François Hollande veut soutenir l'entreprise, et d'emploi, et faire des économies dans les services de l'Etat, pour réduire le déficit et rééquilibrer les comptes : j'applaudis , mais combien à gauche applaudissent ? Beaucoup, et plus qu'on ne croit, mais pas tous, loin de là. C'est la racine de l'impopularité. Mais il faut tenir bon, ne pas fléchir, accomplir la politique pour laquelle le président a été mandaté. A tous les sens du terme, Hollande tient bon, et je m'en réjouis. Voilà mes réactions à chaud, juste après cette émission : un homme égal à lui-même et qui tient bon.
AZURCOM - Page 48
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UN PRESIDENT SERIEUX
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1+1=2
Dimanche, il y eut une manifestation. Les chiffres divergent. Comme toujours. Plus que toujours.J'ai fait un calcul simple : aprés renseignement j'ai appris que l’avenue de la Grande Armée mesure « 775 mètres de long et 70 de large soit 54250 mètres carrés. Pour mettre 1,4 millions de personnes sur cette avenue, ça en fait 25 pékins au mètre carré. » Il semble qu’on oublie qu’une partie de ces soixante-dix mètre est occupée par des arbres. On perd bien, à cause d’eux 1 mde largeur et on se retrouve avec775 m2 de moins soit 52755 m2ce qui fait monter la densité à 26 par m2. Reconnaissons que ça fait beaucoup. Il me semble qu’à4 par m2 on commence déjà à être bien serrés. Si on retient le chiffre de 4 personnes par m2 (espérons qu’ils n’ont pas tous des poussettes !) sur ces fameux 52755 m2 on ne peut pas faire tenir plus de 211 020 personnes. La police aurait donc augmenté de 42% le nombre de participants ! Ce n’est pourtant pas dans ses habitudes.
N'oublions pas que le rassemblement n’occupait pas QUE l’avenue de la Grande Armée.
Maintenant, toujours en retenant mes 4 pékins/m2 quelle longueur devrait occuper un rassemblementde 1 400 000 personnes sur une largeur de 69 m ?Eh bien voilà : on divise 1 400 000 par 4 fois 69 soit 276 et on obtientainsi le chiffre de 5072 m. Soit environ5 km. La Défense se trouvant à 3.5 km de l’Étoile il aurait fallu que le rassemblement commence à Nanterre.Il est vrai que ses 120 m de large et 1300 m de long entre l’Étoile et la porte Dauphine permettent d’accueillir bien du mondemais ne disposant pas de photos permettant de voir si elle était densément occupée et sur quelle longueur, se lancer dans des spéculations serait hasardeux.Quid des 300 000 ? Eh bien avec ma densité le rassemblement s’allongerait sur1086 m. Pour le million que concède , les organisateurs sur3623 m.Je vous laisse tirer vos conclusions quant à qui peut être dans le vrai -
LA DERIVE
Le Parti de gauche part à la dérive. Lors de son congrès, Pierre Moscovici a d'abord été traité de "salopard", puis il y a cette formule de Jean-Luc Mélenchon : Moscovici " pense finance internationale". Certains ont parlé d'antisémitisme : non, Méluche est immunisé contre ce travers criminel. Mais que le vocable employé soit d'extrême droite, c'est évident : la référence à une pensée "française" qui serait corrompue par la "finance internationale", c'est le langage des nationalistes depuis plus d'un siècle. Comment Mélenchon et son parti ont-il pu en arriver là ? Je vois quatre raisons à ce tragique mystère :
1- Les membres et dirigeants du Parti de gauche sont d'anciens socialistes qui veulent à tout prix faire oublier leur passé et ce qu'ils ont été. Mélenchon est resté trente ans au PS, a été un ministre discipliné. Les uns et les autres veulent aujourd'hui rattraper le temps perdu en se lançant dans une fuite en avant, se racheter par des excès de langage, en brûlant ce qu'ils ont autrefois adoré. Il y a de la haine de soi dans cette dérive politique, un puissant désir de revanche idéologique.
2- La radicalisation à gauche a toujours eu un moteur principal : la haine du Parti Socialiste, que Jean-Luc Mélenchon traduit sur tous les tons. Historiquement, c'est le réflexe de l'extrémisme de gauche, que Mélenchon a adopté. Les socialistes sont associés à des traîtres qui finissent, à ses yeux, par devenir pire que la droite.
3- La virulence du Parti de gauche s'explique aussi par sa concurrence avec le PCF, parti plus fort et plus construit que lui, à qui Jean-Luc Mélenchon ne cesse de vouloir donner des leçons d'opposition, comme si les communistes étaient trop timorés. Ce petit jeu du "plus à gauche que moi tu meurs" est bien connu . Entre PG et PC, il continue à faire des ravages : pour obtenir des places et garder le leadership, Mélenchon est condamné à prouver qu'il est le meilleur opposant, celui qui va le plus loin dans la dénonciation du gouvernement.
4- Enfin, on peut penser que Jean-Luc Mélenchon est piégé par son combat volontairement frontal avec l'extrême droite, qu'il a voulu exclusif et spectaculaire, mais qui a en quelque sorte déteint sur lui. Il y a des duels où l'on finit par ressembler à l'adversaire à force de se battre sur le même terrain. En tout cas, le Moscovici qui "pense finance internationale" aurait parfaitement pu sortir de la bouche de Marine Le Pen.
Nous n'avons pas affaire à un "dérapage", mot à la mode qui ne veut rien dire. Mélenchon est un lettré, idéologiquement charpenté, qui connaît sa rhétorique, qui maîtrise parfaitement le langage, qui assume et théorise ses outrances. Il n'est donc pas victime d'un lapsus, d'un coup de fatigue ou d'un coup de nerf. C'est bien une logique politique implacable qui le conduit à accoster sur des rivages dangereux.
Néanmoins il faut une clarification entre PS et PC qui pourra enclencher une dynamique de la victoire. J'en reste, plus que jamais, à ma stratégie d'alliances défendue depuis plusieurs années : des listes socialistes ouvertes notamment au PCF, car je ne confonds pas celui-ci, sincère sérieux et responsable, avec les égarements du Parti de gauche, des ex-socialistes transformés en anti-socialistes trés primaires. -
LA HONTE
En revenant du week-end à la montagne je découvre qu'un des proches de Mélenchon , François Delapierre a lancé à la tribune du congrés du PdG que le ministre de l'Economie-Pierre Moscovici- faisait partie des "17 salopards de l'eurogroupe" qui font pression sur Chypre. Interrogé par la presse sur ces propos, Jean-Luc Mélenchon avait bien sur réenchéri et ajouté que le ministre de l'Economie "ne pense pas français, il pense finance internationale".
Un "parler cru et dru", qu'a revendiqué sur scène Jean-Luc Melenchon "fier d'être tribun". "Je ne leur reconnaîs aucune suprématie intellectuelle parce que ma manière de parler les dérange, parce que j'appelle un chat, un chat et mon camarade, un salopard, un salopard", a-t-il lancé sous les applaudissements d'ignobles et tristes individus manipulés qui depuis mai dernier , manient haine , arrogance et insultes envers tous les militants socialistes .
Je précise que tous membres du FdG ne désapprouvant pas les propos de Delapierre et Mélenchon qui doivent laisser perplexes les militants sincères du Parti Communiste sont à mes yeux de vrais salopards
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TVA 5,5% POUR LE LOGEMENT SOCIAL
Marie-Noëlle LIENEMANN, Sénatrice de Paris, ancienne ministre du logement, Présidente de la fédération nationale des coopératives HLM, félicite le Président de la République de son engagement concret en faveur de la relance de la construction et de la rénovation thermique des logements.Elle avait, dés la fin 2012, attiré l’attention de François Hollande comme du gouvernement sur l’urgence d’une décision fixant à 5% le taux de TVA pour le logement social. Les annonces d’aujourd’hui répondent à cette urgence.Marie-Noëlle Lienemann avait toujours dénoncé la décision très négative du précédent gouvernement qui, en faisant passer la TVA de 5,5% à 7% pénalisait le logement social et risquait de provoquer une baisse significative de la production. Ce qui, hélas, s’observe aujourd’hui. La perspective d’augmenter a 10% ce taux aurait constitué un handicap supplémentaire inacceptable.Le retour au taux minimal de 5% est donc une avancée importante qui constituera un vrai levier pour la relance de la construction comme de la rénovation de HLM et contribuera à l’activité et l’emploi dans le secteur du bâtiment.En prenant à bras le corps la question majeure du logement, le Président de la République donne un coup de booster important à l’action de Cécile Duflot et du gouvernement pour atteindre les objectifs annoncés lors de l’élection présidentielle de réaliser 150 000 logements sociaux et la rénovation thermique de 500000 logements sociaux, par an. Il convient désormais de veiller à la mise en œuvre effective sur tous les territoires des décisions déjà prises ( mobilisation du foncier public, durcissement de la loi SRU, suppression du prélèvement HLM) comme celles annoncées aujourd’hui.La signature d’un pacte avec l’Union Sociale pour l’Habitat souhaitée par François Hollande permettra d’y parvenir et témoigne de la confiance du président de la République dans le mouvement HLM.Les Français attendent une politique du logement efficace qui leur permette d’accéder tous à un logement de qualité, a un prix abordable tant pour le loyer, l’achat que pour les charges comme les dépenses de fluide et d’énergie.Ainsi François Hollande dans son déplacement à Alfortville manifeste sa volonté de mieux répondre aux attentes des français en matière de logement, contribue àsoutenir leur pouvoir d’achat et de relancer la croissance et l’emploi par le soutien de l’Etat à des investissements publics. -
HONNEUR ET DEMISSION
La démission de Jérôme Cahuzac est conforme à l'éthique fixée aux membres du Gouvernement par le président de la République. Cette décision courageuse lui permettra d'assurer sa défense dans des conditions sereines. Elle témoigne autant de son sens de l'honneur que du changement des pratiques politiques à la tête de l'État. Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme et au prix d'un manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité .
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PENURIE DE L'EAU
Pénurie d’eau : un des problèmes du 21e siècle !
Par : Ismael Clark Arxer | Source : CUBARTE
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À travers ce document, les signataires refusent toute sorte de privatisation de l´eau et déclarent que la gestion et le contrôle sur l´eau doivent être du domaine public, coopératifs, participatifs, équitables, sans but lucratif et ils insistent sur la nécessité de garantir la solidarité parmi les générations actuelles et futures.
Les menaces et les tensions sur la disponibilité et l´accès au précieux liquide se voient multipliés de manière alarmante et dans les débats actuels sur l´eau potable on met l´accent sur le concept de sécurité hydrique, entendue comme l´accès de la population à cette précieuse ressource, de manière suffisant, sûre, et accessible afin de satisfaire leurs besoins d´usage domestique, pour la production d´aliments ainsi que pour la subsistance.
C´est contre cette sécurité hydrique si souhaitée qu´ agissent des facteurs de différent caractère : la pénurie physique liée peut être à des facteurs climatiques ou géographiques, ou bien à des régimes de consommation insoutenables ou de la surexploitation des sources de ravitaillement : il peut aussi y avoir l´influence des facteurs économiques qui déterminent une infrastructure déficiente, un aménagement inapproprié ou une capacité limitée pour accéder aux ressources d´eau disponible.
Dans d´autres cas, l´insécurité hydrique peut être déterminée par des facteurs tel que la pollution à différente origine, qui rend inutilisables les eaux, ou par l´incapacité d´accès aux sources en vertu du régime de propriété sur elles, ou étant donné par des questions de souveraineté sur les aquifères sous terrains ou sur des grands fleuves ou lacs.
Selon des estimations autour d´un 40% de la population mondiale (quelque 3 milliards de personnes) vivent actuellement dans des zones où les besoins d´eau dépassent la disponibilité. La situation sera encore plus grave dans les prochaines décennies dans la mesure que la population augmente et l´agriculture et l´industrie s´élargissent.
La relation entre la disponibilité d´eau et les demandes de la production agricole a établie autour de 70% de la consommation mondiale de nos jours. La situation est encore plus complexe lorsqu´on perçoit d´autres interrelations moins évidentes à simple vue, telles celles qu´existent entre les ressources hydriques et celles énergétiques.
En ce qui concerne cette singulière interconnexion un select groupe des académies des sciences s´est prononcé, en anticipant la réunion du G8, dans la capitale des Etats Unis. Les institutions susmentionnées ont souscrit une déclaration identifiant le lien entre l´énergie et l´eau comme l´un des défis principaux qu´il faut relever pour parvenir à un avenir soutenable.
La question concerne aussi bien la nécessité croissante d´énergie pour obtenir de l´eau en quantités suffisantes, que l´utilisation chaque fois plus élargie de grands volumes du précieux liquide moyennant des technologies utilisées dans l´exploitation des ressources d´hydrocarbures non conventionnels, tels les sables bitumineux ou le dit gaz d´ ardoise ou de schiste.
L´injection à pression d´eau et d´autres substances afin de multiplier le rendement des gisements pétroliers ou de gaz naturel est une pratique qui date des années 50 du siècle dernier, et l´on estime qu´elle s´utilise dans le 60% des puits actuellement en exploitation.
Cependant, il s´agit maintenant, de la généralisation des méthodes de fracture hydrique (fracking, en anglais) pour extraire le gaz naturel, par exemple, à partir des gisements où il est « encloîtré » dans des structures rocheuses plus complexes, ce qu´a permis d´épandre jusqu´un 40% du matériel, seulement aux Etats Unis.
Les procédures décrites entraînent un considérable nombre des problèmes environnementaux. Pour le sujet qui nous occupe, on calcule qu´un seul site de fracture hydrique peut avoir besoin de quelque 40 millions de litres d´eau. Lors du processus, s´échappent du système des substances toxiques tels le gaz méthane et des additifs chimiques, qui polluent les eaux souterraines des alentours. Dans les puits d´eau potable localisés dans les proximités des lieux de fracture on a rapporté des concentrations de gaz méthane jusqu´à 17 fois supérieur à celles trouvées dans des cas normaux.
En ce qui concerne les dépôts de sables bitumineux ils sont exploités moyennant des techniques de sectionnement de mines superficielles, ou bien on le fait couler vers des puits moyennant l´application des techniques qu´utilisent in situ de la vapeur et des dissolvants pour réduire la viscosité du bitume. Dans le cas des sables bitumineux, pour produire chaque unité de volume de cru synthétique on utilise entre 2 et 4,5 unités de volume d´eau. Presque toute cette eau finie dans des lacunes noires.
Toutes ces procédures jadis méprisées comme étant agressives sont devenues à l´heure actuelle faisables du point de vue économique devant l´enchérissement dû à la pénurie progressive des dépôts des combustibles fossiles plus conventionnels. Cette rentabilité est déterminée par le fait, parmi d´autres facteurs, de l´accès limité à l´eau, comme si celle-ci était en effet une ressource intarissable. Néanmoins, il est de plus en plus évident que ce n´est pas la réalité.
Le rapport présenté par l´ONU devant le dernier Forum Mondial de l´Eau précise que la pénurie ressort chaque fois davantage comme l´un de problèmes du 21ème siècle, si l´on tient en considération qu´un milliard de personnes sont affectées pour le manque du liquide si vital et que le chiffre augmente d´année en année. D´après ce rapport, le changement climatique, la mauvaise gestion, la mauvaise distribution des ressources, la rapide urbanisation et la pollution sont aujourd´hui une menace significative pour les sources hydriques.
L´affectation attendue comme effet du changement climatique mérite une attention considérable, car il s´agit d´un processus jusqu´à maintenant incontrôlé qu´a déjà provoqué des séquelles qui vont rester pendant des siècles
Un article publié sur le site www.scidev.net signé par Lucinda Mileham nous rappelle que l´énergie solaire piégée dans l´atmosphère par les gaz à effet de serre contrôle le cycle hydrologique , c´est pourquoi n´importe quel accroissement intensifie de manière efficace le cycle, changeant les patrons de pluie et exacerbant des événements extrêmes comme les sécheresses et les inondations.
Selon l´auteur, les effets du changement climatique sur la sécurité hydrique sont visibles. A niveau global, la zone de terre classée comme « très aride » par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a doublé depuis les années 70. Cela a été accompagné des inondations plus sévères sur les latitudes moyennes hautes, des sécheresses plus longues et plus fréquentes dans certains endroits de l´Asie et d´Afrique, et des événements plus fréquentes et intenses liés à El Niño, tout ce qui change l´équilibre entre la demande et le ravitaillement des ressources hydriques.
Cuba n´échappe pas aux circonstances mondiales autour de la ressource eau. Ainsi peut-on le constater dans le chapitre sur Cuba qu´apparaît dans l´ouvrage Diágnóstico del Agua en las Américas (Diagnostique de l´Eau dans les Amériques) apparu récemment à l´initiative de la Red Interamericana de Academias de Ciencias (Réseau Inter Américaine des Académies des Sciences).
Dans ce chapitre, préparé par des prestigieux cubains experts dans la matière, on présente plusieurs facteurs qui conditionnent les actions sur les ressources hydriques à Cuba. A remarquer la vulnérabilité caractéristique de notre condition d´archipel, la forme longue et étroite de l´île principale et la prédominance du carse dans les aquifères sous terrains. Tout cela accompagné de notre totale dépendance du comportement des pluies, en ce qui concerne l´eau.
La variabilité climatique est présente aussi de manière remarquable, exprimée surtout par le changement de régime des pluies. Un autre trait important c´est le caractère dominant de l´activité agropastorale dans le développement du pays et sa haute consommation relative. Tout ce, de pair avec la répercussion du changement climatique et les mesures d´adaptation et de mitigation qui lui sont associés.
Les indicatifs classiques de disponibilité d´eau placent Cuba parmi les pays à plus faible disponibilité d´eau per capita, par rapport aux ressources potentielles et profitables. La littérature spécialisée reconnaît que ces formes de mesure reflètent davantage la relative richesse potentielle d´ eau à partir de ses principales sources naturelles – telles les pluies dans le cas de Cuba - que le développement hydraulique atteint dans un pays donné.
À Cuba on dispose de 239 grandes barrages que stockent quelque 9 000 hm3 (hectomètres cubes) et un peu plus de 7 000 hm3 annuellement. A cela s´ajoutent 730 barrages inférieurs à 3 hm3.
Un indicateur plus récent, celui de la Trace Hydraulique, situe Cuba dans la place 30 parmi 142 pays, avec 1712 mètres cubes par eau par habitant annuellement. Ce chiffre concerne le volume d´eau potable utilisée pour produire les biens et les services consommés pour chaque individu et comprend aussi l´eau consommée, l´eau évaporée et celle polluée.
Cuba n’est pas épargné pas du problème principal à l´heure de l´évaluation des impacts futurs sur la sécurité hydrique, qui réside surtout sur la l´incertitude des prédictions. Cette incertitude obéit aussi bien à la variabilité intérieure du système climatique qu´à l´incertitude sur les émissions futures et les scènes de développement.
À tout ceci s´ajoute l´incertitude par rapport à l´efficacité des modèles utilisés pour refléter les effets des émissions vers l´atmosphère ainsi que les modèles hydrologiques en général. Le changement climatique est déjà en cours et même si on parvient à une réduction drastique des émissions de carbone, les affectations au ravitaillement d´eau vont persister. Voilà pourquoi les stratégies d´adaptation sont tellement nécessaires dès à présent et cela dans la pratique, signifie de viser avec intelligence et systématiquement la réussite d’un aménagement efficace et soutenable de cette ressource si précieuse.
À Cuba, parmi les effets prévisibles du changement dans le climat se trouve son incidence relative dans les disponibilités quantitatives de la ressource d’eau, en relation directe avec les périodes de sécheresses, la probable augmentation des phénomènes extrêmes qui peuvent provoquer l´accumulation de grands volumes et les effets sur la qualité de l´eau, à cause des phénomènes tels une augmentation de la salinisation dans les aquifères par l´élévation du niveau de la mer.
C´est pourquoi la stratégie cubaine d´adaptation dans ce domaine pointe vers la mise en application, dans toute sa portée, d´une gestion intégrée de la ressource d’eau dans les bassins hydrographiques, mettant à profit comme point de départ le développement hydraulique national, qu´a permis de garantir dans la mesure du possible, le ravitaillement d´eau pour le développement soutenable du pays.
Evidemment, l´aménagement des ressources hydriques devra être l´objet d´ attention permanente dans les études et les projections, pour faire face au changement climatique en vertu de son caractère stratégique pour la sécurité nationale. Cela est donné non pas seulement par sa signification en tant qu´objet de consommation de première nécessité mais aussi par son influence décisive sur la sécurité et la souveraineté alimentaires et pour la préservation de la santé de notre population.
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J'EN REVAIS
EUVY (Marne). Il s'agit d'un incendie aussi inhabituel que surprenant. Une éolienne implantée à Euvy, près de Fère-Champenoise dans la Marne, est en feu depuis 15 heures.
A quand la suivante
Spectacle impressionnant. Une éolienne est flammes à Euvy. Une épaisse fumée noire se dégage dans le ciel. Le rotor, placé en haut du mât est en flammes et l'une des trois pales est tombée au sol.
C'est un automobiliste qui a donné l'alerte. Les images, transmises par plusieurs internautes, sont étonnantes.
Intervention du GRIMP
Une quinzaine de sapeurs pompiers sont toujours sur place et des spécialistes du GRIMP (Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux) ont été dépêchés. L'opération est particulièrement délicate.
L'origine du sinistre est bien évidemment électrique. L'éolienne s'est-elle emballée ? S'agit-til d'une défaillance technique ? En ce dimanche, les responsables de la société qui gère ce champ de sept éoliennes n'était pas joignable.
Elle a cependant coupé le courant sur les sept éoliennes du secteur.
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ET TOUJOURS LE MEME........
Aprés un pape qui a milité aux Jeunesses Hitlériennes voici un pape qui a soutenu la dictature argentineFrançois 1er encore évêque
avec Videla encore dictateur(source @RaquelGarridoPG)Considéré comme un modéré, salué pour son humilité et ses goûts simples, l’Argentin Jorge Bergoglio, élu pape sous le nom de François, a aussi sa part d’ombre. Certains s’interrogent en effet sur son rôle pendant la dictature militaire qui a ensanglanté l'Argentine de 1976 à 1983. A l’époque, Jorge Bergoglio était à la tête des jésuites argentins. Il a été entendu par la justice dans une affaire de kidnapping de deux prêtres, un épisode déjà évoqué lors du précédent conclave en 2005.
Le rôle trouble de l’Église... De manière générale, l’Église catholique d’Argentine est critiquée pour sa passivité, voire sa complicité, à l’égard de la dictature, note le journaliste du Monde Paulo Paranagua. "La hiérarchie argentine a montré une indifférence coupable face aux horreurs commises", explique-t-il, notant qu’elle refusait toute implication dans des démarches humanitaires et "fermait la porte aux proches des victimes". En 2000, l’Église argentine a d’ailleurs fait son mea culpa pour ne pas s’être opposée à cette dictature qui a fait près de 30.000 disparus, rappelle The Guardian.
… Et de Jorge Bergoglio. L’archevêque de Buenos Aires n’a pas été mis en cause personnellement dans les crimes commis par la dictature. Mais son nom a tout de même été cité dans deux dossiers.
>> Il a été entendu comme témoin par la justice dans l’enquête sur le kidnapping d’Orlando Dorio et Francisco Jalics. Ces deux prêtres jésuites ont été enlevés le 23 mai 1976 par les militaires, en raison de leurs activités de missionnaires dans les bidonvilles. Dans son livre intitulé Le Silence, le journaliste Horacio Verbitsky accuse Jorge Bergoglio de leur avoir retiré la protection de son ordre, donnant un véritable feu vert aux militaires pour les enlever. L'intéressé s’est vigoureusement défendu contre ces accusations, assurant avoir œuvré pour sauver la vie des deux prêtres.
Dans la nuit du 13 au 14 mars, Le Monde publiait un article sur la nouvelle condamnation à la prison à perpétuité pour le dernier dictateur argentin, Reynaldo Bignone. Il s'agit de sa deuxième condamnation à perpétuité pour disparitions forcées et tortures.
Reynaldo Bignone est un ancien militaire, le dernier président de la quatrième et dernière junte militaire. Durant les 7 années de cette dictature militaire, 30 000 argentins ont "disparu", 15 000 furent fusillés, 9 000 furent prisonniers politique et au moins 500 bébés ont été kidnappés pour agrandir la famille des puissants proche du régime. Cette dictature avait pour idéologie le national-catholicisme et pour objectif de défendre la civilisation occidentale chrétienne des juifs et des communistes.Bergoglio toujours eveque donnant la communion à Videla toujours dictateur
(source @RaquelGarridoPG)Le premier dictateur de ce régime était un certain Jorge Rafael Videla. Cet homme a réussi l'exploit de se faire condamner deux fois à perpétuité, comme Reynaldo Bignone, d'être toujours sur le banc des accusés dans le procès de l'opération Condor (et donc de risquer une nouvelle peine à vie). Le visage Jorge Rafael Videla est également connu des moins jeunes supporters de foot puisqu'il remit la Coupe du Monde au capitaine argentin lors de la Coupe du Monde organisée à domicile en 1978 alors qu'à quelques centaines de mètres, des opposants politiques et des religieux se faisaient torturés par ce régime sanguinaire. Enfin, Jorge Rafael Videla peut se vanter d'avoir été le 1er chef d'état à recevoir l'eucharistie du nouveau Pape François 1er alors que ce dernier n'était encore que simple évêque argentin. Malheur d'un temps révolu, ce simple évêque, connu sous le nom de Jorge Mario Bergoglio, est soupçonné d'avoir dénoncé deux prêtres opposants du régime aux militaires.Suite logique de l'histoire, le successeur du pape ayant participé aux Jeunesses Hitlériennes est un pape qui a participé à une dictature sud américaine. Si l'on suit le sens de l'histoire, parions que le prochain sera africain et aura participé à un génocide . -
PLUS JAMAIS CA
Quand la France vendait du matériel aux milices armées: plus jamais ça
LE PLUS. À une semaine de l'ouverture des négociations à l'ONU pour un traité sur le commerce des armes, Amnesty International sort ce mercredi un rapport pointant les activités de 5 pays membres du conseil de sécurité de l'ONU, et notamment la France à travers Renault Trucks, au cœur d'une polémique depuis quelques années.
Édité par Henri Rouillier Auteur parrainé par Aurélien Viers
Des janjaweed, estimés à environ 20.000 individus au Soudan, en 2008. Ici le 1 février 2008. (A.CARTER/SIPA).
Darfour, janvier 2013. Des hommes armés conduisant des véhicules gouvernementaux et utilisant des grenades et des mitraillettes lourdes, ont conduit desf attaques dans la zone de Kebkabiya faisant près de 200 morts. Des miliciens ont bloqué des routes dans la région, entraînant une pénurie de denrées alimentaires de base se soldant par la mort d’enfants et de personnes âgées vulnérables.
Selon l'ONU, plus de 100.000 personnes ont été poussées à la fuite ou fortement affectées par les récents combats au Jebel Amir, venant s'ajouter au million de déplacés toujours bloqués dans des camps au Darfour. Des camps où des femmes et des filles déplacées subissent viols et violences sexuelles par des militaires et des membres des milices.
Depuis dix ans, le Darfour est le théâtre d’un conflit qui oppose l'armée et des milices soutenant le gouvernement aux groupes armés d’opposition. Bombardements aériens indiscriminés, attaques au sol contre des villes, des villages et des camps de personnes déplacées auraient fait 300.000 morts. Rien ne laisse présager une issue prochaine.
"Véhicules civils militarisables"
Pour transporter les troupes sur les vastes zones désertiques, les acteurs armés ont besoin de véhicules tout-terrain. Des véhicules tels que le Midlum de Renault Trucks – une entreprise française filiale de Volvo – qui était transféré en pièces détachées et assemblés sur place, sous licence, par une entreprise soudanaise, la GIAD Automotive Industry Company.
Dans un documentaire diffusé en 2008, l'International Peace Information Service (IPIS) a identifié le Midlum. Il était alors utilisé par les Janjawids, des milices soutenues par le gouvernement qui ont commis des violations des droits humains flagrantes, entre 2007 et 2009, contre des civils au Darfour.
Renault Trucks a déclaré que ces camions étaient des véhicules "civils" et qu'ils devaient être utilisés exclusivement comme tels. Cette déclaration ne correspond ni au libellé "véhicules civils militarisables" utilisé en 2004 pour commercialiser ses camions, ni à leur usage final, puisqu'ils étaient utilisés par un groupe armé au Darfour. Mise en cause, Renault a finalement mis un terme à son contrat avec l'entreprise soudanaise en 2011.
Depuis 1994, l'Union européenne (UE) impose un embargo au Soudan interdisant aux États membres de fournir des armes, des munitions et des équipements militaires à quelque entité soudanaise que ce soit. Mais Renault Trucks n'aurait pas eu besoin de solliciter d’autorisations à l'exportation, car selon le ministère français des Affaires étrangères, ce type de camion ne figure ni sur la liste de l'UE relative aux équipements militaires, ni sur celle relative aux biens à double usage.
De l'importance du Traité sur le commerce des armes
Au regard des violations graves des droits humains commises au Darfour, et dans d'autres régions du Soudan, et de l'embargo de l'UE, le gouvernement français devrait veiller à ce que ces types de véhicules, du fait de l'usage militaire qui peut en être fait, soient ajoutés à la liste des équipements militaires dont l'exportation doit être contrôlée.
L'exportation du Midlum en pièces détachées montre à quel point il est important que le Traité sur le commerce des armes, qui doit être négocié et adopté en mars, permette de contrôler rigoureusement les transferts internationaux de pièces, composants et matériels connexes, et les technologies susceptibles d'être assemblées et déployées à des fins militaires.