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AZURCOM - Page 45

  • LE RETOUR

    A prés une semaine de repos je reprends mon clavier . J'ai un peu suivi l'actualité et en particulier les manifestations de dimanche dernier et j'ai constaté que  la manifestation anti Hollande organisée par Mélanchon n'a pas obtenu le succés espéré . 

    C'est assez singulier : deux manifs totalement différentes, et même opposées, se déroulant à Paris ce dimanche derrière un slogan identique, "On ne lâche rien !". D'un côté les anti-mariage homo, qui ne désarment pas malgré le vote de la loi, de l'autre le Front de gauche, très remonté contre la politique  du gouvernement.

    On ne lâche rien ? Ce slogan m'est totalement étranger. Je ne l'ai jamais prononcé pour quoi que ce soit, je n'y pense même pas. Pourquoi ? Parce que je considère que c'est un mot d'ordre obtus, fanatique, irréaliste. C'est tout le contraire de l'ouverture, de la négociation, du compromis qui sont chers à ma culture . "On ne lâche rien", c'est le cri de ralliement des partisans du rapport de force. Et qui débouche sur quoi ? A force de ne "rien lâcher", ils perdent tout. Mélenchon ne sera jamais Premier ministre (quelle lubie, quelle folie !), les anti-mariage pour tous ne verront même pas la loi honnie d'eux abrogée lors d'un éventuel retour de la droite au pouvoir. "On ne lâche rien !" c'est le cri de rage des impuissants, c'est une clameur de défaite et de désespoir.

    En bonne politique républicaine, il faut lâcher d'un côté pour gagner de l'autre, savoir transiger, chercher si possible une formule de consensus, pratiquer le donnant-donnant . Quand deux parties s'affrontent en démocratie, ce n'est pas le combat du bien et du mal, de la lumière contre les ténèbres, mais des points de vue différents qui débattent, qui essaient éventuellement de s'accorder, qui donnent au peuple le soin de trancher. Lâcher du lest (comme on le dit d'une montgolfière), ce n'est pas se compromettre, c'est s'élever.

    Attention, je ne mets pas les deux manifestations  sur le même plan : Mélenchon conteste la politique actuelle, c'est son droit, il fait son travail de militant mais je n'adhère pas à sa radicalité. Il n'empêche que cet homme et son mouvement sont de gauche, ont appelé à voter Hollande l'an dernier et méritent donc, à ce double titre, d'être écoutés. En revanche, les adversaires du mariage homo s'opposent à une loi qui vient d'être votée, qui ne pourra être remise en cause que par une autre majorité, qui ne devrait donc souffrir, du point de vue des principes juridiques et de l'esprit républicain, d'aucune contestation .

    A ceux qui s'écrient "On ne lâche rien !", je conseille de se relâcher un peu, cool et zen, en leur rappelant que la passion politique, qui est une très belle chose, n'exige pas l'intransigeance mais au contraire le discernement et l'esprit de composition

  • MADELEINES

    Madeleines à l’eau de fleur d’oranger

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    Ingrédients pour 16 madeleines environ

    3 œufs
    125 g de sucre
    130 g de beurre demi-sel fondu + un peu pour le moule
    10 g de miel liquide (1 cuil. à café) j’ai utilisé du miel d’oranger pour rester dans le ton
    130 g de farine
    4 g de levure chimique
    1 cuil. à soupe d’eau de fleur d’oranger

    Comment faire ?

    Beurrez votre moule à madeleines à l’aide d’un pinceau.
    Dans un bol, battez légèrement les œufs.
    Ajoutez le sucre puis battez à nouveau.
    Ajoutez le beurre fondu tiède, le miel et mélangez.
    Tamisez la farine et la levure au-dessus du bol et mélangez à nouveau, jusqu’à ce que le mélange soit lisse.
    Ajoutez l’eau de fleur d’oranger et mélangez.
    Remplissez une poche à douille (inutile de rajouter une douille) avec la pâte à madeleines et réservez au frais pendant au moins 2 heures.
    Préchauffez votre four à 180°C.
    Remplissez votre moule à madeleines aux ¾ puis enfournez pour environ 8 minutes.
    Les madeleines doivent être bien dorées, gonflées et la bosse a du se former.
    Démoulez sur une grille en tapant le moule contre la grille.

    Les madeleines sont meilleures le jour même et dans les heures qui suivent la cuisson.
    S’il vous en reste, mettez-les dans une boîte hermétique, elles se conservent 24 heures, voire un peu plus.

    NB : beaucoup de recettes de madeleines conseillent de démarrer la cuisson des madeleines à four plus chaud puis de baisser le four lorsque la bosse se forme. Avec cette recette, j’ai essayé les deux méthodes et dans les deux cas, la bosse se forme. Si vous tenez vraiment à commencer plus fort, démarrez à 200°C puis, au bout de 2 minutes, passez à 180°C.

  • KOULIBIAC

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    nbre de personnes : 6
    préparation : 30 min
    cuisson : 30 min
    difficulté :
    ingrédients
    - 1 filet de saumon de 1,3 kg
    - 100 g de beurre
    - 3 oignons
    - 50 g de fenouil
    - 200 g de champignons de Paris
    - 25 cl de bouillon de volaille
    - 120 g de riz long
    - 5 branches de cerfeuil
    - 3 branches d'aneth
    - 2 citrons
    - 4 oeufs
    - 1 jaune d'oeuf
    - 600 g de pâte feuilletée
    le bon accord :
    Dégustez avec un verre de vin blanc sec.

    Koulibiac de saumon


    1. Faites fondre 30 g de beurre dans une sauteuse et faites-y fondre un oignon émincé. Ajoutez le riz. Lorsque les grains deviennent translucides, versez le bouillon et laissez cuire à feu doux, en mélangeant de temps en temps, jusqu'à ce que le riz soit totalement absorbé. Réservez. Faites fondre 40 g de beurre dans une sauteuse à fond épais, et faites doucement sauter le filet de saumon pendant 5 min.
    2. Ajoutez le jus de deux citrons, laissez étuver pendant 5 min. Laissez refroidir le poisson puis émiettez-le. Emincez les champignons, les oignons et le fenouil.
    3. Mettez 30 g de beurre dans la sauteuse et faites revenir les légumes pendant 10 min. Parsemez de cerfeuil et d'aneth. Laissez refroidir. Faites cuire les oeufs dans l'eau durant 10 min.
    4. Préchauffez le four à 240 °C. (th. 8). Etalez la pâte en grand rectangle d'environ 20 cm et 40 cm.
    5.Déposez le riz en couche puis les oignons et les champignons, le saumon et, au centre, les oeufs durs alignés. Recouvrez les oeufs des mêmes ingrédients puis rabattez la pâte pour former un pain. Posez par-dessus le deuxième rectangle de pâte et soudez les bords avec un peu de jaune d'oeufs. Retournez le koulibiac, décorez-le, dorez-le et déposez-le sur une plaque beurrée. Faites-le cuire 15 min. pour bien le faire dorer puis baissez à 200 °C. (th. 6/7) pendant encore 15 min
  • REPOS

    En route pour la Camargue

     

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  • 1er MAI JOUR DE LUTTE

    Quand on est de gauche, adhérent d'un parti et d'un syndicat, le 1er mai c'est sacré. Je n'en rate peu, à Antibes c'est le rassemblement syndical place des Martyrs de La Résistance où des messages d'espoir et de lutte sont délivrés.  Voilà la tradition.


    Place des Martyrs de La Résistance ce n'était pas non plus comme les autres années , à cause de la division syndicale : seuls la CGT, la FSU et Solidaires avaient appelé à se rassembler (mot d'ordre national). Dans l'idéal, j'aurais préféré rejoindre la CFDT  syndicat avec qui j'ai le plus d'affinité , mais à Antibes, et c'est le gros problème que je déplore depuis longtemps, il n'y a que la GCT qui a droit à la parole . Alors, que faire ? Le pire, en politique comme dans la vie, c'est de ne rien faire. Comme je sais que l'idéal n'est pas de ce monde, comme je tenais absolument à célébrer le 1er mai, je suis allé avec 11 autres camarades socialistes vers ceux dont je me sens pourtant pas le moins proche . Mais l'essentiel était d'être présent, dans la rue, ce jour.

    Il y avait une soixantaine de militants. Ce n'est certes pas une grande année en matière de participation, mais j'ai connu pire.

    Un 1er mai, ce n'est pas qu'un rituel, c'est une ambiance difficile à décrire, un moment chaleureux entre des personnes qui partagent les mêmes valeurs, qui sont dans une proximité sociologique, qui se reconnaissent dans des références historiques communes mais qui n'ont pas les mêmes idées. Il faut y être pour goûter l'atmosphère. Le 1er mai, c'est sacré parce que c'est la gauche, comme le 14 juillet c'est la République ! J'aime ces rencontres, ces discussions, parfois ces confrontations. Je sais que la gauche est divisée, que ça ne date pas d'aujourd'hui : le défi, c'est de la rassembler, pour gagner. Et à Antibes, y'a du boulot, c'est le moins qu'on puisse dire !

    Je ne me suis pas complètement reconnu dans le discours du secrétaire général de l'union locale CGT, , qui a des reproches à faire au gouvernement que je soutiens. Mais ça ne fait rien : ce qui compte pour moi, c'est surtout le local et l'union , en vue de la victoire des luttes (car si c'est simplement en vue de témoigner, ce n'est même pas la peine d'y aller).


    Autre et dernier rituel, l'achat du brin de muguet , mais que regrette les 1er mai de mon enfance où j'accompagnais mon père et nous allions  nous recueillir auprés du Mur des Fédéres  et sur la tombe de J.B Clément ardennais , combattant .

  • ON ECRIT A AZURCOM

    Suite à un article : "Massacre à l'éolienne " un lecteur d'AZURCOM a ajouté le commentaire pertinent suivant :

    l Eolienne c'est 1500 tonnes de béton (sur terre, double en mer) durée de vie 15 ans, démantèlement 500 000€- 3 fois et demi la hauteur de l'arc de triomphe- produit des kilowatts 1 jour sur 4- qt ça fonctionne pas ( pas de vent) on alimente l'éolienne en électricité, qu'on m'explique !!! il y a 2000 eoliennes qui fournissent seulement 1% de la consommation- prévu 10 000 qui produiront que 5 à 6% de la consommation- la france exporte 13%de son éléctricité vers des pays qui ont fait le choix de l'Eolienne .... sans parler de la facture avec une taxe supplémentaire de 5%- CSPE- escroquerie et mensonge -"

  • FETE DU TRAVAIL

     

     

     

    Quand vous l’offrirez à votre épouse,mère,grand'mère amie tante ou autre il est important de ne pas gaffer;ne pas prétexter que vous et ces traditions-à la con- ça fait deux, que le prix payé n’en vaut pas la chandelle où que rapport qualité-prix n’y est pas que les fleurs ne tiendront pas plus de deux jours dans le vase et qu’avant vous connaissiez un coin terrible où l’on marchait dessus tellement il y en avait.

    Surtout ne pas prétendre que c'est Lucien qui vous a détourné vers le PMU du coin et que vous avez transformé le prix des clochettes blanches en p'tit(s) jaune(s) désalterrant(s) et oublié vos louables intensions

    Les bonnes raisons pour ne pas acheter de muguet sont nombreuses et parfois raisonnables mais croyez en mon expérience, si l’économie sur le court terme est évidente, vous le paierez un jour avec les intérêts de la rancœur en plus !

    Il est utile de faire une mise au point historique sur le 1er mai, alors que certains tentent de se l’approprier.

    Contrairement à l’histoire véhiculée, le premier mai n’est pas d’inspiration américaine.

    Il y eut de grandes grèves le 3 mai 1886 dont celle des usines MACK CORMICK à CHICAGO, qui se traduisit par une sauvage repression policière par six morts et de nombreux blessés. Suite à ces grèves et aux manifestations qui suivirent, le gouvernement et le patronat américain décidèrent de se débarasser des militants. Huit condamnations à mort furent prononcées sans preuves, malgré la protestation du monde entier, 6 condamnés furent pendus le 11 novembre 1887.

    En France, lors du 3eme congrès de la Fédération Nationale des Syndicats, qui se tenait au Bouscat en Gironde, en octobre 1888, sur impulsion et proposition du Bordelais Raymond Lavigne, le congrès approuva l’idée d’appeler les travailleurs du monde entier à ne pas travailler et à manifester le 1er mai.

    Cinq mois plus tard à paris, le congrès international ouvrier décida en juillet 1889 que le premier mai serait une journée internationale de lutte et vota la motion suivante :

    "Il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer les autres résolutions du congrès international de Paris. ..........".

    Raymond Lavigne, secrétaire de la fédération des syndicats impulsera l’organisation des manifestations du 1er mai 1890 (les premières du genre), celle-ci seront des succès dans de nombreuses villes. A Paris, 100 000 manifestants, comme toujours la police procédera à des arrestations. A Bordeaux il y eut une manifestation imposante avec trois lieux de rassemblement : Place d’Aquitaine (La Victoire), Place de la République et Place Picard. Il y eut 10 000 manifestants en tout, ce qui était un succés d’importance.

    L’année 1891 vit le renouvellement de la manifestation et cette fois toutes les composantes ouvrières s’y associèrent. Les pouvoirs publics décidèrent la repression. A Bordeaux les forces de police et de gendarmerie occupent les 4 lieux de rassemblements et dispersent violement les manifestants qui se replieront l’après-midi dans diverses salles de Bordeaux, dont la Bourse du Travail.

    Mais c’est surtout à FOURMIES dans le Nord que le 1er mai va connaître un grand retentissement. Depuis quelques jours les usines du textile sont en grève. Lors du rassemblement sur la place de l’église, l’armée tire sur les manifestants faisant 9 tués, dont 4 jeunes de 12 à 20 ans, et 4 jeunes filles de 17 à 21 ans et 30 blessés.

    La France entière et l’Europe sont indignés. A la chambre, CLEMENCEAU, interpelle le 8 mai le gouvernement :

    "Messieurs est-ce que vous n’êtes pas frappés de l’importance qu’a prise cette date du 1er mai... c’est le quatrième état qui se lève et qui arrive à la conquête du pouvoir. Prenez garde ! Les morts sont de grands convertisseurs : il faut s’occuper des morts !".

    A partir de ce moment là, le premier mai deviendra le jour de ralliement universel de la classe ouvrière et de tous les peuples.

    Le premier mai appartient au monde du travail et à personne d’autre.

  • FRANCE ALLEMEGNE

    L’aile gauche du PS veut peser pour que la convention Europe du PS engage un coup d’arrêt immédiat des politiques d’austérité, une réorientation rapide et majeure de la construction européenne.

    Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel, Jérome Guedj et Gérard Filoche représentant le courant « Maintenant la Gauche» ont participé à la commission de résolution en vue de la convention du PS du 16 juin 2016, qui a examiné le texte préparé par la direction du PS ainsi qu’un texte déposé par l’aile gauche «Maintenant la gauche» et les responsables d’ «Un Monde d’Avance».

    Engager un rapport de force avec les libéraux, les conservateurs et Mme Merkel.

    Ils se sont réjouis de la nouvelle tonalité, plus offensive de la direction du PS contre les politiques d’austérité engagées en Europe sous la houlette des droites européennes et de Mme Merkel qui tente d’imposer ses vues avec un égoïsme dangereux. Depuis plus de 10 ans, M Chirac comme M Sarkozy ont manifesté un alignement et un suivisme redoutable sur les positions de nos voisins d’outre Rhin, engageant l’UE dans une spirale libérale destructrice qui a fragilisé l’Europe dans le monde, accru les inégalités en son sein et affaibli la place de la France pendant ces périodes cruciales pour l’Europe. Il est grand temps que notre pays soit un acteur majeur de l’indispensable réorientation de la construction européenne.

    Les français et les européens attendent, désormais, des actes, des décisions rapides, qui engagent l’indispensable rapport de force avec les conservateurs, les libéraux, M Cameron et Mme Merkel et surtout rompent avec les politiques d’austérité si dangereuses.

    C’est d’ailleurs le sens des 12 propositions de réorientations pour le sursaut de l’Europe que les représentants du courant « Maintenant la Gauche » ont défendu hier soir, jusque tard dans la nuit, lors d’un débat de qualité et approfondi qui s’est tenu lors de la commission des résolutions. Si la direction du PS a pris en compte certaines d’entre elles – comme l’exigence d’Europe sociale et la création d’un Smic Européen, ou encore la lutte contre la finance ou la réhabilitation des aides publiques pour soutenir la ré-industrialisation- des différences d’approches, de stratégies demeurent.

    Emmanuel-Maurel-Jerome-Guedj-et-Marie-Noelle-Lienemann-lorsUne stratégie alternative : des actes et des décisions urgentes pour réorienter l’Europe.

    L’aile gauche du PS a défendu l’impérative nécessité de stopper immédiatement les politique d’austérité, de suspendre le pacte de stabilité, avec la marche forcée vers la réduction des déficits publics à 3%, qui amène à une récession et un chômage redoutables. Ils soutiennent une relance écologique et sociale avec un grand emprunt et un budget communautaire en augmentation. C’est pourquoi ils demandent aux eurodéputés socialistes français, de voter contre le récent compromis sur le cadre budgétaire de l’UE, entre 2014 et 2019, qui consacre une baisse des crédits.

    Le second point proposé par l’aile gauche pour sortir de la crise est un changement radical de politique monétaire, mettant fin à la surévaluation de l’Euro ainsi qu’une modification en profondeur du rôle, des missions, des interventions de la BCE. Elle doit prêter directement aux Etats, résorber la dette souvent accumulée au seul profit des banques à travers des intérêts injustes, et agir en priorité pour la croissance et l’emploi. La France doit mettre à l’ordre du jour dès le prochain sommet la nécessité de fixer une nouvelle politique de change pour l’Euro.

    Enfin, le temps est venu de prendre des décisions pour organiser des résistances efficaces contre le libre-échange généralisé et permettant de mieux protéger l’Europe contre le tout concurrence sans le respect des normes et sociales équivalentes à celles qu’elle édicte. Mais tout cela serait peine perdu si l’UE signait un accord de libre-échange avec les USA. C’est pourquoi il est essentiel de refuser d’ouvrir les négociations en vue du traité transatlantique.

    Au bureau national de mardi, ces propositions alternatives à celles de la direction du PS seront déposées pour être soumis au vote des militants socialistes.

  • AU THEATRE JEUDI SOIR

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    Avez-vous vu jeudi soir à la télé Jean-Luc Mélenchon ? Plus de deux heures d'émission ! Je ne partage plus ses idées trop radicales mais j'ai encore un peu d'estime pour le personnage, sa sincérité, sa force de conviction, sa culture, son lyrisme. Et puis, c'est un homme de gauche, dont les valeurs, les combats, certaines analyses sont assez souvent les miens. Sauf qu'hier, je ne l'ai plus du tout reconnu, je trouve qu'il est allé beaucoup trop loin, je l'ai trouvé inquiétant.

    D'abord, il y a ses cris : j'avais l'impression qu'il ne parlait pas mais qu'il hurlait. Dans un meeting, devant une foule, être tonitruant peut produire un bel effet rhétorique. Mais sur un plateau de télévision, non. Pourquoi ce besoin de hausser le ton, d'élever la voix ? On peut tenir des propos radicaux en restant calme. Son corps semblait suivre l'excès de sa parole, se soulevant lui aussi régulièrement, comme s'il avait la danse de Saint Guy. J'ai inévitablement pensé à Georges Marchais, qui roulait pareillement des épaules et des yeux. Et ce n'est pas dans ma bouche un compliment ...

    Et puis, il y a sa façon de s'en prendre aux journalistes, tellement outrancière qu'elle en devient idiote. On peut critiquer le système médiatique sans pour autant s'attaquer aux personnes pour un oui pour un non, sur un mot, une expression. L'effet était catastrophique, donnant vraiment le sentiment que Jean-Luc Mélenchon esquivait les questions qu'on lui posait, restait complètement enfermé, muré dans son point de vue, ses certitudes, sans dialogue possible avec lui.

    Par moments, son visage faisait presque peur. Ses pointes d'humour étaient parfois compréhensibles que de lui seul, s'amusant à ses propres blagues, ravis de l'image qu'il était en train de donner. Ses répétitions obstinées signalaient un esprit qui raisonne en boucle, imperméable à toute confrontation. Le monde selon Mélenchon est divisé en deux : lui qui a raison et les autres qui ont tort. Il y a quelque chose d'autiste et de régressif dans cette position, qui est celle de la forteresse assiégée, du contestataire professionnel.

    Franchement, j'ai trouvé ce mauvais numéro très inquiétant. A plusieurs reprises, j'avais l'impression que Mélenchon jouait un rôle, d'où ces déclamations très théâtrales, virulentes, ces formules creuses et clinquantes, ces gesticulations appuyées. On a l'impression qu'il s'auto-caricature, qu'il force volontairement le trait, frisant à certains moments une forme de grotesque. Je me demande si il n'est pas prisonnier du personnage qu'il s'est inventé, auquel il doit son succès mais qui le conduit à la perdition.

    Ce n'est pas tant l'homme qui m'inquiète : en politique, chacun fait ses choix, les assume et suit son destin. Non, ce qui m'inquiète, c'est ce qu'il représente auprès de plusieurs millions d'électeurs qui ont choisi de le suivre. Car même s'il a beau s'en défendre, c'est bien une forme de populisme de gauche qu'incarne Mélenchon (et que je ne confond bien sûr pas avec le populisme d'extrême droite). Mais où va-t-il comme ça ? Il a plusieurs fois évoqué le "rapport de force", comme si c'était la formule magique qui lui permettait d'exister politiquement. Non, jamais Mélenchon et ses amis ne changeront la  politique gouvernementale . Que leur reste-t-il à faire ? Jouer la comédie du grand méchant loup comme l'a fait jeudi soir Jean-Luc Mélenchon. Si j'étais communiste, je m'inquiéterais encore plus que le socialiste que je suis. L'épisode Marchais n'a pas profité au PCF, il a même entraîné son déclin .

     

  • CHIOU HO-SHUN

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    Chiou Ho-shun condamné à mort
    après un procès inéquitable
    Vous avez agi pour empêcher son exécution en signant une pétition à l'occasion du Marathon des signatures 2012.

    Grâce à vous, 105 683 signatures ont pu être remises au Bureau de représentation de Taipei en France. Une délégation a rencontré l'ambassadeur, M. Michel Ching-Long LU, qui s'est engagé à les faire parvenir aux autorités taïwanaises. Des échos de cette forte mobilisation en France ont paru dans la presse taïwanaise.

    De son côté, Chiou Ho-shun a reçu environ 3 000 messages de soutien. Tous ces signes de sympathie l'aident à conserver confiance et espoir, comme il en témoigne dans une lettre pleine d'émotion adressée début février à Amnesty International Taïwan.
    En voici quelques extraits :
    « …Aujourd'hui c'est un nouveau dimanche, jour d'éventuelles visites de la famille et des amis. Au petit matin, il fait encore froid dehors, de l'autre côté de la fenêtre de ma cellule. C'est calme et tranquille dans les dortoirs. Mon compagnon de chambrée souffle dans sa trompette comme s'il était toujours plongé dans un beau rêve. C'est formidable d'être jeune ! Comme d'habitude, je me lève vers 5 heures, je joins mes mains en direction du vide de l'autre côté de la fenêtre, et souhaite le bonjour à mes amis… ».
     
     
    « …Depuis le jour où j'ai été accusé à tort jusqu'à ce jour, 25 jours
    de nouvel an ont passé.
    Ces années ont vraiment été horribles et impitoyables.
     La vie est remplie de joie et de tristesse et chaque jour qui passe
    est rempli d'espoir et de confiance, malgré tous les coups durs ! Je n'oublie
     jamais d'avoir confiance et de l'espoir, chose merveilleuse. Je ne suis qu'un rustre
    né dans un village de paysans dans le comté de Zhunan et doté d'une inflexible
     et tenace détermination… ».
    Merci encore pour votre soutien actif